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CHAPITRE 46 : LA FAMILLE UCHIDA ( PARTIE 1 )


CHAPITRE 46 : LA FAMILLE UCHIDA ( PARTIE 1 )



   Shoto ne s'était jamais senti aussi impuissant. Un étau des plus horribles se referma autour de son cœur lorsqu'il eut cette impression de revenir quelques années en arrière où les yeux larmoyants, il demeurait impuissant face à la tristesse de sa mère, face à l'effondrement de la personne à laquelle il tenait le plus. À cet instant, il se tenait là, le regard absent, incapable d'esquisser le moindre geste, torturé par le bruit déchirant de ses sanglots qui sortaient du plus profond de son cœur.


- Akane, osa-t-il enfin commencer. Je...


Mais la brune ne lui laissa pas le temps d'achever sa phrase. Elle s'empara du paquet cadeau que lui avait donné ce grand blond quelques minutes plus tôt, qui s'était présenté comme étant le grand-frère de Takara. Ce cadeau qu'elle tenait entre ses mains, n'était ni plus ni moins que ce qu'Asta lui avait offert par le biais d'Akio.


- Akane ! répéta Shoto.


Mais la jeune fille courut jusque dans sa chambre, et en entendant la porte se claquer en un bruit sourd, le jeune homme comprit sans grandes difficultés qu'elle venait de s'y enfermer et qu'elle n'était pas prête d'accepter la présence de qui que ce soit à ses côtés.
Shoto s'appuya contre le mur, et riva son regard au sol.
La nouvelle était tombée comme un coup de massue pour lui, alors il n'osait imaginer l'étendue des dégâts causée par cette dernière chez Akane. Asta était le meilleur ami de celle-ci, et même s'il avait un mal fou à l'admettre Shoto était forcé d'avouer qu'il pouvait même être bien plus que ça. Il se souvint de ce grand brun, empli d'optimisme et de bonne volonté, ce brun qui n'avait pas vacillé une seule seconde à l'aborder lorsqu'Akane était plongée dans des problèmes de taille. C'était cette personne qu'elle évoquait souvent lors du mois de stage qu'il avait passé à ses côtés. C'était le prénom qu'elle soufflait munie d'un sourire aux lèvres et d'un regard pétillant lors de ces rares moments de pause où ils apprenaient à se connaître timidement.

Asta Amane.

Alors, c'était donc vrai ? Même les individus les plus habiles étaient incapables d'éviter les coups redoutables du destin ?

Asta Amane.

Ce fameux jeune homme souriant, intelligent, qui marquait les gens pour son sens de l'humour et sa grande capacité à entamer une conversation avec quiconque...
Ce garçon était atteint d'une maladie qui pouvait très vite devenir mortelle. À en croire les propos d'Akio, la leucémie existait déjà, et ce, bien avant l'apparition de cette société surhumaine au sein de laquelle ils avaient grandi.

Jamais Shoto ne pourrait oublier le regard d'Akane à cet instant.
En un éclair, sa voix avait perdu tout ce semblant de joie qu'elle possédait hier même.



" - Et ses chances de survie... Est-ce que...

- Pour être sincère avec toi Akane, Asta doit être chanceux, très chanceux pour survivre. "



- Shoto... Tu es le premier à savoir que parfois nous avons besoin d'être seuls n'est-ce pas ?

Il releva la tête en entendant la voix douce de sa grande sœur.

- Je sais, répondit-il. Mais j'ai appris depuis peu qu'en dépit de ce que nous pouvons croire, le soutien de quelqu'un ne pourra que nous faire du bien.

- Rester planté là ne changera pas les choses. De ce que je connais d'elle, je ne pense pas qu'elle sera prête à t'ouvrir...


Il dut admettre avec tristesse que sa grand sœur avait raison. Toujours muni d'un visage impassible qui dissimulait à merveille le torrent d'émotions en lui, Shoto se décida lui aussi à rejoindre sa chambre. Il avait des examens de fin d'année à préparer. Il ignorait à quoi s'attendre, alors la meilleure solution pour lui demeurait celle de s'assurer d'exceller dans n'importe quel domaine.





Durant ce genre d'instants, Akane ne demandait qu'une seule chose : disparaître. Elle désirait fuir cette réalité horrible, avoir une faculté d'être insensible aux épreuves infligées par la vie. Animée par des pensées maussades, elle arracha le papier cadeau qui protégeait une boîte. Un sourire triste étira ses lèvres lorsqu'elle sortit de son pack un beau casque à musique noir, avec quelques bandes argentées.

" Quand le monde te fait chier, met tout en pause ! "

Elle eut presque envie de rire en reconnaissant bien cette façon qu'avait Asta de tout relativiser. Ce fut en pensant aux grands yeux noirs de son ami qu'elle prit conscience qu'elle se devait de le voir, maintenant qu'il était toujours vivant. Envoyant valser son statut de personne placée sous surveillance, elle enfila un sweat attrapé au hasard, une paire de bottes noires avant de passer un vieux bonnet gris et de quitter sa chambre en faisant preuve de discrétion. Ses yeux vairons regardèrent à droite puis à gauche et lorsque la voie fut libre elle se hâta de quitter le domicile des Todoroki au plus vite.

Elle courait afin de s'assurer que personne ne la verrait partir de la sorte. Une fois qu'elle fut sûre d'être éloignée de cette maison qui était l'équivalent d'une prison pour elle, elle envoya un message à Akio afin de le prévenir qu'elle était en direction de l'hôpital au sein duquel Asta était hospitalisé. Le trajet jusqu'à cet endroit en question lui parut long car elle eut le temps de ruminer sur tout. À présent seule sous les coups de froid elle réalisa avec horreur qu'elle avait eu tendance à privilégier Shoto ces derniers temps, et surtout, qu'elle n'avait rien remarqué chez Asta, elle n'avait même pas été capable de se rendre compte qu'il était malade.

Cette simple pensée provoqua en elle un tourment de colère. Heureusement, elle n'eut pas plus de temps de s'énerver contre elle-même car l'immense édifice hospitalier se dressait enfin en face d'elle.

Akane entra et pût sentir cette fameuse odeur des hôpitaux, celle que Takara avait en horreur depuis que son grand frère Akio avait fait un accident de moto lorsqu'ils étaient plus jeunes. Elle se souvenait parfaitement bien de cette époque rythmée par les pleurs de son amie à chaque fois qu'elle sortait de l'hôpital. Désormais, c'était à son tour de connaître cette douleur atroce lorsqu'une personne à laquelle on tenait tanguait entre la vie et la mort.

Quelques minutes plus tard, Akane eut enfin accès à la chambre d'Asta. Elle souffla un bon coup, se demandant s'il voulait la revoir. En effet, il n'avait jamais répondu au dernier message qu'elle lui avait envoyé.

"Tu es une amie horrible. C'est seulement maintenant que tu daignes te souvenir de lui. Dégage. "

Elle faillit faire demi-tour, décrétant qu'elle ne méritait aucune considération de la part d'Asta. Mais à sa grande surprise, la porte en face d'elle s'ouvrit et il fit son apparition. Contrairement aux idées reçues, Asta n'avait pas perdu ses beaux cheveux bruns. En revanche, il avait maigri et cela se voyait clairement à travers son pull bleu. En dessous de ses yeux ébènes, elle put y voir de légères cernes. Un souffle s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle le vit esquisser un sourire.


-  Wow mais... Ce n'est pas une légende. Je ne suis pas en train de rêver, c'est bien toi Akane ?


Elle voulut répondre quelque chose mais les mots ne semblaient pas prêts de sortir. Décrétant qu'elle ne pouvait pas parler, l'adolescente se jeta dans les bras de son ami.


-  Doucement, doucement petit bébé !


Elle ferma les yeux et se rassura en se disant qu'Asta était encore vivant, même si nul ne pouvait passer à côté du fait qu'il était beaucoup plus épuisé qu'avant.


-  Pardon Asta, hoqueta Akane entre deux sanglots. Je suis vraiment désolée si j'ai pu te faire de la peine.


Elle sécha ses larmes et essaya de regarder son ami. Ce dernier lui sourit, et lui retira son bonnet avant de lui ébouriffer les cheveux.


-  Allé viens, je dois marcher un peu tu m'accompagnes ?

-  Oui... Oui bien-sûr !


Elle suivit le grand brun dont la démarche n'était plus aussi énergétique qu'avant. Les mains dans les poches de son sweat, il se contentait de marcher tout en fixant le sol sans réel intérêt. Akane ne pouvait pas lui reprocher son manque de conversation, il était normal qu'il soit incapable de prononcer le moindre mot.
La jeune fille laissa ses yeux passer sur les visages autour d'elle, sur le corps de toutes ces personnes qui étaient rongées par la maladie mais qui parvenait cependant à esquisser un sourire.


-  Saperlipopette, aujourd'hui j'ai eu ma première chimio' et je peux te dire que ça envoie du lourd ce truc, fit remarquer Asta brisant ainsi le silence.


Le bonnet d'Akane toujours en main, il ne se gêna pas pour l'enfiler au dessus de sa propre tête. L'adolescente eut presque envie de rire en réalisant que l'accessoire lui allait très bien.


-  Asta, cette maladie... C'est quoi exactement ?

-  Hmm... Disons que c'est tout un baratin qui s'attaque à mon sang. Mais si je devais résumer, je dirais qu'à l'intérieur de mon corps il y a une prolifération anormale de mes cellules souches immunitaires. Si tu préfères, au lieu de grandir et d'être assez matures elles ont le syndrome de Peter Pan et elles râlent quand mon organisme leur demande de faire comme les plus grands. Alors, elles font une révolution, et hurlent que les plus petits finiront par triompher. Je te rassure, j'ai rien contre les petits la preuve étant que je suis ami avec toi, mais ils sont fainéants. Ils n'agissent pas comme des cellules immunitaires normales.


Pendant qu'Asta expliquait les mécanismes complexes de sa maladie, les deux amis s'étaient installés dans un vieux banc qui grinça sous la contrainte de leur poids.


-  Merci pour ton cadeau Asta, prononça Akane lorsqu'un moment de blanc s'immisça entre eux. Il est super.

-  De rien Akane. Disons que c'est une façon pour moi de m'excuser de ne pas être allé à votre concert hier. Mais bon, ton copain y était alors j'imagine qu'il a su te donner tout le soutien que tu méritais.

-  Tu évoques Shoto j'imagine ? Ce n'est pas mon "copain", fit-elle aussitôt remarquer. Il est juste... C'est...

Asta soupira et de la buée s'échappa de ses lèvres.

-  Tu en as juste pas conscience.

L'adolescente ferma les yeux, et voulut expliquer à Asta que tout était confus en elle. Mais, à la place elle préféra changer de sujet.

-  Tu vas rester hospitalisé pendant combien de temps ?

-  Un mois. Et normalement, d'ici là ce sera le verdict. Ou sois je vis, ou sois je meurs. Mais peu importe le dénouement je relativise. C'est vrai, même les plus belles étoiles finissent par s'éteindre un jour.


Akane sentit les bras d'Asta autour d'elle et son cœur fut soulagé. Elle s'accrocha à lui comme si c'était bien la dernière fois qu'il allait se dresser aussi proche d'elle.


-  Mais sans cette belle étoile je vais m'égarer Asta. Je vais me perdre, alors s'il vous plaît, je supplie tout et n'importe quoi pour que tu ne disparaisses pas vaincu par ce cancer.




 Non vraiment, je ne te comprends pas.

Mike avait soupiré et Takara fuyait son regard. Il ne la comprenait pas. Elle s'enfonça les ongles dans la peau, rongée par le stress, l'angoisse, elle voulait tant lui expliquer la raison de son comportement mais elle n'y arrivait pas. Comment allait-il la percevoir si elle lui disait la vérité ? Tout le mythe qu'il semblait bâtir  autour d'elle allait s'effondrer. Il ne fallait pas être un génie pour le comprendre, et surtout, pour le voir. Pour Mike Mori, Takara Uchida était la fille idéale, celle que l'on voulait présenter à ses parents, celle avec qui on voulait bâtir sa vie et regarder ses enfants grandir.


-  Je suis désolée Mike, se contenta-t-elle de dire en faisant tournoyer la paille de sa boisson.

-  T'es toujours désolée Takara. Explique-moi ce que je t'ai fait. Tu m'évites comme la peste, tu ne réponds pas à mes messages et quand j'aimerai qu'on se voit c'est toujours la même réponse : "Désolé ce ne sera pas possible." Je... Tu t'es braquée pour ce que je t'ai avoué ce jour-là ? Je ne veux surtout pas que notre amitié change parce que...

-  Ça suffit. Mike, j'en ai marre. J'ai besoin d'être seule, désolé.


Sur ces mots, elle s'empara de son sac à main et quitta sans un regard en arrière le Brooklyn Palace. Un soupir s'échappa de ses lèvres, elle était complètement perdue, ou plutôt, prisonnière d'une spirale infernale. Elle essayait en vain de jouer la comédie, de faire croire à Akane que tout allait bien parce que Dieu seul savait de quoi elle était capable si jamais elle venait à apprendre la vérité sur l'enfer que sa meilleure amie vivait. Quant à Mike, Takara ne mentait pas c'était beaucoup plus compliqué.
Elle souffrait chaque jour à le regarder et à se dire qu'il représentait tout ce qu'elle ne pourrait jamais obtenir. Il était pour elle, muni d'une beauté qui allait jusqu'à faire du mal à sa santé mentale. Ses yeux bleus l'hypnotisaient mais elle se forçait de rester de marbre face à eux.

Mais malgré tout, Takara ne pouvait plus faire confiance à qui que ce soit. Dan la détruisait à petits feux. Elle s'insufflait du courage en se disant qu'elle se devait uniquement d'être patiente, et surtout, qu'elle faisait cela pour les protéger. Ceux qu'elle aimait, ces gens avec qui elle passait tous les jours de son quotidien.
Elle respira un bon coup avant de rejoindre Dan à l'endroit prévu. Une expression sombre habita ses traits lorsque son ancien copain qu'elle aimait voir comme la plus grosse erreur de sa vie, releva la tête et lui adressa ce sourire sadique dont lui seul avait le secret. Elle pria le ciel pour qu'aujourd'hui il ne la touche pas, pour ne pas qu'il se permette de caresser ses cheveux comme si elle était sa propriété.


-  Ma rose ! Je commençais à avoir peur, t'es en retard aujourd'hui.


Elle réprima cette envie qu'elle avait de lui cracher à la figure.


-  J'aurais aimé mourir pour ne pas voir ta sale tête, dit-elle.


Le brun ténébreux qui ne se séparait jamais de sa capuche aussi sombre que ses pupilles haussa les sourcils, et prit un air faussement outré.


-  Tu ne penses pas un seul de tes mots n'est-ce pas ?

-  Dan. Je te déteste, prononça-t-elle avec lenteur. Tu n'es ni plus ni moins qu'un monstre.

-  Mais pourtant tu es toujours à mes côtés mon petit cœur, fit-il remarquer.

Il caressa avec tendresse la joue de Takara et cette dernière détourna la tête un air dégoûté imprimé sur le visage.

-  Quand est-ce que tu vas me laisser tranquille ?

-  Quand j'aurais la certitude que tu souffres autant que moi j'ai souffert quand tu m'as laissée, quand tu m'as fait comprendre que pendant tout ce temps tu ne faisais que me mentir.

Takara soupira avant de se pincer l'arrête nasale. Elle ne savait plus de quels mots user pour expliquer le dilemme crucial dont elle avait été sujette lorsqu'elle était encore avec Dan.

-  Je t'ai déjà expliqué, qu'étant membre de la famille Uchida...

-  Uchida par ci et Uchida par là ! craqua Dan. La famille parfaite, les parents médecins, les enfants ingénieux... Vous me dégoûtez ! C'est surtout toi qui me dégoûte au plus haut point ! Tu n'as jamais eu le courage de t'imposer. Tout ce que tu fais, c'est suivre le courant, obéir même si c'est contraire à tes perceptions, et tes idéologies.

-  J'ai fait ça pour te protéger imbécile !

-  Laisse-moi rire... Tu t'es juste amusée, puis lorsque tu t'es souvenue de la réalité, tu m'as jeté comme un vulgaire déchet. Moi aussi je te déteste Takara Uchida.


Une haine immense se mit à affluer en elle. À cet instant, Takara aurait aimé être dotée de la puissance d'Akane, uniquement pour le plaisir de donner à Dan le coup qu'il avait toujours mérité.


-  Alors si c'est le cas, laisse-moi tranquille ! On se déteste réciproquement, je ne comprends pas pourquoi tu vas jusqu'à me faire du chantage pour que je reste à tes côtés. Tout ce que je veux maintenant c'est...


Les lèvres de Dan la stoppèrent dans sa phrase. Elle fronça des sourcils lorsqu'elle les sentit contre les siennes. Son corps entier ne demandait qu'à le repousser, mais elle dut se faire violence pour ne pas l'écouter. Les secondes paraissaient longues, c'était pour Takara l'équivalent d'un enfer.


-  Parce que tu m'appartiens, que tu le veuilles ou non, souffla le jeune homme.

La jeune fille aux cheveux roses craqua et se leva d'un bond.

-   Maintenant laisse-moi tranquille, dit-elle. T'as eu ce que tu voulais.


L'adolescente s'en alla, et ce fut uniquement lorsqu'elle était sûre d'être assez éloignée de Dan, qu'elle autorisa ses larmes à couler le long de ses joues. Toute sa gorge était nouée, elle marchait la vue brouillée, plongée dans un brouillard complet.

Takara se sentait salie jusqu'au plus profond d'elle-même. Depuis peu, elle s'était remise à fréquenter Dan et ce, contre son gré. En effet, ce dernier avait trouvé la menace infaillible, celle devant laquelle elle ne pouvait rien faire.


-  C'est injuste !


Ses sanglots redoublèrent lorsqu'elle tira sur cette pierre égarée. Noyée dans ses pensées sombres sans issue, Takara ne remarqua pas la présence de cette personne juste en face d'elle.


-  Alors c'est pour ça, dit Mike. J'aurais dû m'en douter... Tu sais, c'est depuis la troisième. Depuis notre dernière année de collège, j'ai passé des heures à rêver de toi. J'ai passé des heures à espérer une étreinte qui sortirait de l'ordinaire et pourquoi pas un baiser, lui avoua-t-il en plongeant ses yeux dans les siens.

-  Mike, il faut que je...

-  Quand je t'ai dit la vérité sur mon ressenti sur toi ce jour-là où on était dans la merde, j'avais compris que tu me demandais du temps, de la patience et je comprenais. J'aurais attendu tout le temps qu'il fallait, la seule chose qu'il me semblait nécessaire que tu saches c'était que j'étais présent, prêt pour toi, prêt à concrétiser de grands choses un jour ou l'autre. Mais... J'étais ailleurs, termina-t-il en un rire ironique.

Le cœur de Takara explosa en mille morceaux. Il le sentit se faire piétiner par la douleur.

-  Mike attend ! C'est le cas j'ai besoin de...

-  Ne mens pas ! Pourquoi ne pas m'avoir clairement dit que tu ne m'aimais pas ? Il a fallut que je te suive pour connaitre la vérité. Tu ne penses qu'à toi ! T'es égoïste Takara, je...

La jeune fille ne lui laissa pas le temps d'achever sa phrase. Elle le gifla, la main tremblante. Mike écarquilla les yeux.

-  La ferme Mike Mori. Ferme la, parce que moi aussi je t'aime.

-  Tu m'aimes ? répéta-t-il. Alors pourquoi t'es avec ce type ?

-  Parce qu'il ne m'en laisse pas le choix. Ce type est un monstre, il est dangereux et menace ma famille ! Et l'unique moyen pour moi de les protéger c'est de...

Takara déglutit, elle ne pourrait pas achever sa phrase. Elle avait conscience de paraître faible désormais. C'était ce qu'elle était. Elle n'était ni plus ni moins qu'un vulgaire jouet. Elle s'efforçait sans cesse de correspondre aux attentes, de ne décevoir personne et la était le résultat.

Soudain, elle sentit les mains de Mile agripper ses épaules. Dans un premier temps, elle fut surprise, se demandant comment son ami pouvait faire preuve d'autant de force même après avoir été blessé par Jill au niveau de la main.


-  Takara, tu ne dois pas laisser ce mec te malmener. Il faut faire quelque chose, ce qu'il... Bon OK, j'ai clairement envie de le buter mais ce sera sale. J'essaie de prendre sur moi, d'oublier ma colère. Donc je vais tout simplement te demander la chose suivante : quelle est la véritable chose avec laquelle il te fait chanter ?


Peut-être qu'il était temps pour elle d'en parler. Elle ne pouvait pas demeurer constamment dans le silence. Elle parvenait à jouer la comédie avec brio devant sa psychologue et ses proches, mais à cet instant même en face de la mer azurée qu'était le regard de Mike, elle se sentait incapable de garder ce lourd secret au fond d'elle-même.


-  Ça va te paraitre dingue je sais, mais à travers cette histoire de harcèlement que je vis... Il y a un engrenage des plus complexes mêlant histoires de famille et alters. Mais avant que je te raconte tout ça, on ne pourrait pas retourner au Brooklyn Palace s'il te plait ? 



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Je ne devais vraiment pas poster aujourd'hui mais... Je me suis dit qu'il fallait que je vous dise que Takara is in trouble ! 

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