PERSONNE NE VEUT ACCEPTER LA VÉRITÉ.

Il peine à se déplacer lorsqu'il court pour s'enfuir loin de l'établissement qu'il déteste tant. Ses jambes le font terriblement souffrir et il s'interdit de fermer les yeux, voulant oublier l'image de son professeur en train de le violer sans aucune pitié, tandis qu'il entend encore ses propres cris résonner dans sa tête. Il n'entend que ça depuis ce matin et il a l'impression que son crâne va exploser. Il s'arrête un instant de courir, épuisé, et regarde tout autour de lui, ayant l'impression qu'on n'arrête pas de le fixer. Il s'assoit par terre et se recroqueville sur lui même, l'impression que des milliers de mains se baladent sur son corps sans aucune retenue, tandis que les larmes se mettent à couler le long de ses joues pour la énième fois de la journée. Il se relève soudainement et se met à crier, racontant les choses affreuses que cet homme lui fait depuis plus de deux mois. Mais personne n'est là pour l'écouter, personne ne l'a jamais été.

PERSONNE NE VEUT L'ENTENDRE.