Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

ÉPILOGUE


EPILOGUE


    Elle inspira, attrapa un élastique et attacha sa chevelure en un petit chignon. Elle expira, avant d'enfin se décider à enfoncer sa clé USB dans le port qui lui était destiné.
Un petit clic sonore retentit pour lui signaler que l'objet était correctement positionné. Aussitôt, deux dossiers s'affichèrent sur son écran. A et B, tels étaient leurs noms. Elle cliqua sur le premier, se cala sur le dossier de sa chaise et se mit enfin à lire.


    « Akane, si c'est toi qui lit ce dossier alors cela ne peut que signifier que tout s'est bien passé. Tu es sur le point de prendre connaissance de la majorité des mystères entourant la Guilde des Vengeurs.
Tu es sur le point de connaître toute la vérité. Pourquoi est-ce que je te dis tout ça ? Il y a trois réponses à cette question, comme de partout...

Akane, après toutes mes recherches j'ai enfin compris : la mort de ta mère n'était pas un accident... »



    Shoto avançait. Non, il courait. Ses pieds martelaient le sol et le bruit effréné qu'il produisait par l'intermédiaire de ses bottes laissait deviner l'étendue de sa rapidité.
Ses yeux passaient de droite à gauche, ses pupilles s'agitaient avec animosité en fouillant chaque recoin de cette ville.
Il était essoufflé.


    De la glace émergea de son pied droit et en quelques secondes il se propulsa rapidement dans les airs, par le biais de cette dernière.


    Il ne devait pas laisser cette personne filer.
Non, il n'avait pas le droit. Il devait se battre, et ce, jusqu'au bout.
Alors qu'il avançait, la détermination affluant dans ses deux prunelles, une silhouette aussi rapide que l'éclair, presque invisible, apparut juste derrière lui. Il se pétrifia. Ses yeux s'écarquillèrent, mais il se força néanmoins à retrouver son calme.


    —   La mort est terrible, commença-t-il. Mais c'est aussi un cadeau qui nous est directement offert par les personnes qui n'ont eu d'autres choix que de la suivre. Il est dur, terrible et cruel. Mais c'est là, une occasion pour nous de nous battre, de devenir plus forts et d'apprendre.


    Il attendit sa réponse. Un rire traversa ses oreilles. Il était sadique et empreint de cruauté.


   —   Dis-moi Shoto, que faire quand on a tout perdu ? Que faire quand on n'a plus de rêves ?


Ces paroles résonnaient à la manière d'une chanson, une comptine pour enfants.


   —     Je crois, qu'il y a trois réponses à cette question, comme de partout. Et j'en ai choisi une seule.


    À ces mots, Shoto sentit une lame dure, froide et coupante, rencontrer la peau de sa gorge.
Le liquide qui virevolta dans les airs était aussi rouge et brillant que du rubis. Rouge comme le sang...


...


    Ses yeux s'ouvrirent d'un geste brusque. Il passa sa main sur son visage, et écarta les mèches de ses cheveux qui avaient eu le malheur de tomber sur ses yeux. Son cœur battait la chamade. Son front était transpirant.


    —     Shoto ?

   —     Oui ?


    Fuyumi entra dans la pièce, avec un plateau contenant son repas, et ses boîtes de médicaments. Il la fixa, les pensées encore embrouillées par le cauchemar qu'il avait eut le temps de faire en s'endormant devant l'un de ses énièmes bouquins. Depuis quand n'avait-il plus fermé l'oeil ? Le sommeil devenait une notion de plus en plus inconnue pour lui.


    —     Tu t'es endormi ? s'enquit sa sœur en faisant tournoyer son fauteuil avant de lui tendre un verre d'eau.

    —     Oui.


    Une mine inquiète se dessina sur le visage de son aînée. 


    —     Ça fait longtemps que tu n'as pas dormi, souffla-t-elle en passant sa main dans les cheveux de son frère qui avait d'ailleurs gagné en longueur.


    Il ne répondit rien.


    —     Où est Akane ?


    Elle faillit faire tomber son plateau. Ses mains se mirent à trembler. Depuis la mort de Ken Isayo, elle était retournée chez sa grand-mère afin de faire son deuil. Ils ne s'étaient plus adressés la parole depuis.
Un mois s'était écoulé.
Les vacances étaient enfin arrivées, et les résultats du passage en deuxième année de filière héroïque également. Pour délivrer les résultats, le jury s'était appuyé sur les notes aux épreuves écrites. En ce qui concernait l'obtention du permis provisoire, les nouvelles modalités allaient être établies dès la rentrée.
Malheureusement, Shoto ne se sentait plus concerné par toutes ces histoires, et ce, en dépit de la volonté de ses proches et de ses enseignants de lui assurer qu'il pouvait toujours avoir un avenir au sein de l'héroïsme.


    —     Hmm... Elle est encore chamboulée, dit enfin Fuyumi. Prend tes médicaments Shoto. Tiens, t'as vu ça ? Il fait un temps radieux !


    Le sourire sur ses lèvres était crispé. Faux. Fuyumi atteignit la fenêtre en quelques pas, et s'empressa de l'ouvrir après avoir écarté les rideaux.
La lumière du soleil attaqua ses rétines, et il plissa aussitôt les yeux avant de placer une main devant son visage.


    —     Je vais bien te placer, attend.

    —     C'est bon pas la peine, je sais encore me servir de mes mains, cracha le garçon avant de se déplacer pour fuir les rayons aveuglants de l'astre suspendu au ciel.

    —     Ah... Euh..., balbutia sa sœur tout et passant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Papa t'as parlé du fait que Yuei voudrait bien que tu intègres une filière autre que l'héroïque l'année prochaine ? Ils pensent que tu es un élève...

   —     Ça m'est égal. Papa et moi on a à peine le temps de se dire bonjour. Fuyumi, arrête de me mentir et répond à ma question : où est Akane ?


    Fuyumi déglutit. Son prunelles grises perdirent la joie qu'elle s'efforçait d'afficher devant son petit-frère avant de devenir larmoyantes.


    —     Je ne sais pas... Personne ne sait Shoto. Désolé.


    À cet instant, Shoto se demanda comment se faisait-il que le monde continuait de tourner aussi paisiblement, alors que le sien venait de subir une rotation brutale qui l'avait fait trébucher. Cela faisait maintenant des jours, des semaines, qu'il sombrait dans un gouffre qui semblait dépourvu de fond.



Paris, France.


    Dès qu'il eût repéré sa cible, Sirius se laissa tomber devant elle avec agilité.
Le jeune garçon qu'il avait poursuivi dans l'ombre recula de quelques pas, surpris, puis effrayé. Son teint basané se mit aussitôt à pâlir lorsqu'il reconnut cette combinaison obscure que portait l'homme qui lui faisait face. C'était la tenue de Némésis. Il recula de quelques pas, serrant avec force la bretelle de son sac à dos.


    —     Ne recule plus, lui dit Sirius d'un ton calme tout en usant d'un français qu'il avait appris à bien maîtriser.


    Il avança, tandis que le jeune garçon scrutait son masque de renard avec horreur. Ses prunelles obscures s'agitaient dans tous les sens, et mettaient en évidence la peur qui devait sans aucun doute lui torturer l'estomac.


    —     Oh, oh ne faites pas un pas de plus ! s'exclama le garçon aux cheveux bruns coupés ras.

    —     La Némésis te cherchait depuis longtemps. Suis-moi, je ne te tuerai pas. Tu es bien trop précieux.

   —     J'ai dit n'approchez pas ! Puis vous vous pointez devant moi avec un masque, une combinaison noire et sûrement armé... Et vous voulez que je vous suive ? Pardon, mais j'suis pas un ouf à ce point. 


    Des racines d'arbres se mirent à émerger du sol et menaçaient de s'enrouler autour des pieds du membre de la Guilde.
Mais, ce dernier esquiva cette tentative d'offensive avec une belle agilité, puis, en quelques pas il se positionna en face de sa cible.


    —     Tu ne me laisses pas le choix.

    —     Dégagez ! Je vous préviens je vais hurler !


    Sirius ne lui laissa pas l'occasion de mettre sa menace à exécution. Il lui toucha le bras, et utilisa son alter pour le plonger dans un sommeil profond. Le garçon faillit s'écraser au sol, mais il fut rattrapé de justesse par le col de son polo.


    —    Mission accomplie.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro