Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Le Manque de Lui 3/4

Un coup fut frappé à la porte.

Grimaçant, Jaya ouvrit difficilement ses yeux brûlés par les larmes de la veille. Le matin était déjà levé ? Oui, une douce lumière traversait les rideaux. La brune avait l'impression de n'avoir pas dormi du tout tant elle était épuisée. Le visage à moitié écrasé dans l'oreiller, elle soupira.

Un autre coup retentit.

— Princesse ? Puis-je entrer ?

— Oui... entrez...

Sa voix n'avait été qu'un souffle de lassitude, mais bien assez fort pour que la jeune femme derrière la porte ne l'entende et ouvre. Dorénavant assise dans ses draps, Jaya redressa l'épaulette de son peignoir pour cacher le bout de son sein nu. Avec respect, Madis, la toute jeune servante, s'inclina. Ses cheveux coiffés en carré bouclés rebondirent quand elle se redressa.

— Veuillez m'excuser de vous déranger, princesse, il est sept heures.

D'un pas peu assuré, Madis avança vers la fenêtre et tira les rideaux pour laisser entrer toute la lumière du jour. Jaya plissa légèrement les yeux quand un rayon de soleil la frappa en plein visage.

— La neige s'est arrêté, dehors. Le roi m'a demandé de vous avertir qu'il désire votre présence pour la messe du père Olien.

La messe... Jaya détestait y aller et ce, depuis toujours. Mais bien davantage aujourd'hui. Son père devait vouloir laver son honneur devant le peuple après que tout le monde ait su que sa fille avait épousé un mage. Montrer à ses citoyens que ce mariage n'était qu'une erreur et que les Northwall restaient une famille pieuse qui méprisait l'art interdit et louait Ymos, comme le voulait leur sainte religion.

Comment lui en vouloir, lui qui ne cherchait qu'à sauver son noble nom et la dignité de sa fille ?

Devant ce silence, Madis tourna les yeux sur l'autel près de la fenêtre. C'était la première fois qu'elle le voyait d'aussi près et se demandait pourquoi la princesse exposait-elle ce masque de soie ainsi ? D'après ce qu'elle avait entendu dire, il appartenait à son défunt mari pour cacher les cicatrices de son visage. Malgré tout ce qu'on disait sur lui, pour créer un tel sanctuaire, elle devait énormément aimer cet homme. Plus les jours passaient, plus elle voyait l'abîme de la solitude affaisser ses épaules.

Sa tristesse gravitait tout autour d'elle et lui faisait beaucoup de peine.

— Vous voudriez faire... changer les bougies, peut-être ?

Jaya releva un œil circonspect vers la domestique.

— Elles sont fondues. Il serait judicieux d'en mettre de nouvelles, enfin... si vous le souhaitez, votre altesse.

Jaya la jaugea un instant, sans un mot.

— Oui, ce serait gentil.

— Je vais aller en chercher de ce pas. Je reviendrais vous aider à vous vêtir et vous coiffer pour la messe, ensuite.

— Merci, Madis.

La servante lui exposa un charmant sourire ; l'une de ses dents de devant était de moitié cassée. Avant de franchir la porte, Madis rebroussa chemin.

— Oh, j'allais oublier ! Vous avez reçu du courrier, ce matin.

Jaya arqua un sourcil quand la petite brune en face d'elle sortit une enveloppe tamponnée de son tablier.

— Le messager en a apporté deux venant du royaume du sud. L'une d'elle vous était adressée.

À ces mots, Jaya se figea. Quand Madis lui donna et s'éclipsa enfin, elle osa porter un œil sur le morceau de parchemin. Son prénom était joliment calligraphié dessus et à l'arrière, un sceau de cire rouge représentant un soleil à quatre branches la fermait. Elle savait pertinemment qui lui avait écrit cette lettre et hésitait fortement à l'ouvrir.

Ce serait toujours les mêmes choses... toujours les mêmes paroles harassantes...

Décachetant le bouton de cire, Jaya sortit finalement trois feuilles de papier soigneusement pliées qu'elle se décida à lire :

«            Chère Jaya.

Tu n'as pas répondu à ma dernière lettre, je me permets de t'en envoyer une nouvelle en espérant cette fois une réponse. J'espère que tu vas bien, mieux du moins. Pour ma part, je ne fais que des allers-retours entre Cassandore et les provinces voisines aux côtés de mon père afin de guider nos troupes vers les terres anciennement affiliées à Starania qui sont désormais ennemies de la cité-état. C'est un travail très difficile et le combat fait parfois rage. Nous sommes à l'heure où je t'écris non loin du territoire de Balanthiane, un village gardé sous la régence d'un chevalier appartenant à l'ordre du feu roi Kyos. J'espère que ceux-ci se montreront plus coopérants.

Je pense à toi tous les jours, dès lors que le soleil se lève, tu es dans mes pensées. J'erre dans cette vie qui se veut mélodie, mais sans toi, ce n'est que cacophonie. Je sais que tu dois encore m'en vouloir et moi, comme un fou, je continue de t'écrire avec la plus grande des folies : la sincérité. Oui, l'amour est une folie, être amoureux est déraisonnable dans mon cas, mais je m'en fiche. Tu es partie et je suis resté fou. Fou de chagrin, de désespoir et j'ai compris que ce désespoir est une folie qui saccage l'esprit et le moral.

Oui, j'ai perdu la tête, parce que mon cœur a pris bien trop de place. J'ai déraillé et dévié du droit chemin. Je me suis mis à aimer un début de rien, car j'ai eu le malheur d'imaginer la beauté du tout. Tu es une femme merveilleuse qui ne mérite que le meilleur et lorsque j'y pense, tout ressort. Je te revois encore avancer vers moi avec ce sourire qui ne songeait guère à la conquête, mais qui m'a pourtant conquis.

C'est idiot, mais il fallait sans doute que tu partes pour que je commence à comprendre que ça ne tournait pas rond chez moi. Que j'ai bien trop attendu pour finalement exploser au mauvais moment, et de toute ma sincérité, je te prie de m'excuser. J'aurais voulu autre chose pour toi, quelque chose de moins lâche, de moins caché. Lorsque tu es partie, les mots se sont envolés avec mes ailes brûlées, je voulais effacer les ratures et tout recommencer, mais j'ai échoué. Tu es une rose et tes épines ont distillé en moi un poison qui me consume. Je n'y peux rien et j'espère que tu me comprendras un jour.

Je vais bientôt avoir trente ans, mon père compte organiser une réception pour cette occasion. J'espère t'y voir, même si ton cœur ne sera probablement pas à la fête et je le comprendrais. J'espère simplement pouvoir te voir juste quelques instants. Ce serait mon plus beau cadeau.

Je t'embrasse, princesse. Sache que je t'aime de tout mon cœur.

          Leftheris. »

Ses doigts froissèrent nerveusement le papier. Leftheris... Malgré ses innombrables silences et son refus, il persistait sans relâche et insistait à lui prouver son amour. C'était insensé, ne comprendrait-il donc jamais qu'elle n'avait pas envie de cela ? Juste de soutien dans ce qu'elle vivait ; le soutien du beau-frère et ami qu'il était avant tout ça, non d'un homme hurlant ses sentiments dans des lettres d'amour passionnées. Même si ses excuses étaient acceptables, Jaya ferait comme pour sa lettre précédente.

Elle la broya entre ses mains et la jeta dans les draps.

Il lui faudrait encore beaucoup de temps pour le comprendre et accepter.

Amèrement, Jaya savait qu'elle allait bientôt devoir retourner à Cassandore. Cela allait être dur, mais elle en avait besoin, d'un côté...

Besoin de se sentir proche de Danil et de Vadim. Même un petit peu.

Un silence inhumain s'installa dans la salle de l'église frappée par les mouchetures du vitrail ancestral. Tout le monde regardait l'arrivée de la princesse Northwall dont la beauté immuable et l'aspect soigné et élégant la démarquait de tous. Sa silhouette fine épousait une longue robe bleue marine agrémentée de broderies argentées digne d'une tenue royale d'apparat. Une cape de fourrure blanche avait été posée sur ses épaules.

Tout Alhora avait eu vent des rumeurs sur celle qu'ils surnommaient désormais « la Veuve du Démon » et la voir ici pour la première fois après tous ces mois était comme recevoir la visite d'une créature extraordinaire et effrayante à la fois. Des murmures se passèrent de bouche en bouche. Son sourire autrefois solaire qui ravissait le peuple avait disparu ; la vérité des événements était éloquente quant à son état moral.

Déglutissant, Jaya ignora ces attentions discrètes et tous ces regards perçants à son encontre. S'efforçant d'afficher un air froid et hautain, la princesse releva la tête et se jura d'être forte même si tout un flot de souvenirs l'assaillit en ce lieu. Son mariage... Vadim près de la nef qui la regardait avancer, la boule au ventre et les yeux pleins d'étoiles. Tout ce stress... Le même qu'à cet instant qui lui rongeait les tripes.

D'un battement de cils, toutes les images avaient disparu.

Arrivée au banc royal, Jaya avança vers le bas de la nef pour déposer l'offrande à Ymos ; un galet rond qui fut posé au-dessus des autres formant un tas. Enfin, elle alla s'asseoir, guidée par la main de Frost qui ne l'avait pas lâchée depuis leur arrivée. Sur le banc voisin, Malista et Evanora étaient présentes.

Toutes deux lui jetèrent une œillade d'où Jaya décela un mépris écœurant. Avec ce qu'il s'était passé la veille au soir, elles avaient dû blablater et cancaner sur elle jusqu'au petit matin. Ces commères n'étaient bonnes qu'à ça. Qu'elles aillent mourir avec leur jugement ! Elle préféra les ignorer et lever la tête vers l'archevêque avant de ne perdre patience. 

— Bienvenus, chers frères et sœurs, dévoués à notre saint dieu. Qu'Ymos nous accompagne en ce nouveau jour et nous guide vers la paix et la sérénité. Qu'il écoute nos prières et nous aide à recevoir des jours plus cléments au futur. Calastë Ymos Maïroa.

Calastë Ymos Maïroa, répéta l'auditoire, d'une même voix.

Se raclant la gorge, le vieil homme ouvrit son saint bréviaire afin de commencer sa prédication sous les yeux lourds de Jaya, au premier rang.

— Le gardien de l'hiver, chef suprême du monde matériel et spirituel, protecteur des glaces. Ymos est le commencement de la descente dans la matière, l'être de la restriction et de la discipline. Il est la sincérité, la persévérance, l'acceptation et la sagesse. Hier, alors que je priais pour réchauffer le glacier et répandre la passion pour la suprématie d'Ymos en toutes choses pour la joie des peuples, j'ai eu une illumination : Ymos fait toutes choses en vue de la gloire de son nom. Il magnifie son propre nom. Dans tout l'univers, le cœur le plus passionné pour Ymos est le cœur d'Ymos lui-même. C'est le point principal que j'ai traité. Tout ce qu'il fait, de la création à la consommation, il le fait en vue de montrer et d'élever la gloire de son nom. Mais le fait qu'Ymos est centré sur lui-même ne signifie pas qu'il ne nous aime pas, bien au contraire.

Plus elle écoutait, plus Jaya devenait sceptique quant à la santé mentale du père Olien. Tout ce ramassis de belles paroles élogieuses ne faisait aucun sens pour elle qui, la boule au ventre, n'y voyait que le récit pur et simple d'un autre fanatique. À ses côtés, son père était très attentif et le cœur ouvert à l'amour de ces mots. Le roi était un homme très pieux et elle le savait, il avait réclamé une éducation religieuse pour elle dès le plus jeune âge. Enfant, elle avait écouté ces heures de prédication avec grande attention, mais ce fut de plus en plus difficile avec les années.

Aujourd'hui, il n'était pas pire torture que de feindre la foi.

— Le second point que j'ai traité était que cette nature d'Ymos n'est pas un manque d'amour. La raison pour laquelle Ymos ne manque pas de nous aimer lorsqu'il s'exalte lui-même, est que le fait de connaître notre dieu et de nous élever dans la louange est ce qui satisfait l'âme humaine. Si donc Ymos s'exalte lui-même, pour que nous le voyions tel qu'il est, et pour satisfaire notre âme, alors il est le seul être dans tout l'univers pour qui l'exaltation de lui-même est la plus haute vertu et l'essence même de l'amour.

Un dieu égoïste et imbu de lui-même qui se cachait derrière un amour de profit... Cette pensée fit grincer Jaya des dents. La suite bien davantage.

— Nous ne pouvons pas faire la même chose qu'Ymos. Si nous nous exaltons pour être appréciés par les autres, nous attirons la haine et non l'amour, car nous les distrayons du seul être qui peut satisfaire leur âme. Il en est de même pour les bienfaits qu'il parsème sur nous grâce à sa divine magie. C'est pourquoi nous ne pouvons nous permettre d'imiter Ymos dans ce qui fait qu'il est notre saint père.

Ses poings se serrèrent nerveusement sur ses genoux. Elle fut heurtée au cœur, comme un coup de poignard impossible à esquiver. Un instant, Jaya se sentit terriblement visée et interpréta le regard du vieil archevêque comme une accusation. À vrai dire, elle avait l'impression que toute la salle la regardait, la jugeait, elle et son défunt mari le mage. Son corps trembla soudain.

Vadim... Elle allait avoir besoin de beaucoup de courage pour ressortir indemne de cette église.

À la fin de l'office, Jaya sortit hors de l'église pour respirer l'air gelé du dehors. La princesse préférait laisser partir tout ce monde et ne plus avoir à les affronter, eux et leurs regards insistants. Le roi n'avait même pas remarqué son départ, lui qui était bien trop occupé à féliciter le père Olien pour avoir prêché de si belles paroles. Ce n'était peut-être pas plus mal... Elle avait besoin d'être seule.

Sur les bords du lieu saint, un petit cimetière était établi sur un terrain délimité par une haie de lances métalliques et habituellement dégagé par la neige. Avec ce qui avait tombé la veille, les pierres tombales étaient recouvertes et semblaient prêtes à s'écrouler sous ce poids pour certaines, très anciennes. Un beau et grand sapin blanc trônait en plein milieu.

Jaya fit deux pas sur l'allée entre les tombes et s'arrêta devant celui-ci pour s'y adosser.

— Jaya ?

Sans même se retourner, la princesse reconnut la voix de son père. Frost se tenait là, l'œil soucieux à l'égard de sa fille. Il n'avait pas tardé à s'inquiéter de ne plus la voir auprès de lui, pensa-t-elle.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? Nous rentrons, viens au carrosse avant d'attraper froid.

— Oui, père. Je voulais juste être un peu seule, c'est tout.

Elle réclamait toujours cette solitude, ce calme dans lequel elle se laissait submerger avec désinvolture. Frost soupira et s'approcha, elle baissa les yeux. D'un regard, elle redevenait cette petite fille éplorée tordant nerveusement ses manches devant lui.

— Père, je... je voulais m'excuser pour hier soir. Je vous ai fait honte devant ma tante.

— Non, je... je peux comprendre que parler de Vadim puisse t'avoir mise dans un tel état. Tu n'en parles à personne, pas même à moi. Tu te gardes complètement de ce mal-être et c'est très mauvais pour toi, ma fille.

Jaya se pinça les lèvres devant cette vérité. À quoi bon en parler ? Tout le monde jugeait et voyait ses actes désespérés et la mention de Vadim d'un mauvais œil. Personne ne comprendrait jamais. Ils étaient bien trop obnubilés par leur maudite religion.

— Pourquoi ne vas-tu pas voir un peu ta cousine ? Peut-être que vous pourriez faire une balade en ville, ou faire une après-midi « thé et littérature » toutes les deux, au château ? Un peu de compagnie te ferait du bien.

— Evanora ne m'aime pas.

— Pourquoi dis-tu cela ?

— Parce que c'est la vérité. Elle n'a aucun scrupule et se moque ouvertement de ma tristesse. Alors non... je ne veux pas côtoyer Evanora. Et je ne veux pas non plus aller à l'anniversaire de Leftheris.

Frost soupira.

— Ma fille, malgré ce qu'il s'est passé, les Blanchecombe restent nos alliés. C'est une invitation que nous ne pouvons refuser.

— Vous ne comprenez pas, père...

— Si, je comprends que c'est difficile pour toi de retourner là-bas. Très difficile, mais c'est en affrontant cela que tu réussiras à remonter la pente. Tu ne peux pas rester seule éternellement, Jaya. Ce n'est pas bon pour toi, tu te laisses dépérir.

— Que puis-je faire d'autre après ce qu'il s'est passé ? Après tout ce que j'ai vécu ? Être enlevée par Starania, perdre mon fils et ensuite mon mari... et tout ça dans les pires circonstances qui soit... Comment puis-je faire pour aller mieux ? C'est impossible. Les jours ne sont plus les mêmes, les nuits s'éternisent et le sommeil ne me trouve plus. Le passé se confond avec le présent et mes souvenirs se superposent à la vie qui se propose à mes yeux. Je n'arrive pas à oublier, père. Je n'arrive pas... à l'oublier...

Dans un rayon de soleil perçant les nuages, Frost remarqua la brillance au coin des yeux de sa fille. Une larme qu'elle captura immédiatement pour ne pas paraître plus ridicule et émotive qu'elle ne l'était déjà.

— J'ai envie de mourir et... de le rejoindre... lui et mon fils.

Il accapara toute son attention quand il glissa son index sous son menton pour relever son doux visage vers lui.

— Jaya, ne dit jamais ça, Vadim n'aurait pas voulu entendre cela de ta bouche... et moi non plus. Je sais ce que tu ressens. J'ai vécu la même chose pour ta mère. Il m'a fallu des années pour oublier et faire mon deuil et... la plaie, même si elle est dorénavant cicatrisée, fait parfois encore mal quand j'y pense. Tu ne pourras oublier Vadim, ni votre fils, malgré tout ce qui s'est passé. Ils seront toujours là...

Il posa un doigt à l'emplacement de son cœur.

— Dans ton cœur. Quand on aime, la mémoire ne s'efface pas. Un jour viendra où le soleil réchauffera à nouveau ton âme, mais pour voir le soleil, tu devras te libérer de cette sombre solitude dans laquelle tu t'enfermes. Soit gentille et tolérante avec toi-même, ma fille. Autorise-toi à être libre et à vivre les choses comme elles viennent. Tu sais, j'ai réalisé que chaque départ dans la vie est une leçon à apprendre. Et tu ne pourras l'apprendre si tu ne visualises pas pleinement les autres choses qui t'entourent. Le meilleur conseil que je peux te donner est de simplement voir. Ressentir les émotions et vivre avec elles, comme elles sont, sans chercher à les atténuer ou à les enfouir. De cette manière, tu réussiras à retrouver ton sourire, car malgré tout, la souffrance fait partie de la vie. C'est elle qui nous fait grandir.

Une larme coula sur la joue de la brune, Frost la récupéra avant qu'elle n'ait le temps de terminer sa course. Son bras musculeux entoura les épaules de sa chère fille qu'il ramena contre lui, ce trésor qui n'était plus aussi scintillant qu'autrefois, terni par le chagrin. Il serait là pour l'aider à retrouver goût à cette vie qui ne faisait que commencer.

Il ferait tout pour que ce tendre morceau de lui guérisse et s'épanouisse à nouveau.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro