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Chapitre 44

- Innie...




- Inniiie !

Je me retournais dans mes draps, grognant contre celui qui mettait en péril mon précieux sommeil.

- Innie, réveil-toi !

J'enfouis ma tête sous ma couverture, faisant bien comprendre à ce fauteur de trouble que je n'avais aucune envie de lui obéir.

- Allez, viens ! Faut que je te montre un truc !

- Dégage, Sumin... Grognais-je, étant on ne peut plus désireux de retourner dans les bras de Morphée.

Mais le bleuté n'était pas de cet avis.

- Ah, bah voilà, vu que t'es réveillé, tu peux venir avec moi. Allez, Inniiiiie !

Il me secouait énergiquement l'épaule, mais je ne bougeais pas.

- Très bien. Soit tu viens avec moi, soit je passe la nuit dans ton lit !

Je fronçais les sourcils, tandis qu'il soulevait la couverture, s'installant à côté de moi sur le petit matelas.

J'avais déjà chaud, mais avec une source de chaleur en plus, ça allait être tout simplement invivable.

Je soupirais bruyamment, avant de me lever en position assise. De toute manière, j'étais réveillé, maintenant.

- D'accord, c'est bon, t'as gagné. Mais vire de mon lit.

Sumin se redressa, un grand sourire brillant sur son visage malgré la pénombre. Il sauta de mon matelas, avant de se diriger vers son armoire.

- Enfile un pantalon, on sort ! Chuchota-t-il en revêtant lui-même un large jean.

Je levais les yeux au ciel, avant de m'exécuter, couvrant mes jambes d'un pantacourt en jean crème que mon grand t-shirt de pyjama vert bouteille cachait à moitié. Sumin me fit signe de le suivre et je ne me fis pas prier, sortant a pas de loup de la chambre après avoir rapidement enfilé une paire de tongs.

Sumin me prit doucement le poignet, avant de m'entraîner à sa suite le long des froids couloirs du dortoir.

Je ne savais pas si ce que nous faisions était autorisé - et sûrement que non -, mais je m'en fichais. Je sentais seulement mon cœur battre plus fort sous le coup de l'adrénaline, et j'aimais ça. Mais pour rien au monde je ne l'aurais avoué.

Lorsqu'on sortit du bâtiment, une froide brise me fit frissonner, la température extérieur ayant grandement chuté. Le bleuté m'entraîna à sa suite dans les grands jardins, tandis que je peinais à le suivre, mes tongs glissant de mes pieds nus.

Seul le chant des cigales accompagnait notre escapade nocturne, me rappelant que je n'étais pas dans un rêve. On y voyait presque rien, la pénombre masquant tout paysage. Mais malgré ça, Sumin ne s'arrêtait pas, ayant l'air de savoir où il allait. C'était un bon début...

Soudain, le garçon d'océan s'arrêta, et je manquais de lui rentrer dedans. Je grommelais dans ma barbe, détournant le regard.

- Innie, viens. Chuchota Sumin en tendant son bras vers moi.

Je levais les yeux au ciel, avant de m'avancer vers lui. Il passa sa main dans mon dos, m'aidant à enjamber un petit muret, avant de m'y faire asseoir. Il s'installa à son tour à mes côtés, tandis que j'étais dans l'incompréhension la plus profonde.

- Qu'est qu'on fait, maintenant ? Demandais-je, croisant mes bras pour essayer de me procurer un semblant de chaleur.

- Regarde... Souffla Sumin, le regard rivé droit devant lui.

Je suivis son bras tendu vers le camaïeux de noir qui s'étendait devant nous. Je plissais les yeux, mais je ne voyais toujours rien.

- Y'a rie-

- Regarde bien !

Je levais les yeux au ciel, avant de rediriger mon attention vers le paysage invisible devant moi. Je plissais fortement les yeux, me concentrant autant que je le pouvais à cet heure tardive.

Soudain, une petite lumière brilla, avant de s'éteindre. J'ouvris de grands yeux, avant de regarder plus attentivement le paysage.

Quelques secondes plus tard, la lumière réapparu, avant de disparaître aussitôt.

- C'est le phare. Expliqua Sumin.

Je regardais là où la lumière était sensée apparaître, et affectivement, on distinguait la minuscule silhouette de l'ordinaire si grand phare lorsque la lumière passait. Si on se concentrait bien, on pouvait même apercevoir les reflets de la lumière sur la mer calme.

J'ouvris de grands yeux, fasciné par ce spectacle aussi hypnotisant que rare.

- Tu reconnais pas où on est ? Questionna Sumin.

Je réfléchis un instant, avant d'hocher les épaules, mon cerveau n'étant plus vraiment opérationnel à cette heure.

Le bleuté soupira bruyamment, avant d'ébouriffer mes cheveux.

- On est sur le petit muret au fond du jardin. Celui sur lequel tu lis avec ta plante. La vue est encore plus jolie de nuit, pas vrai ?

J'ouvris de grands yeux, constatant avec étonnement qu'on se trouvait bien à cet endroit. Ça ne m'avait même pas effleuré l'esprit...

- C'est vrai... Acquiesçais-je. Dommage qu'il y ait pas plus d'étoiles...

- C'est vrai... On est encore trop près de la ville pour qu'il y ait des étoiles...

Quelques minutes passèrent, avant que je ne pose la question qui me brûlait les lèvres depuis qu'on était arrivé ici.

- Comment t'as découvert qu'on voyait le phare, d'ici ? De jour on le voit pas...

- Oh ! Et bien... Disons que j'ai du mal à m'endormir et que je fais régulièrement des insomnies... Le reste va avec...

Chan aussi, avait du mal à s'endormir... À cause de ça, il travaillait tout le temps... Même la nuit...

Ma gorge se serra et je baissais les yeux, triturant mes doigts entre eux. J'avais envie de les revoir. Mais ça ne faisait qu'une semaine que le séjour avait commencé... Pourquoi étais-ce aussi long ?

- Innie ! S'écria soudainement Sumin, me faisant lever la tête d'un coup. Si je t'ai amené ici, c'est pas uniquement pour admirer la vue.

Je penchais la tête, attendant avec impatience la suite que le bleuté s'amusait à faire tarder.

- J'ai remarqué que tu as du mal avec les gens.

Mon corps se crispa.

- T'as peur d'eux, c'est ça ?

Je ne répondis rien. Mais mon silence voulait tout dire.

- Moi aussi, c'était le cas, avant. Continua Sumin. Mais j'ai appris à ne plus avoir peur et à me ficher de ce qu'ils pensent. Alors, j'ai décidé... de te donner... ça !

Le bleuté termina se phrase en brandissant son poing fermé qu'il venait de sortir de la poche de son sweat. Je fronçais les sourcils, ne voyant strictement rien. Sumin sembla le remarquer et plongea sa seconde main dans la poche de son pull, en sortant son téléphone. Il alluma la lampe le plus vite qu'il put, me la mettant dans les yeux au passage.

Quand il fut enfin prêt, il baissa sa main toujours fermée, l'éclairant de la lumière de son portable. Il s'amusait de me voir aussi impatient, et c'était plutôt agaçant.

Finalement, il se décida à ouvrir son poing, la faible lumière l'éclairant comme un trésor. Et à l'intérieur se trouvait... un collier. C'était une fine chaîne aux brillants maillons d'argent. Elle se finissait en son centre par une séries de torsades de fins fils de métal, enferment en leur centre une petite pierre. À première vue, cette dernière paraissait grise et simple, presque transparente. Mais si on la regardait bien, à travers la lumière de la lampe, des petits reflets bleues venaient danser au sein de la roche.

- C'est une pierre protectrice. Expliqua Sumin en faisant doucement bouger le collier dans sa main, faisant s'agiter les reflets bleue du bijoux. Elle aspire toute l'énergie négative et protège des mauvaises pensées des autres. Moi, elle m'a beaucoup aidé. Mais maintenant, j'en ai plus besoin. Alors j'aimerai bien qu'elle te protège toi !

J'ouvris de grands yeux, étonné par ce soudain geste envers moi. Sumin n'attendit même pas mon approbation, se penchant vers moi pour accrocher le collier derrière ma nuque. Puis, il s'écarta, me contemplant en souriant.

- Ouaaa, il te va bien ! Il faut pas oublier de le passer à l'eau tous les soirs, sinon il fait plus effet.

- Euuuu... Merci... ? Bafouillais-je, troublé.

Sumin se contenta de me sourire, avant de rediriger son attention vers la mer, éteignant sa lampe.

- Tu sais Innie, ça sert à rien d'avoir peur des gens. Commença-t-il. La plupart du temps, tes peurs sont même complètement infondés.

Je pinçais mes lèvres entre elles, fixant la lumière omniprésente du phare.

- Tiens, prenons un exemple. Continua le bleuté. La personne qui te fais le plus peur, ici, je parie que c'est Chunso.

Je tournais la tête vers lui, les yeux grands ouverts. Il avait deviné si vite...

- Et bien la prochaine fois que tu le vois, regarde-le, Chunso. Ne baisse pas la tête et observe-le. Tu verras. Il a plus peur de toi que toi tu as peur de lui...

Je ne dis rien, me contentant de fixer le vide.

Ce soir-là, aucun de nous n'avait dit un mot de plus. On était juste resté ainsi. Puis, sentant la fatigue pointer le bout de son nez, on était rentré. Et sans me poser plus de question, je m'étais endormis.

Mais au fond de moi, je le savais. Sumin avait raison. 

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