Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 21


Un bruit infernal résonna dans la pièce, arrachant à Baekhyun un grognement purement animal.

Emmitouflé dans sa couverture, les yeux obstinément clos et le nez enfoncé dans l'oreiller, il eut la vague idée d'ignorer le vacarme et de retourner se perdre entre les bras de Morphée.

Mais alors qu'il s'apprêtait à appliquer son idée, le peu de lucidité dont il disposait s'évaporant au fil de la berceuse chantonnée par le sommeil, un coup plus bruyant encore l'extirpa de sa bulle chaleureuse.

Dépité, il émit un chouinement désespéré, ses mains se plaquant rageusement sur ses oreilles dans l'espoir, inutile il fallait s'y résoudre, d'atténuer les claquements répétés qui menaçaient de définitivement briser sa tranquillité.

Baekhyun, comprenant au bout de quelques minutes que son ignorance volontaire ne parviendrait pas à venir à bout de l'imprudent, consentit avec regrets à ouvrir les yeux, ses perles turquoises rencontrant la pénombre reposante de sa vaste chambre.

Il parvint difficilement à identifier l'emplacement de l'interrupteur, ses yeux lourds de sommeil lutant pour ne pas s'effondrer sous le poids de la paresse, des picotements désagréables lui rappelant continuellement que l'ouverture de ses orbes était prématurée.

Finalement, alors que trop exténué, il allait à nouveau se laisser tomber contre son doux oreiller, les coups reprirent de plus belle, chassant efficacement les résidus de sable enchanteur lui collant aux paupières. Agacé, Baekhyun laissa ses doigts s'abattre avec une violence injustifiée sur l'écran permettant d'activer la lumière, ses pieds s'échouant sur le sol avec une réticence certaine.

Malgré le béton glacial, ses orteils bravèrent courageusement la surface grisâtre, tandis qu'il attrapait farouchement sa couverture pour l'enrouler autour de son corps dépourvu de vêtements. Les yeux plissés, l'incendie inondant ses pupilles prenant de l'ampleur sous l'effet de la lumière, il s'avança lentement en direction de la porte d'entrée, son coeur battant follement au rythme des coups réguliers.

Baekhyun, malgré son esprit encore égaré, savait qu'il n'était pas normal qu'il soit ainsi dérangé. Le général ne frappait jamais avant d'entrer, il marchait au contraire d'un pas assuré comme s'il progressait en territoire conquis.

Ce qui, après tout, n'était pas dépourvu de vérité.

Il songea alors à la possibilité qu'il s'agisse de Jongdae avant de se réfracter, se souvenant que le scientifique détenait le code d'accès. Un cheminement de pensées fugace qui dura le temps qu'il atteigne la porte d'entrée ce qui, malgré sa lenteur exagérée, résultait toujours d'un effort intellectuel fascinant.

Une grimace déforma le visage de l'argenté lorsque les tambourinements s'abattirent à nouveau, ayant la désagréable impression que son être entier vibrait au même titre que la surface malmenée par les soin de son invité. Furieux d'être ainsi dérangé dans ce qu'il considérait être un moment sacré, il ouvrit agressivement la porte, oubliant momentanément toute notion de danger pour se débarrasser le plus rapidement possible de cette contrainte.

Un réveil difficile en somme.

Il eut cependant à peine le temps d'ouvrir la bouche pour exiger des explications, qu'il fut forcé de reculer de quelques pas, le nouvel arrivant l'obligeant à dégager le passage pour pouvoir lui-même pénétrer dans sa chambre.

Désorienté, l'esprit encore brumeux, il n'eut pas le loisir d'apercevoir immédiatement le visage de ce qu'il devinait être un futur problème, puisque le désagrément en question lui présenta son dos pour verrouiller rapidement la porte d'entrée.

-Eh ! Vous faites quoi exactement ? Je vous préviens si vous tentez quelque chose, je hurle.

Ses mains se cramponnèrent peureusement à sa couette, conscient que ce tissu immaculé était l'unique barrière le séparant du regard supposément indiscret de son hôte et que, s'il souhaitait conserver un minimum de dignité, il avait tout intérêt à le garder bien en place.

Mais se rendant compte que l'invité indésirable, un grand homme dont il ne pouvait apercevoir que le dos, se refusait à lui répondre, il oublia ses craintes pour lancer d'une voix plus téméraire :

-Je sais me battre si nécessaire. J'ai affronté des ourses mille fois plus gros que vous. Au moindre geste, préparez-vous à recevoir mes crocs.

Pourtant, alors que Baekhyun s'attendait à ce que l'inconnu ricane moqueusement ou, dans un cas de figure idéal, balbutie des excuses avant de s'enfuir à toute allure, ce fut un rire tout autre qui s'échappa de la bouche de son interlocuteur.

Le son était grave, quelque peu cassé, une voix virile à la profondeur séductrice qui lui extorqua quelques frissons incontrôlables. Le ton semblait naturel, dépourvu de méchanceté. Il s'agissait d'une réaction spontanée, l'expression sincère d'un sentiment dont il ignorait l'origine, mais qu'il pouvait assurer être bienveillant.

-Baek, chuchota cette même voix d'une façon si familière qu'il crut rêver, t'inquiète pas, je sais à quel point tes petites canines peuvent faire mal.

Le dénommé sentit son coeur louper un battement, celui-ci cessant toute activité alors que son encéphale traitait lentement l'information envoyée, menaçant de faire suffoquer son organe palpitant en apnée.

-Chanyeol, souffla-til.

Ce fut rassurant d'entendre à nouveau les sons caractéristiques d'un tambourinement vital néanmoins, cela ne suffisait guère à refroidir son cerveau qui paraissait crier tant la façon dont il était sollicité était éprouvante.

Et, pour ne rien arranger à sa situation précaire, celui qu'il avait identifié comme étant Chanyeol trouva opportun de se retourner à ce moment précis, lui présentant une vision qui lui coupa le souffle.

Le caporal-chef était méconnaissable. Trois jours seulement étaient passés, et il avait pourtant l'impression de l'avoir quitté des années en arrière.

Le grand rouge n'avait plus rien de cet homme sévère à l'apparence impeccable et à la posture autoritaire. Sa peau autrefois halée était désormais dépigmentée, une blancheur cireuse qui n'avait pour objectif que de faire ressortir davantage la noirceur charbonneuse des cernes lui mangeant le visage. Sa bouche habituellement rosée était désormais craquelée et pâle, deux pétales fanés, violentés par la dureté d'un environnement sec. Ses cheveux toujours peignés ressemblaient davantage à un nid d'oiseau, probablement ceux s'étant amusés à picorer ses lèvres jusqu'à ce qu'elles saignent. Mais le plus troublant demeurait ses yeux, deux billes sombres semblables à un gouffre infini, où la lumière que Baekhyun était parvenu à allumer semblait avoir été engloutie par les ténèbres du désespoir.

L'argenté releva, dans un froncement de sourcil, son t-shit froissé et son pantalon trop large, une tenue dépourvue de prestance qui ne rendait pas justice à la carrure honorable du jeune militaire.

Un sentiment de culpabilité, fugace, s'infiltra en lui lorsqu'il supposa être la cause de cet état déplorable. Il avait bien perçu la détresse de Chanyeol lorsqu'il lui avait tourné le dos pour rejoindre son père. Pourtant, en adéquation avec la conversation qu'ils avaient eu ce jour là, il avait pensé que son départ ne l'affecterait pas autant qu'il l'avait laissé croire.

Après tout, Chanyeol lui avait bien fait comprendre qu'il n'avait rien à lui dire. Il lui avait laissé une chance de se racheter en lui demandant de lui dévoiler la nature des sentiments qu'il nourrissait à son égard. Hélas pour lui, et comprenez-y une utilisation double, le géant s'était dégonflé à la dernière minute, le laissant pantelant et hébété, un sentiment de déception tenté d'humiliation s'immisçant en lui en réponse à ce refus catégorie.

Et à nouveau, il avait été blessé.

-Tu n'as rien à faire ici, se reprit-il soudainement.

Outre sa réticence évidente, Baekhyun craignait que le général débarque à tout moment et les découvre dans une situation qui pourrait sembler ambiguë. Il ne désirait pas s'attirer les foudres de l'homme en lui désobéissant, ce dernier lui ayant fait promettre de ne recevoir personne dans sa chambre sauf cas exceptionnel.

Et, en dépit des liens du sang, quelque chose lui disait que la présence de Chanyeol serait perçue comme le pire des affronts.

Le concerné afficha d'ailleurs un air contrarié, déçu de l'accueil que son petit protégé lui avait réservé.

Son côté rationnel l'avait pourtant prévenu qu'il ne devait pas espérer des embrassades larmoyantes ou un sourire jovial, réactions pour le moins contradictoires avec le dernier échange qu'il avait entretenu avec le plus jeune. Néanmoins, il possédait également une part bien moins pragmatique, une poussiéreuse rescapée de son enfance négligée, qui l'avait incité à conserver l'espoir naïf que ce soit le Baekhyun d'avant qui lui ouvre sa porte.

Chanyeol, ignorant les propres tourments de son bel argenté à ce stade de la conversation, se permit de l'observer plus attentivement, se nourrissant silencieusement de la vision salvatrice de son être inchangé qui lui avait tant manqué au cours de ce mois d'agoni.

Il fut rassuré de constater que Baekhyun avait bonne mine. Il paraissait propre et bien nourri, ses joues étaient légèrement rondes et saupoudrées d'une douce teinte cerise. Ses orbes quant à eux étaient aussi clairs qu'au premier jours, bien que dépourvus de cette étincelle candide qu'il ne s'étonnait plus de regretter.

Son regard se perdit alors sur les mains sveltes et délicates, retenant farouchement une couverture imposante. Il avisa ainsi les épaules dénudées du plus petit, repérant au passage ses clavicules saillantes, et son torse presque entièrement dissimulé.

Un mince sourire se forma sur ses lèvres lorsqu'il comprit que Baekhyun portait pour habits la seule beauté de son corps.

Certaines habitudes bénéficiaient d'une invariabilité perpétuelle.

Baekhyun, lorsqu'il remarqua la façon dont le plus grand le détaillait, renforça sa prise sur sa couette, ses joues se teintant d'une couleur bien plus pigmentée, tandis qu'un sentiment particulier s'emparait de son esprit.

Il lui semblait que le mot approprié était "embarras", ou plus familièrement "gêne".

-Ne me regarde pas comme ça, bafouilla-il honteusement en piétinant sur place.

Surpris, Chanyeol s'empressa de rétorquer :

-Tu étais pourtant le premier à vouloir déambuler nu dans les couloirs du bunker. Je ne te rappelle pas le nombre de fois où j'ai dû te forcer à t'habiller.

Il ne comprenait pas pour quelle raison l'argenté était si soudainement soucieux des codes de bonne conduite ou du moins, il refusait d'admettre l'évidence.

L'influence de son père avait fait son oeuvre, détruisant la simplicité brute d'un être agissant sans filtres, au gré de ses envies.

C'était révoltant.

-On m'a appris que ce n'était pas convenable, alors je m'efforce de m'adapter même si dans l'intimité de ma chambre je me permets une certaine liberté.

Un moue boudeuse avait accompagnée son explication, adoucissant considérablement ses traits précédemment tirés pour lui donner au air plus enfantin.

Le souffle de Chanyeol se fit laborieux lorsqu'il contempla cette nouvelle expression faciale, ayant l'impression émouvante d'y retrouver un être chère après des années de séparations.

Outre ce visage innocent aux relents de malice, la discussion qu'ils entretenaient était cordiale et plutôt légère, tels deux compères ressassant les souvenirs du passé. Elle était certes, dépourvue de cet aspect silencieux, presque mystique qui avait caractérisé leurs premières conversations, mais le caporal-chef y trouvait une certaine familiarité réconfortante, l'espoir que rien ne soit encore perdu.

Après tout, ce n'était pas parce que le vocabulaire de Baekhyun s'était étoffé que le jeune homme muet avait forcément disparu.

-Tu as raison de te laisser ce droit, le rassura Chanyeol, certaines règles de notre société nous imposent une conduite particulière, mais il est important de s'en affranchir de temps en temps au risque d'en faire une overdose.

Baekhyun acquiesça doucement, son regard, dorénavant moins suspicieux étudiant calmement la silhouette longiligne de son vis-à-vis.

Il ne ressentait pas la moindre onde négative, aucune trace d'irritation ou ne serait-ce qu'une once de menace. Chanyeol se contentait de lui faire gentiment la conversation, comme si aucun évènement notoire ne s'était produit au cours du mois, comme s'il ne s'agissait que d'une juste continuité à une échange qui n'avait jamais été interrompu.

Et malgré sa rancoeur persistante, cela lui fit un bien fou.

Certes, Chanyeol l'avait blessé. Il avait lui même été odieux à l'encontre du géant. Son père n'avait eu de cesse de le mettre en garde en ce qui concernait ce dernier, lui rappelant mesquinement la déception qu'il lui avait infligé, et son incapacité à lui donner l'affection qu'il méritait.

Il n'avait pas réellement compris où il avait voulu en venir en lui parlant d'"affection", notion abstraite qu'il avait classée en compagnie des pancakes, qui lui semblaient être une attention tendre correspondant à la définition de ce terme étrange.

En résumé, il avait toutes les raisons de pousser une crise et de balancer le plus grand hors de son lieu de vie. Personne ne viendrait le lui reprocher, et il pourrait reprendre son activité favorite là où il l'avait laissé.

Néanmoins, quelque chose dans le regard de Chanyeol l'empêchait d'ouvrir la porte. Il ne se sentait plus prêt à laisser entrer la moindre particule en provenance du monde extérieur. C'était comme s'il n'avait plus la moindre raison de s'y rendre, comme s'il disposait dorénavant de tout ce dont il avait besoin.

Il ne voulait plus ouvrir la porte.

-Et si tu m'expliquais la raison de ta venue, au lieu de me dévorer du regard ? Lui proposa-t-il en se dirigeant d'un pas léger vers la salle de bain. Fais-moi des pancakes pendant que je vais enfiler quelque chose, j'ai faim.

Chanyeol, figé, se contenta de suivre d'un oeil incrédule sa progression à l'apparence insouciante, ignorant s'il devait le prendre au sérieux.

Mais alors qu'il ouvrait la bouche pour s'assurer de la réalité des évènements, le petit être se retourna une dernière fois vers lui, le regard hésitant, prononçant timidement de sa voix de cristal :

-Ça te laisse quelques minutes pour préparer ton discours, ne te loupe pas cette fois-ci.

Et ce fut ainsi, au bout d'un mois de souffrance autant mentale que physique, que le coeur de Chanyeol cessa définitivement de saigner.

Il était guéri.


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°


Il ne fallut pas longtemps à Baekhyun pour sortir de la salle de bain. Assis sur l'une des chaises, Chanyeol fixait intensément la vapeur s'échappant allègrement des pancakes fraîchement servis, ne remarquant pas immédiatement que le plus petit avait pris place à ses côtés.

-Ça sent bon.

Surpris, le géant darda un regard légèrement désorienté sur la frêle silhouette du plus petit, avisant de cette manière la tenue légère qu'il avait reveti par soucis de pudeur.

-C'est, souffla-t-il en sentant l'émotion enserrer sa gorge.

Retombant négligemment sur l'épaule crémeuse de l'hybride, un pull à la blancheur lumineuse recouvrait chaudement son corps fragile, le dissimulant efficacement jusqu'au milieu de ses cuisses.

-Ton pull, confirma l'argenté en se servant une portion généreuse de pâte fondante, sa petite langue rose pointant entre ses lèvres comme pour anticiper le gout exquis de son plat favori.

Chanyeol aurait pourtant pensé que son protégé se débarrasserait de ses effets personnels à la première occasion. De là où il se trouvait, il pouvait remarquer la penderie entrouverte remplie de chemises en soies, de tissu sans plis et d'une qualité nettement supérieure.

Pourtant, malgré ses craintes, il constatait avec un plaisir indéniable qu'une part de lui était resté logé en Baekhyun, entre autre son goût prononcé par les choses sucrées, et les vêtements larges portant une odeur spécifique.

-Pourquoi tu souris ? Mange idiot, ça va être froid.

Baekhyun s'était adressé à lui sur un ton scandalisé, comme si la perceptive qu'il gâche la saveur divine de ce met somptueux représentait un outrage effroyable.

-C'est toi qui me fais sourire, avoua finalement Chanyeol, sa fourchette se plantant pourtant dans le pancake pour contenter le plus petit.

Il aurait aimé lui parler de mille choses et d'une seule à la fois. Le temps qui leur était accordé était limité, il en avait conscience. À tout moment, un élément extérieur pouvait venir forcer l'accès à leur bulle et chasser l'ancien Baekhyun qui commençait tout doucement à reprendre le dessus.

Il ne pouvait pas le permettre.

-Toi aussi tu pourrais me faire sourire...

Etonnement, Baekhyun avait relâché ses couverts et abandonné ses pancakes, son regard se teintant d'une lueur plus sérieuse, en réponse à une conversation qui s'orientait dangereusement vers un sujet tabou.

Il voulait l'entendre, il avait besoin de savoir. En acceptant de recevoir Chanyeol sans faire d'histoires, il avait mis de côté sa fierté en consentant à lui donner une ultime chance de s'expliquer.

Sa récente conversation avec le général l'avait réveillé. Il avait compris que son temps était compté, que quelque chose se tramait dans son dos, profitant de sa vulnérabilité et de son ignorance. Si le grand rouge avait quelque chose à lui dire, il voulait que cela se fasse maintenant, lorsqu'il était encore en mesure de l'entendre et surtout, de le comprendre.

Plus que le besoin viscéral de savoir, la crainte le poussait à accélérer les choses et à se montrer plus conciliant. Quelles étaient ses chances de recroiser Chanyeol, maintenant que le général s'était mis en tête de faire de lui son successeur ? Assurément infiniment négatives, l'opportunité risquait de ne plus se présenter et il se devait de la saisir.

Baekhyun détestait l'ignorance après tout.

-Si j'avais fait ce que j'aurais dû faire il y a trois jours, commença finalement le caporal-chef, on serait dans ma chambre à sourire tous les deux comme des fous.

Comprenant que le levé de rideau avait commencé, le coeur du petit argenté s'affola au plus profond de sa cage thoracique.

-Le fait est que j'ai eu peur, reprit-il en grimaçant légèrement. J'étais...Perdu. Tu étais là, devant moins, changé, presque méconnaissable et tu attendais une réponse. Je savais que je ne devais pas te décevoir, que notre relation allait dépendre de ma réponse.

Sa main attrapa celle de Baekhyun dans un tressaillement involontaire, faisant se crisper ce dernier au plus grand embarras du plus âgé.

-Désolé, s'excusa-t-il en retirant précipitamment sa main.

Cependant, avant même qu'il ne puisse la glisser sous la table, honteux, les doigts graciles de l'argenté s'emparèrent sans plus tarder des siens, les serrant doucement dans une étreinte chaleureuse.

-Continue Chanyeol.

Le dénommé soupira lourdement, envahi par la même appréhension qui l'avait fait flancher la fois dernière.

Pourtant, il ne faillirait pas aujourd'hui. Il s'agissait là de son ultime carte, le dernier acte d'une pièce longue en quiproquos et retournements de situation. Sa réplique se devait d'être à la hauteur de l'auteur, celui qui avait écrit, dicté, inspiré, chacune de ses paroles.

-Baekhyun.

Sa main enserra désespérément celle du plus petit, sachant qu'il s'apprêtait à livrer une faiblesse qu'il s'était toujours efforcé d'éloigner.

-Je tiens à toi plus qu'à n'importe qui d'autres. Chacune de mes actions dépend de toi, je suis devenu ce que j'ai toujours craint d'être : dépendant. Tu as apporté dans ma vie l'imprévu que j'ai toujours haï, mais que je me surprends désormais à remercier chaque jour. Tu m'as fait découvrir une multitude de couleurs, de sensations, de mots, que j'ignorais ou plutôt, que je n'avais jamais cherché à connaître. D'un regard, tu as su déceler en moi la moindre de mes failles, la moindre de mes pensées, tu m'as compris comme jamais personne ne m'a jamais compris. Je suis fou de toi Baekhyun.

Il attrapa de sa main libre le visage baigné de larmes du petit argenté, l'approchant de son faciès tordu par l'émotion jusqu'à ce que leurs lèvres se frôlent.

Plus rien ne pouvait l'arrêter, désormais.

-Je t'aime.

Mais voyant que des paroles, aussi sincères soient-elles, étaient incompréhensibles aux oreilles sourdes de Baekhyun, il décida d'adopter un langage où il serait certain d'être compris.

Un battement de cil, une palpitation affolée, et des lèvres se rencontrant pudiquement dans une quête de sens désespérée.



°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°


Oui, 21 chapitres plus tard le premier baiser, c'est beau l'évolution n'est-ce pas ?

Dites-vous qu'un premier baiser, ça se mérite.

Et donc en théorie il faudra attendre 21 chapitres pour le premier lemon.

...

...

Je blague.

Sinon j'ai posté ce message le 13 novembre :

On emporte mon premier pour camper

Mon deuxième est pressé

Mon troisième est plutôt rude

Mon quatrième acquiesce

Mon tout se scinde en deux.

Résolution :

Tente

hâtive

âpre

hochement

Deux mots

Ce qui donne, si on simplifie le tout : tentative de rapprochement. (alors, réussite ou pas ? ;))

J'espère que vous avez apprécié ce chapitre, comme d'habitude j'attends vos avis, espérant toujours recevoir une opinion sur mon travail.

À bientôt ~


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro