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Chapitre 2

Je marchais lascivement, ma main droite traînant contre le grillage qui longeait le trottoir. Une légère brise soulevait mes cheveux bruns, rafraîchissant mes poumons. Nous étions à la période de l'année où la nature renaissait après une longue hibernation.

Vous savez, cette période où les arbres sont couverts de jeunes feuilles et où les parcs sont jonchés de pâquerettes immaculés. Ce moment où l'air est frais mais le soleil chaud. Ce temps où on aimerait se coucher dans l'herbe au soleil et regarder les nuages faire la course dans le ciel bleu.

J'adorais cette période de l'année. Entre le printemps et l'hiver. La saison des matins frais. C'est comme ça que je l'appelais. J'étais le seul, d'ailleurs. Mais cela ne m'importait que très peu.

Lorsque j'étais à Busan, j'adorais me balader au bord de la mer pendant la saison des matins frais. Ensuite, j'allais dans la forêt et je faisais des bouquets de fleurs pour ma mère. J'adorais sentir la chaleur du soleil sur ma peau et la fraîcheur de l'air traverser mes poumons. J'aimais par dessus tout ces moments de simplicité lorsqu'on habitait au sud.

Après une dizaine de minutes de marche entre les bâtiments gris, j'arrivais enfin devant mon immeuble. La grande porte grinça grassement lorsque je la poussais, tandis que je m'engageais dans le hall. L'appartement où je vivais avec mes parents, mon frère et ma sœur se trouvant au dernier étage, je me dirigeais vers l'ascenseur.

Six étages plus haut, je me trouvais devant le palier de chez moi. Je soupirai lentement, avant de finalement appuyer sur la poignée. Tout en referment la porte derrière moi, je m'afférais à retirer mes converses rouge. Une bonne odeur flottait dans tout l'appartement. Ma mère était sans doute entrain de préparer le repas.

Une fois mes chaussures nonchalamment entreposés avec les autres, je me redressais, traversant le salon le plus silencieusement possible. Je n'avais pas vraiment envie de parler avec mes parents, alors-

- Jeongin, tu es rentré ! S'enthousiasma ma mère.

Je soupirai bruyamment. Il allait falloir que je retravaille ma discrétion.

- Tu en a mis du temps, dis donc !

- Je suis allé me promener au bord du fleuve. Répondis-je en posant mon sac de cour à mes pieds.

- C'est bien, mais la prochaine fois essaye de rentrer plus tôt. Fit ma mère tout en cuisinant, dos à moi. T'as un paquet de devoirs en ce moment, en plus.

- Mmh mmh... Acquiescais-je vaguement, tandis que je sentais mon estomac se nouer.

Je n'attendis pas plus, filant dans ma chambre. Un long soupir franchit mes lèvres alors que je refermais la porte, me laissant glisser contre celle-ci.

Ma chambre n'était pas grande, mais je l'appréciais beaucoup. Il s'agissait d'une petite pièce au plafond incliné et au sol de parquet. Les murs blancs étaient recouverts de posters, post-it et papiers en tous genres. Au fond à droite trônait un lit jonché de dizaine de coussins colorés, et en face de ce dernier était installée une grande bibliothèque. À gauche, un bureau de bois sur lequel étaient entreposés livres et classeurs faisait face au mur. Pour finir, une petite fenêtre à hauteur du bassin éclairait faiblement le centre de la pièce, le plafond incliné croissant à partir de son sommet.

Je laissai tomber mon sac dans un coin, avant de m'écrouler sur mon lit. Là, je soupirai bruyamment, la tête écrasée contre les coussins moelleux.

- Innie, Innie, Innie ! S'écria soudainement un garçon à la tignasse sombre teintée de reflets bleutés en traversant la grande pièce.

Il vint se planter devant moi, attrapant le livre que j'étais entrain de lire.

- J'ai une blague ! Sourit-il, faisant ressortir ses joues bien fournies. Comment appelles-t-on un oiseau qui se gratte que d'un côté ?

- Euuu... Je sais pas...

- Un oiseau mi-gratteur !

Un sourire se dessina sur mes lèvres, tandis que le noiraud était fière de sa blague.

- Moi aussi, j'ai une blague. Intervint un jeune homme aux cheveux bruns, passant ses bras autour de la taille du garçon aux joues d'écureuil. Comment appelles-t-on une frite enceinte ?

- Comment, comment ? S'impatienta le noiraud alors que le brun faisait durer le suspense.

J'ouvrais moi aussi de grands yeux, les genoux ramenés contre mon torse sur le fauteuil qui me supportait.

- Une pomme de terre sautée.

Il y eut quelques secondes de silences, avant que j'éclate de rire, la tête entre les genoux.

- Yah, Minho ! S'écria le noiraud en se retournant. Ça va pas la tête?!

Minho partit en courant, et son cadet le suivit en criant. Je les regardais en rigolant, tentant en vain de reprendre mon souffle.

- Tu ferais mieux de faire à manger, plutôt que de dire des bêtises pareilles !

- Tu veux que je te fasse des patates sautés ?

- MINHOOO !

- Yah yah yah, qu'est ce qu'il se passe ici ? Demanda un troisième jeune homme en entrant dans la pièce.

Il était uniquement vêtu d'un pull et d'un short, ses claquettes frottant contre le sol. Dès que les deux garçons l'aperçurent, il s'arrêtèrent net et mon fou-rire se calma.

- C'est Minho il-

- C'est rien. Sourit platement le brun, une main devant la bouche de son cadet.

Il entraîna le noiraud qui se débattait, passant entre nous pour entrer dans leur chambre, claquant la porte derrière eux.

L'aîné me regarda avec de grands yeux.

- Qu'est-ce qu'y s'est passé avec Jisung et Minho ?

- Oh eu... Rien, rien... Répondis-je, le regard fuyant.

Le noiraud afficha une mine dubitative, avant de continuer son chemin vers la cuisine.

- Minho n'a pas fait à manger ? S'étonna-t-il.

- Nan, je crois pas. Fis-je en récupérant mon livre que Jisung avait abandonné sur la table basse.

- Bon, bah je vais le faire, alors.

Je restais figé quelques secondes, avant de bondir de mon fauteuil.

- Non non non ! M'écriais-je en fonçant me placer entre lui et la plaque de cuisson.

- Qu'est ce qu'y a ? Demanda-t-il, les yeux ronds.

- Euuuu... En fait...

Alors que je réfléchissais à toute vitesse pour trouver une excuse plausible, un jeune homme aux cheveux caramel descendit les escaliers à ma gauche. Nos regards se croisèrent, et je l'implorais silencieusement de me venir en aide. Dès qu'il me vit, le jeune homme caramel comprit l'enjeu de la situation.

- On a prévu de commander à manger. Expliqua-t-il tout simplement.

- Oh, Seungmin ! S'exclama le noiraud en se retournant vers le nouvel arrivant qui se servait un verre d'eau au robinet.

- Oh, Chan ! Répondit ironiquement le caramel.

Chan leva les yeux au ciel, avant de croiser ses bras contre son torse.

- Mais pourquoi vous voulez commander le repas ? On a quelque chose de spécial à fêter ?

- Oui. Répondis-je sans réfléchir. Un nouveau jour de supporté.

Les deux jeunes homme me regardèrent, avant de pouffer.

- D'accord, d'accord. Soupira Chan. Vous avez gagné, je ne cuisinerai pas.

Et sur ces mots il se retourna, retournant sans doute dans son studio pour finaliser sa prochaine création. Je dirigeais mon regard vers Seungmin, occupé à ranger le verre transparent près de l'évier.

- Merci Seungminie. Souris-je en glissant mes mains dans mes poches.

- Oh, c'est rien. De toute manière, ton action était profitable à tout le monde, alors c'est normal.

- Faudrait p'tet commander, du coup.

- En effet. Surtout que y'aura de l'attente.

- On prend quoi ? Demandais-je en retournant au salon pour récupérer mon portable sur la table basse.

- Je sais pas...

- Sushis ? Proposais-je, les yeux brillants.

- Hum... D'accord, mais prends-en aussi sans poisson. Hyunjin n'aime pas ça.

Je pouffais.

- T'en prends soin de Hyunjin, hein ? Le taquinais-je, alors que son visage virait rouge pivoine.

- Yah ! C'est juste pour éviter qu'il râle ! Tu le connais et-

- Oui, oui, je te crois, Seungmin. Fanfaronnais-je en portant mon téléphone à mon oreille, ayant composé le numéro du restaurant japonais le plus proche.

Seungmin allait répliquer, mais je levais la main devant lui, lui faisant signe qu'on avait décroché. Il afficha une moue boudeuse, avant de partir vers le salon.

- JONGIIIIIIN ! SOOOHA ! JIHAAAAA ! À TAAAABLE ! Retentit la voix de ma mère dans tout l'appartement.

Je me relevais en soupirant, quittant le confort de mon matelas. J'allais sortir de ma chambre, avant de remarquer que je ne m'étais même pas changé. Je retirais donc rapidement ma chemise blanche d'uniforme, n'enfilant qu'un grand sweat vert sur ma peau pâle. 

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