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Chapitre 12


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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐓𝐖𝐄𝐋𝐕𝐄

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D'une main fatiguée par la journée, Nanami faisait remuer le glaçon qui nageait dans le liquide brunâtre de son verre. À ses côtés, son collègue sirotait un cocktail sans alcool. Les relents sucrés qui émanaient de cette boisson irritaient le blond qui fronçait les sourcils.

Alors, pourquoi tu m'as fait venir ici ? Demanda-t-il en posant son regard sur Satoru.

Boire un bon verre tout d'abord !

Claquant de la langue, témoignant son agacement, Kento but une gorgée de son alcool. D'habitude déjà irrité par son collègue, il l'était encore plus lorsqu'il n'allait pas droit au but. Fort heureusement ses espoirs furent entendus et le Gojo entra dans le vif du sujet.

Tu te souviens quand j'avais dit que si la chose impossible qu'il pourrait m'arriver arrivait, j'aurais besoin de ton aide.

Quelle chose impossible ? Il y a beaucoup de choses impossibles pour toi.

Mais tu sais, je te l'avais dit, on avait fait une blague dessus, LA chose, dit-il en faisant un cercle avec ses bras.

En réponse, il n'eut que le regard totalement perdu de Nanami, accompagné de sourcils froncés d'incompréhension.

Mais si tu sais ? Tu avais dit : toi ? Être "lalala", impossible, ce serait une hérésie. Et je t'avais dit en rigolant que si ça arrivait tu devrais m'aider !

"lalala" ? Demanda le blond en haussant un sourcil.

C'est le mot à trouver.

Responsable ? Ponctuel ? Modeste ? Infirme ?

Il se pencha pour vérifier que Satoru ait encore ses deux jambes et ses deux bras. Ce dernier s'impatienta un peu, alors il tenta de lui faire deviner le mot à l'aide de mimes. Il fit un cercle avec une main et rentra un doigt dedans, avant d'ensuite mimer un rond. Échec total, Nanami s'en était tenu au dégout du premier geste. Finalement, le Gojo mima un ventre rond sur lui-même.

Tu es...enceinte ? Demanda-t-il perplexe.

...C'est pas encore ça mais tu y es presque.

Après ce court instant de déni, l'exorciste de rang 1 finit par assumer l'information qui venait d'accéder à son cerveau. Il demeura un instant immobile, silencieux, avant de souffler du nez.

La dame va bien ? Si tu ne fais pas preuve de responsabilité, tu descendras tout en bas de mon-

Il fut coupé lorsqu'il croisa le regard de Satoru au-dessus de ses lunettes de soleil. Dans ses yeux brillait le sérieux que son collègue avait toujours espéré voir. Cela lui fit presque froid dans le dos. "Il ne plaisante pas", pensa-t-il.

Bien, il est temps de remplir ma promesse alors. J'ai besoin de son identité. Et aussi, serais-je seul ?

J'ai déjà donné un cachet à Mei Mei.

Tu me vois surpris d'une telle prudence, toi qui passe ton temps à fanfaronner, fit remarquer Nanami avant de reprendre une gorgée de son verre.

Les grands clans ne peuvent pas m'atteindre, je suis trop fort. Une femme et un enfant, c'est une occasion bien trop belle pour des faiblards comme eux. Il suffit qu'on soit séparés pour qu'ils trouvent un moyen de se jeter dessus tels des vautours.

Mais son identité est cachée, assura le blond avec espoir.

Pour le moment, mais des absences pour une grossesse compliquée, un congés maternité et ces renards feront vite le lien.

Nanami posa son verre tout en levant les sourcils avant d'apaiser de nouveau son visage. Il venait de comprendre.

C'est une exorciste ?

Satoru lui offrit une réponse en ne répondant pas. Effectuant vite le tri parmi les femmes exorcistes qui s'approchaient à moins de 10 mètres de l'énergumène qu'il était, il trouva vite l'identité la plus plausible : Utahime Iori.

Si c'est Iori, en effet, le lien sera très vite fait.

Oui, il y a peu de femmes exorcistes.

"C'est surtout que rares sont celles qui te supportent plus de quelques minutes et c'est pas le genre de Shoko", pensa Kento d'un air agacé. Il termina son verre avant de le poser à côté du verre vide de Satoru. Ce dernier était affalé sur le comptoir tel un enfant, observant les différentes couleurs des boissons qui se trouvaient derrière le bas. Il leva ses yeux bleus dans la direction de son collègue exemplaire, attendant sa réponse.

T'as intérêt à me payer. J'ai entendu dire que Masamichi était décidé à mettre ta force à profit, enfin plus que d'habitude, tu ne manqueras pas d'argent mais moi je vais utiliser beaucoup de mon temps.

Le sixième oeil lâcha un léger rire avant de faire trinquer son verre vide sur celui de Nanami.

Marché conclu !

* * *

L'argent tendu au chauffeur, Satoru descendit du véhicule. À son arrivée devant son habitation, il fut épris d'un moment de surprise qui laissa rapidement place à un sourire. À travers ses lunettes, il posa ses yeux azur sur le chien de jade noir qui trônait au-dessus de la maison avant de les glisser vers le plus clair qui furetait autour. Assis sur les marches qui précédaient la porte d'entrée, Megumi regardait son mentor.

— Tu n'es pas avec tes amis ? Avec mon absence, à cette heure-ci vous devriez être en train de vous balader ou profiter de votre jeunesse, lui adressa le sixième oeil tout en s'avançant dans sa direction.

Le brun souffla du nez tout en fronçant les sourcils avant de rappeler ses chiens.

Vous l'avez laissée sans surveillance.

Aah, alors tu as conscience des risques, fit-il d'un air surpris tout en le pointant du doigt.

Même si j'ai été sauvé des griffes des grands clans, je ne suis pas stupide. Qui sait si ça n'a pas déjà fuité ?

Megumi tiqua lorsqu'il sentit la main de son professeur lui tapoter la tête. Levant son regard vers son air benêt, il n'en fut que plus irrité.

Tu as vraiment un coeur tout gros et aussi doux qu'une guimauve, le nargua Satoru.

Claquant de la langue, le Fushiguro repoussa la main qui était en train de le décoiffer, avant de se retrouver assailli par deux mains qui voulurent lui pincer les joues. Il finit par se lever. Son tuteur avait beau être entouré de l'infini, il ne respectait pas l'espace vital des autres, ce qui l'irritait au plus haut point.

C'est bon j'ai compris, je m'en vais.

Satoru lui tendit un billet. Megumi n'en voulut pas mais il finit par lui mettre dans la poche de force.

Pour le resto, tu vas rejoindre Yuji et Nobara n'est-ce pas ?

Yuji a préféré regarder son film avec le ver de terre, on voulait pas le voir.

Juste Nobara alors.

Le brun acquiesca avec un "hm hm" tout en marchant vers la rue d'un air renfrogné, les mains dans les poches. Il releva la tête lorsqu'un corbeau fendit son champ de vision pour venir se poser sur le lampadaire. Des corbeaux en pleine nuit ? Glissant son regard aux alentours, il constata que ce corbeau n'était pas le seul dans les environs. Satoru comprit qu'il venait de comprendre.

Ne t'en fais pas, jamais je ne la laisserai sans défense.

Un léger sourire apparut sur le coin des lèvres de l'élève, qu'il conserva caché dans l'ombre.

S'il y a besoin, n'hésitez quand même pas à m'appeler. Ça ne me ruinera pas ma jeunesse, ça me formera au contraire.

Puis il continua dans sa trajectoire jusqu'à ce que sa silhouette ne se noie dans les ombres instables qu'éclairaient les lampadaires.

* * *

Refermant la porte à clé derrière lui, Satoru constata que les lieux étaient silencieux, plongés dans la pénombre du soir. Progressant dans le salon, il n'y trouva pas celle qu'il cherchait. Ses yeux le guidèrent vers la lueur de son énergie occulte qui luisait dans sa chambre. En essayant de ne pas faire de bruit, il entra dans la pièce et croisa le regard luisant d'une Utahime visiblement angoissée.

Quelque chose ne va pas ? Demanda-t-il tout en entrant dans la pièce avant d'allumer la lampe de chevet.

Le brune s'assit sur le rebord du lit, massant légèrement sa tempe. Relevant ses longs cheveux noirs en arrière, elle dévoila quelques mèches collées à sa nuque, signe des sueurs froides qu'elle avait dû avoir.

Non, tout va bien, j'ai juste fais un cauchemar quand j'ai tenté de dormir.

Quel genre de cauchemar ? Dit-il tout en retirant sa veste qu'il déposa sur une chaise déjà chargée de quelques affaires.

Du n'importe quoi, comme tous les cauchemars, répondit-elle calmement.

Alors qu'il retirait son pantalon pour se libérer des mauvaises sensations du tissus, un son parvint aux oreilles de l'exorciste. Elle venait de déposer quelque chose de son côté du lit. Il ne réagit pas directement, se contentant de s'avancer vers elle. Le Gojo caressa sa tête, chassant du bout des doigts les quelques mèches qui restaient collées à son front qui devait être perlé de sueur il y a quelques minutes à peine. La jeune femme émis un soupir de soulagement, qu'elle tenta de cacher. Enroulant ses bras autour de sa taille, elle posa sa tête sur son ventre, rassurée par sa chaleur et son odeur. En réalité, avant qu'il ne revienne, elle attendait, seule, dans la peur. L'enfant qu'elle portait représentait une véritable convoitise pour des vautours qui se feraient une joie de ne pas le laisser naître.

Qu'est-ce que tu as posé derrière le lit ?

Mh ? Ça devait être ma brosse à cheveux, répondit-elle évasive.

Ah, je ne t'ai pas vu les brosser pourtant, fit-il remarquer d'un air pensif.

La main qu'il avait posée sur ses cheveux de jais se crispa légèrement au contact de ses lèvres sur la peau chaude de son ventre. Leur sensation douce descendit l'une des lignes qui trônaient au bas tandis que des mains fines vinrent se balader du bas de son dos jusqu'à ses courbes masculines à l'arrière avant de s'arrêter au niveau de ses hanches. Là, elle se saisit du tissus de son sous-vêtement qu'elle commença à baisser.

Dis donc toi, t'essaierais pas de détourner la conversation ? Demanda-t-il en reculant son bassin et avançant son visage vers elle.

Non, je t'ai fait un câlin et ça m'a donné envie, tout simplement, répondit-elle en lui retirant ses lunettes de soleil.

Lorsque ses yeux noisette rencontrèrent directement les yeux bleus de Satoru, le coeur de la jeune femme rata un battement. Il s'emballa lorsque son compagnon posa ses lèvres sur les siennes avant de l'embrasser avec fougue. Saisissant ses hanches, il la colla contre lui avant de l'allonger sur le lit. Ni une ni deux, il s'empressa de se baisser vers le côté du lit pour voir ce qu'elle y avait déposé. Alors que dans un "non", Utahime s'était jetée sur son dos en vain, il avait déjà l'objet en main.

Je me disais bien que quelque chose clochait. Un couteau ? Pourquoi ? Demanda--t-il en demeurant bloqué ventre contre lit par la brune qui lui écrasait le dos.

Il n'eut au départ qu'un silence en guise de réponse. Puis la main de Iori vint faire pression sur sa tête pour l'empêcher de la regarder.

C'était pour me défendre, au cas où. Après tout c'est un fait, il y a des menaces, qui dit que ça n'a pas déjà fuité ?

C'est bien ce dont je me doutais, dit-il avant de se retourner pour s'allonger sur le dos, se libérant sans aucun effort de l'emprise d'Utahime dorénavant à genoux à côté de lui.

Il l'observa en silence avant de tendre une main vers elle pour lui caresser la joue, mais celle-ci esquiva, détournant le regard. La honte avait envahi le coeur de la brune, sans qu'elle ne sache précisément pourquoi.

Ne t'en fais pas, si je n'étais pas là ce soir, c'était pour organiser ta sécurité. Je fais en sorte que tu ne sois jamais sans défense, je sais avoir des alliés de confiance.

Une lueur brilla dans les yeux noisette de la jeune femme qui finit par se détendre doucement, abaissant ses épaules qu'elle avait inconsciemment conservées tendues jusque-là.

Utahime, jamais je ne t'aurais laissée sans protection dans un tel contexte. Et même après.

Son coeur s'agita tandis que de délicieux frissons s'emparaient de son corps. Mais elle n'était pas à l'aise avec la sensation d'émotions aussi fortes, ni habituée à le voir ainsi. Les joues teintées de rouge, elle détourna le visage, gênée. Heureusement et malheureusement pour elle, les habitudes reprirent.

Et puis tu es faible, un Zenin ou un Kamo n'aurait jamais envoyé quelqu'un capable d'être vaincu par toi, même armée d'un couteau-

Un coussin vola en plein vers la figure du Gojo, mais sans surprise, sa trajectoire fut stoppée par l'infini. Satoru ri d'un air irritant en se levant pour se diriger vers la salle de bain. Un sourire aux lèvres, il prépara sa brosse à dents et entendit les vibrations de celles d'Utahime à côté qui entreprit la même chose que lui. Les deux se regardèrent dans le miroir, le regard insouciant du Gojo croisant l'air blasé d'Utahime. Le brossage sembla long, ils étaient en réalité en pleine compétition pour savoir lequel tiendrait le plus longtemps. Finalement, ils se lassèrent en même temps et se cognèrent la tête au moment de se rincer la bouche. Satoru parvint à se rincer la bouche le premier.

T'es qu'un crétin, lui adressa Utahime avant de pouvoir à son tour accéder au lavabo.

Fuyez c'est horny 🍋 🏃‍➡️🏃‍➡️🏃‍➡️

Sentant deux mains s'enrouler autour d'elle, elle releva la tête, croisant de nouveau son regard. Des frissons parcoururent son être en remarquant qu'il n'avait plus rien de l'insouciance d'il y a à peine quelques secondes. Le contact de ses lèvres sur son cou fit bouillir le feu qui l'envahissait bien trop souvent en sa présence. Mirant son propre regard s'embrumer dans le miroir, Utahime se sentit faillir à la vue son corps encerclé par celui de Satoru. Une main s'agrippa à ses hanches, réchauffant son ventre de son avant-bras et une autre remonta doucement jusqu'à sa poitrine avant de la saisir d'une impulsion de passion. Un souffle de plaisir, trahissant son envie, franchit la barrière de ses lèvres.

Le Gojo y répondit en descendant la main qui tenait sa hanche. À tâtons, il finit par atteindre son objectif, lui arrachant un soupir qui alimenta le désir grandissant qui s'emparait de lui. Le dos d'Utahime se cambra, collant son bassin au sien, exprimant son envie. Le souffle de Satoru se fit plus court, envahi de puissants frissons face à la demande de sa compagne tandis qu'il pressa ses lèvres avec force contre son cou. Il rompit ce contact pour retirer leurs hauts. Sans attendre, il la serra dans une forte étreinte, se délectant de la moindre chaleur de ce contact, comme s'il avait vécu trop longtemps dans le froid.

Utahime tendit le bras pour passer sa main sur ses cheveux immaculés. Tournant sa tête vers lui, mettant son cou à épreuve, elle lui arracha un baiser demandeur avant de se retourner face au miroir. Sentant son bas glisser le long de sa peau, elle se sentit belle, et trouva celui qui l'enlaçait tout aussi beau, mais ça, elle ne lui dirait pas, préservant chaque jour l'ego du Gojo d'une possible explosion des chevilles.

Doucement malgré la hâte, Satoru glissa une main tremblante de désir le long du dos de la brune, la laissant cependant se baisser seule et agripper le rebord du lavabo. Il se regarda un instant dans le miroir, mais étonnamment, lui qui aimait tant se regarder fut gêné et ne se trouva satisfait qu'en rivant ses yeux sur elle. Il la trouva magnifique, mais ne dit rien, se disant qu'elle s'en sentirait gênée.

Le froid n'eut pas le temps de s'emparer d'elle, elle sentit de nouveau la chaleur l'envahir après quelques mouvements. Les mains de Satoru, crispées par le plaisir, lui saisirent les hanches avec vigueur lui arrachant des gémissements qu'elle ne parvint pas à contenir. Au bout d'un moment, il rompit le contact et la fit se redresser, lâchant entre deux respirations haletantes :

— Viens contre moi.

Il s'assit sur un meuble et mena Utahime à lui, dos contre son torse, il enroula ses bras autour d'elle, retrouvant la chaleur du contact qu'il n'avait plus. Celle-ci entreprit des mouvements de bassin qui lui firent resserrer son emprise sur sa peau. Serrant ses hanches de l'un de ses bras et sa poitrine de l'autre sur laquelle une main trouva appui, il lui épargna l'effort physique qu'elle entreprenait.

Totalement embrumée par le plaisir, elle perdait pied. Les gémissements qui parvinrent à son ouïe la surprirent, cette démonstration de plaisir brisant ce à quoi il l'avait habituée, mais l'envahirent aussi de frissons nouveaux. Le corps dorénavant détendu de son amant trahissait le sommet qu'il venait d'atteindre avant elle. Glissant une main le long du ventre perlé de sueur de la brune, il la fit connaître l'extase à son tour.

* * *

C'est bon, c'est plus horny 🧍🧍🧍

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Si le paradis existait, Satoru se dit qu'il devait à peu près ressembler à cela : Utahime, endormie dans le creux de ses bras, pouvant enfin se détendre de ses craintes, bénéficiant de sa protection. Alors qu'il se laissait emporter par le sommeil, son téléphone vibra. Il tendit son bras pour le saisir et lire le message que Masamichi Yaga venait de lui envoyer

Demain, sois avec tes élèves, tu dois les former avant ta prochaine mission, elle sera longue.


Aucune expression n'émana de son visage. Seuls ses yeux parlaient. Certains auraient pu y voir de l'inquiétude, d'autres de la peine, d'autres encore une lueur de défi.

(2967 mots)

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Hello !! Vraiment navrée pour mon retard, fin même, mon absence, malheureusement avec le master, le rythme est assez soutenu alors je n'ai pas toujours le temps d'écrire, puis l'inspiration m'avait aussi quittée, désolée :,)

J'ai des examens bientôt donc les publications ne seront pas rapides, ou peut être que j'en ferai mais avec des chapitres plus courts, je ne sais pas trop

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