❝𝗟'𝗢𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗝𝗼𝗰𝗼𝗻𝗱𝗲❞ - 𝗝𝗼𝘀𝗺𝗮𝗻

⚠️ TW - mention / consommation de drogue !! ⚠️
la drogue c'est évidemment pas un jeu, faites attention à vous s'il vous plaît et ne prenez pas tout ce que vous voyez dans les ffs pour la réalité 🙏🏽
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Début décembre, et Minho retrouvait déjà le sourire. Il jonglait désespérément entre ses cours et un semblant de vie sociale qui se voyait totalement détruite au vu de la fatigue qu'il accumulait. Les cours étaient éreintants, mais plus le temps passait, plus le rouquin apprenait à apprécier son école, à s'y habituer et à s'intégrer. Il n'avait pas encore trouvé la bonne méthode de travail et il se retrouvait souvent à faire ses devoirs à la dernière minute mais peu importe, il s'en sortait, et ça lui allait très bien comme ça.

Il sourit comme un idiot en observant le paysage défiler à travers la fenêtre de la voiture. Aujourd'hui, Felix organisait une soirée dans son luxueux appartement situé en plein cœur de Paris. Il avait invité toute une ribambelle d'amis, amis qui venaient tous, selon ses dires, avec des plus un. Minho ne voulait même pas imaginer le nombre d'étudiants présents ce soir là. Il se fit la réflexion que la foule ne devrait pas autant l'inquiéter.

« Putain écoute écoute, dit Ibtissem en augmentant le volume de la musique. Tahia Djazair, elle dit finalement lorsque les paroles d'une musique aux paroles Arabes résonna dans l'abitacle. »

« Tahia Djazair si tu veux mais quand est-ce que tu m'emmènes à Alger ? »

« Patience ma gueule, on ira cet été, si Dieu le veut.. dit la jeune femme en garant sa voiture dans la rue de Felix. »

Minho gloussa et quelques instants plus tard, ils grimpaient déjà les marches de l'immeuble. Les deux amis avaient ramené une bouteille de vin rouge, ce n'était pas ce que les étudiants buvaient en général mais ils s'étaient dit que les parents du blond l'auraient sûrement adorée, alors ils n'avaient pas hésité bien longtemps avant de l'acheter. Le rouquin ne connaissait pas vraiment les géniteurs de son ami mais, de ce qu'il savait, ils étaient de grands amateurs de vin.

Ils montèrent les escaliers jusqu'au sixième étage, là où Minho réalisa qu'il avait l'impression d'aller souvent en soirée, en ce moment. C'était assez étrange, d'autant plus qu'il passait ses journées à courir acheter du tissu à droite à gauche ou à réviser. Ils sonnèrent et patientèrent quelques instants avant que le blond n'ouvre la porte, accueillant ses deux amis de son habituel sourire resplendissant.

« Les gars vous êtes venus ! Il cria en se jetant dans leurs bras, Ibtissem eut un mouvement de recul. J'suis trop content que vous soyez là, ça va ? »

Minho sourit grandement et retourna sa question à Felix.

« Écoute ça va, il dit en les invitant à rentrer. J'ai passé la semaine à réviser mais- oh t'as ramené du vin ? Il dit en souriant. Merci c'est chou, c'est mes parents qui vont kiffer. Bref je disais, j'ai passé la semaine à réviser mais Changbin est venu à la maison vu que mes darons sont pas là, c'était trop cool. On a fait des gâteaux, on a ken aussi, c'était doux. »

« C'était si doux que tu marches même plus droit, pouffa l'amie de Minho en s'immisçant dans la conversation. »

Les deux gloussèrent comme deux imbéciles et puis finalement, Felix les invita à boire un verre. L'appartement était relativement bondé, seule une épaisse fumée opaque planait dans l'air. La terrasse était elle aussi utilisée ; quelques étudiants fumaient et papotaient au grand air, Minho sourit. Il ne savait pas trop pourquoi mais aujourd'hui, tout le mettait en joie. Il n'était pas sûr que sa bonne humeur soit à toutes épreuves mais peu importe, il ne voulait pas y penser. Il voulait juste profiter, que ce soit avec ses amis ou non, honnêtement, il n'en avait plus rien à faire.

Minho ne savait pas trop pourquoi, mais ce soir là, il se sentait différent, peut être un peu trop. Il voulait faire de nouvelles rencontres, il voulait juste s'amuser, peu importe comment, peu importe où ni avec qui, il s'en fichait. Il pourrait très bien finir la soirée bourré dans la campagne la plus lointaine que ça ne le dérangeait pas le moins du monde. Non, ce soir là, une allégresse soudaine avait pris possession de lui, une allégresse délicieuse et addictive qui faisait naître sur son visage un sourire béat.

Il voulait simplement vivre. Cette réalisation le frappa, si bien qu'il écarquilla les yeux à ses propres pensées. Il voulait vivre, un point c'est tout. Il voulait voyager, voir de belles choses, s'entourer des bonnes personnes et surtout, être heureux. Oui, c'était le but de sa vie, être heureux, peu importe comment, tant qu'il ne blessait personne. Il ne savait pas à quoi allait ressembler sa vie dans les années ni même dans les jours à venir, mais peu importe, il faisait confiance au destin, il se faisait confiance avant tout, et ça, c'était diablement plaisant.

Lorsqu'il pensa au mot « plaisir », il ne put empêcher le visage de Jisung d'apparaître dans son esprit. C'était étrange, aucun mot ne pourrait décrire la relation qu'ils entretenaient actuellement, ni même celle qu'ils entretenaient auparavant, mais tout ce qu'il voulait était d'être heureux à ses côtés. C'était fou, parce qu'il savait qu'il l'aimait, il savait qu'il l'aimerait jusqu'à son dernier souffle, jusqu'au dernier regard qu'il pourrait poser sur lui. Il ne pourrait définitivement jamais effacer ces rougeurs sur ses jours lorsque sa voix caressait ses oreilles de ses mots doux, il ne pourrait jamais empêcher son cœur de s'emballer lorsqu'il sentait son contact, c'était fini, il était perdu, complètement pris au piège de ses propres sentiments.

En soufflant légèrement, Minho s'avança vers le bar. Il slaloma difficilement entre les étudiants et récupéra finalement une bière sur le comptoir. Ce n'était pas ce qu'il préférait, mais pour commencer en douceur il n'y avait rien de mieux. Alors, il l'avait décapsulée et avait laissé le goût âcre de l'alcool glisser dans son œsophage tout en se dirigeant vers la terrasse. Les quelques personnes qui y étaient avaient déserté l'endroit, il ferma la fenêtre et s'assit donc à même le sol, tout sourire. Il n'était pas très tard mais le soleil commençait déjà à se coucher, décembre était là, et c'est ravi que Minho se retourna légèrement afin de faire face à son coucher qui débutait.

Il ne fit pas attention au temps qui passait, seul lui et les bruits environnants existaient. Il n'avait aucune nouvelle de ses amis mais peu importe, pourquoi vivre pour les autres quand on peut vivre pour soi avant tout ? Il ne savait pas si c'était l'alcool dans ses veines qui le faisait penser comme ça mais il était fier de lui. Il n'avait pas beaucoup bu, mais c'était finalement avec un peu d'éthanol dans le sang qu'il était le plus lucide, peut être même le plus juste. Béat, il ne fit pas attention à la fenêtre qui s'ouvrît et se referma derrière lui.

« T'es le roi des batards Minho, grogna la personne désormais à sa droite, quand est-ce que tu comptais me dire que t'étais là ? Le susnommé pouffa légèrement, il n'eut même pas besoin de se tourner pour deviner qui se trouvait à ses côtés. »

« Toi non plus tu m'avais pas prévenu, il répondit nonchalamment. »

Jisung s'installa à ses côtés, dos aux barreaux qui les empêchaient de tomber dans le vide. Il tenait dans sa main droite un join rempli de substances illicites qu'il tendit à Minho, le rouquin le sonda, perplexe.

« J'ai jamais fumé. »

« Y'a une première fois à tout, il dit en lui envoyant un clin d'œil. »

Le rouquin reconsidéra la question et finalement, il saisit la chose avant de tirer une taffe. C'était étrange mais pas spécialement déplaisant, il se sentait déjà un tout petit peu plus apaisé. Il tendit son joint à Jisung, le brun posa doucement sa tête sur son épaule.

« Je t'ai pas manqué ? Demanda soudainement le cadet. Ça fait un petit bout de temps que j'ai pas eu de tes nouvelles... »

Minho soupira, le goût amer de leur dernière rencontre lui soutirant une grimace. Il déglutit et finit sa bière d'une traite, conscient qu'il allait certainement finir la soirée mal en point s'il allait déjà se resservir.

« Je pensais que t'allais m'appeler après ce qu'il c'était passé la dernière fois, marmotta Jisung, enfin, tu sais... »

« Tu m'as pas appelé non plus. Répliqua sèchement Minho en se relevant. »

Cela sonnait comme un reproche, et Jisung l'avait bien saisi puisqu'il se releva lui aussi, pour lui faire face.

« Aux dernières nouvelles c'est pas moi qui me suis barré après avoir baisé mon flirt, nan ? »

Minho soupira et passa sa main sur son visage en s'adossant aux barreaux de métal. Il avait tort, il le savait, et il détestait ça. Mais lui aussi ressentait comme un arrière goût d'inachevé, de non dit. Il n'était pas le plus à plaindre dans cette situation mais Jisung ne l'était certainement pas non plus, et la position dans laquelle ils se mettaient mutuellement le rendait fou. La nuit était tombée, seules les étoiles étaient spectatrices de ses tourments, il déglutit.

« Pourquoi t'es parti ? »

« Parce que j'en ai marre de te courir après Jisung. Le susnommé pencha la tête sur le côté, signe d'une incompréhension qui fit encore plus grimper la colère du rouquin. Putain c'est pas assez clair ? J'en ai marre bordel, j'ai l'impression que dès qu'on se rapproche un peu tu m'esquives juste après, comme si tu m'assumais pas ou comme si je signifiait rien pour toi. »

« J'ai jamais dit que tu signifiait rien pour moi Minho, argua le brun en s'adossant au mur adjacent la fenêtre. »

« Jisung ouvre les yeux par pitié. On baise, on passe nos journées ensemble, on se rapproche tellement, tout ça ça signifie quoi pour toi ? Il demanda en s'emportant légèrement. Tu prends ça comme un jeu ? Je suis pas ton jouet et mes sentiments encore moins, je crois que toi et moi on a jamais été sur la même longueur d'onde en fait... »

Un ange passa, Minho se retourna afin de faire face à la grande dame de fer, la seule qui illuminait encore cette triste soirée. C'était la première fois qu'il lui parlait avec tant d'amertume dans la voix. C'était la première fois, et ça faisait un mal de chien. Chaque parole prononcée le rendait coupable, comme si elles s'ajoutaient au poids de sa culpabilité. Il sentit Jisung se rapprocher derrière lui. Aussi discret et gracile qu'un chat, il s'adossa aux barreaux du balcon, dos à la Tour Eiffel mais presque en face du rouquin.

« Putain j'ai été trop con... souffla Minho d'une voix empreinte de déception en laissant sa tête choir entre ses mains. »

« Je te plais ? »

« Évidemment que tu me plais, Jisung gloussa à cette réponse. »

« Alors pourquoi on se prend la tête ? Pourquoi on est en train de s'embrouiller, là ? Il répliqua doucement. Si je te plais et que tu me plais, pourquoi on pourrait pas se laisser vivre, tout simplement ? »

Il susurra ces mots enchanteurs en se plaçant derrière son amant et en déposant ses mains sur ses larges épaules. Jisung sourit et posa sa tête dans le creux de son cou avant d'y déposer quelques légers baisers, si légers que Minho cru les avoir imaginé.

Il était tellement fou de lui, il aurait aimé s'abandonner à ses belles paroles, se laisser aller sans se soucier du lendemain, mais Minho était bien trop anxieux quant au futur, bien trop prévoyant pour s'oser à de tels risques.

« J'ai juste peur que toi et moi ça marche pas, souffla le susnommé. J'ai peur de m'être imaginé des choses, j'ai peur qu'au final je doive me séparer de toi alors que putain je t'aime comme un ouf. »

« C'est flatteur, gloussa Jisung. Moi aussi je t'aime Minho, mais s'il te plaît arrête de tout compliquer. Tu te gâches la vie avec tes insécurités, vis simplement et vois ce que le destin te réserves ? Si demain je meurs, qu'est-ce que t'auras retenu de nous deux ? Rien. Rien parce que t'auras trop voulu tout calculer à l'avance et qu'au final tu te seras saboté toi même. »

« Je t'aime mais j'te jure des fois j'te suis plus, pouffa Minho. Pourquoi tu me parles d'auto sabotage ? »

« Parce que je t'ai bien observé, et c'est ça que tu fais dans tes relations, il expliqua. Je sais pas pourquoi mais tu paniques, tu veux tellement être fusionnel avec les gens, tu veux tellement que ça marche entre vous qu'au final tu finis par tout gâcher. »

« Tout le monde peut pas vivre dans l'indifférence comme toi, Ji'.. on est pas tous pareils. »

« Je sais, et j'te le reproche pas. Mais le problème Minho c'est que tu veux tout, sauf que ouais, dans la vie on peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et en plus le cul de la crémière... »

« Les crémières c'est pas trop ma came j'avoue, je préfère les petits richous au sourire ravageur.. il sourit. »

« Développe ? Gloussa le brun en déposant ses mains de parts et d'autres du corps de son amant. Décidément, il était divin. »

« Ben j'crois que si t'es un gars et que tu t'appelles Jisung t'as déjà gagné mon coeur. »

« Pff quel baratineur. »

« Mais au final j'ai quand même réussi à te faire sourire, regarde. Minho prit les joues de son cadet dans ses mains et les malmena a sa guise, soutirant des complaintes au plus jeune. »

« Arrête ! Râla faussement Jisung en se dégageant des mains de son aîné, t'es relou là, on dirait ma grand-mère... »

Minho gloussa à cette remarque. Finalement, le problème n'avait pas été réglé, juste esquivé, et cette simple pensée suffisait à faire disparaître un sourire sincère sur son joli minois. Il se tourna vers Jisung, le brun s'était remis à tirer des taffes sur son joint, peut être que c'était ça la solution, finalement. Peut être que se mettre une race était sa dernière chance de se sentir mieux, de peut être réussir à éloigner ses problèmes, juste le temps d'un instant.

Alors finalement, il saisit le joint des mains de son amant et tira une taffe à son tour, apathique mais plus apaisé.

***

coucou les copains !!

bientôt la fin de Mona Lisa j'ai grv la haine on va pas se mentir mais bon, life goes on ig ☹️

ce chap il est assez long je l'aime bcp, par contre j'ai pas corrigé donc maybe y'a des fautes ou quoi (je corrigerai plus tard voilà)

(le monde clair tabasse le mode sombre, n'en déplaise à la racaille)

(et banger la s2 d'alrawabi ☹️🎀💕)

bisous et à vendredi prochain ❣️