Chapter Three: Le début de la fin
Le début de la fin c'est lorsque nous entrons en phase de maturité. Forcément, quand on devient mature c'est parce que nous souffrons. Est-ce que commencer à se mutiler au compas à cause de la peur du rejet c'est idiot ? La réponse est oui, nous le verrons plus tard. Nous sortons avec une fille, tout se passe bien de nôtre point de vue. En réalité, à l'extérieur nous paraissons tout deux coincés. Nous ne nous sommes jamais embrassés ni même câlinés. Nôtre relation se formait par message, dans la vraie vie, tout était différent. Finalement quand cette relation prend fin, nous nous sentons libérés d'un poids. En revanche, la mutilation, elle, vient nous emprisonner tel un poison nous consumant à petit feu. Nous passons du compas à la lame de taille crayon sans aucun soucis, cachant des couteaux sous nos coussins au cas où le besoin de s'exploser une veine surviendrai. Bien évidemment, nos géniteurs ne se doutent de rien, bien trop naïfs pour nous croire lorsque nous disons que nous sommes juste fatigués. Nôtre cerveau psychotise, nous faisant nous auto frapper lorsque la lame à été jetée à la poubelle sous un élan de courage la veille. Et oui... Nous sommes trop idiots pour croire qu'en la jetant dans l'herbe nous allions arrêter. Non non... Nous nous acharnons sur un rasoir usé pour en extraire sa lame, plus tranchante que prévue. Lorsque le sang ne coule pas, nous écartons la plaie en pleurs pour que celle-ci se mette à être rouge. Nous adorons ce sentiment de satisfaction en voyant ce liquide rouge parvenir à la surface pour nous féliciter d'avoir toujours été encore plus loin. Ce soir là, où nous nous sentions débordés et que nous avons serré cette ceinture autour de nôtre cou jusqu'à ce que nous voyons flou, nôtre père nous sauvant en nous appelant innocemment depuis le salon. Ce deuxième soir où nous avons bêtement recommencés mais que nous avons vite arrêtés par faute de courage. Ce jour là, où nous avons accrochés cette même ceinture sur le petit placard de la salle de bain afin de s'y pendre jusque se sentir partir petit à petit, cette fois-ci sauvés par nôtre mère nous interpellant derrière la porte. Vous connaissez cette sensation de se sentir submergés par la vie ? Cette sensation de nostalgie nous faisant regretter qui nous étions.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro