Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 16

- À demain les enfants ! Cria ma mère depuis l'entrée.

- Bonne soirée, et vous entre-tuez pas ! Ajouta mon père, avant que la porte ne claque violemment.

Je soupirais bruyamment. Ce soir, c'était l'anniversaire de mariage de mes parents. Ils avaient donc prévue une petite soirée en amoureux, avec massage, resto et tout le bazar. En leur absence, nous restions donc seuls. Et j'étais l'aîné. J'avais donc la responsabilité de mon frère et de Sooha pour toute la soirée, à mon plus grand désespoir.

Je me levais de mon lit, m'approchant de mon bureau. Après avoir ouvert le tiroir du meuble en bois, je me saisis du bloc de post-it qui s'y trouvait.

Félix se pencha au dessus de mon épaule, saisissant un stylo qui traînait sur notre bureau. Je sentis son sourire sur mon épaule, tandis qu'il traçait de petites courbes sur le papier jaune.

'' You can do it, Innie. It will be okay. I promise. ''

Je saisis le post-it, avant de tendre le bras, collant le petit bout de papier sur le mur devant moi.

Je me reculais, observant ces centaines de papiers aux inscriptions que je connaissais par cœur à force de les lire. J'inspirais une grande goulée d'air, avant de pivoter, me dirigeant vers la porte de ma chambre.

Jiha était, comme à son habitude et comme depuis le début de la journée, assis sur le canapé, le visage hypnotisé par l'écran mouvant de le télé. Je ne dis rien, bien que l'air devint un peu plus lourd dans mes poumons.

Je me dirigeais silencieusement vers la cuisine, commençant à préparer le repas.

- Minho, je peux t'aider ? Demandais-je en souriant, m'approchant du brun qui s'afférait à la cuisine.

- Si tu veux. Accepta-t-il sans détacher les yeux du riz qu'il était entrain de rincer. Tiens, va casser des œufs dans la poêle.

- À vos ordres, chef ! Souris-je en me mettant au travail, tandis que mon aîné levait les yeux au ciel.

Minho faisait cuire le riz, tandis que je m'occupais des omelettes. Le bruns sortit ensuite le Kimchi du frigo, le faisant réchauffer au micro-onde en attendant que le reste ne finisse de cuire.

Je sortis trois bols en souriant, avant de les remplir de riz au maximum. Je disposais ensuite le Kimchi et les omelettes par-dessus, faisant attention à tout bien présenter.

Cuisiner pour Sooha ne m'enchantait pas vraiment. Je détestais faire des choses pour elle ou avoir quoi que ce soit à voir avec elle. Pourtant, je le faisais. Pour mes parents. Ils m'avaient confié une responsabilité. Alors, même si cela m'écœurait, je le faisais. Pour eux.

Je disposais le tout sur la table de la cuisine, posant trois grosses cuillères avec, ainsi que les sauces et l'eau.

- À table !! M'écriais-je en prenant place devant les bols fumants.

- Ouiii, le riz de Jeongiiiiin ! Sourit Jiha en venant s'installer à sa place, faisant apparaître un sourire de fierté sur mes lèvres.

- Bon apétit !

- Bon apétiiiit !

Je saisis ma cuillère, avant d'entamer mon bol, souriant lorsque la nourriture entra en contacte avec ma langue. J'aimais beaucoup manger la nourriture que j'avais préparé. C'était agréable et j'en étais fier.

- Sooha, viens mangeeeer ! Cria Jiha en engloutissant son bol.

Aucune réponse ne se fit entendre, et je jetais un regard attristé vers le dernier bol qui refroidissait.

Soudain, la porte de la chambre de Sooha s'ouvrit violemment et elle en sortit, passant devant la table de la cuisine sans même nous adresser un regard. Elle se dirigeait vers l'entrée, sa veste en jean vermeille déjà enfilée. Mes yeux s'écarquillèrent et je me levais précipitamment, accourant vers l'entrée.

- Tu vas où ? Demandais-je.

- T'occupes. M'envoya-t-elle en laçant ses chaussures.

Je me plaçais devant la porte d'entrée, malgré mes mains tremblantes cachés derrière mon dos.

- Sooha, papa et maman veulent pas qu'on sorte. Reste là, j'ai fais à manger.

- M'en fous, laisse-moi sortir.

- Sooha, s'il te plaît, il est 21 heure, c'est dangereux dehors. Tentais-je en sentant ma poitrine se bloquer secondes après secondes.

- Dégage de là !

- Non ! Il est trop tard !

- Putain, mais dégage !!

- Écoute, en temps normal, j'm'en contrefous, mais là c'est ma responsabilité ! M'énervais-je en sentant une boule se former dans mon ventre.

- Mais j'en ai rien à foutre de ta responsabilité ! Bouge de là ! Cria-t-elle en s'approchant de moi.

J'eus un mouvement de recul, mais j'étais bloqué par la porte derrière moi. Ma panique ne fit que grandir, troublant ma vision.

- S'il te plaît, sors pas !

- Mais dégage, putain, t'es pas mon père ! J'en ai rien à foutre de ton avis !

- Et bah justement, c'est pas mon avis, c'est celui des parents !

- MAIS DÉGAGE !!

- Sooha, s'il te plaît, c'est dan-

Je n'eus pas le temps de finir, une grande douleur se propageant dans ma joue droite. Je retins de justesse un cris de douleur, tandis que Sooha ouvrait violemment la porte, la claquant contre mon dos, avant de sortir en la tirant violemment contre ses gonds, faisant trembler les murs de l'appartement.

Mes jambes me lâchèrent et je m'écroulais sur le sol de l'entrée, des larmes translucides coulant le long de mes joues.

- Jeongin ! S'écria Jiha en accourant vers moi. Ça va ?

- Oui, ça va ! Répondis-je en essuyant mes joues. Bien sur que ÇA VA !

Je me relevais en passant devant mon frère, retournant dans la cuisine. Je débarrassais la table en appuyant violemment contre ma cage thoracique dans l'espoir qu'elle me laisse respirer.

J'apportais tout dans l'évier, l'eau chaude me brûlant les mains tandis que je faisais la vaisselle. Mais, à vrai dire, ce contacte douloureux me faisait du bien. Il concentrait mon attention vers la brûlure de mes mains, me permettant d'oublier quelques seconde celle qui étouffais mon cœur et chauffait ma joue.

Une fois que tout fut nettoyé et rangé, je retournais dans ma chambre, claquant la porte derrière moi. Et c'est là que je craquai. Mon visage se décomposa, tandis que je fondait en larme, plantant mes ongles dans la fine peau de mon poignet.

Je me roulais en boule dans mon lit, l'air passant avec difficulté dans mes poumons. À ce moment précis, j'avais envie de disparaître. De tout oublier. De ne plus jamais ouvrir les yeux. De redevenir un enfant. J'avais désespérément envie de retourner des années en arrière. De retourner à Busan, là où tout était plus simple. De vivre simplement une vie insouciante. De ne plus jamais me retrouver face à la réalité. De m'enfermer pour toujours. Car, au finale, la seule personne qui ne me blessait jamais, c'était moi-même.

Une paire de bras vint tout doucement entourer mon faible corps secoué de spasmes. Une chaleur rassurante se répandit dans mon corps tandis que Félix se couchait près de moi. Il prit délicatement ma tête et vint la blottir contre son torse, me serrant fort contre lui, comme pour me protéger du monde.

- Chuut... Tout va bien, Innie... Souffla-t-il doucement en passant ses petits doigts dans mes cheveux bruns.

Il me serra encore plus fort contre lui, et je froissais le fin tissus de son t-shirt entre mes doigts, me raccrochant à quelque chose pour ne pas sombrer. Malgré le fait que nous soyons à l'étage, j'entendais d'ici la colère de Changbin qui rugissait douloureusement entre les murs de notre maison.

Félix passa sa main derrière ma tête, ne faisant que me compresser de plus en plus fort contre lui. Mais plus il me serrait, et plus ma respiration se dégageait. Mes poumons se libéraient petit à petit de leurs poids. Pourtant, mon cœur continuait de me faire affreusement mal. Je ne cessais de me repasser ce moment en boucle. Et à chaque fois, mon cœur saignait un peu plus.

Et Félix le savait. Alors, il détacha lentement un de ses bras, m'écartant légèrement de lui pour pouvoir atteindre mon cœur. Il posa délicatement sa main près de cet organe qui me faisait si mal et ferma les yeux, se concentrant sur ma douleur.

- Je vais reprendre ça... Souffla-t-il en récupérant ce souvenir qui déchirait mon esprit.

Il le rangea bien caché au fond de lui, avec toutes les autres mémoires beaucoup trop lourdes à porter. Je pris alors une grande inspiration, mon organise se remettant en marche.

- Chuuut... ça va aller, Innie... ça va aller... Affirma doucement le blond en me resserrant contre lui, tandis que je me calmais petit à petit.

Et on resta un long moment ainsi. Il passa ses mains contre mes joues, essuyant mes larmes et soignant mon esprit. Il resta avec moi, autant de temps qu'il m'en fallait pour retrouver une respiration posée. Il s'occupa de moi comme on ne l'avait jamais fait. Et doucement, très doucement, mon cœur se remit à battre. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro