
Chapitre 20
— Monsieur, nous avons un problème.
— Quoi donc ? V s'est encore échappé ?!
— Non, pire. Le secrétaire marqua une pause. V ne se réveille pas depuis une heure. Le président fronça des sourcils incompréhensif à cette annonce.
— Comment ça ?
— Depuis qu'il a été réveillé à trente milles volts, il ne se réveille plus. Nous avons beau augmenter le courant, faire tout ce qu'il passait par la tête, il est toujours inconscient. Et-
— Son coeur bat ?
— C'est là où je voulais en venir, il bat de moins en moins !
Les deux hommes se fixèrent et le silence s'installa. Tellement qu'il n'y avait pas de bruit, les appels à l'aide des animaux résonnaient des sous-sols et des sections voisines. Les poings du patron se serrèrent au point de faire ressortir ses veines, et de blanchir ses phalanges.
— Vous pensez à ce que je pense ?
— J'en ai bien peur, monsieur.
En un élan, le bureau fut retourné dans un vacarme du diable. Les bibelots s'éclatèrent sur la moquette qui amortit un minimum le choc. L'homme souffla à s'en arracher les poumons puis fit face à sa baie vitrée. Celle-ci donnait vue sur tout le laboratoire et surtout, à la section une. De la lumière blanche sortait toutes les cinq secondes du peu de fenêtre qu'il y avait. Son secrétaire avait bien raison, Taehyung ne se réveillait pas. Et ce que les deux hommes craignaient, c'était bien ce qu'il se passait. Le ciel au dessus de lui, noir comme son humeur, menaçait d'éclater à tout instant. Les cieux étaient en colère.
— Vous ne pouvez pas entrer !! Firent des voix à l'extérieur du bureau.
— Laissez-moi voir votre patron, si vous ne voulez pas une balle entre les deux yeux, bordel de merde !!
Le président fit signe de la tête à son secrétaire, lui faisant parvenir l'ordre d'aller voir qui créait cette vague de maladresse. A peine eut-il le temps de prendre la poignée, que les portes s'ouvrirent en grand, et l'homme tomba sur son fessier. Un grand costaud à la crinière blonde se tenait au centre, droit comme un pique. Le corps vêtu d'une épaisse veste en cuir et d'un pantalon noirs, son visage impénétrable n'était seulement couvert d'un masque sombre. Les deux adultes se fixèrent tandis que la sécurité s'élança pour l'attraper. Mais la main de Banoh se leva, signe de stopper tout mouvement. Quand ce fut le cas, il l'a rejoint à sa jumelle derrière son dos.
— Vous êtes ? Se risqua t-il.
— RM.
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C'est un petit chapitre, mais qui annonce quelque chose de grand!!!! J'ai le temps d'écrire aujourd'hui, alors peut-être que je posterai un autre chapitre aujourd'hui, pour me rattraper d'hier. Ce seront des petits chapitres, mais au moins, je serais sûre de poster 😘 et j'ai changé le style de dialogue, j'espère que ça ne vous gêne pas 😘
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