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douze






















CHAPITRE DOUZE

ARANI














les rapports harkonnen indiquent que
notre danseur-visage a failli à sa mission
à notre plus grande déception. la prise
d'arrakeen lui aurait été fatale. cette version
des faits n'a cependant pas satisfait scytale,
l'un de nos maîtres assassins qui entretenait
une relation amicale avec le disparu.
"il faut plus qu'une bataille chaotique
pour tuer arani." nous avons décidé d'ignorer
ses propos jugés vides d'objectivité.

— compte-rendu sur la prise d'Arrakeen,
archives du Bene Tleilax.

















UNE VIOLENTE SECOUSSE suivie du son du moteur qu'on mettait en marche ramena la conscience d'Arani sur ce plan de la réalité. Une odeur de renfermé s'immisça dans ses narines, mélangée à des relents de chaire carbonisée qui lui donnèrent un haut-le-cœur. Son crâne subissait les assauts répétés d'un marteau invisible mêlés à un bourdonnement sourd qui masquait le sens des voix gutturales qu'elle entendait en fond.

Lentement, elle ouvrit les paupières qui furent la seule partie d'elle à obéir à ses ordres tant elle se sentait vidée de toute force vitale. Et quand bien même son corps eut assez d'énergie pour esquisser un mouvement, les liens solides qui la maintenaient dans une position assise très inconfortable l'en auraient empêchés. Ses chevilles et ses poignets avaient également été attachés pour limiter un maximum ses mouvements. Qui qu'ils soient, ses agresseurs avaient d'ailleurs bien trop serré ses liens et les cordes irritaient sa peau.

Elle découvrit tout d'abord un sol métallique tremblant, secoué par la mise en marche du véhicule volant auquel il appartenait. Un ornithoptère en plutôt bon état, conclut la jeune femme en reconnaissant le son caractéristique des ailes entomiques qui emportaient le vaisseau dans les airs. Son cou étant la seule articulation encore libre de ses mouvements, Arani détendit sa nuque dans un léger mouvement circulaire. Toutes ses connexions nerveuses lui semblaient de nouveau opérationnelles et son esprit brûlait de questions quant à son actuelle situation.

Son regard suivit une courbe ascendante jusqu'à rencontrer un regard glacé qu'elle connaissait bien. Ligotée dans les mêmes conditions qu'elle, et bâillonnée en plus de ça, si Dame Jessica ressentait une quelconque crainte, elle ne le montrait pas. Elle ne semblait pas avoir remarqué le réveil d'Arani, son attention portée sur la droite de la jeune femme qui pivota du mieux qu'elle pouvait dans cette direction. Tout aussi bien restreint dans ses mouvements que les deux femmes, Paul quant à lui fût tout de suite au fait de la reprise de conscience d'Arani.

Si elle n'avait pas été dans une si mauvaise posture, Arani aurait jubilé face à ce retour de bâton que le jeune Atréides méritait bien selon elle. Mais elle n'était pas en position de s'esclaffer. Paul resta silencieux et neutre face à l'assassin qu'il avait envoyé loger dans les geôles de la Citadelle. Ses yeux gris-verts la sondèrent quelques instants avant que le son d'un pas lourds n'attire l'attention des deux adolescents vers le poste de pilotage.

Trois hommes en armure sombre et au crâne chauve étaient assis là, l'un aux commandes de l'appareil. Des soldats Harkonnen. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ? pensa Arani. Aux dernières nouvelles, elle travaillait pour le maître de Giedi Prime. Alors pourquoi la traitait-il comme l'un de ses ennemis ? Était-ce à cause de son échec ? Mais Arani n'était pas la propriété du baron, seul le Bene Tleilax pouvait décider de son sort.

La jeune femme aurait bien demandé aux soldats la raison de tout ceci, mais elle se souvenait encore du coup qu'elle avait reçu lorsqu'ils étaient venus la chercher dans sa cellule. Et ces idiots assouvirent sa curiosité sans qu'elle eut besoin d'ouvrir la bouche :

— C'est toujours à nous qu'on refile le sale boulot. Pourquoi on ne leur tranche pas directement la gorge ?

C'était le plus costaud qui avait parlé et aussi celui qui avait l'air d'être le moins futé de la bande.

— On pourrait faire face à une Diseuse de vérité, lui répondit le pilote, sans détourner le regard de la route qu'il suivait. Alors, on les abandonne dans le désert et on laisse les vers les dévorer. Comme ça, techniquement nous ne les avons pas tué.

C'était malin et totalement digne du baron Harkonnen. Par ce subterfuge il se débarrassait de la famille qu'il haïssait le plus et personne ne pourrait le tenir pour responsable. Et dans sa fourberie, il avait sûrement trouvé une méthode pour éliminer le duc Leto. Les cris de bataille et l'odeur de brûlé dont se souvenait Arani laissaient penser qu'il avait choisi une approche plus directe pour lui.

— Mais la fille ne travaillait pas pour nous ? continua le costaud.

Arani se sentait tout à coup moins seule. Le conducteur soupira à nouveau. Son camarade l'agaçait visiblement.

— Elle a échoué. Si elle avait réussi, le gamin Atréides ne serait pas là.

Cette parole entraîna un échange de regard entre les deux concernés. Les souvenirs de cette tentative d'assassinat et les heures qui ont suivi hantaient encore leurs esprits.

— Le baron refuse de payer pour les services de cette incompétente. Si elle venait à disparaître tragiquement dans la bataille avant d'avoir accomplie son but, ce serait au Tleilax de le dédommager pour lui avoir fait perdre du temps.

Le sale traître ! pensa Arani. Elle n'aurait jamais cru pouvoir ressentir une haine encore plus forte que celle que lui avait fait ressentir Paul. Parce qu'au fond, le jeune homme n'avait fait que se défendre, une attitude totalement humaine. Qui sait si le baron n'avait pas prévu de se débarrasser d'elle depuis le début par pure avarice. Cet homme n'était pas monstrueux juste dans son apparence. Il était prêt à tuer lâchement femmes et enfants si il avait quelque chose à gagner. Elle aurait du le comprendre depuis le début, mais les ordres étaient les ordres. Elle ne connaissait que cela et sa loyauté l'avait empêché de voir plus loin.

Cela ne se passera pas comme ça, baron ! D'une façon ou d'une autre, elle se vengerait. Pas par dévotion aux Tleilaxus qui au fond ne valaient pas mieux. Non, c'était un objectif personnel qu'elle se construisait. Parce que désormais, il n'y avait plus personne pour donner les ordres. Personne d'autre qu'elle.

Alors que l'ornithoptère s'enfonçait dans le désert, elle commençait à échafauder un plan dans sa tête. Elle devait s'occuper de ses ravisseurs, peut-être tenter de prendre le contrôle de l'engin ? Se défaire de ses liens ne serait pas le plus difficile en tout cas. Arani était une Danseuse-Visage, un être polymorphe, un caméléon humain. Il lui suffisait de réduire la taille de ses poignets et ses chevilles, les soldats ne s'en rendraient même pas compte. Elle ferma les yeux pour se concentrer sur cette tâche. Elle était restée enfermée dans ce corps si longtemps que la métamorphose venait moins naturellement.

Elle réfléchit également à la suite. Seule, elle n'avait aucune chance contre ces trois-là, surtout si un combat venait à se produire dans cet espace si réduit. Cela lui coûtait de penser cela mais elle avait besoin d'aide. Alors qu'elle extirpait doucement ses poignets des lanières qui les retenaient, elle se tourna d'abord vers Paul puis vers Jessica. Les soldats ne lui avaient pas apposé ce bâillon pour rien, ils craignaient ses pouvoirs de Bene Gesserit. Arani avait vu de quoi la noble femme était capable. Dans cette situation, elle représentait son meilleur atout. Elle allait devoir trancher ses liens.

Une lueur verdâtre éclairait le cockpit du vaisseau du vaisseau alors qu'ils survolaient une vaste étendue désertique. Un silence pesant régnait et Arani se surprit à frissonner lorsqu'elle croisa sans le vouloir le regard lubrique du costaud qui se porta ensuite vers la concubine du Duc.

— J'ai jamais forniqué avec une femme de haut lignée. Et toi ?

Il s'adressait au pilote, le seul capable de le comprendre en réalité. Arani avait cru comprendre que le troisième larron était sourd. Le baron avait vraiment pensé à tout. Libérer dame Jessica puis s'occuper de lui en premier. Il lui manquait une arme.

— Les Bene Gesserit ne sont pas vraiment de haute lignée, répondit le pilote peu intéressé par les insinuations de son camarade.

— La sienne est bien assez haute pour moi.

Arani fronça les sourcils avec dégoût. Le baron n'était pas le seul monstre du lot. Tous ses hommes l'étaient. Le sourd émit un petit ricanement et Arani se rendit compte que c'était elle qu'il fixait d'un air mauvais.

— J'ai toujours eu un penchant pour les plus jeunes pour ma part, ricana-t-il. Donnons le garçon à manger aux vers et ensuite on s'occupera bien d'elles.

Je m'occuperai de toi avant, espèce de porc ! Le rire gras du soldat fût coupé par la voix de Paul, emplie de colère :

— Vous n'avez pas intérêt à les toucher !

La réponse du costaud fût immédiate. Son poing puissant frappa le visage du garçon avec une telle force que sa tête cogna violemment contre l'épaule d'Arani.

— Ferme-la toi !

Arani avait déjà connu la poigne de cette brute et elle ne put retenir un regard compatissant à l'intention de Paul. Elle avait noté qu'il avait eu la décence de tenter de la défendre. Le jeune homme redressa difficilement la tête, et Arani distingua un filet de sang coulant depuis son nez sous ses boucles sombres. Il y avait de la rage dans le regard qu'il lança vers les trois hommes. Il se concentra ensuite sur sa mère et ils eurent un échange de regards entendus qu'Arani ne fût pas capable d'interpréter. Préparaient-ils aussi quelque chose ? Est-ce qu'ils comptaient l'inclure dans leur plan d'évasion ? L'absence de réponse concrète à cette question encouragea Arani à accélérer dans sa recherche d'une arme.

— Retirez lui son bâillon, ordonna soudain Paul.

Arani retint un soupir. Sa tentative d'usage de la Voix n'avait aucune chance de marcher et pourtant, il avait tout de même essayé. Il était vraiment désespéré. Pourtant, lorsque le costaud se leva pour s'approcher de l'Atréides, elle se dit durant un instant qu'elle avait peut-être parlé trop vite. Jusqu'à ce qu'il le frappe violemment en plein estomac. Arani secoua la tête. Cette fois-ci, il l'avait cherché.

Ses yeux s'arrondirent soudain lorsqu'elle remarqua le couteau que le soldat portait accroché à sa ceinture. Cette arme, elle la reconnaîtrait entre mille. C'était la sienne, le cadeau de Scytale. Les hommes Harkonnen s'était sûrement adonnée au pillage des geôles de la Citadelle et l'avaient trouvé là-bas. Il était hors de question qu'elle laisse ce précieux objet entre leurs mains. Paul avait échoué, c'était maintenant à elle de tenter de les sortir de là.

— Seuls les lâches s'en prennent à un ennemi vaincu, provoqua-t-elle.

Le grand soldat réagit au quart de tour en se tournant vers elle. Il leva la main, bien décidé à la frapper à son tour. C'était le moment ou jamais. Avec une extrême rapidité, Arani révéla ses mains libres et l'une d'elles se referma sur le manche de son arme. Le Harkonnen ne comprit ce qu'il se passait que quand le métal s'enfonça dans son flanc droit. La jeune femme n'avait pas frappé assez fort pour le blesser gravement, mais elle avait la distraction dont elle avait besoin.

En un éclair, elle fut debout et elle bondit vers Jessica qui ouvraient de de grands yeux surpris. Arani espérait qu'elle aurait la jugeote de se servir de son pouvoir à bond escient au moment où elle retirerait son bâillon. Mais à peine les doigts de la Danseuse-Visage se posèrent sur le tissus sombre qu'elle fût prise d'un violent spasme de douleur. Le sourd était venu en aide à son camarade qui hurlait encore et son épée s'était enfoncée dans l'épaule droite d'Arani avec violence. La brune se mordit la lèvre pour faire face à la douleur et continuer son geste.

Le bâillon de la Bene Gesserit libéra ses lèvres tandis qu'Arani s'effondrait à ses pieds. Elle avait toute l'attention des deux soldats qui semblaient avoir oublié leur ennemi le plus dangereux dans l'histoire.

— Arrêtez-vous.

Arani ressentit les vibrations provoquées par l'usage de la Voix sur les soldats. Seul le costaud fût réceptif, la surdité de l'autre lui accorda un avantage qu'Arani ne comptait pas lui laisser très longtemps. Pendant que Jessica ordonnait à l'autre de la détacher, la jeune femme se releva vite, malgré sa blessure profonde, et trancha sèchement la gorge du sourd. Son corps tomba aux pieds d'un Paul horrifié et un second râle d'agonie résonna dans le vaisseau. Jessica s'était occupée de l'autre et s'avançait vers le pilote pour finir le travail.

Arani s'accroupit quant à elle face à Paul pour le libérer à son tour. La Bene Gesserit s'était avancée vers le poste de pilotage après son crime et Arani leva un doigt vers le garçon qui avait à peine ouvert la bouche.

— Ne dis rien, Atréides, c'est pas le moment.

— Mais tu es gravement ble...

— Tais-toi !

Elle se redressa après s'être occupée de ses jambes et s'aperçut que l'orni effectuait une manœuvre d'atterrissage. Elle s'avança vers Jessica qui secoua la tête dans sa direction. Cet idiot de pilote avait activé le mode automatique de l'engin et à l'instant où il toucha le sol, le moteur s'éteignit à jamais. Maudits Harkonnen.

Ce fût Arani qui déploya la passerelle de débarquement pendant que Paul se saisissait d'un lourd sac à dos qu'il avait trouvé sous son siège. Les trois rescapés sortirent dans la fraîcheur nocturne du désert. Sans but précis, ils coururent vers le sommet d'une dune. Les pas de Paul étaient larges et précis et il fut le premier à atteindre le haut de la colline sableuse. Les mouvements d'Arani étaient plus maladroits et ralentis encore plus par sa blessure.

Epuisés, les survivants retinrent leur souffle face à l'image qui s'imposa à leur yeux. Au loin, entre les montagnes rocheuses du Bouclier, Arrakeen était en feu. D'épais panaches de fumée s'élevaient haut dans les cieux, atteignant le ciel rempli de nuages de métal, vaisseaux de la flotte Harkonnen qui reprenait ses droits sur la cité des sables.

La maison Atréides avait perdu. Un long silence suivit ce tragique constat. Des milliers de gens avaient sans doute aussi perdu la vie dans cette attaque en traître. Arani serra les poings. Elle n'avait pas d'empathie particulière pour ces gens mais il était clair qu'ils ne méritaient pas ça. Elle se tourna vers les deux autres pour analyser leurs réactions mais la lueur se reflétant sur la lame qui fondit sur elle activa son instinct de survie.

L'arme de Jessica s'arrêta à quelques millimètres de son cou et la femme tressaillit en sentant le froid du métal contre son flanc gauche. Arani distingua à peine la silhouette de Paul derrière la Bene Gesserit qui la fixait avec le même regard qu'elle avait eu au moment de tuer le soldat de tout à l'heure. Les deux femmes se dévisagèrent pendant une longue minute. Elles se jaugeaient mutuellement. Qui serait la première à franchir le point de non retour ? Quelle vie s'étendrait avant l'autre ?

Un sourire en coin illumina le visage d'Arani quand elle détecta le léger tremblement dans la main de Jessica, mais cette dernière continuait de la toiser avec haine.

— Vous n'êtes pas idiote, Jessica. Vous savez que vous n'avez aucun intérêt à faire ça.

— Ne dis plus un mot, démone. Je ne te fais plus confiance.

— Je vous ai sauvé la vie.

— Tu avais besoin de moi pour t'en sortir.

— Et je ne m'en cache pas ! Ecoutez... Désormais nous avons un ennemi commun. Le baron m'a trahi moi aussi et je refuse de laisser cela impuni.

La plus âgée ricana :

— Tu n'es que mensonge. Tu as tenté de tuer mon fils ! Tu crois vraiment que je vais te laisser t'approcher de lui ?

Arani resserra la prise sur son arme au moment où Jessica posa la sienne contre son cou.

— Je n'ai jamais rien eu de personnel contre vous ou votre famille. On m'a engagé pour ça. J'avais des ordres, c'est tout et ceux qui me les ont donnée ont préféré se débarrasser de moi au premier échec ! Je suis dans la même situation que vous deux. Je suis une lame en plus en cas de combat, un esprit en plus pour réfléchir à nos possibilités de survie. Vous ne pouvez pas vous en priver.

Jessica pivota soudain. Paul s'était rapproché et avait posé une main dans le dos de sa mère.

— Mère... Elle a raison. A trois nous serons plus forts. Même si elle avait besoin d'aide pour échapper aux soldats, elle aurait pu nous éliminer ensuite. Elle ne l'a pas fait.

Arani hocha la tête, satisfaite par ces paroles. Faute de l'écouter elle, Jessica écourterait son fils. Ce dernier fit quelques pas supplémentaires et lentement, il désarma sa mère qui recula, fébrile. Malgré son éducation Benne Gesserit, elle semblait sous le choc du moment, et qui ne le serait pas ? Elle était démunie, perdue. Et Arani l'était tout autant, mais pour sauver sa vie, elle devait garder la tête haute.

Paul se tourna vers elle.

— Prends garde, nous sommes deux à guetter le moindre de tes gestes. Et nous savons tout aussi bien l'une que l'autre nous servir d'une lame.

— Tu peux te détendre, Atréides, ta jolie tête ne devrait pas quitter tes épaules tout de suite.

L'accord semblait être scellé même si la réplique d'Arani agaça Paul et Jessica. Désormais, ils étaient alliés malgré eux et le resteraient tant que cela sera nécessaire. Ils redescendirent bientôt la dune pour planter la tente qui leur servirait de demeure pour la fin de cette nuit tragique. Elle était contenue dans le sac que Paul avait récupéré.

Jessica aida le garçon à déployer la toile couleur sable et Arani se permit de fouiller le sac à la recherche de quoi soigner sa blessure. Son épaule la lançait à chacun de ses mouvements. Ces soldats n'étaient pas bien malins mais lorsqu'il s'agissait de faire parler la violence, ils savaient y faire.

Elle trouva quelques bandages au fond du sac et tourna le dos aux deux autres pour s'occuper de son cas. Le sang avait commencé à sécher mais ce qu'elle avait perdu l'avait grandement affaiblie. Elle se rassura en disant qu'elle avait connu pire et se débrouilla du mieux qu'elle put pour enroula la bande de gaze autour de la plaie.

Elle fit claquer sa langue face à son incapacité à réaliser un bandage potable. Il fallait dire qu'elle n'était pas dans les meilleures conditions. L'étroite tente n'était éclairée que par un petit brilleur que Jessica avait placé au centre de la pièce. Arani se décida à abandonner, se disant que l'essentiel était de prévenir l'hémorragie mais elle eut un sursaute en sentant une main froide sur son épaule.

Elle ne savait pas vraiment ce qui la retint d'insulter Paul pendant qu'il reprenait le travail de la jeune femme. Peut-être était-ce le fait qu'elle serait bien ingrate de refuser son aide plus que bienvenue après qu'il ait accepté de la considérer comme une alliée temporaire. Elle gonfla la joue et se tourna de nouveau vers la toile de la tente, détaillant les étrange conduits semblables incrustés dans le tissu.

— C'est très douloureux ? demanda le garçon.

Elle hésita entre le sarcasme et la vérité mais elle était bien trop éreintée pour chercher la bagarre.

— J'ai connu mieux. Avec un peu de chance, ça ne prendra pas trop de temps à cicatriser.

— Intéressé ou pas, ton geste reste très courageux.

— J'aurais plutôt appelé ça de l'inconscience mais je prends le compliment, Atréides.

Ils soupirèrent en chœur suite à ça. Arani se montrait un peu trop hostile à son égard. Mais les traces de son échec lui restaient en travers de la gorge. Si elle avait réussi serait-elle là en train de se faire soigner par celui qu'elle aurait du tuer ? Elle n'aurait jamais la réponse à cette question et au fond, elle n'avait pas très envie de la connaître.

— Arani.

— Quoi ? s'étonna l'autre.

Elle n'eut pas la force — ni le courage — de le regarder dans les yeux lorsqu'elle s'adressa à lui.

— C'est Arani mon nom complet. 

Un premier pas vers la confiance, même si elle était factice. Même si elle ne durait pas. Le passé était le passé. L'avenir s'ouvrait à elle et qu'elle le veuille ou non, Paul Atréides en faisait parti.





















oh lala ça fait depuis deux heures que j'essaye d'écrire ce chapitre correctement et qu'à chaque fois on vient m'embêter dans ma chambre aaaah du coup le résultat est bof même si j'aime bien la fin. ça conclut bien la première partie de cette fanfiction.

parce que oui, l'acte un est finiiiiiiiii. préparez-vous à un acte deux encore meilleur parceque j'ai énormément d'idées !

du coup, n'hésitez pas à poser votre bilan de l'acte un : avez-vous aimé globalement ce début d'histoire ? que pensez-vous du personnage d'arani ? des prévisions pour la suite ?

on a dépassé les 3k et je suis beaucoup trop contente ! ça me motive encore plus à continuer cette fanfiction qui a une place spéciale pour moi.

on se retrouve bientôt pour le début de l'acte deux !

















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