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Chapitre 39

- Jeongin... Jeongiin ! ... Innie !

J'ouvris les yeux en grognant, avant de lâcher un cris pas très viril.

La tête de Sumin se trouvait juste devant moi, pendant à l'envers dans le vide, ses longs cheveux sombres ondulant jusqu'à mon matelas.

- Chuut, tu vas réveiller les autres ! Chuchota-t-il alors que mes yeux s'habituaient petit à petit à la pénombre environnante.

Je fronçais les sourcils, avant de me retourner en grognant, comptant bien finir tranquillement ma nuit. Mais le noiraud n'était pas de cet avis.

Le lit bougea tandis qu'il sautait silencieusement à terre.

- Allez, Innie, s'il te plaît ! Chuchota-t-il en secouant doucement mon épaule. J'ai besoin de toi, ça durera pas longtemps !

Je me contentais de grogner, ramenant ma couverture au-dessus de ma tête.

- Allez, viens ! J'ai vraiment besoin de toi ! C'est pas dangereux, promis ! ... Inniiiiiie...

Je soupirais bruyamment, avant de finalement me retourner. Je le connaissais juste assez pour savoir qu'il était capable de m'empêcher de dormir toute la nuit. J'allais donc faire vite fait ce qu'il voulait, avant de me recoucher pour finir confortablement ma nuit.

Je me levais en soupirant, et il sauta de joie.

- Merciii ! Sourit-il dans la pénombre. Suis-moi !

Il ouvrit délicatement la porte de la chambre, avant de se glisser à l'extérieur. Je le suivis en me maudissant intérieurement de faire bêtement ce que me disait cet inconscient. Mais il était à présent trop tard pour faire marche arrière.

Il faisait encore plus sombre dans le couloir, et c'est à peine si j'arrivais discerner la silhouette de Sumin. Il me prit la main et je sursautais à ce contacte inattendu. Il l'emmena jusqu'à son t-shirt, et je rougis considérablement.

- Ne lâche ça sous aucun prétexte. Souffla-t-il en rompant le contacte de nos mains.

Je me contentais donc de baisser la tête, agrippant son t-shirt de pyjama entre mes fins doigts. Il commença à marcher, et je le suivis, mes pieds nus résonnant contre le carrelage frais.

On arriva au bout de quelques minutes au niveau du palier centrale, les escaliers s'enfonçant dans la pénombre à notre gauche. Ici, il faisait un peu moins sombre grâce à la grande fenêtre qui surmontait les escaliers, laissant la faible lumière de la lune éclairer le hall. Je baissai les yeux, et c'est à ce moment que je me rendis compte que Sumin était uniquement vêtu de son boxer sous son grand t-shirt jaune. J'allais me moquer intérieurement de lui, mais une chose plus gênante encore me frappa.

J'étais, moi aussi, uniquement vêtu de mon boxer sous mon large t-shirt vert.

Mon visage vira au rouge pivoine, et je me dépêchais de suivre Sumin à l'intérieur du couloir des rose et des violet. Je n'avais aucune idée de ce qu'on allait faire là, mais à vrai dire, je n'étais pas vraiment en capacité de réfléchir.

Quand enfin il s'arrêta, on se trouvait tout au bout du couloir opposé au notre. C'est à ce moment que ma logique fit enfin son apparition.

La large pièce dans laquelle nous nous trouvions avait une jumelle à l'étage inférieur et ne se trouvait qu'au bout du couloir de gauche. Notre couloir ne disposait d'aucune pièce de ce genre, et nous devions donc faire ce trajet à chaque fois que nous avions besoin de nous y rendre.

Autrement dit nous nous trouvions dans les toilettes.

Mes yeux s'écarquillèrent soudainement. Il ne m'avait tout de même pas réveillé au milieu de la nuit parce qu'il avait peur d'aller tout seul aux toilettes, quand même ?!

- Tu peux me lâcher maintenant, il fait assez jour...

Je rougis un peu plus, avant de précipitamment enlever mes mains de son t-shirt.

- Qu'est-ce qu'on fait, maintenant... ? Demandais-je timidement.

Sumin sourit, avant de me faire signe de le suivre. Il se plaça devant les lavabos, avant de sortir de je-ne-sais-où deux petites boites colorés.

- Qu'est-ce que c'est... ? Soufflais-je.

- Décoloration ! Chuchota-t-il en levant la première boite au niveau de ses yeux. Coloration ! Annonça-t-il en levant la deuxième.

Je mis de longues secondes à comprendre des faits de l'heure avancée de la nuit. Lorsque le sens de tout ça m'apparut, j'ouvris de grands yeux.

Sumin, c'était un rebelle. Aussi rebelle que Minho...

Mon cœur se compressa, tandis que je pinçais mes lèvres entre elles.

- S'il te plaît ? Tenta Sumin en souriant platement.

Je regardais rapidement autour de moi, en plein dilemme intérieur. Avait-on le droit de faire ça ? Sûrement pas. Que risquait-on ? Sûrement pas grand-chose. Était-ce bien raisonnable ? Sûrement pas. Allait-on nous faire prendre ? C'était une possibilité. Allais-je vraiment y arriver ? C'était à voir. Et si-

- Et puis merde... Soufflais-je en prenant des mains de Sumin les deux boites.

Le regard de ce dernier s'illumina, et un grand sourire fendit son visage. Je levais les yeux au ciel, avant de poser les deux boites sur le meuble des éviers.

- Comment on fait ? Questionnais-je a mis voix.

Sumin m'envoya un clin d'œil, avant de partir vers une cabine de douche, en sortant un bol et un large pinceau.

- Tadaaaa ! J'avais prévu le coup !

Je levais une énième fois les yeux au ciel, avant d'allumer le robinet d'eau chaude d'un des robinet, attendant que l'eau chauffe. Puis, Sumin rempli le bol d'eau, avant d'y ajouter la poudre décolorante. Il remua longuement le tout, jusqu'à obtenir un liquide à peu près onctueux.

Il me tendis le bol, avant de s'asseoir par terre. J'allais commencer, quand j'eus soudainement de la peine pour son pauvre t-shirt jaune qui allait s'en prendre plein la figure.

- T'as pas une serviette ? Chuchotais-je en me penchant légèrement vers le noiraud.

- Non... Ah merde, c'est ça que j'ai oublié !

Je levais les yeux au ciel, avant de reposer le bol de décoloration, scrutant la pièce du regard. J'aperçus le dérouleur à serviette en papier et me dirigeais sans plus réfléchir vers ce dernier. J'en pris une bonne dizaine, avant de les caler dans le col du t-shirt de Sumin, relevant les longues mèches qui couvraient sa nuque. Ça n'était pas le truc le plus imperméable, mais ça ferait l'affaire.

Je m'agenouillais alors à mon tour contre le carrelage frais, avant de commencer à enduire ses cheveux de décoloration. Je n'y connaissais absolument rien et on y voyait que dalle, mais bon... C'est lui qu'avait insisté. Il viendrait pas se plaindre après, si ses cheveux sont moches.

Une fois l'entièreté de sa masse capillaire enduite de produit aux senteurs douteuses, il fallait attendre. Je me munis alors d'une serviette en papier, essuyant le produit à chaque fois qu'il goûtait pendant ces dix longues minutes d'attente, évitant à Sumin de finir avec une peau translucide.

- Aaaah ! Cria-t-il soudainement a mis voix. Innie ! Ça coule ! Ça coule ça coule ça coule !

- Où ça ? Questionnais-je en cherchant la cause de son agitation.

- Derrière mon oreille ! Maintenant c'est dans ma nuque ! Ça chatouille ça chatouille ça chatouille ! Dépêche, ça va passer dans mon t-shirt !

Je me rapprochais de sa nuque, cherchant la goûte en question, avant de finalement la repérer. J'écrasais la serviette en papier dessus, avant de remonter sa trace, retirant le produit de derrière l'oreille du noiraud bientôt blanc.

Puis, une fois les dix minutes écoulés, on se dirigea tous deux vers une douche, et je m'attelais à lui rincer les cheveux. Chose plutôt délicate étant donné l'étroitesse des cabines de douche.

Sumin se pencha au-dessus du bac de la douche, ses mains s'appuyant sur le mur d'en face pour éviter de tomber la tête la première. Je me plaçais derrière lui, tentant de faire abstraction de mon visage rouge pivoine tandis que mon torse se retrouvait collé à son dos alors que j'attrapais le jet d'eau.

- Aaaah ! C'estfroidC'estfroidC'estfroid ! S'écria-t-il alors que l'eau entrait en contact avec son crâne.

J'écartais immédiatement l'eau de sa tête, avant d'augmenter comme je pouvais le chaud. Je devais être totalement allongé contre lui pour pouvoir voir ce que je faisais, et cela me gênait au plus haut point. Après quelques secondes, je ramenais le jet contre son crâne.

- Aaaaaah, c'est brûlant ! S'écria-t-il.

Je soupirais, avant de baisser à nouveau la température.

- Là c'est bon ?

- Oui, c'est mieux. Confirma Sumin.

Je me penchais un peu plus contre lui, lavant tout le produit qui imbibait ses cheveux. C'est alors qu'une odeur que je ne connaissais pas vint effleurer mes narines. Je penchais la tête vers la nuque de Sumin.

Salée.

Il avait une odeur salée.

Mais ce n'était pas désagréable, loin de là. Il avait la douce odeur des fonds marins et des embruns de l'océan. L'odeur de la liberté et de l'infini.

- Aaaaaaaaah ! Cria soudainement Sumin, me sortant de mes pensées. J'en ai dans les yeux ! Innie, j'en ai dans les yeux ! Et y'a de l'eau qui coule dans mon dos !

- Oui, bah je fais comme je peux... Soupirais-je en lui envoyant l'eau dans la figure pour enlever le produit de ses yeux.

- AAAAAH ! Cria-t-il de plus belle, gesticulant dans tous les sens, envoyant le jet d'eau vers moi.

- Aaah, putain, tu m'as trempé ! Râlais-je en tenant éloigné cette eau de malheur.

- Parle pour toi ! Mon t-shirt est trempé !

- Bon allez, c'est assez rincé. Affirmais-je en éteignant l'eau, me reculant pour laisser le désormais blond se relever.

On sortis de la douche, et je remarquais qu'en effet, son t-shirt était vraiment trempé.

- Vaut mieux que j'enlève ça... Fit le garçon à l'odeur d'océan en soulevant son t-shirt. Ça évitera de le tacher avec la couleur...

Il se trouvait à présent uniquement vêtu de son boxer devant moi. Je détournais le regard, le visage on ne peut plus rouge.

Sumin prépara la pâte de coloration, tandis que je séchais tant bien que mal ses cheveux clairs avec des serviettes en papier.

Et c'était repartit pour un tour.

Mais cette fois, le temps de pose était de trente-cinq longues minutes. Je sentais mes yeux me piquer, tandis que j'essuyais le liquide qui coulait sur la peau clair de Sumin.

- Merci... Souffla le garçon assit devant moi.

- Pourquoi ? Demandais-je en retenant un bâillement.

- Ça fait longtemps que je voulais faire cette coloration. Alors merci.

- Pourquoi tu l'as pas fait avant ? Demandais-je, la fatigue abaissant mes barrière si durement élevés.

- Ma mère. Elle voulait pas. Mais là, je vais pas la voir pendant un mois, alors je m'en fous.

Je souris doucement.

- Et c'est quelle couleur ?

- Tu verras bien !

Je levais les yeux au ciel. Avec cette pénombre, impossible de dire avec certitude quel pigmentent ornait ses cheveux, même si j'avais bien une petite idée.

- Tu viens d'où, toi ? Questionna Sumin, histoire de faire passer plus vite cet interminable temps d'attente.

- De Busan. Mais j'ai déménagé à Séoul il y a quelques années.

- Oh, c'est la grande ville, Séoul ! Moi je vis chez ma mère à Incheon. Mais j'ai passé mon enfance à Mokpo.

- Y'a la mer à Incheon, non ?

- Ouais, mais c'est super industrialisé. En plus on habite loin de la côte. C'est dommage.

- T'aimes bien la mer ? Questionnais-je, curieux de savoir la réponse.

- Ouais. J'adore la mer. Quand j'étais petit, je voulais même devenir pirate et vivre sur un bateau avec des grandes voiles. Faire le tour de la terre, tout ça. Pouffa-t-il, un brin de nostalgie dans la voix. Et toi ? Tu voulais devenir quoi, quand tétais gosse ?

Je réfléchis un instant, avant de répondre d'une petite voix

- Astronaute. Je voulais avoir une maison près de la lune et y vivre avec mes trois chats et la personne que j'aimerais.

Sumin gloussa.

- C'est mignon.

À mon grand étonnement, il ne dit plus rien après ça. Il ne chercha pas à relancer la conversation, se contentant de rester immobile, assis en caleçon sur le sol froid des sanitaire, un liquide chelou dans les cheveux. Quiconque nous voyait ainsi nous aurait pris pour des fous à lier. Mais après tout, dans ce centre, c'était la normale. Et de toute manière, nous étions beaucoup trop fatigués pour y penser.

Alors, après avoir attendu beaucoup trop longtemps que ce que mes yeux fatigués me le permettaient, on s'est à nouveau dirigé vers les douches. Je lui ai rincé aussi bien que je pouvais les cheveux, avant de les lui sécher rapidement avec des serviettes en papier.

Puis, on avait tous deux regagné notre lit, quittant les sanitaires sombres, laissant derrière nous la douche couverte d'éclaboussures colorés. Et là, dans nos draps usés par le temps, on s'était endormis sans demander notre reste. Et dieux sait combien les quelques heures de sommeil qui nous restait avant le lever du jour allaient nous être utile. 

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