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Chapitre 34

Je posais ma tête contre la vitre, regardant le paysage défiler à toute vitesse à travers le verre. Le train filait à travers la campagne, tandis qu'une douce musique se diffusait dans mes oreilles. Je tenais Pilo fermement sur mes genoux, ne me préoccupant pas des regards interrogateurs que me lançait le trentenaire qui voyageait en face de moi.

Je soupirais bruyamment, avant de doucement fermer les yeux.

- Vous pensez que... ça va aller ? S'inquiéta Seungmin, la voix légèrement tremblante.

- Mais oui, Minnie. Le rassura Hyunjin, glissant doucement ses fines mains contre sa taille. On est génial, de toute manière. Y'a pas à s'inquiéter !

- Oui, des vacannnnces ! S'écria Jisung. Ça va être trop biennnn ! À la mer, en plus !

- Tu rigoles ? Railla Minho. On va devoir se baigner et paraître avenant. Y'a rien de pire...

- Roooh, Minho, tu exagère. Le repris Chan. Ça va être bien, tu verras.

- Mouais... J'en suis pas si sûr... Fit Changbin, une moue dubitative collée au visage.

- De toute manière, on a pas le choix. Coupa Chan. Que vous soyer content ou pas, on doit y aller. Alors faites ce que vous voulez, mais arrêtez de râler.

- Ça va aller, Innie. Sourit doucement Félix tout en posant sa main sur mon épaule.

Je souris, avant de me blottir contre son torse. Il commença alors à pensivement tracer des petits cercles sur mon dos. On resta ainsi un long moment, avant qu'il ne m'interpelle

- Innie ?

- Mmh ? Répondis-je lascivement, bien trop plongé dans ma petite bulle de confort.

- Et si... tu essayais de faire comme a dit le docteur Kim ?

- Mmh ? C'est à dire ? Demandais-je en me détachant un peu, ayant un peu trop peur de comprendre.

- Et bien... Je pense qu'une vrai pause te ferait du bien, et que... je sais pas...

- Tu veux dire que je pourrais plus vous voir pendant un mois ?

- Oui... Mais ça passe vite, un mois ! Et puis, on sera pas toujours là, tu sais ? Je voudrais être sûr que tu puisse te débrouiller tout seul. Tu voudrais bien ?

- Mais... Félix... Essayais-je en vain de protester, une boule douloureuse se formant dans ma gorge.

- Je sais que c'est difficile, mais j'ai confiance en toi, Innie. Je sais que tu peux le faire. Tenta de me rassurer le blond en me serrant contre son torse, sa voix se brisant malgré lui.

J'inspirais un grand coup, tentant de reprendre une respiration normale, tandis que les larmes me brouillaient la vue.

- D'accord... Acceptais-je tout bas.

Félix me serra un peu plus fort contre lui, tandis qu'une brillante larme roulait le long de ma joue.

Puis, lentement, les autres nous rejoignirent. Ils se pressèrent tous contre nous, essayant de retenir leurs larmes. On resta un long moment ainsi, savourant juste nos présences mutuelles. Mon ventre me faisait affreusement mal, et l'air n'atteignait presque plus mes poumons, mais je m'en fichais. Tout ce que je voulais, c'était rester avec eux. Pour toujours.

Mais à mon plus grand désespoir, on finit par se détacher. Minho partit sans un mot vers la baie vitrée, essuyant ses joues, tandis que Seungmin enfouissait son visage dans le coup de Hyunjin, son faible corps secoué de spasmes.

J'essuyais mes joues, mordant fortement mes lèvres pour ne pas éclater en sanglots. Une ambiance pesante s'était installée dans notre maison d'ordinaire si lumineuse. Même Jisung ne souriait plus. Changbin ne disait plus rien, et Chan baissait les yeux. Le regard de Félix était humide, tandis qu'il s'appuyait sans un mot sur le dossier du canapé.

Puis, soudainement, un bruit se fit entendre depuis la baie vitrée. Tous nos regards se dirigèrent vers la source du bruit, pour découvrir Minho, une cagette remplie de légumes dans les bras, tentant sans grand résultat d'ouvrir la porte vitrée.

Jisung sauta du canapé, se dépêchant d'aller aider son aîné.

- Merci Sungie. Sourit le brun, avant de rentrer dans la maison, déposant son lourd fardeau sur le plan de travail.

- Qu'est ce que tu fais ? S'étonna Hyunjin.

- Je cuisine. Ça se voit pas ? Railla Minho tout en enfilant son tablier de cuisinier.

- Mais... Fit Seungmin en se détachant légèrement de Hyunjin. C'est les légumes de notre potager...

- Ouais, c'est ça. J'ai pris tous ceux qui étaient mur. Répondit Minho en commençant à trier sa récolte.

- Pour quoi faire ? S'étonna Changbin en essuyant ses joues humides.

- Bah pour cuisiner.

- Mais on a fini de manger il y a même pas deux heures... Intervint Chan.

- Et alors ? J'ai pas le droit de nous préparer un dernier repas avec cette bonne récolte ?

Des sourires effleurèrent petit à petit les visages, tandis que l'atmosphère s'allégeait.

- D'ailleurs, Ajouta le chat blasé, Un peu d'aide ne serait pas de refus.

Je pouffais, et on s'approcha tous de la cuisine, mettant tous notre cœur à préparer ce délicieux repas sous les directives autoritaires de Minho. On ne pensait plus à après, nous contentant de ce moment de joie, qui serait sûrement le dernier avant un long mois.

- Chers passagers, cher passagères. Nous atteindrons le terminus dans quelques minutes. Merci de ranger vos affaires et de vous diriger vers les portes. Nous vous souhaitons un agréable séjour.

J'ouvris les yeux, m'étirant rapidement, avant de réinstaller Pilo sur mon épaule, récupérant toutes mes affaires. J'éteignis ma musique, rangeant mon téléphone et mes écouteurs dans mon sac, avant de m'avancer dans l'allée bondée. Lorsque le train s'arrêta, tout le monde se précipita vers les portes, me bousculant de tous les côtés, et j'eus du mal à ne pas écraser Pilo dans toute cette agitation.

Je finis avec soulagement par quitter le wagon bondé, souriant lorsque l'air chargé de sel entra en contacte avec mes narines. Mais je me ressaisis rapidement, ne perdant pas de temps à l'intérieur de ce bâtiment bruyant et étouffant.

J'avais dis à mes parents que je prendrais le bus pour aller de la gare au centre de séjour, mais ma mère avait insisté pour que je prenne un taxi, ne souhaitant pas que je me perde dans le trafic de Busan. Elle semblait avoir oublié que j'y avais vécu toute mon enfance, mais je n'avais pas insisté, me contentant de prendre le billet qu'elle m'avait tendue.

Je ressortis ce même billet de ma poche, un soupire animant mes poumons. Puis, je levais la tête, faisant signe à un taxi qui s'arrêta. Je m'installais aussi rapidement que je pus dans le véhicule, avant d'indiquer ma destination à la chauffeuse qui me sourit, avant de démarrer.

Une fois le repas prêt, on installa la table sur la terrasse, avant de tous nous asseoir autour. On entama une discussion banale, commençant à déguster le fameux repas qui contenait notre amour à tous. Ainsi, je garderai une part d'eux avec moi. Jisung engloutit presque la moitié du plat, se délectant des légumes colorés qu'il avait mit tout son cœur à faire pousser. On s'en réjouis tous, nos visages souriant brillant sous la chaleur du soleil d'été.

Pendant toute la durée du trajet, on ne se quitta pas. Et après avoir englouti le repas, on s'était tous précipité vers le jardin, entament une série de roulades bancales sur l'herbe seiche. On rigolait beaucoup, ne perdant pas une seconde de ce précieux temps qui nous unissait. Mais j'avais beau prier autant que je voulais, le sablier du temps continuait de s'écouler, grain après grains. Et ce jour là ne fit pas exception.

La voiture s'arrêta dans un crissement de pneus, et j'ouvris les yeux. Je tendis le billet à la chauffeuse qui me remercia, avant de saisir mes bagages, descendant du véhicule d'un pas mal assuré. Le taxi repartit, tandis que devant moi s'élevait un grand portail de fer sombre. Derrière ce dernier, un grand jardin aux plantes colorés donnait vie au lieux, tandis qu'au bout de ce dernier se dressait un large bâtiment au crépit blanc.

Tout autour, seul quelques maisons peuplaient la côte. Je pouvais d'ici entendre le bruit de le mer, tandis que le soleil chauffait mes bras nus. J'étais en banlieue de Busan, sur la côte nord-est de la ville. La plage n'était qu'à quelques minutes de marche, et plusieurs forêts verdoyants s'étendaient à quelques kilomètres de là.

Je redirigeais mon attention vers le grand portail, tandis que je fis un pas en arrière. Ce bâtiment ne m'inspirait rien qui vaille, et je sentais ma respiration se faire plus courte.

- Allez Innie, tu peux le faire. Sourit Félix en me prenant délicatement la main.

Tous les autres le rejoignirent, me souriant doucement.

Je pris une grande inspiration, avant de m'approcher du grand portail, poussant les lourds pans de fer. Je jetais un dernier regard vers les sept garçons qui comptaient tellement pour moi, avant de doucement lâcher la main de Félix.

- Au revoir, Innie. Sourirent-ils, tandis que je me retournais, ravalant mes larmes.

Puis, d'un pas tremblant, je m'avançais vers le large bâtiment.








Et je franchis le portail. 

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