Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

.Sixième chapitre.

Izuku compte presque chaque heure passée enfermé ici, dans les quelques mètres carrés de cet appartement poreux et sombre, condamné à vivre chaque seconde entre les griffes de Tomura.
Privé de toute sortie, sans avoir pu respirer le moindre filet d'air frais de l'extérieur depuis la colère sourde de son bourreau qui a fendu sa lèvre et marqué son visage, il traverse en ce moment le plus terrible enfer jamais connu ...
Deux-cents dix heures de torture, un total actuel de neuf jours de séquestration et de violence, et son esprit tout entier commence à se disloquer.

Plusieurs fois, Tomura a alterné entre des états de calme, anormalement amoureux, et d'interminables crises de rage et de brutalité.
De caresses inexpliquées en agressions sauvages, Izuku s'est raccroché comme il pouvait à l'espoir de retrouver le Yagi's pour ne pas se laisser mourir.
Pourtant .. il a plus d'une fois cru voir la fin arriver, se sentant sombrer sous la force des coups et des tortures.
Vicieux, avide, affamé et colérique, Tomura s'est acharné autant qu'il le pouvait, s'arrêtant parfois à la limite de l'assassinat et laissant Izuku suffoquer contre le sol du salon sans plus lui adresser un regard. 

Très contrarié par ce message de Katsuki, et alors que sa haine se ravive tout à coup à la moindre frustration, il s'affaire, semble-t-il, a rapiécer son égo en détruisant Izuku.
Du reste, ce dernier dort toujours sur son tapis au pied du lit depuis.
Régulièrement, Tomura le réveille au beau milieu de la nuit pour assouvir ses pulsions nocturnes.
À quatre pattes sur le sol, Izuku subit en silence pendant que son geôlier le maintient immobile en plantant ses ongles dans sa nuque.

Aussi, il lui interdit la majorité du temps d'accéder à des repas. Izuku les prépare pour Tomura, mais il n'a pas le droit d'y toucher sans son autorisation, qu'il ne lui donne qu'une fois sur quatre au gré de ses humeurs.
Il lui semble avoir perdu une poignée de kilos depuis le début de son emprisonnement, et sur ses côtes et ses épaules, sa perte de poids fait encore plus ressortir ses bleus.
Tomura ne lui donne que ce qu'il veut bien lui laisser.

Entre-temps, Izuku n'a toujours pas pu contacter sa mère, et l'inquiétude qui grandit en lui, sans nouvelle d'Inko, fait de plus en plus trembler ses mains au fil des jours.
À moins que la faim et l'épuisement contribuent aussi à ce phénomène ..
Ses bras sont décorés de tellement de bleus, de marque, quand Tomura s'agrippe à lui pour le menacer de briser ses os, quand il comprime sa chair à son maximum entre ses mains pour lui faire dire ce qu'il veut entendre.
Sa nuque et son dos également se couvrent de blessure violacées, quand il l'immobilise par la force pour se servir de lui comme d'un jouet ..

La douleur s'étend partout sur son corps, dans ses entrailles, dans sa tête, et dans ses muscles à force de passer ses nuits sur le sol.
Mais Izuku s'accroche à ses espoirs, il s'y accroche de toutes ses forces, parce que la plaie de sa lèvre s'est estompée.
En travers de la chair rose de sa bouche, une cicatrice discrète s'est installée, marquant l'ancienne déchirure sur sa peau, mais celle ci n'en reste pas moins refermée et propre.
Sur son visage, le bleu aussi s'est envolé, dissout par le temps, et la perspective d'un possible retour au travail lui permet de tenir debout.

Aujourd'hui plus que jamais, il s'entortille à la volonté de quitter cet appartement demain matin.
Même s'il devra y retourner à la fin de son service, il pourrait de nouveau respirer plusieurs heures par jour, retrouver l'humeur et l'ambiance de l'hôtel, le sourire de Katsuki, sa voix, et peut-être, emprunter un téléphone pour contacter sa mère ..
Avec tous les risques auxquels ça l'expose, certes, mais il doit s'assurer qu'elle va bien, il doit lui parler un peu, lui rappeler son amour pour elle et continuer de lui souhaiter le meilleur pour tous les jours à venir.

Alors, porté par cette motivation pleine d'espoir, il se prépare à confronter Tomura pour lui faire part de sa volonté, et une détermination nouvelle brûle dans son ventre.
Il doit y arriver, par tous les moyens, qu'importe la contrepartie, il peut accepter tout ce que son corps peut encore supporter pour y parvenir.
Il doit réussir, ou bien il finira par en mourir.

Ses jambes pèsent extraordinairement lourd quand il se relève de son tapis à seize heures trente légèrement passées.
Puni ici, il ne peut sortir de cette pièce que pour s'adresser à Tomura, ou bien lorsque celui ci l'invite à le rejoindre dans ses phases de tranquilité.
En se redressant, un vertige léger saisit son crâne, l'obligeant à écarter les bras pour chercher l'équilibre tout en battant frénétiquement des cils.
Sa vision se trouble quelques secondes en même temps que sa bouche devient étrangement pâteuse, mais il se ressaisit dès que possible en se concentrant sur la poignée de la porte close.

Puis, en traînant des pieds par manque d'énergie, il réajuste la ceinture de son jogging sur ses hanches, ainsi que le pan de son débardeur sur son abdomen.
Enfin, passant une main dans ses cheveux laissés libres, il renvoit quelques mèches en arrière pour se donner du courage.
Les battements de son cœur accélèrent à mesure qu'il se prépare à franchir le seuil de la chambre, tout comme il doit se concentrer davantage sur sa respiration pour ne pas la laisser lui échapper.

Chaque froissement d'air dans l'espace le rend nerveux, sonnant tous comme autant de menaces et d'avertissements, mais la force ambitieuse qui le pousse en avant parvient à maintenir sa détermination.
Ses doigts tremblent encore en abaissant la poignée, il sait qu'il devra payer cher en échange de son désir de sortir de ses murs.
Alors il se prépare les scénarii dans sa tête, imagine la cruauté dont Tomura sait si bien faire preuve, comme pour se préparer en avance à ce qu'il va devoir affronter.
Il se battra pour son retour au Yagi's, c'est la promesse qu'il se fait à lui-même, et ce quoi qu'il en coûte.

Traversant le couloir, il s'efforce de faire taire la peur et les doutes qui martèlent son crâne, fixant toute son attention sur le sourire de Katsuki et les parfums ambiant du bar de l'hôtel. Remplissant sa tête de ces moments de plénitude, il reste ancré au courage qu'ils lui apportent, il fait d'eux sa force pour ne pas se faire écraser par la crainte et la réalité.
Grâce à eux, il peut y arriver, il peut le faire, il doit le faire.
Et il va le faire.

Ainsi, dans le salon, il arrive en levant les yeux et la tête, et son attitude, autant que sa présence, interpelle Tomura depuis son canapé.
Bien assit dedans, les pieds sur la table basse comme à son habitude, ce dernier en détourne même le regard de son jeu vidéo, laissant son personnage mourir dans les secondes qui suivent.
Aussi, il abandonne sa manette sans se mettre à hurler sur sa défaite, et sa réaction permet à Izuku de comprendre que son bourreau a cerné son comportement.
Il sait déjà qu'il vient lui demander quelque chose.

Soit.

Puisqu'il est trop tard pour faire machine arrière, Izuku avale sa salive pour retenir la boule d'angoisse qui tente de remonter sa gorge.
Il sent son ventre se tordre quand son regard entre en collision avec celui de son bourreau, ses genoux menacent de céder sous le poids de son corps inquiet.
Mais il doit tenir bon, et il se le répète en boucle dans sa tête, se rappelant encore et encore à lui-même sa détermination.
La peur des conséquences et du possible refus de Tomura le rattrapent néanmoins progressivement, et ses mains tremblent davantage maintenant qu'il ne peut plus se défiler.

La nausée revient à la charge, et le malaise qui l'envahit soudain tout entier le pousse à finalement détourner les yeux en premier.
Sa bouche devient pâteuse, son souffle commence à dérailler en dépit de ses effort pour le maintenir aussi stable que possible.
Quant à son cœur, il ne parvient même plus à l'entendre, étouffé par le bourdonnement incessant qui résonne entre ses tempes.
Peut-il vraiment espérer y arriver ?

Sa détermination, tout comme ses désirs, ne l'auraient ils finalement pas poussés à entreprendre quelque chose de bien trop dangereux ?

En face de lui, à deux mètres à peine, Tomura change immédiatement d'expression, et la neutralité de son visage laisse place à une soudaine méfiance assombrissant son regard.
Les sourcils légèrement froncés, le front plissé et les lèvres arquées, il dévisage Izuku de bas en haut et d'un air suspicieux.
Dans la télévision, le jeu en route continue de répandre sa bande sonore dans la pièce, mais plus personne ne semble y prêter la moindre attention.

_ Qu'est ce que tu veux ? siffle Tomura après quelques secondes de flottement.

La colonne vertébrale tendue comme un arc, Izuku tente de le regarder dans les yeux pour s'exprimer, mais l'aura vibrante et menaçante de Tomura, pesant lourdement sur ses épaules, l'empêche de relever complètement le visage.
Alors, à défaut de pouvoir hisser le menton, il fronce à son tour les sourcils en fixant un coin de la pièce, et avale une énième fois sa salive avant de bloquer sa respiration.

_ Je veux retourner au travail, demain matin.

Si la musique en provenance de la télévision ne remplissait pas l'espace, Izuku jure que le silence lui serait tombé dessus comme une enclume depuis le ciel.
Lourde et fracassante, capable de le faire s'écraser contre le sol par la puissance de son impact.
Tomura ne répond rien dans les premières secondes qui suivent sa déclaration, mais le halo presque tangible de colère qui se déploie autour de lui suffit à exprimer sa pensée.

Alors, se sentant perdre pied face à cet intimidant mutisme, Izuku se tasse progressivement sur lui-même, le souffle retenu derrière ses dents serrées d'angoisse et les pupilles agitées dans le vide.
Il ne pourrait pas supporter un refus de sa part, mais il ne pourrait surtout rien faire pour le faire changer d'avis.
Si Tomura s'oppose à lui, alors il ne lui restera plus qu'à mourir comme un rat dans son emprise.
Rien de plus.

_ Pourquoi ? tranche seulement Tomura après son silence.

Le visage d'Izuku se froisse d'incompréhension, désarçonné par sa question alors qu'il s'attendait à une toute autre réaction.

_ Parce que .. Parce que j'ai envie de retourner travailler, et- et je vais perdre mon emploi si .. si je reste absent trop longtemps.

_ Je t'ai déjà dit que t'as pas besoin de ce boulot. Je t'offre déjà tout ce dont tu as besoin. Non ?

_ Oui. Oui je sais, mais .. ça me plaît d'avoir un métier.

Semblant de pas véritablement prendre la peine de l'écouter, Tomura soupire subitement et bruyamment.
Agacé et contrarié, il pousse la table basse contre la plante de ses pieds pour dégager l'espace avant de se mettre debout d'un coup net.
Le boucan engendré par son geste fait sursauter Izuku sur lui-même, qui sent le poid de la menace grandir sur ses frêles épaules.

Ainsi, alors que le dealer s'avance lentement de lui, d'un pas rustre et hostile, Izuku baisse davantage la tête, replié sur lui-même par la force de l'effroi qui réveille son instinct de survie.
De plus en plus proche, Tomura s'arrête juste avant de le heurter, le surplombant sans pitié avant d'enrouler sa main autour de sa gorge.
La pression modérée de sa paume ne suffit pas à lui couper la respiration, mais elle l'oblige néanmoins à relever le menton, ainsi qu'à croiser son regard.

_ Tu veux aller faire la salope avec l'autre connard qui t'envoie des messages ?

_ N-

_ C'est pour lui que tu veux y retourner ? Tu vas lui sucer la queue ?

_ Non. Je te jure que non.

_ Tu crois que tu peux donner ton cul à quelqu'un d'autre sans que je m'en aperçoive ?

Au fil de ses questions insensées, la voix du dealer se fait de plus en plus lourde et sombre, emprunte d'une haine profonde et infinie qui alimente elle-même sa propre paranoïa.

_ Non. Jamais je ferais ça.

_ Tu sais que je le saurai, pas vrai ? Si tu fais quoi que ce soit, si tu dis quoi que ce soit, ou si tu essaies de devenir la salope d'un autre, je le saurai. Et ça te coûterait très très cher. Tu sais tout ça, n'est ce pas ?

_ Oui, je le sais.

_ Si tu me trahis, tu n'auras plus aucune chance pour que je me montre tolérant avec toi, tu comprends ça ? Tu es à moi, Izuku. C'est moi qui prends soin de toi et c'est à moi que tu dois fidélité.

_ Bien sûr.

Puis, en pinçant ses lèvres comme s'il réfléchissait intensivement, Tomura lâche lentement et précautionneusement sa gorge, avant de se reculer d'un pas pour mieux l'observer de bas en haut.

_ Tu sais, commence t-il en adoucissant subitement le ton de sa voix, ça me coûte énormément de te laisser partir loin de moi quand tu vas au travail. Je tiens beaucoup à toi, tu es mon trésor à moi, et c'est très difficile quand tu n'es pas là. Tu me manques à chaque fois, et j'ai toujours peur de te perdre. C'est normal, non ? Les gens qui s'aiment ne veulent pas se perdre. Imagine s'il t'arrivait quoi que ce soit pendant que je ne suis pas là pour te surveiller ..?

_ Je .. Je serai très prudent, je te le promets.

_ Si je t'autorise à retourner au travail, ce sera un très gros effort que je ferai pour l'accepter, tu comprends ? Je veux bien te faire confiance, parce que je t'aime, mais j'ai besoin que toi aussi tu acceptes de me donner quelque chose en échange de ma confiance. Pour me prouver que tu es toujours à moi et que tu ne vas pas me quitter.

_ Je ne te quitterai pas. promet Izuku, un tremblement d'appréhension dans la voix.

_ Qu'est ce que tu vas me donner pour me prouver que tu m'appartiens toujours et que tu continueras de m'obéir ?

_ Je .. Tout ce que tu veux. Je te donnerai tout ce que tu me demanderas en échange ..

Soudain, l'expression de Tomura change à nouveau, et son visage se couvre d'une infinie satisfaction.
Le regard brillant, un sourire en coin naissant à la commissure de ses lèvres, il hoche la tête comme un signe de victoire.

_ Déshabille toi. ordonne t-il alors.

Se sachant sur le point d'obtenir ce qu'il espérait de toute son âme, Izuku ne peut pas reculer maintenant.
Le prix a payer n'est alors plus qu'un chiffre dans l'équation, et abandonner si près du but ne fait pas partie des résultats possibles.
Alors, les gestes lents, tremblant mais docile, il se plie à la demande du dealer, et retire l'entièreté de ses vêtements.
Les déposant sur le sol à quelques centimètres de lui, dénudant son corps blessé et amaigri, il attend ensuite sagement la suite des directives.

Quelques instants, Tomura s'applique à détailler son corps nu et droit devant lui, se plaisant sans doute d'avance à observer toute son intimité si souvent volée en se délectant du spectacle pourtant macabre.

_ Avance. lui indique t-il ensuite en point la zone entre la table basse et le canapé.

Silencieux et obéissant, Izuku s'exécute sans se laisser le temps de douter, acceptant l'humiliation qu'il subit déjà au nom de la récompense qui y succédera.
Désormais dans son dos, Tomura s'en approche dans le calme, posant ses mains sur ses épaules douloureuses, puis caressant perfidement ses omoplates, la ligne de sa colonne vertébrale, puis le galbe de ses fesses.

_ A quatre pattes. ajoute t-il tout en s'éloignant finalement.

Enfin, alors qu'Izuku lui obéit encore, s'installant dans la position ordonnée près de la table basse, Tomura se laisse tomber dans l'assise du canapé, récupère sa manette, prêt à relancer son jeu, avant de poser ses chevilles croisées directement sur le dos de l'humilié. 
Ainsi positionné, il lui demande de ne plus bouger jusqu'à nouvel ordre, faisant ainsi de lui sa table basse humaine pendant qu'il profite tranquillement devant la télévision.

Le front bas, les bras fragiles et le souffle entrecoupé de honte, Izuku tient bon aussi longtemps qu'il le peut dans cette position.
Parfois, ses coudes tremblent, son dos se courbe, ou bien le poids de sa tête fait souffrir ses épaules.
Pourtant il s'efforce de tenir, supportant les remontrances de Tomura quand il l'accuse de trop gigoter, acceptant les cendres chaudes de joints et de cigarettes qu'il répand volontairement sur sa peau, et se battant contre sa propre fatigue qui lui supplie d'abandonner.

_ Arrête de bouger bordel ! s'écrie Tomura après un échec de sa mission virtuelle.

Convaincu d'avoir échoué à cause du manque de stabilité d'Izuku, il perd son sang froid en cognant lourdement son talon contre ses côtes.
Secoué, et trop épuisé pour amortir le choc, Izuku perd l'équilibre de sa position, s'aplatissant sur ses coudes. 

_ Putain ! continue le dealer, frappant une deuxième fois sa cage thoracique, puis l'écrasant sous son pied jusqu'à en percevoir le craquement.

S'écroulant de plus en plus, Izuku entend ses os se fissurer une seconde avant d'en ressentir l'immonde douleur qui lui coupe la respiration.
Puissante et immédiate, la décharge qui le traverse arrache un cri de détresse à sa gorge, avant que Tomura ne s'acharne une troisième et dernière fois sur sa poitrine désormais fêlée.

_ Dépêche toi de reprendre ta place !

Son corps lui fait si mal que son visage s'inonde de larmes, mais la seule perspective de retrouver le Yagi's et ses collègues demain matin suffit à lui donner la force de tenir encore.
Il faudra sans doute se faire violence encore quelques heures, mais Izuku s'accroche à l'image de l'hôtel.
Demain, il retournera au travail.

Demain.

Demain, il reverra le sourire de Katsuki. 

_______

Hey !

Comme promis, ce chapitre est le dernier à décrire des scènes de violence, et on va pouvoir respirer un peu plus.
Le prochain chapitre marquera le tournant essentiel de cette histoire, il n'en sera pas pour autant moins triste et émotionnellement chargé, mais il nous fera quand même avancer vers un meilleur futur !

N'hésitez pas à me donner vos retours sur toute cette période de violence, vos avis et vos ressentis sont toujours très précieux pour moi pour me permettre d'évoluer et de m'améliorer !

Sur ce, des bisous 😘

Prenez soin de vous ❤️🦩

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro