𝐞𝐥𝐬𝐚
❛ 𝐭𝐚𝐧𝐝𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐚𝐢𝐬 𝐥𝐞 𝐥𝐚𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐞𝐫𝐬
𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐬'𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐨𝐮𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧𝐝𝐨𝐫𝐦𝐢𝐞 ❜
𓃠
...
⸻│à travers la mince cloison charnelle de la vie,
le coeur à la dérive, celui qui s'émeut des détails, de leurs beautés éphémères et pourtant si brûlantes.
et tes iris glissent sur les courbes qui les définit tant, les regards égarés, les regards volés lorsque ta femme est éloignée.
l'amoureux de ces dames aux poignes de fer, de l'éclat qui s'émane de leur globes, la flamme naissante dans leurs yeux comme dans ton être.
dans la périlleuse traversée d'cette marée de corps perlés par la fièvre, le vagabond que tu es s'amoche dans l'étroitesse d'une brèche créée par un jeu de coudes.
les vagues se déhanchent sur tes os, des épis de cheveux rudoient ton écorce décharnée. à rebours d'ce banquet bachique, les apôtres prêchent pour la liqueur, châtient les hérétiques.
les mains alors se trouvent et se chassent aussitôt, rencontre dissidente, brocard d'la sacro-sainte providence - du givre te couvre les phalanges.
t ' é c r i s .
le stylo entre les lèvres, toujours en quête de papier sur lequel abattre les mots qui hantent ton esprit.
en symbole du dramaturge que tu es, l'impétuosité ne cesse de te r o n g e r les entrailles tandis que l'autorité se veut pourtant maîtresse de tes gestes et de tes relations.
l'homme est prêt à tout pour parvenir à ses fins, pour renaître des cendres dans lesquelles il a baigné bien trop longtemps ; l'esprit en effusion, agité par les plans qui s'écrivent, par les stratégies et les personnages qui naissent en lui.
écrivain fou, admirateur des plus grands, des chefs d'oeuvre et des détails qu'on oublie bien trop facilement.
la poussière devient or, les pièces se succèdent et la rage te possède toujours un peu plus, prêt à faire renaître chacun des classiques qui montent sur les planches de ton théâtre.
méticuleux, à la lisière du perfectionniste, o b s e s s i o n n e l lorsque les choses ne te conviennent pas, tu ne lâches rien, ne laissant personne quitter la scène si tout n'est pas idéal.
et pourtant, derrière ce masque que l'on pourrait difficilement te détacher, il y a cette flamme qui n'attend que de s'éteindre, la peur que l'on découvre le secret du passé, celui que tu redoutes, dont tu pries qu'on oublie un jour.
pleine de sang, de tressaillements et de souffles.│ ⸻
𓃠
❛ 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝'𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐚𝐮 𝐜𝐫𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐞
𝐮𝐧𝐞 𝐥𝐚𝐦𝐩𝐞 𝐛𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐲𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐯𝐞𝐫𝐭𝐬 ❜
𝒂 𝒓 𝒂 𝒈 𝒐 𝒏 .
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro