| 𝐣𝐬𝐡𝐤 . 𝚝𝚜𝚞𝚔𝚊𝚜𝚊 x fem!reader | curiosité
~1700 mots
Commande de : Yoonmin_Kiribaku
Oui c'était y'as 1 an environ que tu as commandé (29 novembre 2020 exactement) mais je le sors que maintenant 😭
J'espère que ça te plaira, y'as pas beaucoup beaucoup d'amour en vrai mais j'en suis satisfaite pour un os sur jshk.
Bref bonne lecture <3
(
Chapitre non corrigé)
C'était un jour d'école normal dans l'Académie Kanome, le soleil était malheureusement caché par des gros nuages gris annonçant la pluie battante. Le ciel n'était plus aussi jolie qu'avant, il était même devenu extrêmement moche, ayant perdu toute trace de bleu azur pur que tu aimais tant. Le printemps et l'été avait disparu en même temps que ta gaieté et ta bonne humeur. Et maintenant, le mélancolique automne s'annonçait doucement avec cette pluie triste qui allait s'abattre bientôt, ramenant ta personnalité grognon. Tu regardais tristement le ciel, c'était deprimant de voir le soleil disparaitre et de voir ce bleu s'en allé. Tu n'aimais pas la pluie, c'était embêtant et il faisait froid quand tu es tout sous la pluie, logique tu es mouillé.
En soupirant, tu t'éloignes enfin de la fenêtre où tu étais adossé, grande ouverte, où tu regardais d'une mine pas terrible le ciel grisâtre qui t'ennuyais. Tu espères vraiment que tu as pris ton parapluie souvent tout à fond de ton sac, sauf quand tu oublies de le mettre, sinon tu vas devoir courir à la fin des cours et finir toute trempé en rentrant de ton dernier cours qui allait se dérouler, là maintenant.
Le professeur rentra enfin dans ta salle de classe où souvent d'étrange chose se passait mais tu semblais bien l'une des seules à le remarquer. Tout le monde vivait normalement et disais que tout était normal donc tu faisais comme si, comme tout le monde pour ne pas trop te différencier des autres. Les rumeurs courent vite dans l'établissement Kanome, il faut éviter de trop faire parler de nous sinon il risque d'y avoir quelques bricoles et quelques jalousies pour rien. Tu n'aimerais pas être au centre de l'attention d'un sale malentendu avec une personne qui en ferai tout un plat.
Le cours avait commencé depuis une bonne dizaine de minute mais tu regardais toujours le ciel à la couleur si peu rassurante. Tu n'écoutais pas. Tu avais tellement envie de rentrer chez toi, maintenant pour ne pas recevoir la pluie en pleine tronche ni marcher sur des flaques car vu la température et la vue, cela semble inévitable qu'il pleuve. L'enseignant parlait toujours sans que personne ne porte grand intérêt à ses dires, la leçon était plus que barbante. Il faut dire que tout le monde était claqué car c'était la fin de journée. Rester assis de 7h30 à 18h30 n'était pas la meilleur chose du monde mais c'était comme ça, personne ne pouvait rien y faire. Vous êtes en deuxième année de lycée, et vous vous préparez déjà à avoir votre diplôme de fin de scolarité mais toi, tu n'es pas prête. Tu voudrais rester un enfant, tranquillement dans ton coin et innocent. Tu ne veux pas rentrer dans le monde des adultes, selon toi c'est trop compliqué. Mais tout le monde te dira que tu n'es qu'une gamine et qu'il fallait que tu grandis sans rester dans ha petite bulle de bonheur. Alors tu ne dis rien, tu restes silencieuse et tu attends que ça se passe. Tu n'est pas muette, tu n'es pas timide mais tu n'es pas bruyante ni trop sociable. Tu sais te taire, tu es bonne élève mais tu n'es la chouchoute des profs ou l'intello de la classe. Tu n'as pas pleins d'amis mais tu en a quand même, ton petit groupe de potes rien qu'à toi où vous parlez toujours de choses amusantes avec insouciance.
Tu es juste madame tout le monde, ce qui ne te déplaisait pas non plus. Tu n'aimais pas que tous les regards sois braqué sur toi mais tu détestais être ignoré, être banal était un bon quotidien malgré que tu sois légèrement friande des aventures dangereuses.
Le cours était finis, tes écouteurs usés enfoncés dans tes oreilles, tu restais dans la salle de classe avec un regard sans émotion. Il pleuvait, comme prévue, et en plus tu n'avais vraiment pas de parapluie, vraiment tu n'étais qu'un boulet. Peut-être étais-tu une fille légèrement triste et terne, en fait peut-être fais-tu semblant d'être celle que tout le monde veut voir, tu ne sais même pas toi-même. Soudain, pris dans un élan, tu te dirigeas vers l'ancien bâtiment de l'établissement Kanome, tu n'y étais jamais aller mais tu voulais prendre enfin ton courage à deux mains pour assouvir cette mauvaise curiosité d'enfant, que tu n'auras peut-être plus jamais quand tu deviendras une adulte responsable.
On disait que de mauvais esprits y errait dont un fantôme qui réalisait les souhaits des défunts. Tu voulais le rencontrer, tu voulais le voir, tu voulais lui parler, tu voulais te dire que tout ça existait vraiment et que ce n'était pas que de la fiction, que ce n'était pas que des rumeurs. Tout ça pour te dire que tout est peut-être réel et que ta réalité n'est pas si ennuyante que ça.
Dès que tu y étais entré, de gros frissons avaient parcouru ton corps, te faisant trembler et claquer des dents. Tu avais peur mais l'adrénaline du moment te dit avancer sans grande hésitation, même si tes jambes n'étaient pas du même avis. Elles tombèrent et devinrent molles comme des flans frais. La nuit tombait, il faisait de plus en plus froid et tu restait paralysé comme si tu ne pourrais plus jamais quitter ses lieux. Des chaudes larmes menaçaient de couler quand tout à coup tu entendis une voix amusée d'un écolier retentirent dans tes tympans.
« 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 ? Que fait une humaine vivante ici ? Toute tremblotante ? N'est-elle pas venu voir Amane ? Puisque Onii-chan réside dans les toilettes de l'ancien bâtiment ? 𝐍𝐞𝐡-𝐍𝐞𝐡, est-ce que tu peux me voir, m'entendre, je suis là ! »
Une silhouette qui peu à peu devint de moins en moins translucide apparu devint toi, un sourire enfantin aux lèvres. Il avait des cheveux bruns, semblant en désordre sous sa casquette et des yeux couleur or, doté d'un certain malice malsain que tu ne saurai décrire véritablement même si ton vocabulaire aurait été encore plus développé. Ce jeune garçon semblait plus jeune que toi, enfin si on pouvait appelé ce spectre comme étant un jeune homme. Tes tremblements reprirent encore plus fort, est-ce que tu devenais folle ? Ou était-ce un vilain tour des collégiens espiègles ? Ça n'avait aucun sens, pourquoi faire un piège ici, aussi tard, leur académie bientôt fermé et dans le vieux bâtiment ? Tout était dénué de logique, la mémoire de perdait et l'esprit s'embrouillait. C'était comme ça quand on se mêlait aux esprits, quand on avait les yeux enfin ouvert.
« Q-qui es-tu ..? » ton regard était terrifié, tu ne pus cependant pas le détacher du regard d'une couleur doré si atypique du garçon flottant, étant tombé littéralement du plafond pour te faire face.
« 𝐍𝐞𝐡-𝐧𝐞𝐡, 𝐎𝐧𝐞𝐞-𝐬𝐚𝐧, n'est pas peur de moi. Je ne te ferai pas de mal voyons. Tient, tu es plus jeune que moi, ce n'est pas grave, je me permet de t'appeller grande-soeur. C'est rare de trouver des gens comme toi. Qui arrive à nous voir, vivant, sans vouloir aucun désir particulier et venant d'une famille normal, une enfance normal, une vie normale ! C'est si rare de voir une vivante pouvoir nous voir aussi tard, après tous les petits esprits l'entourant, pourquoi est-ce que tu peux nous voir maintenant, en ce moment, en nous rencontrant ? Est-ce parce que tu as perdu un charme, une amulette cachent ta vue ouverte, ou est-ce parce que tu es vraiment spécial, unique, béni par les dieux ? Tu est intriguante, intéressante, il te faut avec moi, tu vas être amusante ! »
Sans ta réponse, étant trop choquée pour dire ne serais-ce qu'une chose, le fantôme enfantin pris ta main pour te relever comme par magie. En te prenant par la hanche, vous aviez changement complètement de lieu dans un endroit sans queue ni tête avec des ombres et des lumières aveuglantes. Une ambiance amusante mais pensante, douce qui devint envahissante plus tu restais dedans. Le jeune homme t'emmenas sur la piste dans une dance déjanté dans cette salle clause pourtant les courants d'air caressait ta peau. Le tapis bougeait, tremblait, les tasse et la théière replie de thé déjà refroidi flottait, les livres s'ouvraient, se refermaient en l'air sans s'arrêter et les rires d'enfants et de vieillards accompagné d'applaudissements assourdissants faisait vriller ta tête.
D'un coup, tu te retrouves sur une scène de théâtre similaire à celle de l'établissement Kanome avec un public présent mais inexistant, tu étais dans une jolie robe et cet enfant devant toi, tenant tes mains.
« Dit Onee-san, tu ne veux pas rester avec moi pour toujours ?
- Je...
- Je m'appelle Tsukasa ! J'ai un grand-frère qui s'appelle Amane. Et j'ai aussi Sakura et Mitsuba ! Mais je te veux toi car tu es intéressante ! De toute façon, tu n'as pas le droit de protester. »
Un frisson parcouru ton corps alors que son sourire malicieux aux lèvres pulpeuses n'approchent les tiennes. Soudain tu te réveilles dans un sursaut dans ton lit. Tu ne te souviens de rien à part ses moments troublants.
3:45. C'était l'heure sur ton téléphone, que c'était-il passé ? Tu n'en savais rien, tout était flou et surtout tu ne savais pas si c'était réel ou pas.
Il avait failli t'embrasser, ton visage devint rouge de gêne en sachant ceci. Secouant ta tête, tu te dis que ce n'était pas possible d'être dans cet état surtout à cause d'un enfant, enfin du moins quelqu'un qui avait l'air plus jeune que toi et qui t'appelais Onee-san. C'était pas correct, enfin surtout c'était un fantôme surtout ou juste un rêve.
Tu touchas quand même yes lèvres, rêveuse. Un amour comme celui-ci, empli de mystère était comme étrangement attirant, tu ne pus t'empêcher d'espérer que c'était vraiment quelque chose d'ambiguï même si c'était vraiment dangereux.
Un mot était écrit sur ta table de chevet, des kanjis qui ne ressemblaient à aucun que tu connaissais. Et à ses mots griffonnés, tu souris. Ta vie ne sera plus comme avant, tu en subiras les conséquences plus tard par la douleur et la tristesse, mais pour l'instant, tu étais heureuse.
« À demain Onee-san !
Tsukasa va venir te chercher dans ta classe ! Mais attention, tu es la seule qui peut me voir. »
Tu avais hâte de demain, enfin d'aujourd'hui dans quelques heures. Ce quotidien morose allait se transformé en surprise et curiosité. Demain allait être un jour meilleur, pour le meilleur comme pour le pire.
Prochaine commande : Shinobu x f!reader
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