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† VINGT †

/!\Warning : scènes explicites /!\

Durant ma vie, j'ai désiré bon nombre de choses ; à commencer par ces sublimes escarpins me coûtant trois mois de salaire, cette boite de chocolat suisse que j'affectionnais tant qui était le cadeau d'anniversaire de mon père, ou encore, ce pamplemousse qui me donne de terribles maux d'estomac mais dont je raffole par-dessus tout.

Cependant, à cet instant, il n'est plus question de chaussures, de confiseries ou de fruit. Il est juste question de Lehb. Lehb et ses lèvres avides. Lehb et ses mains cajoleuses. J'ai bu, c'est un fait, mais plus tard, je ne pourrais pas rejeter la faute sur mon ébriété ou même sur lui. Je le désire, plus que tout... et ça, je ne peux le nier, même avec plusieurs grammes d'alcool arpentant mon sang de pécheresse.

À peine entrés dans mon appartement qu'on s'est empressés de rejoindre –étant le plus proche–, Lehb prend mon visage en coupe et m'embrasse avec une ardeur non dissimulée, m'empêchant de le quitter. Je souris brièvement contre ses lèvres, l'attirant davantage dans mon antre qui se referme sur lui, sur nous. Tout a été très vite depuis notre départ du restaurant. J'ai encore du mal à réaliser, à assimiler le feu qui brûle en moi pour cet homme que je connais à peine. Mes joues rougissent furieusement par la chaleur qui monte en crescendo. Je le sens, ça irradie. Nos embrassades sont sauvages, hargneuses, plus excitantes.

Plus vite que je l'aurais cru, il me déleste habilement de ma jupe patineuse et de mon pull. Mes linges tombent au sol comme de vieux pneus à plat, me laissant en sous-vêtements devant mon si charmant prédateur. Celui-ci m'attire à lui pour se délecter de la naissance de ma poitrine encore maintenue par mon soutien-gorge. L'une de ses mains glisse dans mon dos et l'autre, pince ma cuisse, m'arrachant un gémissement étouffé qui résonne dans ma cage thoracique. À cette allure, la pauvre proie que je suis réalise que ce sera difficile de tout arrêter maintenant. Lorsque mes doigts maladroits détachent avec une facilité insoupçonnée le dernier bouton de sa chemise pour caresser son torse sec et musclé, j'oublie tout simplement la pensée d'interrompre ce moment.

Contrairement à ce que je croyais le concernant, sa plastique est un plaisir pour les yeux et le toucher. À travers ses manteaux longs et ses chemises parfois un peu large, j'étais à mille lieues de penser que Lehb avait de plus beaux abdominaux que Shayne. Le contact froid de ma peau caramélisée sur la sienne, brûlante, le fait doucement frissonner tandis que sa bouche quitte la mienne pour se loger dans le creux de mon cou. Ses quelques mèches rousses me chatouillent le menton...

Seigneur, qu'est-ce qu'il fait ?

Accrochée à son cou, j'arrête notre baiser. Nos visages séparés d'une infime distance, je le fixe au plus profond de ses magnifiques prunelles vertes lorsqu'un effleurement inconnu s'installe entre mes cuisses. Mon cœur vient de rater un battement. Lehb étire un sourire en coin lorsque, malgré moi, j'émets une faible lamentation tout en refermant mes jambes sur sa main. Non... Pas ici...

Rapidement, le tissu devient humide. Je dois me faire violence pour ne pas que mes genoux flanchent sous cette délicieuse torture. Je sens une tension de désir ardent flotter entre nous et grandir en même temps que mon envie de l'entraîner dans ma chambre. Pourquoi attendre ?

Lui faisant relever un œil désireux dans ma direction, je m'éloigne de lui. Reculant en marche arrière, j'imite la courbe enjôleuse de son sourire. Mes pas s'enchaîne avec une sensualité que je ne me connaissais pas, sans le quitter du regard. Je veux qu'il m'observe, qu'il me bouffe des yeux. Son simple regard... Il me brûle de l'intérieur, me consume et me donne l'impression d'être irrésistible, fatale.

D'être une vraie femme.

Pénétrant dans l'entrebâillement de ma porte, Lehb semble comprendre le message. Laissant échouer sa chemise par terre, il me rejoint aussitôt, aimanté par mon aura de félinité. Du moins, c'est ce que je ressens dans mon alcool. J'ai l'impression d'être une panthère, belle et assoiffée de chair. De sa chair. M'arrêtant enfin au pied de mon lit, dans la pénombre, je clôture ma mise en scène par un bouquet final qui me libère et libère les dernières miettes de retenue de mon amant. Face à lui, cambrée, je défais mon soutien-gorge que je laisse choir sur la moquette. Les rondeurs de mes seins se découpent dans le doux clair-obscur qu'apporte la seule lumière allumée de l'appartement : celle du salon. Ils pointent dans sa direction, l'appelant de leur chant langoureux et silencieux. Le torse de Lehb se soulève dans un souffle d'excitation. Je n'ai le temps de m'y préparer qu'il comble l'espace dérisoire nous séparant.

Sans que je ne m'y attende, il glisse ses mains sous mes fesses et me soulève pour finalement me faire basculer dans le lit, juste derrière nous. Un cri de surprise m'échappe lorsque les ressorts hurlent leur douleur de recevoir mon poids aussi lourdement. Lehb est à califourchon sur moi, le voir me surplomber de la sorte attise en moi toutes sortes d'émotions aussi saugrenues les unes que les autres. J'ai la vive impression de ne même plus avoir possession de mon corps, de mon mental. Avec lui, je découvre de nouveaux sens qui m'étaient encore inconnus. Il me rend folle, accro à son corps... À lui, tout simplement.

— Lehb, je t'en prie...

Une supplique sort malgré moi. Je le supplie littéralement de me faire du bien, mes jambes fines s'enroulant autour de sa taille. Je ne comprends pas mes agissements qui le font sourire davantage. Même ma voix est différente, je ne la reconnais plus. Qu'est-ce qui te prend, Sephy ?

J'arrête de me poser ces questions sans réponses lorsqu'il m'embrasse à nouveau, goûtant mon corps sous toutes ses coutures, électrisé par son contact. Sa langue experte s'en va à la rencontre de la mienne, plus timide et malhabile. Le souffle court, je caresse ses épaules carrées, le creux de sa nuque, ses cheveux à l'arrière de son crâne. Des frissons le parcourent sous mes touchers. Sa peau mouchetée est recouverte de chair de poule. Lorsqu'il se serre contre mon bassin, je peux sentir son désir plus qu'évident à mon égard. Il s'accentue à chaque seconde. J'en suis flattée. Il lui faut moins d'une dizaine de secondes pour enfin se débarrasser de tous les vêtements qui le dérange.

Je suis littéralement à sa merci, telle une adolescente fragile pour sa première fois, mais... Je m'y abandonne avec désinvolture. Je veux être sienne.

Dans un grognement des plus primitifs, Lehb entre en moi, m'arrachant un gémissement de douleur qui se change très vite en hurlement de plaisir. Sentir un corps étranger se mélanger au mien me fait l'effet d'une charge électrique. Chaque poussée est un pas de plus vers le septième ciel. Ma respiration se perd, devient aléatoire, il m'arrive même de ne plus respirer du tout. Mes cheveux éparpillés dans les draps, je le laisse faire ce qu'il veut de moi dans ce feu de désir qui nous lacère comme les flammes du bas monde.

C'est comme si nous étions complémentaires, comme si j'étais enfin entière lorsqu'il se mouvait en moi. Je n'ai jamais connu ça, même avec Shayne. Jamais mon ex ne m'avait tant fait perdre la raison que Lehb, ce soir-là. C'est comme si tout mon corps se réveillait après un hiver interminable. Comme si la chaleur affluait d'un seul coup, irradiant en moi. Toutes ces sensations sont comparables à une vague qui ne tardera pas à m'engloutir.

Bestial et tendre à la fois, il embrasse ma gorge en me soufflant ses lamentations rauques. Le son de sa voix et le claquement de nos deux peaux me font frémir de plaisir.

— Sephora... me murmure-t-il, à l'oreille.

J'ai l'impression de fondre comme de la cire. Comme si j'étais modelée par ses paumes et sa bouche. Mon abdomen se contracte de plus en plus, formant une petite boule douloureuse dans mon bas ventre ; elle grandit, grandit, grandit alors qu'il m'emplit de manière successive. Je peux sentir tous ses muscles en travaux par dessus ma masse frêle.

Cette boule mange trop de place. Je ne vais pas tenir longtemps avant qu'elle n'explose et prenne possession de tout mon corps. Ce corps qui me trahit dans tout ses gestes. La respiration hachée et le front trempé de sueur, Lehb tend le bras vers moi et nos doigts s'entrelacent pour ne former qu'une seule main. Dans cette douceur mêlée à la fougue, je ne remarque pas immédiatement l'ombre qui nous observe, au pied du lit.

— Sephora...

Je ne vois plus rien. Mes yeux se sont fermés lors d'un assaut plus brutal que les autres. Mon dos s'arc-boute dans une montée de plaisir intense. Oh, Lehb...

Sephora...

Cette fois, ce n'est pas la voix de mon amant... Mes ongles enfoncés dans ses omoplates saillantes, j'ouvre rapidement mes paupières voilées par dessus son épaule. C'est là que je le vois...

Evan...

Le temps semble s'arrêter lorsque je croise son regard sans fond. Vulnérable, je me pétrifie et la totalité mes membres se mettent à trembler. Cette scène me ramène tout droit à cette nuit avec Shayne ; le même scénario, la même peur en amont, la même expression de haine décrivant les traits de ce garçon. Or, cette fois, il paraît encore plus énervé. Des veines noires sont apparues tout autour de ses yeux.

Il n'a pas le droit...

Le visage d'Evan se renfrogne davantage, déformant ses contours. Sa voix se transforme et tombe dans les graves.

Il n'a pas le droit ! Il n'y a que moi qui puisse t'aimer de la sorte !

J'exhale un hoquet de peur qui interrompt Lehb qui semble avoir enfin capté mon comportement terrifié. Il se retourne vivement vers le point que je fixe, derrière lui. Le silence est lourd. Pantelant et en eau, mon amant reste ainsi durant des secondes qui me paraisse des heures, ratissant ma chambre de son œil aiguisé. Il ne verra rien...

Evan a disparu...

— Lehb, j'ai vu un enfant aux yeux d'ébène... Il était là...

Un doux sourire en coin, il balance à nouveau son regard sur moi, me susurrant :

— Il n'a qu'à se rincer l'œil, si ça peut pulser ses ardents. N'y pense plus. Cette nuit, elle est pour toi et moi... Pas pour eux.

Sur ses mots qui me rassure, Lehb m'embrasse tendrement et nous recouvre du drap. Il a raison... Je ne dois pas penser à eux, ni ruiner ma soirée. C'est fou, il a toujours les paroles qui savent faire fuir mon angoisse aussi vite qu'elle est apparue. Cet homme sans peur sait me comprendre et m'apaiser. C'est ce dont j'avais besoin.

Ni pense plus, Sephy... Lehb est avec toi, dans ta bulle, et il va te combler encore jusqu'au cœur de la nuit.

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