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𝐋𝐞 𝐥𝐚𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬

𝐿'𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟
𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑜𝑢𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟𝑠

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Quand j'étais en primaire, il y avait ce petit garçon tout mignon, assis près de la fenêtre et différent des autres. Il était plutôt timide et personne ne l'entendait jamais. Tête en l'air et rêveur, il regardait souvent par la fenêtre et la maîtresse le rappelait souvent à l'ordre comme il était distrait et la tête dans les nuages mais pourtant il ne dérangeait personne, il était simplement dans son monde. Il n'avait pas vraiment d'ami et j'aurais voulu jouer avec lui quand je le voyait tout seul mais je n'osais pas l'approcher, j'avais juste peur de briser sa bulle et de le déranger.

À cet âge où la maîtresse nous demande pour la première fois ce que l'on veut faire comme métier plus tard, les garçons répondent pompier ou super héros et les filles danseuses ou princesses. Je ne savais pas ce que je voulais faire mais j'aimais danser. Cependant j'avais peur du regard des autres et ne voulais pas qu'ils sachent que je dansais alors j'avais simplement répondu que je ne savais pas encore par peur des moqueries, un garçon qui danse n'étant pas commun et sortant des normes.

Mais quand vint le tour de San, il sortit de sa rêverie et, doucement, regarda les autres élèves timidement en baissant ses manches sur ses mains puis répondit d'une voix timide mais sans hésiter, fleuriste. À cet instant, la maîtresse avait fait de grands yeux surpris alors que certains de nos camarades de classe avaient rigolé et d'autres s'étaient mis à bavarder. Tous se moquaient de lui et la maîtresse ne comprenait pas non plus son objectif professionnel, essayant de lui demander pourquoi et de le dissuader.

Moi je ne comprenais pas le problème, je trouvais que c'était un beau métier qui le reflétait bien et qui changeait de tous les autres qui revenaient en boucle dans la classe. Je le trouvais aussi très courageux, moi qui n'osais pas avouer que j'aimais danser par peur du jugement. Malgré les moqueries qui fusaient maintenant sur lui, il n'avait pas l'air de faire attention aux autres, retournant bien vite dans sa bulle quand les regards se détournèrent de lui pour passer à une autre personne.

Puis on est rentrés au collège et il était toujours dans ma classe, hasard ou coup du destin. Il n'avait pas changé et était toujours seul, cependant à cet âge où les enfants commencent à devenir plus méchants et compétitifs entre eux, il a commencé à se faire harceler, car ces personnes s'en prennent toujours aux gens seuls et vulnérables, plus fragiles et faibles qu'eux. Ça avait commencé avec du harcèlement verbal, des moqueries sur ses différences, puis cela s'était transformé en harcèlement physique, se faisant lancer des boules de papier ou pousser.

J'aurais voulu l'aider, le protéger. Oui j'avais envie de le protéger de tout le mal qui s'abattait sur lui, il ne méritait pas cette injustice. Il était juste différent c'est tout, mais les gens ont peur de la différence. Mais j'avais peur, peur que les autres s'en prennent à moi aussi si je le défendais ou traînais avec lui, donc je me contentais de regarder en silence, impuissant. Malgré ces moqueries, il continuait de dire qu'il voulait être fleuriste, tandis que moi, je n'assumais toujours pas d'aimer danser et de vouloir en faire mon métier.

Ensuite est venu le lycée où on s'est encore retrouvés dans la même classe comme si tout me poussait à prendre mon courage à deux mains pour aller enfin lui parler. À cet âge où la puberté pour les garçons commence, l'enfant qu'était San devint un homme sous mes yeux ébahis. Pendant toutes ces années, il avait grandit et pris en musculature. Je ne revenais pas d'un tel changement et me demandait à quel moment exactement il avait tant changé alors que je ne prenais pas en taille et restais plutôt mince. Mais pour moi, tandis que son physique changeait, c'était toujours le garçon mignon que je connaissais depuis l'enfance.

Cependant, les rumeurs avaient malheureusement circulé et tout le monde savait pour cet élève qui aimait les fleurs et voulait être fleuriste, les autres garçons trouvant que c'était pour les filles. Un beau jour, j'avais entendu des garçons de la classe demander à San s'il aimait les hommes ou les femmes et ce dernier avait répondu les hommes sans hésiter. Les gens s'étaient donc mis à le harceler de nouveau, cette fois-ci pour son homosexualité.

Car à cet âge, vient également cette période par laquelle tout le monde passe, celle où l'on en vient à douter ou se poser des questions sur notre orientation sexuelle. N'ayant jamais été en couple, ce fut l'une de mes plus grandes inquiétudes de cette période, qui fut réveillée à la suite de cette simple question posée à San, puisque je ne m'étais jamais interrogé là-dessus avant ce jour et me posais alors des questions à ce sujet, ne sachant pas du tout si j'étais intéressé par les hommes ou les femmes.

San était rentré dans le comité des élèves et pendant que tout le monde se moquait de lui, lui aidait à la vie du lycée dans le dos des élèves. Je le voyais faire le ménage dans les classes à travers les vitres en passant dans le couloir, ramasser les déchets dans la cour pour les jeter ou encore s'occuper des plantes qui la décorait. Il faisait tout pour tout le monde mais personne n'était là pour lui alors que tout le monde le taquinait. Je voulais aller le voir pour prendre soin de lui, le rendre heureux et le voir sourire. Mais je n'osais pas aller vers lui, j'avais toujours trop peur.

Au début je le respectais et voulais simplement sympathiser avec lui mais peu à peu je me suis rendu compte que sans même le connaître, mes sentiments à son égard avaient évolué. Au fil des années à l'observer, cette admiration avait été remplacée par une envie de l'aider et le protéger, puis par un besoin de prendre soin de lui pour le voir heureux. Un sentiment nouveau était apparu au fil du temps sans même le savoir, l'amour. Je ne m'en étais pas rendu compte mais j'étais tout simplement tombé amoureux de lui.

Cependant, même si cela ne le paraissait pas, j'étais moi aussi timide. J'avais ma petite bande d'amis, mais des gens artificiels en qui je n'avais pas forcément confiance et qui ne me connaissaient pas vraiment, je traînais simplement avec eux. Ils ne savaient pas que je dansais et je ne voulais pas qu'ils le sachent. Je ne connaissais rien en l'amour mais je ne voulais pas leur demander conseil non plus, ne voulant pas qu'ils découvrent ces sentiments nouveaux en moi que je ne connaissais pas.

J'ai essayé à maintes reprises de prendre mon courage à deux mains pour aller vers lui mais je me suis toujours dégonflé au dernier moment. Je n'ai jamais réussi à l'aborder et ce jusqu'à la fin du lycée. Obtention du bac, remise des diplômes, je l'ai regardé pour la dernière fois afin de garder son magnifique visage en mémoire. Ça y est c'était trop tard, je n'allais plus jamais le revoir...

Comme je m'en doutais, je l'ai perdu de vue. Je suis rentré à la fac et j'ai bossé dur pour mes parents qui avaient des grandes perspectives d'avenir pour moi. Voulant que je fasse comme tout le monde, bien travailler à l'école et être le meilleur pour rentrer dans une grande entreprise et gagner beaucoup d'argent. J'étais réduit à faire ce qu'attend de nous la société comme tous les autres élèves coréens tel un mouton.

Mais en parallèle, je suis rentré au conservatoire, ne pouvant laisser la danse de côté. La danse était mon refuge, mon moyen de m'exprimer. J'avais besoin de danser, c'était pour moi aussi vital que de respirer. Sans la danse je n'étais rien, cependant je gardais pour moi seul mon envie d'en faire mon métier, gardant cette idée seulement dans un coin de ma tête.

Jusqu'au jour où tout a basculé, lors d'un spectacle de danse avec le conservatoire. Quand les lumières de la scène nous éblouissent et que la musique se lance, mes émotions viennent guider mes pas et me laissent exprimer toute ma passion, comme si je dansais pour la dernière fois. J'étais loin de me douter à cet instant que toute ma vie se jouait là, sur ces planches de bois.

J'ai été repéré par un danseur professionnel. Il m'a complimenté pour mon talent, m'a proposé d'aller étudier à Séoul dans l'école de danse la plus réputée et ce jour-là j'ai du prendre la décision la plus importante de ma vie. C'est ainsi qu'après y avoir longuement réfléchi, j'ai fait mon choix et j'ai pris mon courage à deux mains pour enfin en parler à mes parents.

Déception. Voilà ce que je retiens de cette discussion la plus importante de ma vie. Mes parents ont été déçus, déçus de moi, déçus de mes choix. Autant ils n'ont jamais manifesté de souci à ce que je pratique de la danse, mais pour eux ce n'est pas un métier et il était impensable que je me consacre pleinement à cela au lieu de suivre l'avenir qu'ils me destinaient.

Ils ne me comprenaient pas, non ils ne pouvaient comprendre, eux qui ne venaient même pas me voir à mes spectacles de danse, trop occupés par leur travail chargé de salariés. Mais je n'ai pas laissé mes parents décider de ma vie. Ma décision était prise, je ne pouvais laisser passer cette chance et c'est ainsi que j'étais parti commencer une nouvelle vie à Séoul, pour pouvoir enfin vivre de ma passion.



































Je m'étais vite fait à la vie a Séoul et j'étais plus épanoui que jamais de pouvoir faire ce qui me plaisait. Je n'avais par ailleurs plus jamais revu ni entendu parler de San, j'ignorais ce qu'il était devenu. Mais un beau jour, en marchant dans les rues de la ville à la recherche d'un café, j'étais passé devant une fleuristerie et mes pas s'étaient doucement arrêtés d'eux même devant celle-ci.

Je n'avais pu m'empêcher de m'arrêter dans mon parcours pour en contempler la devanture. Elle était très jolie, en bois verni et le auvent était décoré de fleurs dans un sublime mélange de couleur. Les larmes me montèrent presque aux yeux devant une telle beauté qui me faisait à ce moment penser à l'être aimé.

Je n'avais pas eu le courage d'aller le voir pour lui avouer mes sentiments et je regrettais maintenant d'avoir laissé passer cette chance. J'ai été lâche, je n'ai pas osé car j'avais trop peur et je l'ai perdu de vue. Depuis j'avais changé et si l'on pouvait m'accorder une autre chance, cette fois je ne la laisserais pas passer.

En effet, je n'arrivais pas à tourner la page, malgré tout ce temps passé. Dès que je voyais des fleurs, je ne pouvais m'empêcher de penser à lui et, c'est pris d'un élan de nostalgie, que je vins doucement m'avancer vers la porte, laissant mes pas me guider. Je vins lever une main tremblante pour toucher la poignée puis je restai comme cela un moment, hésitant. Mais c'était comme si mon cœur me dictait que je devait rentrer, comme si je le regretterais à jamais si je ne le faisais pas. Alors je le laissa parler et abaissa la poignée.

Je rentrai dans la petite fleuristerie en faisant tinter une petite cloche suspendue pour annoncer l'arrivée des clients. Puis je m'avançai dans la petite boutique en regardant avec des yeux émerveillés les fleurs de toutes les couleurs qui m'entouraient, quand soudain une voix me sortit de ma contemplation.

- Bonjour, vous avez besoin d'aide ?

Mon corps fut parcouru de frissons et mon cœur loupa un battement à l'entente de cette voix. Une voix que je reconnaîtrais entre mille, sa voix.

Je ne pouvais le croire, comment était-ce possible, était-ce un rêve ? Je me retournai lentement vers lui comme si j'avais peur que cela ne soit pas réel. Mais quand je le vis, là devant moi en chair et en os, mes joues rosirent alors que mon cœur se mettait à tambouriner dans ma poitrine. C'était bien lui, il n'avait pas changé, c'était toujours le San de mes souvenirs. Cependant, il devait s'inquiéter de mon silence je suppose puisqu'il fronça les sourcils en me regardant et vint reprendre d'un air hébété.

- Hum euh vous cherchez quelque chose ?

Je crus même le voir rougir. Se pourrait-il qu'il m'ait reconnu pour être pris ainsi au dépourvu ?

Non bien sur que non, après tout il n'a jamais dû remarquer mon existence me raisonnai-je, il doit simplement être gêné qu'un inconnu le fixe comme cela. Car après tout, voilà bien ce que j'étais pour lui, un inconnu.

Une folle envie me traversa de lui répondre que c'était justement lui que je cherchais mais je n'en fis rien. Ce ne pouvait être que le destin qui nous avait réunis, c'était ma chance ou jamais.

Je m'humidifiai les lèvres qui me paraissaient étonnamment sèches et vins prendre mon courage à deux mains pour répondre dans un effort surhumain en bégayant.

- Euh en fait je... je me demandais... quelle fleur me conseilleriez-vous pour déclarer mes sentiments à... à la personne que j'aime...

Je crus voir une lueur particulière passer dans son regard que je ne saurais déchiffrer. Cependant, il me sourit et vint me conseiller un bouquet de roses rouges alors je m'empressai de les prendre sans hésiter.

Il vint me confectionner lui même le bouquet de ces doigts fins et agiles, choisissant les plus belles fleurs qu'il avait pour moi, et vint me parler pendant qu'il finissait son bouquet en venant entourer les tiges d'un joli ruban rouge.

- Le langage des fleurs est un moyen d'expression précieux pour dire aux gens ce que l'on ressent...

Je ne sus quoi répondre à cela, bien trop occupé à le contempler dans sa tâche. Il était si beau comme cela, concentré dans son travail. Minutieux dans les détails, il avait l'air de mettre tout son cœur dans ce bouquet.

J'étais touché par la passion qu'il avait, ému de voir qu'il était devenu ce qu'il avait toujours voulu être. Une fois le bouquet terminé et que l'achat fut réglé, il me tendit le bouquet en me souriant.

- J'espère de tout cœur pour vous que cette personne acceptera vos sentiments...

Je crus revoir cette fameuse lueur dans son regard quand il me souhaita du bonheur avec l'élu de mon cœur mais je ne saurais la définir. J'aurais cru voir de la tristesse dans ses beaux yeux mais je devais me tromper, pourquoi serait-il triste que j'ai des sentiments pour quelqu'un, je ne suis qu'un inconnu pour lui, un simple inconnu.

Je ne sus quoi lui répondre, aucun mot ne parvenant à passer la barrière de mes lèvres, alors je lui souris simplement et le remerciai en tendant la main pour prendre le bouquet. Au moment où je pris le bouquet, nos doigts se frôlèrent et mon corps fut parcouru de doux frissons. Levant les yeux vers lui, nos regards se croisèrent et ce moment de flottement dura plusieurs secondes qui me parurent durer une éternité.

C'est lui qui mit fin à cette échange, en détournant le regard comme gêné, rougissant légèrement en venant lâcher le bouquet qui se trouvait maintenant dans mes mains. Puis il me fit un sourire avant de me souhaiter une bonne journée. Je le remerciai en lui souhaitant de même avant de me détourner difficilement de lui pour m'en aller définitivement cette fois.

17h, l'heure de fermeture de la fleuristerie. La journée de travail de San était finie, il éteignit les lumières et vint enfiler son manteau pour s'en aller. C'est d'un pas las qu'il se déplaça dans la petite boutique, son cœur était meurtri. Jamais il n'aurait cru le revoir. Il pensait l'avoir oublié pourtant son cœur se rappelait et s'était emballé à l'instant même où il l'avait vu.

Oui, San aimait Wooyoung, lui aussi l'observait discrètement depuis toujours. En effet, Wooyoung ne le savait pas mais San avait une sœur et cette dernière faisait de la danse. Ainsi, quand ce dernier allait chercher sa sœur à ses cours de danse, en passant dans le couloir il admirait Wooyoung danser. Il avait toujours été fasciné par ses mouvements qui exprimaient tout ce qu'il ressentait. Il était ému et touché quand il voyait ce dernier danser avec tant de passion et il s'était toujours dit que Wooyoung deviendrait un grand danseur.

Il ignorait pourquoi mais ce dernier ne parlait jamais de sa passion pour la danse et il avait l'air mal dans sa peau, comme si une force invisible l'oppressait, San ne le voyait jamais aussi libéré que quand il dansait. Il ne lui avait jamais parlé avant aujourd'hui, cependant il avait toujours voulu aller vers lui, lui parler et devenir son ami. Mais il était trop timide, il ne savait pas comment aller vers les gens pour se faire des amis et il avait peur que ce dernier refuse son amitié. Peu à peu, il a développé des sentiments pour Wooyoung et au fil des années, quand son harcèlement a commencé, il a préféré ne pas l'approcher de peur qu'il ait des ennuis à cause de lui.

Il a préféré garder ses sentiments pour lui. Il était quelqu'un de pur et vrai, quelqu'un d'honnête. Alors c'est naturellement, que le jour où on lui a demandé s'il aimait les hommes ou les femmes, il a simplement dit la vérité sans hésiter, étant intéressé par les hommes et par un homme en particulier. Il se souviendrait toujours de ce jour, quand il a répondu à la question, Wooyoung était dans la pièce ce jour-là et avant de répondre, il avait lancé un regard vers ce dernier, comme si au fond il espérait qu'il comprenne.

Puis est venue la fin du lycée et San est ensuite parti faire une formation pour apprendre ce qu'il avait toujours voulu faire : fleuriste. A la suite de sa formation, il avait un peu bossé en fleuristerie avant de venir s'installer à Séoul pour y ouvrir la sienne et il en était fier. Sa petite boutique marchait plutôt bien, surtout de part le bouche à oreille qui l'avait fait connaître. Il était plus heureux que jamais de pouvoir faire ce dont il a toujours rêvé.

Il n'avait jamais revu Wooyoung et avait tenté de l'oublier en vain, se demandant toujours ce qu'il était devenu. Il pensait avoir enfin réussi à tourner la page jusqu'à aujourd'hui, car à l'instant même où il l'avait reconnu, il avait compris que c'était peine perdue. Il avait un pincement au cœur, ce dernier était maintenant intéressé par quelqu'un et allait déclarer ses sentiments à cette personne. San ne pouvait rien y faire, il avait laissé passer sa chance après tout, mais il avait affreusement mal. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir une boule à la gorge d'imaginer l'élu de son cœur aux bras d'une autre personne.

Il soupira en mettant le panonceau sur la porte du côté << closed >> puis il abaissa la poignée avant de sortir en venant fermer à clé derrière lui. Il se retourna pour descendre le perron tête baissée, concentré sur ses pieds, mais fronça les sourcils en s'arrêtant quand il vit des chaussures devant son nez lui couper le chemin.

Il releva doucement la tête et son cœur se mit à tambouriner dans sa poitrine alors que ses joues chauffèrent. Wooyoung se tenait là, le bouquet de fleurs dans la main tendue vers lui et un beau sourire aux lèvres. Aucun des deux ne parla, mais ce silence n'était pas gênant loin de là.

Ils se regardèrent simplement dans les yeux, comme deux enfants amoureux. Un sourire vint illuminer les traits de San alors que ses yeux se remplirent de larmes de joie lorsqu'il prit le bouquet. Les fleurs parlant pour eux, c'est ainsi qu'il accepta les sentiments de Wooyoung et le début de leur histoire d'amour. Un amour simple, pur et honnête.

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