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𝐄 𝐏 𝐈 𝐒 𝐎 𝐃 𝐄 - 09 : La Froideur des Vérités 1/8

Les pas du dragon broyaient la terre.

Le cœur de Jaya était gonflé d'espoir alors qu'elle observait l'horizon assombri, les yeux fixés sur les montagnes au loin. Le froid mordant commençait à figer l'air et les premiers flocons de neige tombaient en silence sur ses épaules. Sans s'arrêter une seule fois, elle continuait d'avancer, portée par une seule force faisant tourner son corps à plein régime : Vadim.

Lui et lui seul.

Même si toutes ses pensées étaient tournées vers lui, Jaya était tourmentée par d'innombrables questions. S'il était encore en vie, pourquoi n'était-il jamais revenu ? Pourquoi ne lui avait-il pas fait le moindre signe ? Elle connaissait Vadim mieux que quiconque, elle était sûre qu'il ne l'aurait jamais laissée sans explication. Peut-être avait-il eu des problèmes ?

Son seul souhait était de le revoir et comprendre. De pouvoir sentir sa présence et le toucher sans craindre la froideur de la mort. Si c'était vrai... S'il était vivant, quelque part dans ces montagnes, l'abandon lâche de Tiordan, Symphorore et Amaros, ainsi que tous ses efforts trouveraient enfin un sens.

La nuit tombait rapidement, mais Jaya n'y prêtait guère attention, trop concentrée sur son avancée. Liloïa sauta aisément un fossé herbu pour atterrir sur une plate-bande enneigée qui crissa sous ses lourdes pattes. Soudain, des voix se firent entendre au loin, figeant la jeune femme sur place, à l'orée des premiers sapins. Son cœur s'emballa par la peur. Descendant rapidement du dos de sa dragonne, elle se cacha avec elle dans un buisson de houx, espérant passer inaperçue.

Un œil par dessus l'amas de feuilles, Jaya se glaça de l'intérieur.

Au pied des montagnes alhoriennes, une pente enneigée était envahie par des tentes bleu marine. Des hommes s'affairaient dans tous les sens, achevant les derniers préparatifs du campement. Jaya remarqua subitement les uniformes des soldats d'Alhora, présents en grand nombre. Que faisaient-ils ici ? Étaient-ils également à sa recherche ? Son regard se figea soudain sur une silhouette singulière qui traversait le camp, flanquée de deux hommes armés d'épées.

— Père...

Effectivement, le roi Frost se trouvait également là, fièrement vêtu de son armure de combat sous sa cape de fourrure. Sa simple présence infusait un mélange d'amour et de crainte dans le cœur de Jaya. Elle n'avait pas vu son père depuis si longtemps, et elle avait tant pensé à lui, se reprochant de l'avoir tant déçu. Les traits de son visage étaient tirés, trahissant une grande fatigue, mais sa détermination était palpable alors qu'il s'adressait fermement à ses hommes.

Une vague d'émotion submergea Jaya à la vue de son roi, elle lutta avec acharnement pour retenir des larmes acides. Son cher père lui manquait tellement, et elle était désolée de l'avoir mis dans une telle situation. Elle se considérait comme une mauvaise fille, une princesse indigne qui ne tenait pas compte des avis des autres et qui se mettait toujours en danger sans se soucier de l'inquiétude qu'elle pouvait causer. Elle le vit entrer dans sa tente, après avoir donné un ordre sec à ses hommes, qui retournèrent à leur poste.

Tout au long de sa vie, il l'avait protégée, choyée et aimée... Son père ne lui ferait jamais de mal. S'il la cherchait, c'était surtout pour l'aider et la mettre en sécurité, pas pour l'arrêter. Elle en était convaincue.

La poitrine enflée, Jaya se tourna vers Liloïa et lui chuchota :

— Attends-moi ici, ma belle. Ne sors de cette cachette sous aucun prétexte, sauf si tu m'entends crier. Je reviens. D'accord ?

La néréide émit un son guttural en guise de réponse, tandis que Jaya caressait doucement son front. Elle poussa un long soupir, se motivant pour sa prochaine tâche probablement idiote et irréfléchie qui l'attendait. Vêtue de son manteau sombre, tel un fantôme, elle descendit la pente boisée sans faire de bruit. La pénombre lui offrait une couverture parfaite pour passer inaperçue. Lorsque deux soldats passèrent à proximité, Jaya se plaqua contre un arbre épais. Son cœur battait la chamade, prêt à exploser à tout moment.

Ses yeux brillants se détachaient nettement de l'obscurité, observant les soldats s'éloigner enfin. Un soupir de soulagement se coinça dans sa gorge, alors qu'elle reprenait sa progression silencieuse jusqu'à la tente royale.

Frost alluma une bougie qui trônait sur son bureau de fortune. Peut-être que sa lumière chaleureuse pourrait dissiper un peu la froideur mordante de la tente, même s'il n'était pas vraiment convaincu. Il poussa un soupir, ses épaules s'affaissant et ses mains se posant sur la surface instable du bois. Cela faisait maintenant trois jours qu'il avait quitté Alhora, suite au décès de sa sœur. Les funérailles avaient pris plus de temps que prévu, retardant ainsi sa mission de recherche. Il avait dû redescendre les flancs de la montagne sous une neige épaisse avant de se diriger vers le duché d'Eldemir, qui avait déjà été fouillé en vain.

Peut-être que Jaya n'avait pas encore atteint cette partie de l'île. Cependant, le message du prince Leftheris, reçu plus tôt, était clair : elle avait peut-être été localisée et se dirigeait vers le nord. Ce pourquoi, il veillerait à garder des troupes autour du périmètre afin de pouvoir l'intercepter avant que le seigneur Byron ou la branche religieuse ne le fasse avant lui.

Soudain, des bruits de feuilles craquantes se firent entendre derrière la tente de Frost. Il s'immobilisa, les yeux rivés sur le fond de la toile bleu marine. Des pas légers, presque inaudibles, semblaient froisser la neige. Le vent du nord sifflait à l'extérieur, rendant difficile l'écoute de tout bruit. Il dut se concentrer pour entendre une nouvelle branche qui se tordit encore. Frost écarta un pan de sa cape, posant sa main sur le fourreau de son épée, prêt à la dégainer en cas de besoin. Son cœur s'emballa lorsque le bas de la toile se souleva pour laisser entrer une silhouette fine, enveloppée dans un lourd manteau de montagne brun foncé, la capuche cernée de fourrure.

Il recula d'un pas, pétrifié, quand l'intruse releva la tête vers lui. La méfiance dans le regard glacé du puissant roc céda rapidement la place à l'émotion.

— Jaya...

Immobile, la jeune femme n'osa pas bouger, de peur d'instiller la peur ou la violence chez son père. Il tenait toujours son épée, les yeux rivés sur elle. Elle soutint son regard, telle une petite bête apeurée, jusqu'à ce qu'il chasse toute trace de crainte en elle en la prenant dans ses bras.

— Oh, par Ymos... ma fille, tu es vivante... Merci... Que le ciel soit béni.

Sa chaleur incommensurable consola le cœur gros de la princesse qui resserra à son tour ses bras autour du cou de son cher père. Écrasée contre lui à en perdre le souffle, elle se délecta de ses tendres caresses qu'il faisait courir dans ses cheveux. Il se sépara d'elle pour prendre son visage en coupe et l'admirer. Elle avait visiblement perdu du poids, ses joues étaient brunies de crasse et son corps tremblait de froid. Elle était presque méconnaissable pour lui qui la connaissait toujours si bien apprêtée.

— Jaya, ma fille, mais qu'est-ce qui t'a pris ? Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu en arrives là ! Tu n'imagines pas comme je me suis fait un sang d'encre pour toi, j'ai bien cru que tu étais morte après ta chute de la falaise.

— Je le sais... murmura-t-elle, piteusement.

— Qu'est-ce qui t'a pris, enfin !?

Il la secoua légèrement dans son envie impérieuse de comprendre. Elle sanglota entre ses mains.

— Père, ce n'était pas de ma faute, je vous le jure... Je n'ai rien contrôlé, et... je m'en veux tellement d'avoir fait tout ça, au temple. Le père Thésélius m'a dit des choses horribles sur Vadim et sur Danil, je n'ai pas pu accepter... J'ai eu peur quand j'ai vu la garde et... j'ai sauté. Vous devez me croire.

— Ça ne devait pas arriver ! Jamais ça n'aurait dû arriver, jamais tu n'aurais dû être envahie par ton Risen...

— Quoi ?

Il la relâcha, tremblant et passa fébrilement ses mains sur son visage.

— Il avait été scellé...

— Qu'est-ce que vous racontez ? Qu'est-ce qui avait été scellé ?

— Ton Risen !

Jaya le fixa, et il perdit soudainement ses moyens devant le regard confus de sa fille. Cela avait assez duré, à quoi bon continuer de dissimuler ces infâmes secrets ?

— Jaya... Si je n'ai jamais voulu que tu me parles de l'art interdit ou que tu l'approches, c'était parce qu'il a bien failli te mettre en danger, il y a des années.

— Qu'est-ce que je dois comprendre ?

Il prit une longue inspiration, le cœur souffrant face à ses souvenirs. Quand Jaya l'appela afin de le faire réagir, Frost releva faiblement la tête.

— Quand le Géant Gelé a attaqué Alhora... Lorsque tu as fui avec ta mère... Vous avez été prise pour cible par la créature. Ta mère a voulu te protéger et t'a confiée à un soldat pour qu'il t'emmène à l'abri, mais... Ce soir-là... Il s'est passé quelque chose.

Que s'était-il passé ? Jaya sentit son pouls accélérer devant l'appréhension des révélations.

— Jaya... Ta mère... était mage.

La pierre que Frost avait lancée tomba sur leur échange, résonnant dans le silence et dans le cœur de Jaya qui accéléra de manière incontrôlable. Sa mère était une mage ? Cette nouvelle la frappa comme une onde de choc, faisant remonter tous ses souvenirs d'enfance. Les contes étranges et les histoires sur le Risen que sa mère lui racontait, les yeux brillants de passion. Tout prenait désormais un sens. Les yeux de Jaya se remplirent de larmes alors qu'elle se rendait compte de toutes les choses qu'elle avait manquées ou oubliées en étant trop jeune pour comprendre.

— Je l'ai aimée malgré tout, plus fort que quiconque. C'était là, la richesse des terres de Thorimay que ton grand-père voulait tant s'approprier... La magie et tout ce qu'elle pouvait créer. Les mages sont capables de dédoubler des objets, certains peuvent même fabriquer de l'or grâce à la puissance de ce qu'ils appellent l'alchimie, ou même guérir les maladies et engorger la terre de magie pour la rendre fertile. Ils auraient pu engendrer des richesses immenses pour Alhora et la rendre bien plus prospère, loin de la famine à tout jamais. Mais ton grand-père voulait leur pouvoir de gré ou de force, et ils ont refusé de le céder et d'être traités comme de vulgaires esclaves de création. Thorimay était une terre de mages pacifiques, les premiers à avoir colonisés Glascalia. Ils vivaient en paix dans ces montagnes. Malheureusement, la guerre les a tous décimés... sans exception. Même la famille De Myre, qui protégeait la ville, n'a pas été épargnée.

Frost souffla du nez, terrassé par ses souvenirs.

— J'avais bien dit à ta mère d'éviter de te bourrer le crâne avec ces histoires sur la magie, mais elle n'a rien voulu entendre. C'était sa culture, elle n'y voyait rien de diabolique ou d'hérétique, et... de tout mon amour, je n'aurais pu l'en détacher simplement parce que je le voulais. Malgré mon immense foi en Ymos, je ne désirais que son bonheur... mais aussi le tien. Et ce soir-là, quand le géant nous a attaqué... Tu l'as réveillée.

Leurs regards se heurtèrent ; celui de Jaya contenait les stigmates de l'incompréhension à l'état pur.

— Cette magie... Elle a explosé de toi quand le garde t'a entraînée hors de la portée de ta mère qui se battait courageusement contre le géant. Tu... tu as hurlé et...tu as tué ce soldat sans le vouloir.

Son cœur se comprima davantage alors que des larmes coulaient abondamment sur ses joues, sans contrôle. Avait-elle fait une chose aussi terrible ? Elle comprenait désormais pourquoi tout ceci lui était si familier, sans qu'elle ne sache pourquoi... Elle avait en réalité déjà vécu l'éveil et sa rencontre avec sa graine de Risen.

— Alors... Cette lumière bleue que j'ai vu ce soir-là... Celle que je voyais dans mes cauchemars... Elle ne venait pas de mère, mais de moi...

Elle lâcha un sanglot qui déchira le cœur de Frost.

— Je... je n'en ai aucun souvenir. Juste cette lumière après... plus rien.

— C'est normal...

Frost glissa une main nerveuse dans ses cheveux avant de se laisser tomber assis sur une caisse de bois.

— Ta mémoire a été effacée.

— Effacée ?

— Oui, enfin... plutôt redessinée. Quand elle a vu ce que tu avais fait, ta mère t'a emportée loin du combat et t'a cachée le temps de faire fuir le géant à l'aide de sa magie. Quand je l'ai retrouvée, et qu'elle m'a tout dit, elle m'a annoncé qu'il n'y avait qu'un moyen de t'assurer ta sécurité... C'était d'effacer ta mémoire. Elle ne pensait qu'à te mettre en sûreté, loin de tous ces dangers que représentaient l'utilisation du Risen dans notre société. Tu n'étais qu'une enfant innocente et terrifiée, tu ne comprenais pas ce qu'il se passait et... elle ne voulait pas que tu souffres. Chrysiridia a donc utilisé un sort spécial pour te retirer tes souvenirs de cette nuit-là. Elle refusait que tu vives à jamais dans la peur et la culpabilité.

Jaya crut sentir le sol se dérober sous ses pas. La chute était lourde, mais aussi extrêmement douloureuse, tellement qu'elle en restait sans voix.

— Ensuite, elle a scellé ton Risen dans ton corps. Si je me souviens bien, elle m'a parlé de grilles et d'une poignet... Sa magie avait fait disparaître cette poignée pour que jamais ces grilles ne se rouvrent. Et même si tu tentais de le faire, son sceau te repousserait.

Jaya ne pouvait plus juguler les larmes coulant sur son visage. La vérité brûlait plus que l'incendie dans son âme. Toute sa vie était donc un mensonge. Un vulgaire et indicible mensonge.

— Vous m'avez menti... Pendant toutes ces années... Et vous m'avez privée de mes souvenirs.

— Nous avons fait cela pour te protéger, moi et ta mère. Que voulais-tu que je fasse ? Ta mère m'a fait promettre de te protéger et de t'éloigner du Risen, mais tu ne m'as pas écoutée ! Tu as flirté avec cette magie interdite malgré mon désaccord et ce, avec Vadim ! Car je sais que tu as découvert cela avec lui ! Malgré tous nos efforts, tu n'as jamais perdu cette petite flamme qui t'attirait inexorablement vers cet infâme danger ! Si ta mère te voyait aujourd'hui... Elle serait si déçue de mon incompétence... J'ai misérablement échoué...

Le silence pesant de leur affrontement enveloppa Jaya, lui laissant le temps de digérer toutes ces révélations. L'entièreté de son corps était en vibration, la nausée la submergeait. L'envie de courir pour traverser cette maudite toile et disparaître dans la neige comme un flocon tombé du ciel la noua. Entre la mort orchestrée de Vadim et maintenant ceci, sa pauvre tête était prête à exploser. C'était trop pour son esprit déjà meurtri, si bien qu'une douleur aiguë l'attaqua dans sa poitrine.

Or, elle s'infligea une gifle mentale et se ressaisit d'une part. Un souffle douloureux se coinça dans sa gorge, laissant filtrer quelques mots que Frost n'entendît que de façon étranglée.

— Ce cri que j'ai poussé et qui a tué ce garde... Il s'agit du cri des Banshees.

— Des quoi ? marmonna Frost, avec incompréhension.

— Des Banshees... ce que je pense être. Ce sont... des mages qui peuvent tuer d'un simple cri. On les appelle aussi les messagères de la mort. C'est ce cri que j'ai poussé qui a tué le père Thésélius dans le temple. Je n'ai rien contrôlé, c'est ce cri qui a fait exploser le sceau sur mes grilles. Mais... je ne comprends pas... d'autres personnes m'ont entendu hurler, comme vous ou tante Malista, mais... Vous êtes toujours là...

Soudain, le visage de Frost devint blême, bien plus pâle qu'à l'accoutumée. Il fixait Jaya, la peur au fond des yeux, elle n'était évidemment pas au courant de la tragédie. Il hésita un instant, se demandant s'il devait lui dire la vérité ou s'il devait la protéger de cette nouvelle.

Non, il ne pouvait lui cacher cela...

— Jaya... ta tante Malista est décédée.

Un bain de glace.

Jaya se sentit comme plongée dedans devant cette annonce effroyable, tant et si bien qu'elle peinait à respirer. L'idée que Malista était morte la laissa sans voix, ses jambes tremblaient si fort qu'elle avait du mal à tenir encore debout. Un torrent de douleur et de peur la happa et secoua son corps tout entier.

C'était sa faute... Entièrement de sa faute...

— Elle est tombée... gravement malade après ton départ, continua Frost. Ça n'a fait qu'empirer malgré les soins, sa tête et ses oreilles étaient pris d'une terrible infection. Ce n'était pas seulement des tympans percés, les médecin n'avaient jamais vu cela.

— C'est... C'est moi qui l'est tuée... ?

Elle réalisa avec horreur qu'elle était une meurtrière, bien pire qu'elle ne l'avait jamais imaginé. Un membre de sa famille avait payé le prix de ses dons maudits et elle était responsable de cette tragédie.

Elle était donc bel et bien une Banshee... ?

Frost tenta de faire un pas vers elle, mais elle recula sauvagement, les larmes brouillant sa vue. Or, son ouïe perçut des bruits inquiétants à l'extérieur.

Des galops de chevaux se rapprochant du camp royal plongé dans la nuit.

— Le prince ! C'est le prince Leftheris !

Les voix des soldats clamant ce nom interdit réactivèrent Jaya qui se figea sur place, submergée par une terrible panique à l'idée d'être capturée. Elle se retourna à toute vitesse pour repartir par où elle était arrivée, Frost tenta de l'arrêter.

— Jaya ! Jaya, attends, je t'en prie !

Le roi empoigna le poignet de sa fille qui, malgré ses supplications, résista vigoureusement. Il ressentit alors une vive brûlure dans sa paume, si intense qu'il fut forcé de lâcher prise, permettant à Jaya de s'échapper. Il grimaça de douleur en voyant du givre au creux de sa main, lequel fondit rapidement, dissipant la morsure de la glace. La peur du roi s'amplifia, car il savait que cette glace était le signe d'un danger bien plus conséquent qu'il ne le pensait.

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