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12. Ton sang sur mes lèvres




Le soleil filtré par les volets usés entrait en sillons dans la chambre de la chef d'escouade Lydia. La lumière matinale vint titiller ses yeux jusqu'à ce que la jeune femme les entrouvre. Elle se mis sur le dos et regarda le plafond en soupirant.

- Je suis fatiguée...

Elle se leva doucement et partit d'une allure endormie vers sa douche. Lydia regarda un instant son reflet nu dans le miroir. Trois marques ornaient sa peau douce. Elle planta ses yeux dans ceux de son reflet en haussant un sourcil et soupira. Puis elle s'en alla prendre sa douche. Pendant qu'elle se savonnait, elle remarqua une étrange marque sur sa cheville. La jeune femme frotta un peu en fronçant les sourcils. C'était une marque rougeâtre foncée. C'était la première fois depuis longtemps qu'elle n'avait pas contemplé sa blessure faite lors de sa dernière expédition extra muros. Sur le coup, elle avait été un peu surprise.
Elle sortit ensuite de sa douche, le corps réchauffé par l'eau chaude dont disposaient les supérieurs. La jeune femme enfila son pantalon blanc et sa chemise avant de mettre précautionneusement ses sangles qu'elle trouvait beaucoup trop complexes à mettre à son goût. Lydia fronça les sourcils lorsqu'elle du desserrer les sangles de ses cuisses.

- J'ai encore pris du poids.

Elle pressa un peu ses cuisses avec ses mains et leva les yeux au ciel.

- Ça ne me fera sûrement pas de mal. Je suis trop fine de toute façon.

Livai entra dans le réfectoire avec Furlan. Il s'assit à la table de l'escouade Lydia où se trouvaient Gwenn entre Isabel et Irène ainsi que Sairam en face de la lieutenant. Furlan hésita un instant avant de s'asseoir face à Irène tandis que Livai restait debout.

- Un problème ? Demanda Gwenn.

- Non, où se place Lydia d'habitude ?

- T'as peur de voler sa place ? T'en fais pas, elle avait qu'à être à l'heure. D'ailleurs c'est Sairam qui a prit sa place. Dit la rousse.

- Ah oui c'est vrai, je devrais peut être changer de place... bredouilla le brun.

- Non t'en fais pas, elle va pas gueuler pour si peu, gamin assied toi en face de ton amie, fit la lieutenant en buvant son café.

Livai s'assit alors en face d'Isabel qui le fixait en fronçant les sourcils. Au même moment, leur chef d'escouade entra dans le réfectoire, un plateau à la main. Elle prit ce dont elle avait besoin pour son petit déjeuner et s'arrêta devant la table de son escouade.
Lydia stressa en remarquant la présence de Livai. Elle repensa à tous les événements de la veille. Son cerveau réfléchi à une vitesse folle. Option 1, se mettre à côté de lui, option 2, se mettre en diagonale. Elle opta pour l'option 2 et posa son plateau à côté d'Isabel en évitant le regard du brun.

- Bonjour tout le monde, dit elle d'un air serein.

- Bonjour capitaine ! Fit Sairam d'un air joyeux.

- Salut, dit Gwenn entre deux bouchées de tartine.

Après avoir fait le tour des salutations, Lydia se munit d'un couteau à beurre et commença à racler le beurre avec. Elle remarqua le Livai la fixait attentivement. La jeune femme fronça les sourcils et commença à appliquer le beurre sur sa tartine. Le regard du brun restait focalisé sur elle tandis qu'elle tartinait nerveusement. Lydia voulut croiser ses jambes mais entra en contact avec d'autres jambes. Pensant que c'étaient celles de Livai, elle écarquilla les yeux et brisa sa tartine en deux avec son couteau à beurre. Tous les membres de l'escouade se penchèrent vers leur capitaine, une expression d'incompréhension sur leurs visages. Lydia se calma et regarda sa tartine en miette dans sa main.

- T'as un sérieux problème, lança Gwenn.

La jeune femme fronça les sourcils en soupirant et détendant ses épaules.

- C'est rien, faites pas attention, j'ai juste fait un mauvais rêve la veille.

- Ouais mais c'est quand même assez inquiétant...marmonna la rousse.

Furlan lança un regard noir à Livai qui haussa les épaules en levant un sourcil. Isabel continuait de fixer son camarade en fronçant les sourcils. Elle finit par prendre la parole.

- He grand frère, t'es bizarre aujourd'hui.

- Dis pas de la merde.

- Si t'as l'air ailleurs, dans tes pensées, c'est pas habituel, toi qui es toujours si terre à terre. D'ailleurs ça fait quelques temps maintenant, t'as même réussi à te prendre un arbre en pleine tronche.

- Je suis parfaitement normal, soupira-t-il.

- Tu ne serais pas amoureux par hasard ? Demanda innocemment Irène.

Furlan grinça des dents en regardant sa compagne qui lui fit un sourire innocent. Le blond pinça l'arrête de son nez en
soupirant. Gwenn lança un petit regard taquin à Livai puis lui envoya un air complice en désignant Lydia du regard. Le brun lui répondait en secouant discrètement la tête d'un geste négatif. La chef d'escouade avala mal son thé et s'étouffa avec une miette de biscotte qui était restée à l'intérieur. Les autres membres de l'escouade ouvrirent grand leurs yeux en constatant qu'elle s'étouffait réellement.
Lydia commençait à devenir rouge et tapait sa cage thoracique. Toutes les personnes présentent dans le réfectoire se tournèrent vers elle et ce fut Hanji la plus réactive. La scientifique se jeta sur elle et pressa violemment son thorax. Lydia cracha son bout de biscotte et s'agrippa à son amie en haletant.

- Ouais' t'as vraiment un sérieux problème, fit Gwenn en terminant son cafe sous les yeux effarés de tous les membres du réfectoire.

- M...merci Hanji...bredouilla Lydia.

- T'es vraiment une malchanceuse toi, lui dit la scientifique.

- Ouais...je m'en vais me reposer un peu, c'est parce que je suis fatiguée.

Elle se leva pour se mettre face à son escouade et parla d'une voix un peu roque.

- Ce matin entraînement basique libre, et cet après midi entraînement avec les appareils tridimensionnels, attendez moi devant la Forêt à 13h30.

- Essaies de venir à l'heure ce coup-ci, lança Gwenn pendant que sa chef d'escouade quittait le réfectoire.

- Qu'est-ce qu'elle a ? Demanda Sairam.

- Je ne sais pas, répondit Irène, elle agit souvent n'importe comment lorsqu'elle est gênée, mais par quoi ?

Tous les membres de l'escouade se tournèrent vers Livai, hormis Irène qui continuait de réfléchir.

- Nabot, il s'est passé quoi ? Demanda Gwenn.

- Qu'est-ce que tu as fait à notre chef d'escouade ? Renchérît Sairam.

- Calme toi le lèche botte, soupira la rousse.

- Je ne suis pas un lèche botte ! S'énerva le soldat.

- Si t'en es un, rétorqua Isabel.

- Tu t'es vue toi ? T'es devenue la petite préférée de Gwenn, ronchonna Sairam.

Pendant la dispute, Hanji s'était faufilée près de Livai et se tenait accroupie à côté de lui. Elle vint parler dans son oreille d'un air psychopathe.

- Dis moiiii, il s'est passé quoi ?

Livai la regarda du coin de l'œil.

- T'es qui toi ?

- La chef d'escouade Hanji Zoé, maintenant dis moiiii ce qu'il s'est passé.

- Non. Impossible de faire confiance à une tarée qui porte des binocles aussi merdiques.

- Tu me plait bien toi, dit elle en riant silencieusement.

- Capitaine ! Je vous cherchez ! Dépêchez vous ! S'écria Moblit.

Hansi se leva en s'étirant.

- Oups, repérée, à plus gamin, dit elle en rejoignant son lieutenant.

- C'est vraiment un bataillon de timbrés, marmonna Le Brun.

Livai quitta ensuite silencieusement la table et s'en alla dehors. Il cligna un peu des yeux, ébloui par le soleil matinal, avant de s'asseoir dans un coin reculé. Le jeune homme prit une grande inspiration d'air frais aux odeurs de rosé et contempla le ciel. Ce genre de spectacle était assez nouveau pour lui qui n'avait jamais vu le ciel auparavant. Dorénavant, il adoptait cette habitude de regarder le ciel, un peu comme le fait Lydia. Livai plissa les yeux en pensant à elle et regarda l'herbe humide à ses pieds. Il se souvint de la discussion qu'il avait eu avec Furlan la veille.

« Livai marchait dans le couloir en direction de sa chambre l'esprit tourmenté. Il ne comprenait pas, il ne savait pas quoi faire. Le jeune homme avait finit par arriver devant la porte de sa chambre et entra pour y découvrir Furlan en train de faire son lit. Le blond avait levé la tête dans sa direction et fronça les sourcils en voyant une expression indescriptible affichée sur le visage de son camarade.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Livai s'était assis en soupirant sur son lit. Il se pinçait l'arrête du nez en disant.

- J'en sais rien...

Furlan le regarda un instant de haut en bas. Ses yeux s'arrêtèrent sur un détail et il observa son ami.

- Livaï.

- Quoi ?

- T'as la trique.

Le brun écarquilla les yeux un très court instant et regarda l'endroit en question. Il souffla en posa une couverture sur ses jambes.

- Fait pas gaffe, ça va passer.

- Ouais je sais, mais...comment ça se fait ?

- T'es pas au courant ? Une personne en bonne santé bande plusieurs fois par jour, grommela-t-il.

Furlan haussa les épaules en se dirigeant vers son lit pour continuer à border ses draps. Il s'était soudain stoppé et s'était tourné vers Livai, les sourcils froncés.

- T'étais pas allé voir la chef d'escouade Lydia ?

Livai évita son regard et commença à se diriger vers la porte pour s'enfuir, mais il fut vite attrapé par son ami.

- Livai, il s'est passé quoi ?

- Rien.

- Si, c'est évident, raconte moi.

Livai planta ses yeux d'aciers dans ceux de son ami, mais il compris que Furlan n'abandonnerait pas. Le Brun soupira et s'assit sur son lit.

- Quel forceur...marmonna-t-il.

Il regarda Furlan avant de prendre la parole.

- Tu te souviens de ce que tu as appris à l'infirmerie sur mes trois suçons ?

- Oui.

- Eh bien le lendemain, Lydia n'a fait que fuir toute la journée et ça m'a énervé. Alors, je suis allée la voir dans son bureau et j'ai appris qu'elle pensait qu'on avait couché ensemble. J'ai voulu la convaincre que non, mais elle ne me croyais pas...

- Et après ? Demanda pressement Furlan attentif à ses paroles.

- Je lui ai fait trois suçons aux trois endroits où elle me les avait fait.

Furlan ouvrit grand ses yeux.

- Quoi ? T'as dessapé là chef d'escouade Lydia ? Mais t'es pas bien ! D'abord tu la mords, ensuite tu la marque, et après ce sera quoi ?!

Livai le regarda d'un air blasé. Puis il continua.

- Mais quelque chose m'a perturbé.

- Quoi donc ?

- Elle était assise sur son bureau, et j'ai commencé à défaire sa chemise, mais elle n'a pas résisté longtemps. J'avais terminé les trois suçons, je comptais partir mais elle s'est allongée sur la table et m'a dit : - De toute façon je ne peux pas m'enfuir, vas-y fais ce que tu veux. Dépêche toi qu'on en finisse.

Furlan leva ses sourcils en continuant d'écouter le récit de son ami.

- Alors je me suis mis au dessus d'elle. Et j'ai hésité. Je ne savais pas quoi faire. Je me disais qu'il fallait que je parte, mais une force inconnu m'attirait vers elle. Puis, elle avait entouré ses Bras autour de moi et m'a demandé : Tu ne me veux pas ?. Et je ne sais pas comment j'ai fait mais j'ai réussi à quitter la pièce.

Le blond resta silencieux un instant, semblant réfléchir. Il regarda son ami dans les yeux.

- Livai, c'est normal ce genre d'émotions ne t'en fait pas. Tu ne connais pas encore ça, c'est pour ça.

- Mais, il ne faut pas que je ressente ça, surtout pour elle. C'est notre chef d'escouade et puis on a une mission totalement différente.

- Je sais. Mais j'ai du mal à penser à cette mission. Tout le monde s'attache à tout le monde...dit Furlan, j'ai Irène et je m'entends bien avec toute l'escouade, Isabel s'est attachée à Gwenn et Sairam et puis toi...

- Je ne me suis attaché à personne, le coupa Livai.

Le Brun s'était retourné et faisait mine de se coucher.

- Tu sais Livai, on ne peut commander l'amour. Tu auras beau le repousser tant que tu le voudras, il continuera de te tourmenter. Il vaut mieux l'accepter plutôt que de se faire souffrir à tenter de l'ignorer.

Livai n'avait pas répondu et faisait mine de dormir.»

Le Brun soupira en levant de nouveau son visage vers le ciel. Il essayait de faire le vide dans ses pensées, fatigué de réfléchir. Mais trois voix masculine le sortirent de sa tête. Livai regarda la provenance des voix et découvrit Thierry ainsi que deux de ses acolytes parler un peu plus loin. Le châtain avait désigné le brun avec sa main et commença à se diriger vers lui, suivi de près par les deux autres. Livai haussa un sourcil en soupirant.

- Qu'est-ce qu'ils me veulent encore ?

«Ils sont trois et je suis seul dans un endroit peu fréquenté par les membres du bataillon d'exploration. Ça craint si je n'arrives pas à me défendre, mais ça devrait le faire.»

- Alors le voyou, ça se passe bien avec Lydia ? Demanda Thierry.

Livai le regarda simplement en levant la tête.

- Allez fait pas l'innocent, j'ai remarqué qu'elle avait un suçon dans le cou.

Le brun se donna une claque intérieure en se punissant d'avoir fait cette erreur la veille. Il adopta encore une fois la même attitude.

- Non sérieux tu m'agaces, qu'est-ce que tu fous dans notre escouade ? Pourquoi t'es là ? Pour l'argent ? Ou bien pour Lydia peut être ?

Livai se leva lentement, faisant dorénavant face au châtain. Il répondit sèchement.

- Je suis là uniquement pour ne pas être en prison.

Un sourire sadique étira le visage de Thierry qui envoya son poing vers son visage. Livai le stoppa en lui jetant un regard noir.

- Tu sais, si tu te bats contre nous, tu risques de prendre cher après, voir d'être envoyé en prison, dit Thierry.

- J'aurais qu'à dire la vérité.

- J'aurais qu'à mentir, qui croira-t-on selon toi ? Un voyou ou bien trois soldats ?

Livai serra les dents en voyant les trois hommes se jeter sur lui. Thierry avait raison, il ne devait pas attaquer au risque de les blesser et devait simplement se défendre. Mais comment tenir tête à trois soldats en tentant simplement de se défendre. Le brun se fit rouer de coups en se défendant tant bien que mal. Mais l'un d'entre eux le fit tomber à terre en lui faisant un croche patte. Ce furent maintenant de violents coups de pieds qui s'en prirent à lui. Au bout d'un moment, les coups de pieds cessèrent et Thierry s'accroupit devant lui. Il attrapa Livai par ses cheveux et regarda sa tête couverte de sang à plusieurs endroits.

- Tu fais moins le malin maint....

Thierry tomba soudainement en lâchant son adversaire. Livai se frotta les yeux pour les dégager du sang qui se trouvait dessus et aperçu la chevelure châtain de Lydia.

- Éloigne-toi de lui sale fumier !

Thierry rampa et se leva sur un genoux en la regardant.

- Tiens, un témoin.

- Et un sacré témoin. Ça va te valoir une exclusion du bataillon d'exploration.

Thierry se mit à rire aux éclats en se levant avec difficulté. Il se mit face à elle et la regarda d'un air sadique.

- Ma pauvre, tu viens de te mettre en danger toute seule.

Lydia fronça les sourcils et recula dans l'incompréhension. Elle serra les dents en sentant les deux acolytes de Thierry saisir ses bras. La jeune femme regarda le châtain.

- Et comment ? Demanda-t-elle d'un air provocateur.

- Si je suis promis à une exclusion du bataillon d'exploration, je peux alors tout me permettre, dit il en riant.

Lydia écarquilla les yeux en lançant un faible "non" avant de se retrouver plaquée au sol par Thierry et immobilisée par les deux autres. Elle gigotait dans tous les sens en criant. Mais personne ne l'entendait, le lieu était bien trop reculé. Le châtain arracha sa chemise et Lydia parvint à lui donner un coup de pied. Il bloqua ses jambes avec les siennes et s'attaqua à sa ceinture.

- Lâche moi enculé !

- Résiste, résiste, dit il d'un air sadique.

- Je résisterai toujours face à toi enculé ! Je vais te crever.

Elle mordit sa main et reçu un coup de poing en échange. Thierry la regarda en souriant. Lydia le fixait de ses yeux emplis de rage.

- Voilà le regard que je souhaite voir. Voilà cette force si belle ! Cette force propre à ta famille ! Cette beauté cruelle !

Il se pencha vers elle en murmurant.

- Car après tout, tu ne peux être rien d'autre qu'un monstre.

Lydia lui donna un coup de boule en criant.
Livai regardait la scène et ne parvenait pas à bouger. Il tenta d'utiliser ses jambes ou bien de ramper, mais il ne parvenait qu'à serrer les dents.

- Merde...

Le jeune homme croisa à cet instant le regard de Lydia. Une détresse immense se lisait dans ses yeux, éveillant une force inconnue en lui. Par un pouvoir qu'il ne connaissait pas, il parvint à se lever en titubant, puis, le regard dans le vide, il se dirigea vers le scène. Ses yeux s'écarquillerent et se figèrent sur Thierry. Avec cette force inconnue qui venait de s'éveiller en lui, il se jeta sur le châtain en l'envoyant balader d'un coup de pied. Puis ses poings partirent chacun sur un des acolytes.

- Enfoiré ! Cria Thierry.

- Dégage de là avant que je ne te crève. Lâcha froidement le brun.

Thierry serra les dents et partit en courant suivit par ses deux compagnons. Livai s'assit par terre à bout de force, en face de Lydia. Celle ci le regardait, une expression de surprise sur le visage.

- L...Livai...

Il planta ses yeux dans les siens et remarqua qu'elle pleurait. Lydia se leva et s'approcha de lui, tentant de maintenir sa chemise fermée à l'aide d'une de ses mains. Elle s'accroupit devant lui pendant qu'il la regardait silencieusement. La jeune femme avait l'expression que l'on a après avoir eu la peur de sa vie. La bouche de la châtaine était entaillée par le coup de poing et un petit filet de sang en coulait.
Lydia posa sa main sur le visage de Livai, en essuyant le sang qui le maculait avec sa manche d'un geste tremblant.

- Il...Il allait me violer...Livai merci, elle baissa la tête en grelottant, merci...

Livai posa sa main sur sa tête avant qu'elle ne se colle contre lui. D'un geste hésitant, il enroula ses bras autour d'elle, ce qui eut pour Lydia l'effet d'une étreinte chaleureuse et protectrice.

- Merci, Livai.

Il enfouit son visage dans ses cheveux châtains en y déposant un baiser. Lydia sourit doucement, ses grelottements s'arrêtant petit à petit.
À cet instant, Livai était en proie à plusieurs réflexions. Cette force inconnu qui était semblable à une sorte d'éveil, quelle était-elle ? Pourquoi ce soudain instinct protecteur ? Mais il était sur d'une chose, ce qu'il s'était produit était dans le seul et unique but de protéger Lydia. Le brun resserra son étreinte en fermant les yeux.
Après quelques minutes dans ses bras, Lydia releva la tête vers lui. Elle recula un peu et Livai rompit l'étreinte. Ils se regardaient dans un silence apaisant. La jeune femme s'approcha de lui et essuya le sang qui se trouvait au coin de sa bouche. Elle sourit doucement en voyant le visage toujours aussi blasé de Livai. Le brun ouvrit grand les yeux en sentant ses lèvres se déposer sur les siennes.
Ce baiser chaud et doux avait un goût de sang.
Malgré le goût métallique, les émotions affluaient chez les deux soldats. Livai, dans sa surprise ne bougeait pas, ressentant toutes sortes de sensations nouvelles.
Lydia finit par rompre le baiser en clignant doucement ses paupières. Son regard était fuyant et ses joues légèrement rosies. Elle se leva en observant Livai.

- Prends ça pour une sorte de remerciement.

La jeune femme s'en alla de son allure fluide. Livai resta immobile un instant avant de toucher sa bouche avec sa main. Il sentit le sang de Lydia déposé sur ses lèvres, prenant alors conscience de ce qu'il venait de se passer.

Hanji et Gwenn discutaient dehors. Elles aperçurent Lydia marcher dans leur direction. Les deux soldates la rejoignirent.

- Lyly ! Pourquoi tu te balades la chemise ouverte ! S'exclama Hanji.

- Putain qu'est ce qu'il s'est passé...marmonna Gwenn en levant son menton avec sa main, touchant sa blessure avec son pouce.

Lydia planta ses yeux dans les siens.

- Une tentative de viol.

- Putain, me dit pas que c'est l'autre en...

- Si c'est bien lui. Je m'en charge, dit Lydia en fermant sa chemise avec sa main, mais allez d'abord aider Livai, il est blessé.

- Putin de merde...marmonna Gwenn.

- J'y vais, maintenant, annonça la châtain.

- Lydia...ça va ? Demanda Hansi inquiète.

- Oui, j'ai juste une égratignure.

- Je ne parlais pas de ça...

- T'en fais pas Hanji, je vais très bien, dit elle avant de disparaître dans le bâtiment.

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Chapitre avec du retard, désolé 😅😅
Ceux qui ont lu les scans, avez-vous compris ce qu'il s'est passé chez Livai Ackerman ? 😎

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