le froid ne m'emportera pas [1/2]
MARVEL – [Moondust] – recueil d'OS.
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Time - Pink Floyd
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Carte d'identité.
★彡|P'tit blase : le froid ne m'emportera pas.
★彡|Risque de spoil : Il est recommandé d'avoir vu le film "Les Éternels".
★彡|Résumé :
Druig et Makkari décident de s'échanger des cadeaux de Noël.
Ou quand on souhaite fêter une tradition humaine.
★彡| Ship :
| [Drukkari]
★彡|Espace spatio-temporel :
Hors du temps et de l'espace, dans le Dakota, chez Ajak, à Noël, avec toute la petite famille.
"I'm just in love"
(so i write
many stories)
Lapetitecoop2
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RARE SONT CEUX à connaître les petits secrets de Druig. Et au fond, même ceux qui n'en connaissaient que quelques uns n'étaient au final que sa famille : ses frères, ses sœurs, sa mère, et elle. Bien que cette dernière en sache un peu plus que les autres, privilégiée qu'elle était.
Alors, finalement, que reste-t-il à savoir sur lui ?
Sa gourmandise extrême, et le plaisir qu'il éprouvait à toujours avoir un petit quelques choses à grignoter ? Non, ça, tout le monde le savait. Il ne suffisait que de l'observer, pour le voir passer sa vie à manger ! Sa tristesse, et la souffrance qu'il éprouvait encore et toujours à savoir l'humanité se déchirer, à avoir connaissance de leurs multiples conflits sans jamais avoir la possibilité et le droit d'intervenir ? Non, là encore, l'information ne pouvait être qualifiée de secrète ! Suffisait, de voir les disputes, et la colère familial. Les divergences de point de vue se faisaient nombreuses.
Alors, finalement que nous reste-t-il ?
Que tout le monde ignore.
Rien, si ce n'est cette soirée.
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LE FROID LE FAISAIT DOUCEMENT FRISSONNER, ses mains se rétractaient sur elles mêmes, et ses doigts tentaient de s'enfoncer un peu plus dans ses gants. D'aller taper l'extrémité de la laine en espérant y trouver un semblant de chaleur. En vain.
Druig ne s'était jamais qualifié de « frileux », pourtant, plus l'attente se faisait, plus l'invitée en question se faisait en retard, alors plus il se rapprochait de l'instant où il devrait porter les mains à sa bouche. Les frotter l'une contre l'autre, et souffler légèrement dessus, les parsemant ainsi d'un voile chaud. Il avait froid, et du, au bout du compte, ne la voyant toujours pas arriver, se résoudre à effectuer l'action. Ses épaules se resserrèrent, et il croisa les bras. Une étreinte personnelle, sous les flocons qui tombaient petit à petit.
Comme si l'on ignorait qu'on se trouvait en hiver ? Le brun trouvait que la température constituait en elle-même un indice des plus importants, pas besoin d'avoir en plus, ces petits bouts d'eau glacée qui vienne se décongeler sur son nez.
Mais bon sang, que faisait-elle !
Malgré tout l'affection qu'il lui portait, Druig vit son esprit esquisser la pensée de s'en aller. Et dire qu'un bon feu de cheminée l'attendait à l'intérieur, que Gilgamesh avait pris le temps de cuisiner de doux, chaud et sûrement très bon petits biscuits, et qu'enfin, tout le monde, était bien à l'intérieur, dans l'accueillante maison d'Ajak.
Tout le monde, sauf lui.
Et elle.
Mais ça, il ne le sut que lorsqu'un éclair vif lui passa sous le nez. Elle venait d'arriver, son don héroïque l'avait une fois de plus mis en retard, à croire que Sersi avait fini par déteindre sur elle ! Il ne manqua pas de lui faire remarquer :
-« Tu es en retard. » signa-t-il.
Makkari, face à lui, ne trouva aucune autre réponse valable qu'un élèvement des sourcils. Les yeux au ciel, elle le regarda se plaindre : du froid, de l'attente... La jeune femme croisa à son tour les bras, nullement par froid, ni par surprise, elle le connaissait bien ! Elle était bien loin d'être impressionnée, non, son geste signifiait plutôt : « C'est bon, t'as fini ? »
Et immédiatement, Druig se rembrunit. Il n'ajouta rien. Lâcha seulement un soupir, et attendit qu'elle démarre la discussion. Elle lui devait bien ça ! Et ça, Makkari le comprit, alors elle initia la conversation et droit devant elle, elle lui tient son cadeau.
Pour illustrer la promesse qu'ils s'étaient faites.
De, pour la première fois, fêter Noël.
Et ainsi, trouver l'excuse idéal, de lui offrir un présent.
L'idée, était bien évidemment venue d'un livre. Une nouvelle d'enfant, dénichée dans la petite chambre que Jack possédait chez Ajak. Juste au dessus de son lit, Druig avait découvert un conte, illustrant parfaitement la période actuelle. Une histoire d'hiver, de froid... Une histoire de sapin, de fêtes, et de cadeaux. S'était suivie la curiosité de Makkari, l'envie d'ôter des mains du brun le livre qu'il tenait, et d'en savoir à son tour, un peu plus. Qu'est-ce qui, dans sa lecture, avait pu lui arracher un tel sourire ?
Rien de plus que l'idée de mettre en place cette tradition entre lui, et elle. Heureusement, sa pensée n'avait jamais été dévoilée (Makkari ne possède pas ce pouvoir là!), car c'est la métisse qui lui avait la promesse de lui trouver quelques choses.
De le surprendre, et d'à son tour, lui tirer un sourire.
Alors, la voilà, à présent, un soir de 24 décembre, à lui tendre un paquet rouge, au ruban blanc et à l'inscription enfantine.
-« C'est Ben* qui a fait le paquet, et c'est Jack qui a écrit. »
Car le petit mot aux termes « « Pour Druig » ne pouvait venir que de lui.
« Pour le remercier. » finit-elle, sa main gauche terminant de signer sa pensée, et la seconde tenant toujours l'attention personnelle et réfléchie.
-« C'est gentil de sa part. » répondit-il.
Elle hocha la tête, mais ce que Druig remarqua le plus c'était le regard fixe qu'elle gardait sur le cadeau. Ses yeux ne semblaient vouloir dire qu'une seule chose : « Mais quand allait-il le prendre et l'ouvrir ! » Makkari n'était guère patiente, attendre l'embêtait et au fond, la faisait perdre du temps ! Vite, tout devait se faire vite.
Seul Druig arrivait à la canaliser, à la calmer et à la stopper dans cet élan si rapide. Alors, en voyant bien que cette fois, il n'arriverait probablement pas à y arriver, il finit par le prendre. Déchirer doucement le papier, et en sortir, une petite boîte. En bois, brunâtre, et au couvercle si transparent qu'un simple d'esprit en aurait aisément deviner le contenu.
Du chocolat.
Makkari aurait pu rapidement gagner son pari, Druig était si heureux de voir à quel point elle le connaissait si bien qu'il en sourit intérieurement... Physiquement, allait devoir attendre un petit peu, il voulait s'amuser et la faire patienter, ne serait-ce que quelques minutes.
Qu'elle attende autant que lui. Ça lui apprendra à être en retard !
-« Du chocolat ? » dit-il, arquant un sourcil.
La jeune femme pencha la tête, la malice s'empara d'elle et effectivement, le jeu du brun ne dura pas très longtemps. Elle esquissa un sourire, rusée, et fière, avant de lui intimer, une nouvelle fois, d'ouvrir la boîte. Il pouvait se moquer d'elle, tenter de la faire douter, Makkari garderait le menton relevée tant qu'il n'aurait pas goûter !
Il le fit, enleva le fil plastique de protection, laissant les chocolats aux formes variées à l'air libre, et ainsi, les doigts fins de Makkari purent en saisir un. Un carré, aux reliures chocolatées parfaites ou un travail d'orfèvre que tout gourmand se mettrait à respecter, fut l'objet de sa convoitise. Tout droit guidée vers les lèvres de Druig, qui la voyant venir, les ouvrit légèrement.
Et quoi qu'il puisse en dire, c'était terriblement bon.
Parce que oui, savoir qu'il aimait manger, qu'il aimait les fruits et plus particulièrement les figues était une chose, et savoir que le destin de l'humanité accaparait souvent le fil de son esprit en était une autre. Mais savoir qu'il ne lui existait pas plus péché mignon qu'un carré de chocolat était presque chose impossible !
A croire qu'il s'agissait là d'un terme inexistant dans le registre de la si jolie, jolie Makkari !
Tant pis, qu'il ne soit pas là, l'attention le fit sourire.
Elle gagna, et finalement.
Il n'avait plus du tout froid.
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notes: *Ben Stoss, est le nom du mari de Phastos.
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à suivre...
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