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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈𝐈 - 𝘴𝘪 𝘥𝘦𝘴𝘵𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘴𝘢𝘯𝘵






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                                          Panique.


C'est le premier sentiment qui vient d'envahir mon être tout entier. Pourquoi sommes nous ici? Pourquoi cet endroit?

Qu'est-ce qu'Eva a bien pu manigancer derrière mon dos ?


J'ai pensé à tant de questions. Beaucoup trop.


« Qu'est-ce qu'on fait la ? demandais-je.


- J'ai demandé au serveur tout à l'heure si je pouvais privatiser le bar pour ta soirée d'anniversaire et il m'a dit qu'il n'y avait pas de soucis ! me répondit-elle, ca donnera peut être l'occasion de faire plus en connaissance avec lui ! »


J'ai souri maladroitement. Elle a vraiment le don de me mettre dans des situations me rendant mal à l'aise.


Puis, elle a ouvert la porte, révélant notre groupe d'amis qui nous attendaient. Ils m'appellent à l'unanimité et me souhaitent un joyeux anniversaire.

Gênée, je fais un pas à l'intérieur et replace une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Mes yeux le fixèrent instinctivement. Il est derrière le bar servant une douzaine de verres, portant toujours sa chemise noire, retroussée pour révéler les tatouages sur son bras droit.




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La soirée se passe comme à son habitude.

Mes amis ont bu tous les verres qu'ils pouvaient trouver sur leur passage. Rigolant aux éclats et se lançant différents gages.

Tandis que moi ? Je suis dans mon coin les regardant, espérant qu'un jour je pourrais être aussi heureuse qu'eux.

Pourquoi suis-je ennuyeuse à mourir ? 

La perte de ma mère. 

À partir de ce jour, j'ai su que tout mon monde s'était effondré. Sans elle, ma vie n'a pas de sens. N'ayant grandit qu'avec elle à mes côtés, elle était ma raison d'être, elle était tout pour moi dans ce monde.

Je ne trouve pas cette personne qui peut me faire ressentir ce sentiment d'aimer vivre comme elle le faisait. M'amuser sans penser à rien. Peut être était-ce cette âme que j'attendais depuis tout ce temps qui pouvait me rendre cette joie de vivre que j'avais perdue ?


« Vous voulez boire quelque chose ? »


Cette voix.


Je me suis tournée vers mon interlocuteur et suis tombée dans les pupilles sombres du serveur.



« Je ne bois pas merci, lui répondis-je.


- Pourtant j'ai cru comprendre que c'était votre soirée ce soir.


- Peut être, mais ce n'est pas le genre de soirée que je préfère. »


Le noiraud me fixe créant en mon être un sentiment de gêne. Il se retourne et sert deux minuscules verres à la contenance d'un liquide transparent.


« Tenez, prenez ça comme un cadeau d'anniversaire. »


Puis-je lui refuser quelque chose ?


J'ai ressenti quelque chose au plus profond de mon cœur, comme si je pouvais lui donner tout ce qu'il voulait. Toute ma vie. Je ferai n'importe quoi pour cette personne. 

Il me tendit le petit verre, arqua un sourcil et attendit que je le prenne.


« Merci, répondis-je. »


Mes yeux bleuâtres sont incapables de le quitter. Il m'hypnotisée. Il est là, devant moi. Je suis faible face à lui alors que je ne le connais pas.

Il ne perd pas une fraction de seconde avant d'avaler son verre affichant un visage crispé lorsqu'il le fini.

Tellement sexy, c'est lui.

Je prends mon courage à deux mains et avale mon verre d'une traite à mon tour.

Le liquide me brûle entièrement la gorge me laissant afficher une grimace sur mon visage traduisant mon dégoût ce qui fit sourire le noiraud.


« Vous-vous tenez ce bar seul ? demandais-je cherchant n'importe quel prétexte pour lui faire la conversation.


- Jle tiens avec quelques amis mais pour aujourd'hui ils étaient occupés. »


Premier effort Aela tu as engagé une conversation maintenant il serait temps de savoir la continuer, pensais-je.


« Sinon, ça vous arrive souvent de fixer les gens d'une manière assez intrusive que vous ne connaissez pas ? »


J'ai immédiatement posé mes yeux sur mes pieds, me sentant complètement idiote.


Que puis-je dire? En effet, depuis le début mes yeux étaient sur lui, et je n'arrêtais pas de le regarder d'une manière trop étrange.

Face à une situation aussi embarrassante, je ne peux pas la contester.



« Vous savez, si vous voulez que je finisse dans votre lit, il y a d'autres moyens pour me le faire comprendre. »



Choquée, mes yeux s'écarquillèrent en réponse à ce qu'il venait de dire. Était-il complètement fou ?

Mon regard reflète-t-il le désir de le mettre dans mon lit ? Ai-je appelé le sexe sans le savoir depuis le début?



« Je...je... bégaies-je.


- Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas la première à me faire des avances pendant que je travaille.


- Ce n'est pas du tout ça ! Je... je ne veux pas de vous dans mon lit, enfin je veux dire, ce n'est pas du tout mon genre de faire ça ! »


Il y a un sourire narquois sur son visage, s'assurant de retirer une mèche de cheveux qui tombait sur ses yeux.


« C'est bien ce que je me disais, vous n'avez pas l'air de vouloir pratiquer les coups d'un soir. »


Au secours.



« Ça se voit tant que ça que je suis du genre ennuyeuse ?


- Je ne dirais pas non plus ennuyeuse, mais...


- J'ai compris, pas la peine de finir votre phrase. Je suis désolée si vous m'avez trouvé dérangeante dans la façon dont je vous regardais mais cela ne se reproduira plus.


- Il n'y aucun souci, je n'ai juste pas l'habitude qu'on me fixe avec autant d'envie. »


Je veux me cacher, je veux m'enterrer sous terre.

Un sentiment de malaise a envahi mon petit être.

Pourquoi dois-je être si bizarre ? Je sens la chaleur frapper mes joues.

Je me perdais tellement dans mes pensées qui étaient pour cette âme que je cherchais comme une désespérée que je ne remarque même pas à quel point je peux être gênante et ressembler à une psychopathe.


« Mais ça m'amuse, j'espère que notre soirée demain sera aussi divertissante.


- Quelle soirée ?


- Vous et moi demain soir, votre meilleure amie ne vous a-t-elle rien dit ? »


J'aimerais avoir des hallucinations, ce n'est qu'un pauvre rêve, et je me réveillerais bientôt dans mon lit moelleux.

Dites-moi que je rêve par pitié.




                            « Vous et moi demain soir, votre meilleure amie ne vous a-t-elle rien dit ? »





Sa phrase tourne dans mon esprit. Eva n'a pas fait ça.
Elle n'a pas eu le culot de lui proposer un rendez-vous avec...avec moi. Je peux sentir mon cœur battre à une vitesse anormale. La pression faisant transpirer mes mains.





« Détendez-vous, je plaisantais. Je ne suis pas du genre à aller à des rendez-vous amoureux ou autre genre stupide. »


Doux jésus.


« Au vu de votre réaction, je suppose que ce n'est pas votre genre non plus d'aller à des rendez -vous, je me trompe ?


- Je... J'aime aller à des rendez-vous romantiques au contraire. C'est jusque que... »





Le jeune noiraud hausse les sourcils avec impatience, attendant le reste de ma phrase.

Mais j'ai perdu ma langue. Lorsque je suis devant lui, je ne peux pas faire de phrases claires et faciles à comprendre. Je me sens intimidée par lui. Je suis une personne faible devant lui. Je suis définitivement une personne piégée dans une bulle seule, mais je ne suis pas une personne faible. Cependant, je le suis avec lui.





« Vous êtes donc une personne du genre romantique ? me demande-t-il voyant que je perds mes moyens.


- Oui. Je-je crois même en l'âme-sœur. Je suis persuadée que quelqu'un m'attend et qu'il est fait pour moi. »





Le noiraud ne peut s'empêcher de rire.

Je sais, je suis ridicule. Je pense stupidement que quelqu'un me convient.





« Aela ! »





Je me suis retournée et j'ai vu le grand sourire d'Eva. Ma sauveuse.





« Aela, il est bientôt minuit ! s'excite-t-elle. Aller vient souffler tes bougies ma ptite. »





Je prends sa main et laisse ma meilleure amie m'emporter.

Je saisis sa main et me laisse entraîner par ma meilleure amie. Je ne prends pas la peine de lâcher un regard auprès de mon dernier interlocuteur. J'ai trop honte de ce qui s'est passé.

Il s'est ouvertement moqué de moi et de ce que je pense. Apparemment, ce n'est pas lui. Celui qui me convient ; lui mon âme sœur.

Mais je me sens comme un aimant pour lui. Je ne pense pas pouvoir le quitter. Je veux tout lui donner. Lui donner ce qu'il désire le plus. Sentir son odeur, sentir son touché sur mon corps, lui confier tout ce qui est dans mon cœur et prendre soin de lui.

Mais tout cela est impossible et faux. S'il ne croit pas du tout à l'amour, comment peut-il être la personne que je recherche ?

Pauvre fille tu es Aela. Cette obsession envers la recherche de ton âme sœur te rend totalement folle et ennuyeuse. Fais réellement quelque chose de ta vie. Quelque chose qui en vaut vraiment la peine.

Soudain, les lumières s'éteignent dans toute la pièce. Je regarde Eva alors qu'elle se promène avec un gâteau rempli de bougies sur les chants d'anniversaire de nos amis.

Minuit. Je viens d'atteindre la majorité internationale. 21 ans.

La fille vivant dans sa bulle existe depuis 21 ans.

Eva pose le gâteau face à moi.





« Aller, n'oublie pas de faire un vœu ! »





Je regarde chacun de mes amis présents. Ils sont toujours à mes côtés. Quand je suis au plus bas, ils sont toujours là pour me soutenir, fêter mon anniversaire et m'encourager.

Tandis que moi, je n'étais pas là. Je suis égoïste. Pour moi, la seule chose qui compte, c'est la poursuite de mon bonheur.

Mauvaise amie. C'est ce que je suis. Une amie qui ne pense qu'à elle-même, se plaint toujours de tout malheur qui pourrait lui arriver. Je me plains de ma solitude et de ma routine quand je ne fais rien pour tout arranger.

Ma vie est un gâchis sans non, dans laquelle je me plains mais ne fais rien pour m'en sortir.

Je ferme les yeux, pensant fermement à mon souhait avant de souffler les bougies.






Brise ma bulle dans laquelle je suis piégée.







Mes amis frappent dans leurs mains, me félicitant avant de me serrer dans leurs bras. Il y a une séquence d'émotions présentes.

Je sens les larmes se répandre sur moi et je réalise à quel point j'ai de la chance de les avoir. Je ne les mérite pas

Le noiraud s'avance vers nous un plateau à la main sur lequel se trouve des verres. Il commence à les distribuer à chacun d''entre nous en terminant par moi.
Son regard est toujours aussi déstabilisant. Me procurant toujours cette même sensation de faiblesse qui commence à m'agacer.





« Bon anniversaire, me chuchote-t-il, Aela »





La prononciation de mon nom dans sa bouche me donne une sensation qui excite tout mon corps. Mon nom semble sexy dans sa bouche. Je veux l'entendre dire mon nom maintes et maintes fois.





« M-Merci ! »





Je ravale mes quelques larmes et attrape le verre qu'il me tend frôlant alors ses longs doigts. Mon corps s'est arrêté et tout autour de moi a disparu. Je suis dans ma bulle, mais dans une bulle complètement différente.

Je ressens l'amour, la passion, la faiblesse, la douleur, le chagrin et le bonheur d'un seul coup.

Je n'ai aucun doute, c'est lui. Lui que j'attends. Celui que je veux aimer, chérir. Celui qui me sauvera.

Je rencontre son regard. Son regard me désorienta. Il y a un doux sourire sur son visage, qui me torture. Comment peut-il être si beau ?

Mon regard tombe instinctivement sur ses lèvres. Ses lèvres qui ont l'air si douces et agréables à embrasser.

Sans m'en rendre compte, je mords ma lèvre inférieure, voulant succomber à l'envie qui m'appelle. L'envie de presser mes lèvres contre les siennes. L'embrasser d'abord doucement et romantiquement avant de terminer par un baiser sauvage et passionné qui éveillera tous mes sens.

Je reporte mon regard sur ses yeux sombres et le trouve en train de me regarder avec confusion. Il hausse les sourcils et sourit.





« Vous ferez bien d'arrêter de me regarder comme ça avant que je n'imagine des choses pas très catholique en ce qui vous concerne.


-Qu-Quoi ?! »





Je bégaye. A-t-il vraiment suggéré quelque chose en rapport avec le sexe ?





« Votre manière de me regarder, votre regard sur mes lèvres tout en vous mordant la vôtre. Ne me dîtes pas que vous pensiez à un jeu de société entre nous à ce moment même ? Jme trompe ? »





Aela, tu es une imbécile profonde.

Je me perds dans mes pensées lascives devant un homme dont je ne connais même pas le nom, mais à quoi je joue.

Soudain, il vient vers moi, rapprochant son visage du mien. Je sentis son souffle chaud me frapper, me faisant transpirer. Je sens un chatouillement dans mon entrejambe, une sensation que je ne connaissais pas.

Qu'est-ce qu'il va faire ? M'embrasser ? Vraiment ?

Il porte ses lèvres à mon oreille me donnant une multitude de frissons sur tout mon corps.





« Crois-moi, si tu n'étais pas ce genre de fille qui s'accroche désespérément à l'amour, tu serais déjà dans mon lit criant mon nom. »





Oh putain. Aela.


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