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CHAPITRE 57 : LA TANIÈRE DU LOUP

  


CHAPITRE 57 : LA TANIÈRE DU LOUP


   L'orage grondait.


   Akane avait un mauvais pressentiment. Son cœur lui soufflait que quelque chose d'horrible était sur le point de se produire. Quelque chose d'aussi fracassant que le déluge qui s'abattait sur Tokyo en ce moment même. Peut-être qu'au début, personne ne s'en rendrait compte. Mais très vite, viendra le moment où les faits s'exposeront et où il sera impossible de faire marche arrière. À cet instant là, il faudra  alors affronter la pluie encouragée par les rafales de vent, être en mesure d'éviter les orages et de ne pas flancher.


   Le regard anxieux d'Akane qui était animée par de telles pensées, était rivé sur la paperasse qui se déployait sur son bureau. Elle ne prêtait aucun intérêt à ses leçons de maths, bien trop occupée à laisser son esprit divaguer vers les informations qu'elle avait lues ou vues et qui concernaient toutes cette attaque criminelle dont avaient été victimes les élèves de Yuei. Avec toute cette histoire, il était évident que l'établissement de prestige venait de tendre le bâton pour se faire battre. Beaucoup étaient ceux qui accablaient de reproches la fameuse école de super-héros. Cependant, ce qui préoccupait le plus Akane n'était pas de voir comment cet établissement de prestige était en train de connaître les prémices d'une destruction de réputation dans le monde entier.


   Non.


   Ce qui n'avait de cesse de la perturber était bien le fait que ce groupe de vilains avait kidnappé Katsuki Bakugo. Elle peinait à y croire. Pour la brune il était difficile d'imaginer comment ce jeune blond, qui avait fini premier de sa promotion et remporté le championnat, avait pu être enlevé par des "apprentis-criminels".


   L'orage grondait. Un éclair déchira le ciel.


   Akane soupira avant de faire tournoyer son stylo entre ses doigts. Elle redressa la tête, et envoya valser son classeur de maths. Depuis quelques semaines déjà elle avait du mal à comprendre en cours, et puis ses pensées semblaient inaptes à se focaliser sur autre chose que toute cette histoire. Au fond d'elle, une voix lui murmurait qu'elle ne pouvait plus faire un déni complet de ses véritables sentiments : elle se faisait un sang d'encre pour Shoto. Depuis son retour de France le jeune homme n'avait pas pipé mot. Il était encore plus silencieux que d'ordinaire. Cela faisait maintenant un jour qu'elle avait presque oublié la douce mélodie de sa voix.


   L'orage grondait. Le vent qui soufflait n'épargnait personne, les volets claquaient et produisaient un vacarme effrayant.


   Elle aurait aimé quitter cette chambre et le retrouver, non pas pour lui demander ce qui n'allait pas, mais plutôt pour savoir quelle idée il pouvait bien avoir en tête. Ce garçon était Shoto Todoroki et Akane était convaincue qu'il n'allait pas rester les bras croisés alors que l'un de ses camarades de classe venait d'être pris en otage par des vilains. Malheureusement, elle avait conscience qu'elle était très mal placée pour reprocher quoi que ce soit à Shoto. Elle n'avait pas le droit de le soumettre à un interrogatoire alors qu'elle n'avait fait qu'enchaîner bêtises sur bêtises. Il était déjà assez tard, alors tout ce qu'elle pouvait espérer c'était qu'il n'allait pas faire quelque chose qu'il pourrait regretter. Elle espérait juste qu'il n'allait pas agir comme elle.


   Après quelques minutes de réflexion, elle quitta son bureau et prépara son lit. Elle éteignit la lumière, se plongeant ainsi dans une obscurité rendue imparfaite par le petit clignotant vert que laissait échapper son téléphone pour lui signaler la venue d'une nouvelle notification. Cette nuit-là, Akane ne se sentit pas d'humeur de répondre aux messages de Mike et Takara. Elle s'endormit  bercée par l'inquiétude.


   L'orage avait cessé, mais pour combien de temps ?



   

   Shoto se contenta d'enfiler une veste imperméable avant de saisir son sac à dos. Il vérifia une dernière fois les messages d'Eijiro. Ce dernier l'informait du fait que tous les préparatifs étaient bouclés. Ils ne leur restaient plus que de se retrouver au point de rendez-vous qu'ils s'étaient donnés.


   Aux aguets, Shoto tendit l'oreille afin de s'assurer que personne ne traînait dans les parages. Normalement, son père ne devait pas être présent. En effet, il avait été sollicité pour participer à une opération d'une grande envergure qui se résumait à capturer les membres de l'Alliance des Vilains.


   Shoto quitta sa chambre, silencieux comme une ombre. Il parvint à déserter la demeure des Todoroki avec une aisance déconcertante. La capuche de sa veste noire rabattue sur sa tête, il n'attendit pas une seconde de plus pour s'éloigner. La pluie s'illustrait comme un obstacle à son avancée. Ses chaussures devinrent très vite mouillées, et il sentait son pantalon lui coller à la peau. Il n'avait pas pensé à emporter avec lui un parapluie, pensant que ce n'était là qu'un moyen de s'encombrer encore plus.


   Contre toutes attentes, le jeune garçon n'était pas anxieux, il se sentait même serein. Il était sûr de lui et de ses coéquipiers. Alors que des gouttes de pluie glissaient le long de visage, il se souvint de son combat acharné contre ce vilain. À plusieurs reprises, Shoto avait cru qu'il était sur le point de succomber à ses blessures. Cependant, aujourd'hui il se tenait debout, avançant avec une démarche assurée et luttant contre la pluie qui s'écroulait sur la ville.
Il était évident que désormais, le jeune homme se sentait plus fort.


   Il ne tarda pas à repérer au loin ses camarades de classe. Ces derniers avaient pris soin de vêtir des vêtements banals, qui sauraient les fondre dans la masse et surtout, qui les rendraient méconnaissables. Shoto était sûr que jamais il ne verrait Momo vêtue d'une simple veste à capuche, et d'un vieux jean déchiré aux niveaux des genoux. Ses longs cheveux noirs étaient lâchés, et s'il n'avait pas reconnu Eijiro à ses côtés il aurait été convaincue que cette jeune fille n'était pas la vice-déléguée de la seconde A.


   —  Le train pour Kamino s'en va dans dix minutes, les informa Tenya.

   —  On n'a plus de temps à perdre ! hurla Eijiro à travers la pluie.

   Les cinq adolescents se mirent aussitôt à avancer au pas de course. De temps à autres, ils lançaient des coups d'œil en direction des écrans géants qui retransmettaient la conférence de presse où étaient interrogés Monsieur Aizawa et Vlad King. Shoto fut surpris de voir leur professeur principal vêtu d'un costume noir et surtout avec les cheveux attachés.


   —  C'est étonnant de le voir aussi calme en face des propos insultants des médias, fit remarquer Izuku.


   Les cinq adolescents prirent quelques secondes pour laisser leurs yeux se poser sur les images retransmises par les écrans géants. Monsieur Aizawa mettait en évidence le fait qu'il ne fallait pas se fier aux simples apparences de Katsuki Bakugo. Derrière son image de jeune garçon impulsif et imbus de sa personne se cachait en réalité un jeune homme animé par une détermination sans faille, sûr de lui et de ses objectifs.


   —  Avec toute cette histoire, Yuei doit garder la tête froide, dit Momo en jouant des coudes afin de se faufiler à travers la foule de personnes qui leur faisaient obstacles.

  

 Shoto se contentait de conserver le silence, et de suivre sa direction sans se préoccuper de ce qui pouvait se passer autour de lui. Ils arrivèrent à temps pour leur train, et en s'y installant Eijiro ne manqua pas de proposer de la nourriture à ses camarades.


   —  Voilà comment vont se passer les choses, commença Shoto en croquant dans une barre de céréales.


   Il exposa avec précision toutes les phases de leur plan. Leur but se résumait à sauver Katsuki sans avoir à se battre contre des vilains. La première règle d'or était sans contester la vigilance. Il ne fallait surtout pas agir en laissant sa raison de côté. Shoto avait confiance en ses amis et était sûr que tout allait se passer comme prévu. Dans de telles situations il ne fallait surtout pas s'illustrer défaitiste, encore moins lorsque ses camarades se sentaient en quelques sortes rassurés par son sang-froid et sa force.


   Le trajet dura un bon moment, mais cela eut le mérite de leur laisser un temps de préparation non-négligeable. Bien qu'animées, les rues de Kamino laissaient voir et ressentir une atmosphère étrange. Plus ils suivaient Momo qui était guidée par son détecteur, plus ils sentaient approcher le moment fatidique. Le cœur de Shoto cognait contre sa poitrine, l'adrénaline soufflait dans ses veines. Chaque pas qu'ils faisaient les rapprochaient de la tanière du loup, mais aussi de Katsuki.

   Allaient-ils réussir ou allaient-ils échouer ? Shoto ne voulait même pas penser à la deuxième option.

   —  Ce n'est plus très loin, chuchota Tenya.


   


   Alors qu'ils entrèrent dans cet entrepôt abandonné, Shoto sentit un souffle glacial lui effleurer la joue. Il fronça des sourcils et regarda autour de lui, un air sérieux imprimé sur chaque trait de son visage. Il retira sa capuche, avant de s'adresser à Momo :


   —  Tu es sûr que c'est ici ? chuchota-t-il.


   Momo hocha simplement la tête en guise de réponse.
Shoto ne pouvait pas clairement apercevoir les visages autour de lui, qui étaient noyés dans toute cette sombreur. Les seuls sources de lumière étaient négligeables, et provenaient des petites fenêtres du plafond, c'était d'ailleurs par là qu'ils étaient entrés.


   —  Vous pensez que Katchan est quelque part dans cet entrepôt ? s'enquit Izuku.

   

   Sa voix était emplie d'inquiétude, mais en même temps il était possible d'y entendre une véritable volonté de d'aider son ami d'enfance. 


   —  Si j'en crois les données que j'ai en ma possession... Oui, conclut Momo. Ou du moins, en ces lieux se trouvent la créature qui m'a attaquée.

   — On doit aller jusqu'à lui, prit soin d'ajouter Eijiro.


   Shoto ne put qu'approuver. Mais alors qu'ils étaient sur le point de poursuivre leur chemin, plongés dans des lieux abandonnés, un grondement sourd les fit sursauter.


   —  Qu'est-ce que c'était ? s'enquit celui aux cheveux écarlates.


   Le silence fut sa seule réponse. Aux aguets, chacun se mit à regarder autour de lui. Malheureusement, ils se retrouvaient abandonnés au beau milieu d'un endroit lugubre, sombre et immense. La source de ce bruit étrange pouvait surgir de n'importe où. Shoto était prêt à laisser échapper de la glace de sa main si cela allait contribuer à les protéger. Il sentit une sueur froide couler le long de son front.


   —  Attention !


   En quelques secondes, ils tournèrent la tête dans la même direction. Shoto eut le temps d'apercevoir les crocs aiguisés qui fonçaient en sa direction. Non sans avoir froncé des sourcils, il laissa échapper de sa main droite une barre glacée qui alla se loger dans la poitrine de la créature. Le vacarme que cette dernière avait produit disparut aussitôt.


   —  C'était bien joué Shoto, souffla Izuku.

   —  Dépêchons-nous de quitter les lieux, dit-il. Je pense avoir compris où nous sommes.


   Il ne fallait pas être un génie pour deviner que cet endroit devait être le refuge de ces créatures qui avaient déjà attaqué Kamino par le passé. Désormais, les cinq adolescents ne marchaient plus, ils couraient. Ils devaient coûte que coûte trouver une issue qui saurait les rapprocher de Katsuki. Shoto sentit son cœur tambouriner à une vitesse phénoménale dans sa poitrine. Ces Brainless étaient de partout.


   —  Par ici ! leur ordonna Tenya.


   Ils le suivirent. Le jeune homme à la chevelure bicolore pouvait presque entendre leur cœur battre à vive allure tandis qu'ils couraient munis d'une vitesse digne de ce nom. Le crissement de leurs chaussures, le bruit de leur respiration haletante et le vent qui hurlait dehors procuraient à cette situation une tension encore plus grande.
Cet entrepôt semblait interminable, il était empli de longs couloirs austères et étouffants.
Étaient-ils perdus ?


   —  Dégage !


   Après avoir hurlé cet ordre, Eijiro serra le poing avant de l'abattre sans ménagement sur le monstre verdâtre et volant qui venait de se poser juste en face d'eux. Il parvint à la mettre à terre le temps de quelques instants... Puis, ses ailes se mirent de nouveau à battre l'air.


   —  Detroit... SMASH !


   Izuku acheva leur ennemi par le biais d'un coup de poing empli d'une force phénoménale. Shoto fronça des sourcils en l'entendant dire qu'il n'était qu'à quinze pourcent, et que par conséquent la créature pouvait se relever d'un moment à un autre.
Cependant, l'adolescent se dit que ce n'était pas le moment de réflexioner sur les capacités d'Izuku Midorya.

   Derrière eux... Des bruits. Des cris violents, provenant du plus profond des tripes de choses qui ne pouvaient pas s'avérer être humaines.
La seule règle d'or était de courir. Les jambes de Shoto avançaient à vive allure et bravaient les obstacles sans la moindre difficulté.
Ils s'enfonçaient de plus en plus dans des couloirs obscurs et étroits.


   —  Il y en a derrière nous, qu'est-ce qu'on fait ? parvint à articuler Momo en dépit du souffle qui commençait à lui manquer.

   —  On court ! hurla Shoto. On élimine ceux qui s'approchent trop de nous.


   Sa respiration commençait à lui manquer, mais il en avait que faire. Tout ce qu'il aurait pu ressentir à cet instant se voyait balayé par la vague destructrice de l'adrénaline. Ils devaient fuir. Fuir le plus loin possible, trouver Bakugo. Ces objectifs hurlaient dans son esprit et allaient même jusqu'à l'aveugler.


   —  Qu'est-ce qu'on fait à ce rythme ? demanda Tenya qui était sans contester le plus endurant des cinq. On ne peut pas continuer à courir comme ça...

   —  Il faudrait... Leur barrer le passage !  réfléchit Izuku.

   —  Ok, mais on ne sait jamais d'où ils vont surgir !


   Comme pour donner raison aux propos d'Eijiro, une main parsemée de griffes aiguisées, brisa un mur et manqua de peu de se refermer autour de la chevelure de Momo. Cette dernière eut le réflexe de se baisser tandis que Tenya asséna un coup de pied au niveau de la nuque du monstre.

   Shoto décréta que c'était le moment de faire tourner ses méninges.

   Que faire, plongé ainsi dans une telle situation, où chaque seconde pouvait être fatale ?


   —  On pourrait se cacher quelque part dans cet entrepôt ? suggéra Momo.

   Au premier abord cela pouvait sembler être une bonne idée, mais il leur faudrait trouver le lieu de refuge en question.


   —  Ce qu'il nous faudrait, c'est un peu plus de temps, murmura Izuku. Même trente secondes... J'ai trouvé !

   Tous tournèrent la tête en sa direction. Il avait beau être essoufflé, ses paroles étaient rapide :


   —  Nous avons face à nous des créatures qui ne possèdent aucune intelligence. Ils ne sont pas en mesure de réfléchir, de penser même ! Alors, Momo tu vas créer des mannequins humains qui sauront les divertir le temps de quelques secondes. Nous prendrons de l'avance et cela laissera également du temps à Shoto pour congeler le sol derrière nous.

  

 Le concerné hocha de la tête tandis qu'Izuku lui offrait un faible sourire.

   —  Tu sais encore mieux manier tes flammes et ta glace qu'en ce début d'année. En rendant le sol glissant et le plafond brûlant, qu'ils soient marchands ou volants ils seront en difficulté s'ils veulent nous atteindre.


   Shoto était forcé d'avouer que le plan du jeune Izuku était intéressant. Momo fut la première à s'exécuter. Elle ouvrit sa veste avant de laisser à découvert la peau de son bras. Une lumière rose et bleutée fit son apparition, et puis des poupées géantes se matérialisèrent. Cela fait, le groupe de jeunes gens se mirent à courir de nouveau et Shoto derrière eux laissa sa main glacée entrer en contact avec le bitume. Ce simple geste lui rappela sa première action lors du championnat de Yuei, et ce fut à cet instant qu'il réalisa combien Izuku était un fin observateur. Ce jeune homme connaissait les capacités de tous ses camarades, telle était la raison pour laquelle il excellait dans les travaux groupés.


   —  Super ! s'exclama Eijiro. Comme ça, ils ne pourront plus avancer !

   —  Il reste un dernier détail, souffla Shoto pour lui-même.


   Il s'assura que ses coéquipiers s'étaient bien éloignés avant de dresser sa main gauche. Quelques petites boules de flammes s'échappèrent de sa main gauche et il mit à profit ce qu'il avait appris lors de leur voyage scolaire, pour les fixer à des endroits stratégiques du plafond. Désormais, ils avaient en leur possession du temps pour trouver une issue.


   —  J'aperçois une porte là-bas, leur dit Tenya qui les éclairait par le biais de son smartphone dernière génération.

   —  Vous pensez qu'on devrait y aller ? s'enquit Momo, dont la voix laissait encore deviner qu'elle était à bout de souffle. J'ai peur de ce que l'on pourrait y trouver.

   —  Nous devrions entrer tout en restant prudents, ajouta Izuku.

   —  Je vais y aller en premier, s'imposa la seule fille du groupe.

   —  Pardon ? s'indigna Eijiro qui ne cessait de prôner haut et fort les valeurs d'un homme viril. Ce ne serait pas très gentleman de notre part, laisse nous y aller.


   L'adolescente leva les yeux au ciel avant de laisser échapper un léger soupir.


   —  Si quelque chose venait à nous attaquer, je serai la plus à même de mettre en place une défense assez rapidement. Shoto aussi excelle à ce niveau mais il doit assurer nos arrières.


   Momo parvint finalement à convaincre ses camarades, mais Tenya avait insisté pour être à ses côtés. Shoto fixait d'un œil avide la main de la jeune fille se poser sur la poignée en fer. Comme il s'y attendait, cette immense porte blindée était fermée à clefs. Cependant, il en fallait plus pour contrecarrer l'ingéniosité de Momo. En quelques secondes elle matérialisa par le simple biais de la paume de sa main, une clef qu'elle enfonça dans la serrure.

   La porte s'ouvrit dans un grondement sourd qui les fit sursauter. Quelques secondes plus tard, ils entrèrent dans cet endroit mystérieux. La porte claqua derrière eux.


  

    Shoto cligna des yeux à plusieurs reprises, le temps de s'accoutumer à cette lumière bleutée autour d'eux. Il sentit un frisson courir le long de sa colonne vertébrale. Il ne savait pas si cette goutte d'eau qui coulait le long de son front était de la sueur qui résultait de sa course effrénée ou si c'était tout simplement le résultat de cette émotion qui lui étreignait le cœur à cet instant même.

   Ce laboratoire différait de tout ce qu'il avait pu voir ou imaginer jusque là. Plus ses yeux prenaient connaissance du décor environnant, plus ils s'écarquillaient, emplis de frayeur et de dégoût.


   —  On est... dans le laboratoire d'un savant fou ? balbutia Eijiro dont les cheveux rouges tombaient complètement sur ses yeux.

   —  Je ne sais pas... Mais c'est horrible, souffla Momo.


   Aucun d'eux n'osait avancer. Chacun était resté pétrifié à sa place.
Shoto déglutit.


   —  Elle est là, murmura Izuku avant de plaquer une main tremblante sur ses lèvres. Ragdoll...


   Et il n'y avait pas qu'elle. Une trentaine de corps humains s'étendaient sur des lits disposés autour de cette pièce. Tous semblaient avoir perdu connaissance. Shoto sentit ses poings se serrer, puis il se demanda que pouvaient bien être les activités qui se déroulaient en ces lieux.


—  C'est horrible...


   Il n'y avait aucun doute là dessus, c'était bien horrible. Tenya avait raison. Dans un décor aussi inquiétant, Shoto se souvint pourquoi il voulait tant devenir un super-héros. Il existerait toujours en cette planète des génies du crime, un mal qu'il faudrait coûte que coûte contrecarrer.
Puis, il en vint à se demander pourquoi. Pourquoi existaient-ils des choses aussi atroces ? Il ne fallait pas être un expert en quoi que ce soit pour deviner que ces individus étaient en très mauvais état. Leur teint était pâle, ils étaient uniquement recouverts par un drap blanc alors qu'il régnait dans cette pièce une froideur terrifiante.


   —  Qu'est-ce qu'on fait ? demanda Eijiro. Je sais que notre priorité est Katsuki, mais...

   —  On ne fait rien, le coupa Shoto. Nous allons juste nous contenter de prévenir les super-héros sur ce point. C'est Katsuki que nous voulons.


   Momo fut sur le point d'émettre son avis sur la situation, mais au même moment un bruit sourd retentit dans les airs. Tout vola aussitôt en éclats. Des individus étaient en train de faire irruption dans les lieux. Eijiro n'attendit pas une seule seconde de plus pour durcir ses deux bras. Il les plaça en croix devant lui, avant de briser l'un des murs qui les entouraient. Il venait de donner naissance à un immense trou qui leur permit de s'échapper de cet entrepôt sans issue.


   L'air frais de l'extérieur était pollué par l'odeur des cendres. Les jeunes gens se mirent à tousser, avant de courir loin des débris qui s'étendaient autour d'eux. Il fallut quelques temps à Shoto pour faire un état de la situation. Il loucha pendant quelques secondes sur All Might qui était en train d'affronter un mystérieux individu. Puis, son attention se posa un peu plus loin où il put distinguer une touffe blonde encerclée de plusieurs vilains. La façon dont il se battait, ses gestes violents et en même temps agiles ne pouvaient tromper personne qui l'avait côtoyé au moins quelques minutes.

   —  Katsuki ! hurla Eijiro.



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Alors là, ça me fait juste super bizarre de revenir après environ deux mois d'absence... Deux mois quoi... Ce n'est pas rien.
Y a vraiment beaucoup de choses dont j'aimerais vous parler sur cette note d'auteur, je pense que ça me permettra de vous donner quelques explications.
Dans un premier temps, il faut savoir qu'avec La Malédiction des Héritiers j'ai connu des tonnes et des tonnes de phases. Pendant les vacances d'été j'ai vraiment connu le passage où j'étais sujette à des vagues d'inspiration juste énormes. Ça m'a beaucoup aidée dans le sens où j'ai pu écrire pas mal de chapitres mais aussi terminer mon histoire au brouillon. Ensuite, j'ai commencé à rencontrer les premières difficultés lorsque j'ai voulu me lancer dans la rédaction de ce chapitre. Plus rien n'allait, bien que j'ai beaucoup aimé le passage de Kamino dans l'anime j'avais du mal à le développer dans mon histoire. C'est pour ça que je n'aime pas en quelques sortes... Reprendre la trame du manga original.

Puis en septembre y a eu la rentrée, et vive la rentrée... ( Notez l'ironie ) Alors, en temps ordinaires je n'aime pas évoquer ma vie de tous les jours, mais là je pense qu'il est temps de préciser que cette année je me suis plongée dans la mer horrible, mais vraiment horrible de la prépa scientifique. Je réfléchis beaucoup sur ma décision parce que vraiment, il y a beaucoup de sacrifices à faire au niveau du temps que l'on s'accorde. Je n'ai vraiment plus le temps pour La Malédiction des Héritiers en période de cours. Ensuite, je n'ai vraiment plus aucun goût pour la lecture, dans le sens où des livres que j'aurais aimé par le passé m'ennuient à l'heure d'aujourd'hui. J'ai essayé de lire des tonnes et des tonnes de livres, mais c'était sans succès, je m'arrêtais au bout de cent pages, insatisfaite par les lectures... Donc si vous avez une perle qui saura me redonner goût à cette activité je vous invite à me la partager !

Du coup, pour conclure bah je vais vous dire... Merci déjà ! Merci pour ceux qui continuent de me lire en dépit de mon... Instabilité au niveau de la rédaction ! J'ai eu un mal fou à écrire ce chapitre et d'ailleurs je le déteste, il ne m'a pas inspirée du tout j'espère vraiment que la suite saura rattraper le coup.

Et enfin, je dis un gros merci à chiheysen qui m'a aidée dans la rédaction de ce chapitre !

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