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CHAPITRE 32 : PRIS AU PIÈGE


CHAPITRE 32 : PRIS AU PIÈGE 



   Lorsqu'elle se réveilla, Takara grimaça. Pendant quelques secondes elle se demanda où était passé Teddy Bear, l'immense ourson peluche avec lequel elle avait pour habitude de s'endormir la nuit. Cependant, ce fut lorsque sa vue s'éclaircit qu'elle fut en mesure de comprendre que la situation s'annonçait dramatique. Cet endroit n'était pas sa chambre, et ce simple constat suffit à la plonger dans une panique profonde. 


-  Regarde ça mon garçon, on dirait que la Belle aux Bois dormant s'est réveillée, annonça une voix féminine. 


-  Ne touche pas à un seul de ses cheveux, grogna une voix qu'elle reconnut d'emblée comme étant celle de Mike.


L'adolescente se redressa aussitôt d'un bond. Dans un premier temps, elle balaya du regard la pièce où elle était. Celle-ci était assez sombre, éclairée par des lumières rougeâtres. Elle remarqua qu'elle était allongée sur un lit, sur un simple matelas aussi blanc que de la neige. 

Puis enfin, son regard croisa celui de Mike. Un souffle de stupeur s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle vit l'état de son ami. Ses cheveux bruns avaient toujours été indisciplinés, mais il était clair qu'à cet instant même ils battaient des records. Ses yeux brillaient à la manière de deux joyaux, et leur couleur venait s'opposer au rouge qui régnait en tant que maître au sein de cette petite salle. Ce qui la fit peur étaient les quelques traces de sang séché qu'elle pouvait voir au coin de ses lèvres, et au niveau de son arcade sourcilière, à l'emplacement de son piercing. Les yeux de la jeune fille divaguèrent sur cette tenue sombre qui le recouvrait de la tête aux pieds. Dans un autre contexte, elle n'avait aucun doute sur le fait qu'il aurait été terriblement intriguant... Mystérieux. Or, à cet instant elle décelait en lui une chose étrange qu'elle n'aurait pu nommer. 


-  Mike..., bredouilla-t-elle. 


-  Oh épargnez-moi les retrouvailles, je vous en supplie, cracha sèchement leur bourreau. 


La jeune fille aux cheveux roses se décida enfin à la regarder. Contre toute attente, elle n'était pas effrayante. Elle était même munie d'une beauté étrangement fascinante. Son visage était encadré par une jolie chevelure lisse et violette attachée en une queue de cheval. Takara fronça des sourcils en remarquant que derrière sa cape noire, cette femme portait une tenue qui ressemblait assez à celle de Mike. 


-  Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-elle d'une voix tremblante. 


-  Je suis désolé Taka', dit aussitôt le grand brun. Ce n'était pas moi qui t'envoyais ces messages, mais... Elle. Je voulais pas je t'assure. Si y a bien une fois où je voulais t'éloigner des merdes qui me tombaient dessus c'était cette nuit-la. 



L'adolescente se contenta de fixer les deux pépites scintillantes de Mike qui lui servaient de yeux. Son regard s'était métamorphosé en une rivière de remords. Le seul mot qui régnait dans l'esprit de la jeune fille était le suivant : "Pourquoi ?" Quelle était l'origine de cette situation catastrophique ? 


-  Maintenant qu'elle est réveillée, tu peux nous dire c'est quoi ce bordel ? s'impatienta Mike en s'adressant à la jeune femme aux cheveux violets. 


Cette dernière restait adossée au mur, les bras croisés et les yeux fermés. Quelques secondes après que Mike ait formulé sa question, elle ouvrit de nouveau les paupières. À la vue du regard qu'elle arborait, Takara sentit la peur étreindre son cœur. 

Mike faisait les cent pas dans la pièce et nul ne pouvait passer à côté du geste qu'il ne cessait d'effectuer avec ses mains. Ses poings se serraient avant de se desserrer. 


-  Tu me donnes le tournis Mike, prononça la jeune femme du haut de sa voix glaciale. 


-  Et toi tu me donnes envie de gerber ! hurla le meilleur ami de Takara en se positionnant en face de son interlocutrice. 


Celle-ci le regarda avant de laisser ses lèvres charnues esquisser un léger sourire au coin. 


-  Que vas-tu faire Mike ? Tu sais très bien que je suis capable de te réduire en bouillie en un claquement de doigts. 


Takara avait peur, mais elle avait conscience que rester tétanisée dans son coin ne pourrait pas les sortir de cet immense pétrin. 


-  Qu'est-ce que vous nous voulez ? osa-t-elle demander. Pourquoi nous avoir piégé ? 


-  Rassurez-vous, je ne vous ferez aucun mal. Vous n'êtes que les premières étapes d'un plan qui a pour but ultime le suivant : amener Akane jusqu'ici. 


L'adolescente sursauta en entendant le prénom de sa meilleure amie franchir les lèvres de cette femme. Pendant quelques secondes elle remit en doute la qualité de son audition. Mike paraissait aussi décontenancé qu'elle et cela pouvait se voir à la façon dont il s'était écarté de cette mystérieuse personne. 


-  Mais tu délires Jill c'est ça ? dit-il en un souffle. Ne me dis pas que tu comptes infliger à mes amies la chose à laquelle je pense... 


À présent, Takara n'avait plus aucun doute : Mike connaissait cette dénommée Jill. D'ailleurs, son idée se confirma lorsqu'elle vit la jeune femme ébouriffer les cheveux de son meilleur ami comme si de rien n'était. 


-  Tout ce que vous avez à faire, c'est attendre votre chère meilleure amie. Sur ce, je me retire. Ne vous en faites pas, je reviendrai très vite. 


Un brouillard prenait naissance dans le cerveau de Takara. Elle n'était plus en mesure de comprendre quoi que ce soit. Elle tira sur les manches de son pull, rongée par une multitude d'émotions négatives. Son état était tel, qu'elle ne fut pas si surprise que ça en réalisant que Jill venait de quitter la pièce comme par magie. 

Le silence s'invita aussitôt. Elle aurait aimé adressé un mot à Mike, mais elle en était incapable. Elle recula de quelques pas, n'étant même plus convaincue que la personne avec laquelle elle était enfermée était bien son ami. D'ailleurs, elle ne savait même plus qui croire. Mike l'avait attirée dans un piège malgré sa volonté. Et pour couronner le tout, la seule personne pouvant les sortir de cette situation était Akane. 

Non, Takara ne pouvait plus comprendre quoi que ce soit. Elle se redressa et regarda les lieux avec plus d'attention. Il fallait qu'elle sorte d'ici. Il fallait qu'elle s'éloigne de tout le monde. 


  " Utilise ton alter."   


Elle posa avec douceur sa main contre le mur peint d'un blanc immaculé. Comme elle s'y attendait, elle détecta la présence forte de la nature autour d'eux. Ils étaient bien égarés quelque part en forêt. 


-  Takara, n'essaie...


-  Tais-toi Mike, asséna-t-elle d'une voix tremblante. Toi, Akane je... Je ne veux plus entendre parler de vous deux c'est clair ? Plus jamais...


Des larmes prirent naissance au coin de ses yeux. Elle les retira avec hâte, désireuse de ne pas paraître faible pour une fois. 


-  T'as raison de m'en vouloir. Je ne peux pas...


-  Cette fille comment tu l'a connu ? Et qu'est-ce qu'elle veut à Akane ? 


-  Jill m'a piégé. Elle fait partie d'un groupe de mercenaires, une organisation étrange constituée de gars louches. Et il se trouve que... Il se trouve que leur boss semble avoir l'Alter de se procurer celui des autres, expliqua-t-il. Mais pour se faire, il doit absorber le sang de sa victime avant, d'une façon très particulière. 


Le teint de Takara devint livide. Elle se retourna en direction de Mike, les membres du corps crispés. Ses lèvres entrouvertes laissaient comprendre à quel point cette histoire l'horrifiait. 


-  Ne me dis pas que tu...


-  Oui, il a mon alter. Mais maintenant je comprends que ce qu'il convoite plus que tout c'est Akane. On est juste des pions, expliqua-t-il. 


Takara savait que Mike ne lui disait pas toute la vérité. L'expression qui envahissait ses yeux bleus laissait comprendre qu'il savait d'autres informations qu'il ne voulait pas divulguer à la jeune fille. 


-  Cette organisation veut recruter Akane si je comprends bien... Quelle bande de psychopathes. 


-  Ça tu l'a dit. Mais j'ai bien peur que ces psychopathes fassent des dégâts considérables. Tu n'as pas idée du centième de leur force... 


Un silence s'installa entre les deux amis. L'adolescente aux cheveux roses essayait en vain de réfléchir à un moyen de sortir d'ici. Ce n'était pas le moment d'évaluer si Mike lui disait la vérité ou non. Elle prendrait soin de l'interroger pour de vrai dès leur sortie de cette pièce qui semblait être une chambre. 


-  Tu sais Takara, commença Mike d'une voix étrangement douce, ma vie a pris un virage inattendu et désastreux. Je t'avoue que là, j'ignore carrément ce qui va advenir de nous. Et pourtant, je réalise que même dans un instant aussi critique je suis toujours ce putain de mec égoïste. 


-  Qu'est-ce que tu veux dire par là ? 


-  On a beau être dans une merde considérable, pour une raison que j'ignore j'ai l'impression qu'une partie de mon cœur est comblée rien qu'en sentant ta présence à mes côtés. 







- J'ai une leucémie, ouais et alors ? Je vais crever dans les jours à venir ? J'en ai rien à faire ! Je vais perdre mes cheveux ? Là par contre j'avoue que ça fait mal...


Cela était probablement la dixième fois qu'Asta répétait ce texte en face de son miroir. Il était arrivé à un stade où il n'arrivait même plus à se mentir. Sa maladie lui faisait mal, et la douleur ne se situait pas seulement au niveau physique. Une partie de lui avait éprouvé un besoin d'encaisser le choc et il n'avait pas trouvé d'autres solutions que de s'isoler. Le jeune homme soupira avant de se laisser tomber sur son lit. Ses yeux noirs fixaient le plafond d'un blanc pur qui se déployait au dessus de lui. Sa chevelure allait de paire avec la teinte de son regard. Sa dernière teinture commençait à disparaître, et il ne voulait pas en faire une autre. Le jeune homme ferma les yeux, et face à l'obscurité et le vide ambiant il se demanda à quelle vitesse la maladie rongeait son corps.

Il se souvint des mots de son médecin. Du regard de son père. Des larmes de sa mère. Asta n'avait plus aucun doute, il avait détruit sa famille. Ses pensées dérivèrent vers Akane, et il culpabilisa de lui avoir mentit. Le jeune homme se redressa, avant de fourrer ses mains dans les poches de son sweat.


- Demain tu vas en cours Asta, murmura-t-il pour lui-même. Ouais.



Un léger sourire éclaira son visage lorsqu'il formula cette dernière pensée. Il se leva avec beaucoup moins d'énergie qu'à son accoutumée, mais il avait retrouvé des bribes de son optimisme. Il extirpa son sac à dos qui se noyait sous une tonne de vêtements avant d'y fourrer quelques unes de ses affaires scolaires. Il voulait voir Akane une dernière fois avant ces vacances, et tant pis si cette dernière pensait qu'il était déjà parti. Il espérait au fond de lui que son amie esquisserait un merveilleux sourire en le voyant, ceux dont elle seule avait le secret.

En préparant ses affaires, Asta entendit quelqu'un toquer. Il ne se préoccupa pas plus que ça de l'identité de celui qui venait tout juste de s'inviter chez eux. Il entendit des fragments de conversation entre sa mère et cette personne dont l'identité se résumait encore à celle d'un inconnu.


- Asta ! l'appela sa génitrice.


Le garçon soupira en remontant ses lunettes sur son nez. Comme il s'y attendait, sa mère ouvrit la porte de sa chambre à la volée. À la vue de son regard, Asta fronça des sourcils. Cette dernière semblait rongée par l'anxiété, et un instant il pria pour que ce ne soit pas son médecin qui avait osé se déplacer jusqu'à chez eux.


- Mon grand c'est... Un jeune homme qui veut juste te poser des questions.

- Et je suis censé descendre ? devina Asta. Parce que y a rien qui me dit que ce type n'est pas un taré qui veut juste me piéger en prétendant...

- Asta, le coupa sa mère. C'est un jeune homme qui aide la police en recherchant deux adolescents disparus qui étudient au même lycée que toi. Sa sœur fait partie de ces deux personnes concernées.


Le grand brun se pétrifia aussitôt. Ce fut à cet instant qu'il réalisa l'ampleur qu'avait prise sa coupure nette avec le reste de la société. Durant ce laps de temps, deux adolescents avaient disparu. Il secoua la tête avant d'offrir un regard incrédule à sa mère.


- C'est sérieux ?

- Tu t'es isolé, donc en soit ce n'est pas étonnant que tu ne sois pas au courant. Si tu as une quelconque information à dévoiler à ce garçon, n'hésite pas mon grand.


Après avoir entendu les paroles de sa mère, Asta voulut s'assurer qu'il ne s'agissait pas encore une fois d'un rêve étrange. Il dévala les escaliers et ce fut avec surprise qu'il tomba sur un grand blond au seuil de la porte. Celui-ci possédait un visage anguleux et deux prunelles violettes qui émergeaient encore plus du fait des lunettes qu'il portait. Asta fronça des sourcils. Quelque chose chez lui paraissait familier, il était persuadé de l'avoir déjà vu quelque part...



- Salut, je m'appelle Akio, l'informa-t-il en tendant une main dans sa direction. Je voulais savoir si par hasard tu n'aurais pas vu cette fille, et ce jeune homme quelque part durant ces dernières vingt-quatre heures. Ils ont disparu.


Le grand brun lança un coup d'œil à la photo que lui montrait Akio. Il lui en fallut peu pour reconnaître Mike et Takara. En effet, durant les temps où ces deux derniers formaient un groupe de musique avec Akane, il lui arrivait de venir à certains de leurs petits concerts qu'ils donnaient dans le bar qui avait pour propriétaire l'oncle du seul garçon de la bande. Asta se souvenait de cette période avec perfection. Il avait le souvenir de ces deux visages qui accompagnaient souvent celui d'Akane.


- Tu veux dire que..., bredouilla-t-il. Mike et Takara ont disparu ?


Cette phrase à peine formulée, ses pensées se tournèrent vers Akane. Il eut une envie irrépressible de se gifler. Il s'était éloigné d'elle, alors qu'elle était en train de vivre une chose qui ne pouvait que s'apparenter à un drame. Il n'osait même pas imaginer la culpabilité qui devait assaillir la jeune fille à cet instant même. Elle devait s'en vouloir, et se maudire d'avoir rompu tous contacts avec ces personnes qui en fin de compte étaient ses véritables amis.


- Oui, et je suis le grand-frère de Takara, lui annonça son interlocuteur.


Asta prit soin de le regarder de plus près, et il réalisa qu'en effet il possédait des airs de ressemblance avec la jeune Uchida. Il avait beau arborer un calme olympien, son regard ne pouvait trahir personne. Asta y décela une peine immense, semblable à un gouffre. À cet instant, sa nature revint au galop et il n'avait plus qu'une seule envie qui se résumait à l'aider. Le jeune homme, se sachant souffrant d'une maladie grave sembla réaliser à cet instant même qu'il avait encore de la chance que son cœur batte au niveau de sa poitrine. Il lui restait peut-être un temps de vie infime, qui pouvait se compter sur les doigts d'une main, mais à cet instant présent il était vivant. Et il comptait bien profiter à fond du temps qu'il lui restait. Il allait l'aider, parce que contribuer au bien-être d'une personne était pour lui une des plus belles manières de profiter de la vie.


- Entre, lui annonça Asta. Reste pas dehors, il caille.


Le garçon fut légèrement surpris, mais il finit par entrer dans la demeure des Amane.


- Je t'avoue que je ne les ai pas vus ces derniers temps, mais je pense pouvoir t'aider, fit remarquer Asta avec assurance. Je suis dans le même lycée qu'eux, et j'ai par conséquent plusieurs informations à leurs sujets. Ne me demande pas comment, j'ai toujours eu le don de savoir la vie des gens ! Je veux juste les détails précis de leur disparition.

- Bien, merci beaucoup...

- Asta, je m'appelle Asta Amane !

- Merci beaucoup Asta, souffla Akio en esquissant un léger sourire. En réalité tout a débuté avec la disparition de Mike Mori. Ses parents sont venus voir les miens, étant donné qu'il sont amis. Ils ont prévenu la police, mais... Mais ils n'ont pas débuté les recherches immédiatement...

- Quoi ? s'offusqua Asta. Mais il est mineur ! Les recherches auraient dû débuter illico presto !

- Tu as bien raison, mais il semblerait que Mike ait été impliqué dans des affaires douteuses. Par conséquent, en ayant appris que celui-ci avait disparu depuis quelques heures après une dispute quotidienne avec sa mère, ils se sont dits que ce n'était pas nécessaire de débuter des recherches dès cet instant. Puis, en ce moment les autorités semblent débordées avec une affaire beaucoup plus importante.

- Hmm..., dit Asta en notant ces renseignements sur un vieux calepin. 

-  Ensuite, Takara a pris ma voiture en douce et s'en est allée en laissant un mot à mes parents... J'ai compris qu'elle était partie chercher Mike elle-même pour une raison qui... Pour une raison que j'ignore, termina-t-il en un soupir. Pourquoi est-ce qu'il a fallut qu'elle en fasse qu'à sa tête ? En plus, au vu de son état... Je m'inquiète vraiment, tu comprends ? 

-  Tout à fait ! s'exclama Asta en lançant avec vigueur son petit cahier sur la table. Et c'est seulement là que la police s'est décidée à se bouger le derrière. 

Un court silence s'installa, et Asta se creusa les méninges. 

-  Il y avait des rumeurs sur Mike qui tournaient, commença-t-il. À mon avis, il a dû faire une erreur, dit-il en griffonnant de nouveau sur son calepin. Mais, pour lui il était impossible de le dire à une autre personne qu'elle, Takara. C'est sûrement pour ça qu'elle est partie à sa recherche, déduit-il. Parce qu'elle pensait être la seule à pouvoir le sortir d'un embarras que l'on nommera X. 

-  Je vois où tu veux en venir, déclara aussitôt Akio. Je pense que Takara et Mike sont au même endroit. Il serait probable que tout avait été prévu par le ravisseur, j'ai presque l'impression que tout ça n'est qu'un piège, conclut-il. 


-  Écoute, je connais quelqu'un qui pourra nous aider. Elle s'appelle Akane. 


Asta remarqua que le regard d'Akio s'agrandit lorsqu'il évoqua son amie. 


-  Akane Isayo ? L'ancienne meilleure amie...


-  Tu veux dire la meilleure amie de ta sœur, le coupa Asta. Ne t'en fais pas, elle nous aidera sois-en sûr ! 


L'adolescent remarqua que les yeux violets du jeune blond traduisaient une angoisse dont il ne pouvait connaître la profondeur. Cependant, il n'avait aucun mal à comprendre qu'Akio se faisait un sang d'encre pour sa petite sœur. 


-  Tu crois que ce serait possible qu'ils soient..., commença-t-il. 

-  Non, le coupa Asta. On va retrouver Takara et Mike. Je te le promets ! termina-t-il en esquissant un large sourire. 





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