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ⅩⅩⅤⅠⅠ

Je suis installé dans le canapé du salon, il est actuellement dix heures du matin en ce samedi du mois de mars. Personne n'est encore levé à part moi, c'est plutôt rare. Je me sens bizarre, je n'arrive pas à dire si je suis heureux ou triste de savoir si je vais vraiment guérir. Je sais que c'est un miracle si j'ai un donneur, que je vais être opéré et que je devrais être reconnaissant plus que tout pour tout ce que les gens ont fait pour moi mais... Mais je n'arrive pas à me dire qu'une fois opéré, je serai enfin une personne presque normale. Je crois que je me suis attaché à cette maladie comme ma seule façon d'exister aux yeux des gens, en étant malade.

C'est vrai, les gens sans soucis de santé ne sont pas aussi bien traités que les personnes malades, ils ont une vie normale, avec ou pas beaucoup de gens à leur côté mais ils sont heureux comme ça, la plupart du temps. Alors que moi, la seule chose pour laquelle on me donne de l'attention c'est que je suis malade et qu'il faut me soigner, mais en y repensant, dans une autre vie, j'aimerais rester malade.

À l'hôpital, tu n'as plus aucune responsabilité, tu es nourri, blanchi, traité comme une personne importante, et si tu as un problème, aussi minime qu'il soit, des infirmiers seront là pour t'aider et te soigner. En gros, dans un hôpital, tu vis plus facilement. Il y a quelque chose d'attirant dans le fait de souffrir car tu sais que les gens auront pitié de toi et te donneront de l'attention au lieu d'ignorer tes problèmes du quotidien. C'est une sensation addictive de souffrir, de ressentir ce besoin d'attention permanent.

Peut-être que c'est parce que j'ai passé ma vie à l'hôpital, que j'y ai été élevé et où est-ce que je suis toujours resté, je ne sais pas. J'ai limite envie que ce donneur anonyme ne soit qu'une blague et de savoir que je retournerai à l'hôpital, comme d'habitude. Et je reverrai Sannie, Wooyoungie et tous les autres patients que je connais et qui sont pour la plupart adorables. J'ai vite remarqué que l'étage dans lequel on m'a placé est un étage où il n'y a que des pathologies mentales, liées au cerveau, alors que ma maladie est totalement physique. C'est pour cela que je ne connais presque aucun patient qui est malade physiquement, et que je me sentais seul à être le seul malade physiquement. Je n'ai jamais compris pourquoi on m'a placé à cet étage-ci.

Je finis mon thé et décide de relire les lettres que mes parents m'ont envoyées. Je suis toujours autant sous le choc de ce qu'ils m'ont raconté mais je n'arrive pas à les détester, bizarrement. Je veux dire, certes ils ont fait quelque chose d'horrible mais c'était pour financer mon opération et pour que je ne vive pas comme je vis aujourd'hui. J'ai de plus en plus l'impression que toute cette histoire est en partie de ma faute, que si ma famille s'est divisée c'est à cause de ma naissance. Si je n'avais pas été né, mon oncle serait heureux avec ses parents et sa sœur, mes grands-parents ne seraient pas morts...

Mais Sannie serait sans doute encore pire sans moi, il me l'a répété sans cesse que j'étais une personne trop importante pour lui pour que je meurs. Alors finalement, j'ai peut-être une raison de rester en vie ; rester auprès de Sannie. Et puis les petits frères de Chan m'adorent, ce sont de véritables petites boules d'amour avec moi. En parlant de Chan, je ne sais pas pourquoi il se rend si souvent à l'hôpital et pourquoi les plus jeunes n'ont pas le droit d'y aller. Après, ce ne sont pas mes affaires mais ça m'intrigue, même les enfants ne savent pas ce que leur grand frère fait quand il va à l'hôpital après avoir déposé ses petits frères avec moi.

Je n'ai jamais été très proche de Chan, je l'avoue, même si c'est un homme admirable et très charmant. Il a toujours été très mystérieux, sans presque jamais dévoiler quelque chose de sa vie personnelle à part les bases que l'on dit lorsque l'on se présente. Je l'ai rencontré l'année dernière, il cherchait souvent quelqu'un pour faire garder ses petits frères pendant qu'il rendait visite à quelqu'un et à chaque fois, personne ne voulait car sept petits, c'est dur. Mais j'adore les enfants alors moi et Sannie nous nous sommes présentés, il a bien voulu faire un essai et directement, j'ai adoré ses petits frères. Ils étaient tous si innocents et mignons, respectueux et bienveillants. Du moins, bienveillants avec nous, entre eux, ils se faisaient la guerre.

Minho exerçait bien son rôle de plus âgé des petits, toujours à prendre soin des plus jeunes en premier, même si on dirait pas avec sa nature. On aurait dit qu'ils se battaient tous pour être le préféré de moi, de Sannie et de Chan, surtout de ce celui-ci, ce qui est compréhensible finalement. Après plusieurs autres essais, Chan a enfin accepté de nous confier les petits à chaque fois qu'il viendrait à l'hôpital, et ainsi s'est créée un petit début d'amitié entre nous. Presque chaque semaine il venait un jour dans la semaine pour faire garder ses frères, on a jamais su pourquoi il venait tant à l'hôpital mais pour moi et Sannie, ça nous changeait de notre routine de prendre soin d'adorables petits.

Je dépose les lettres dans l'enveloppe et soupire, je ne sais pas quoi en penser, vraiment. Je déteste tout ce qui est affaire de famille, il y a trop de responsabilités à prendre. En voulant allumer la télévision, j'entends quelqu'un descendre les escaliers. Je tourne la tête vers ces derniers et voit que c'est Hongjoong qui est en train de descendre en lâchant un grand bâillement et en s'étirant. Car oui, Hongjoong reste à la maison pour le weekend. C'est Seokjin qui a insisté car il était assez tard quand il s'est dit qu'il devait repartir, alors il est resté après que mon oncle ait insisté.

Je voulais qu'il dorme avec moi mais mon lit est trop petit pour qu'il puisse dormir en étant à l'aise, alors il a dormi dans la chambre d'ami qui est trop inconfortable, il aurait encore mieux dormi sur le canapé. En finissant de bâiller, il remarque enfin ma présence, le rouge lui montant aux oreilles. Je le comprends, être en t-shirt et sous-vêtements devant quelqu'un, ça doit être un peu gênant, mais personnellement ça ne me dérange pas.

- Bonjour Joongie. Lui souris-je.

- B-Bonjour Hwa.. J-Je vais me changer ! Déclare-t-il, encore plus rouge qu'avant avant de courir dans sa chambre.

- F-Fais attention Joongie, tu pourrais tomber !

C'est vrai, courir dans ces escaliers c'est du suicide, on pourrait facilement se casser quelque chose. Après quelques minutes, le rouquin revient avec un jogging gris cachant ses jambes. Il me rejoint dans le canapé et me sourit.

- Tu as bien dormi Hwa ?

- Bien et toi ? Je sais que la chambre d'ami n'est pas confortable...

- C'est vrai qu'elle ne l'est pas beaucoup, mais je suis déjà reconnaissant de pouvoir dormir chez toi. Me sourit-il à nouveau.

- Si tu as faim, surtout sert toi dans la cuisine, ma maison est la tienne. Lui souris-je gentiment en retour.

- D'accord, tu veux quelque chose ?

- Je veux bien que tu me fasses un autre thé aux fruits rouges s'il te plaît, avec deux sucres.

- Ok, je reviens tout de suite !

Hongjoong prend alors ma tasse vide et se rend vers la cuisine, tout sourire. Il est vraiment beau, même quand il sort de son sommeil. Ça se voit qu'il est encore dans une phase d'émergence du sommeil mais il reste mignon. Soudainement, sa petite touffe orange vient s'installer dans l'encadrement de la porte.

- Hwa, tu peux m'aider s'il te plaît..?

- Oui, j'arrive.

Je le rejoins dans la cuisine et l'aide à préparer son petit-déjeuner, on se bouscule gentiment, on se chamaille doucement. J'aimerais faire ça avec lui tous les matins ; jouer et se chamailler gentiment, en restant dans l'entente la plus totale. Nous finissons rapidement le petit-déjeuner que nous déposons sur la table à manger. J'ai préparé le petit-déjeuner de mes oncles parce que je sais qu'ils ne vont pas tarder à se réveiller, vu l'heure qu'il est.

Pendant ce temps, Hongjoong et moi déjeunons tranquillement. On discute, on rigole, on parle de tout et de rien, il me parle de comment San était durant son audition avec lui, apparemment il s'est vraiment bien débrouillé, je suis vraiment fier de lui, il faudra que je lui dise. Peu de temps après mes oncles sont descendus pour déjeuner eux aussi, me rappelant qu'à quatorze heures je vais enfin voir mon donneur. À vrai dire, je n'ai pas envie d'y penser, je veux passer un peu de temps avec Joongie.

/❀\

Il est passé treize heures, je suis plus stressé que jamais. Mon ventre me fait mal, ma gorge est serrée, j'ai l'impression que je vais imploser. Hongjoong et mes oncles tentent de me rassurer en me parlant mais je ne sais pas, je n'arrive pas à calmer mon angoisse. Hongjoong a ma main dans la sienne, je pense que lui et mes oncles sont aussi angoissés que moi à l'idée que ce ne soit qu'un canular. Il doit arriver dans à peine dix minutes, j'ai vraiment peur...

J'ai passé un peu de temps avec Joongie, j'ai cuisiné le déjeuner avec lui. Il n'est pas aussi mauvais en cuisine que ce que je pensais, il est même plutôt doué. Ensuite, j'ai pris une douche et Hongjoong a peint un peu sa toile de moi, c'est une toile où je suis allongé près d'un lac illuminé, embelli par les multiples fleurs blanches sur la berge. Il dit que sous cet angle, je ressemble à une sirène qui symbolise non seulement une élégance hors du commun mais aussi un grand pouvoir de séduction. Je ne sais pas où se trouvent ces deux éléments chez moi mais si mon rouquin le dit, c'est que ça doit être vrai.

Tout à coup, quelqu'un toque à la porte. Ça serait mon donneur ? Seokjin se dépêche d'aller ouvrir, suivit de près par Namjoon, Hongjoong et moi qui se regarde l'espace d'un instant avec la même question en tête. Nous regardons à la porte, c'est un homme, habillé normalement, il a l'air d'avoir la trentenaire. Alors ça serait lui mon donneur ? Attendez, pourquoi Seokjin et Namjoon vont dehors avec cet homme ? Mon dieu, ça me fait vraiment angoisser, je suis euphorique et en stress à la fois.

- Où est-ce qu'ils vont à ton avis ? Demandé-je à Hongjoong, sans forcément attendre de réponse.

- Je ne sais pas, mais je ne pense pas que cet homme soit ton donneur Hwa.

- Pourquoi ?

- J'sais pas, j'en ai pas l'impression.

J'espère que Hongjoong a raison, pas parce que je n'aimerais pas que ce soit cet homme en particulier mais simplement parce que je n'ai pas vraiment envie de voir la personne qui va me donner son propre cœur. J'ai surtout peur de savoir la raison pour laquelle cette personne voudrait me le donner à moi, en fait. Quelques minutes plus tard, mes deux oncles reviennent sans l'homme que nous avions vu, je soupire intérieurement.

Mon oncle s'installe à côté de moi, la main de Joongie est toujours entrelacée dans la mienne, c'est plutôt rassurant. Namjoon s'assoit à côté de Seokjin, puis, après un échange de regard entre les deux plus vieux, c'est le plus âgé qui commence à parler.

- Bon, Seonghwa, ton donneur est là, dehors. Seokjin prend mon autre main et la caresse, les larmes aux yeux. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux...

- Essaye de te détendre Hwa, ce ne sera peut-être pas quelque chose de facile à digérer. Préviens Namjoon, en essayant de consoler son compagnon.

"Pas facile à digérer"...?

- Tu veux dire quoi par-là ? Le questionné-je, intrigué.

- Tu verras par toi-même. Soupire-t-il avant d'indiquer à mon oncle d'aller rejoindre mon donneur.

Ça ne m'aide pas à calmer mon angoisse ça !! Voyant que je suis encore plus stressé, Joongie va chercher un médicament contre le stress dans mes médicaments et me donne un verre d'eau pour que je puisse le prendre. Mes mains tremblent, j'ai tellement peur que ce soit quelqu'un que je connaisse.

- Doucement Hwa, calme toi, tout va bien se passer.

Avec l'aide de mon cadet, j'arrive à prendre mon anti-stress et à me calmer petit à petit.

Tandis que j'attends avec Joongie patiemment que les deux adultes reviennent, nous entendons la porte s'ouvrir dans un long grincement. En tournant la tête, je peux apercevoir que ce n'est autre que...

- Deongjaa !

Jeongin, qui court vers le canapé, vers moi.

- Jeongin, arrête de courir partout, tu vas te faire mal !

Chan, à la porte, qui appelle Jeongin, haletant. Mon esprit flanche, mon cœur balance, ne me dîtes pas que c'est lui mon donneur, o-on se connaît à peine... Le petit brun revient vers son grand frère et lui câline timidement la jambe. Le grand blond qui est à la porte s'agenouille devant lui et lui embrasse le front tendrement.

- Jeongin, va jouer avec tes frères s'il te plaît, Seonghwa et moi devons parler entre grands, d'accord ?

- Veux voir Deongja !! Commence à pleurnicher le petit.

- Tu pourras le voir après si tu veux.

Prenant le temps d'arrêter de bouder, Jeongin finit par céder et part rejoindre ses frères qui sont sûrement dans le jardin. Je tente de me lever pour lui demander ce qu'il fait ici mais Hongjoong m'en empêche en me prenant par le poignet, son regard démontre son inquiétude et son sérieux par rapport à ma condition.

- Tu as assez bougé pour aujourd'hui, je vais aller l'aider.

Je ne peux rien faire d'autre acquiescer et de regarder le petit roux aider Chan à marcher jusqu'au canapé, il semble tellement abattu, il n'arrive pas à marcher droit et sa respiration est lourde. Joongie dépose Chan sur le canapé, je ne peux pas m'arrêter de le fixer, le cœur en peine.

- Ça va aller..? Tu veux quelque chose ? Demande timidement le roux.

- Non merci, je te remercie. Sourit le blond en retour. Il se concentre sur moi.

- J-Je vais rejoindre Seokjin et les autres dehors, je vais vous laisser entre vous. Dit Hongjoong avant de s'en aller, me laissant seul à seul avec Chan.

Alors ça, si je m'y attendais... Je suis abasourdi, je n'arrive pas à croire que je regarde Chan, là, dans les yeux, en sachant pertinemment que c'est bien la vérité. Ce n'est pas le Chan que j'ai vu il y a quelques semaines, celui que j'ai devant moi a la peau presque blanche, le blanc des yeux en train de passer presque au jaune, les cernes sous ses yeux sont visibles même sous l'anti cernes... Chan, qu'est-ce qu'il t'est arrivé...

- Chan je... Tenté-je de commencer, sans succès.

- Je sais, moi aussi j'arrive pas à me dire que je suis là, et que je suis ton donneur. Il sourit en me regardant. Tu ne t'attendais pas à ce que ce soit moi, n'est-ce pas ?

- Non je.. j'arrive pas y croire... Je le regarde, du moins essaye, je sens mes larmes monter.

- J'ai choisi d'être ton donneur parce que je suis condamné à mourir Hwa, alors autant faire bon usage de mon cœur en te le donnant.

Et ce sourire... Pourquoi n'arrête-t-il pas de sourire ? Et pourquoi il va mourir ? Je comprends plus rien...

- Chan.. Explique-moi, s'il te plait...

Finalement, il perd son sourire. Son visage prend une face froide, presque démunie d'émotions. Il parle d'une voix monotone, presque morte.

- J'ai un cancer du pancréas.

Quoi...

- Je n'ai plus beaucoup de temps à vivre, un peu plus d'un mois. Je l'ai appris l'année dernière quand les premiers symptômes se sont manifestés. Ma peau a commencé à jaunir, la fatigue se faisait de plus en plus ressentir, je maigrissais rapidement, plus aucune faim. J'ai décidé de faire des tests à l'hôpital et le résultat était sans appel ; j'ai un cancer du pancréas et c'est trop tard pour que je ne puisse me faire soigner.

- M-Mais Chan.. O-On aurait pu t'aider ! E-Et les petits dans tout ça ?...

Si Chan meurt, que vont devenir ses petits frères ? Ils vont être seuls, sans personne, à moins de les mettre dans un orphelinat tous les sept... J'aurais aimé les adopter mais je ne pense pas que mes oncles ne l'accepteront.

Quelle affreuse nouvelle, je ne peux pas m'empêcher de pleurer, mon âme est détruite... Je ne peux pas croire ce que j'entends...

- Les petits vont être placés dans une famille d'accueil, j'ai déjà signé les papiers, ils seront bien là-bas. En plus c'est pas très loin de chez-toi, ils pourront venir te voir. Il lâche un rictus puis me regarde, ses larmes roulent sur ses joues rouges. J'ai pris soin de mon cœur toute ces années, il te sera d'une grande utilité, tu verras.

- M-Mais je me fiche de ça Chan !! Crié-je. T-Tu vas mourir... Je ne veux pas que tu meurs !.. Les petits vont être perdus sans toi...

- Je n'ai pas eu le courage de leur dire que j'allais partir, je ne sais pas si j'aurais un jour le courage de leur dire adieu. Ses larmes autant que les miennes redoublent.

- Chan... Pourquoi moi...? Pourquoi tu veux me donner ton cœur ?...

- Parce que tu es un être pur Seonghwa, tu le mérites plus que quiconque à mes yeux... Et puis mes frères t'adorent, je ne serais peut-être plus là physiquement mais je viverais à travers toi, je.. je pourrais toujours les voir d'où je serais, comme ça...

Je ne peux pas accepter ça, je ne suis pas digne d'un tel honneur, et peut-être que les petits vont me détester d'avoir le cœur de leur grand frère en moi, j'ai si peur, peur de tout...

- Je.. Je ne peux pas accepter Chan, je suis désolé...

- Seonghwa, si je meurs de mon cancer, je t'en voudrais de ne pas avoir accepté... Parce que tu seras guéri et moi je viverais à travers toi pour veiller sur mes frères.. Et puis tu ne peux pas refuser, tout à déjà été signé, tout est planifié... Je suis vraiment désolé...

Je prends Chan dans mes bras et le serre rort, il est un homme bien trop bon pour avoir une telle maladie. Je suis vraiment dépité que ce soit lui, ses frères vont être dévastés, néanmoins, je pourrais les aider, j'ai déjà vécu ça aussi alors je pense que pourrais les aider à surmonter ça après mon opération. Chan pleuré dans mon cou en me serrant aussi fort que je le serre, nous n'osons nous lâcher.

S'il faut que ça se termine ainsi, alors ça va se terminer comme ça, de toute façon je n'ai pas d'autre choix. Si c'est la dernière volonté de Chan de mourir en ayant son cœur à la place du mien pour me sauver, alors je respecte sa volonté. Je vais mettre certainement du temps à m'y faire, ou alors je n'arriverai jamais à m'y faire.

Je n'arrive toujours pas à croire que Chan soit mon donneur, ni qu'il ait un cancer du pancréas, pas une seule fois je n'ai réussi à m'en douter, c'est qu'il a vraiment dû souffrir en silence pendant qu'on le regardait comme un simple garçon prenant soin de ses frères. Je suppose que toutes ses visites à l'hôpital étaient pour des examens qu'il devait faire chaque semaine.

Mais comme on dit, les plus belles fleurs du jardins partent en premières, car elles sont les plus belles de toutes.

Jamais je ne l'oublierai et ce qu'il a fait pour moi, jamais.

- Je t'aime Chan, merci beaucoup, de tout mon âme...

- Je t'aime aussi Seonghwa, promets-moi que tu prendras soin de mes frères, je t'en prie...

- Je te le promets, je prendrais soin d'eux.


Je ne mérite pas cette chance.

______

Plus que 5 chapitres avant la fin, j'ai le ventre qui fait des montagnes russes...

Merci d'encore apprécier cette ff et d'être là pour la lire, je ne saurais comment vous remercier <33

Chan était un personnage apprécié de ma part, je m'en veux de le faire mourir :((

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