Sᴘᴏɴsᴏʀs, ᴘᴜʙʟɪᴄ ᴇᴛ ᴀᴄᴄʟᴀᴍᴀᴛɪᴏɴs
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Les chars défilaient à une vitesse ahurissante pour les tribus et trop lentement pour les mangemorts qui voulaient pouvoir se délecter de la souffrance et de la pauvreté des condamnés. Sous le bruit tonitruant des tambours qui jouaient d'eux même, au rythme de leur chant menaçant, les roues des chars tirés par des sombrals tournaient frénétiquement. A travers leurs écrans magiques, les spectateurs regardaient avec peine et tendresse ses pauvres gens destinés à des fins tragiques.

Hermione serrait la main de George tellement fort que leurs jointures étaient blanches et leurs doigts bleus. Ils se soutenaient mutuellement en essayant de se montrer forts et dignes de Gryffondor devant les autres. Hermione s'attardait sur les autres tribus. Dans le char de ses anciens ennemis, Hermione admirait celle qu'elle nommait Parkinson. Celle-ci portait une robe de bal. Le buste était orné de fins diamants argentés puis tombait en de doux voiles verts tournoyant derrière elle. Ses cheveux était gracieusement relevé en une couronne de tresses fines tombant en cascade noire sur ses épaules. Le blond à ses coté était lui aussi magnifique, Hermione s'étonnait elle-même de penser à lui ainsi. Il était vêtu simplement mais cela l'avantageait d'autant plus. Ses cheveux blonds autrefois recouverts de gel était laissés tel qu'ils étaient et n'étaient pas spécialement coiffés et il portait une chemise blanche avec un blason de Serpentard attaché à droite de la cravate de sa maison. Il était naturel et c'est ce qui en faisait tout le charme.

Hermione ressentie une énorme peine pour les participants du char du district deux. Dans une robe pourpre avec un haut brodé de fils d'argents et un voile tombant gracieusement en de magnifiques volants sur un jupon volumineux se tenait une enfant faussement joyeuse. La fillette devait être âgée d'environ huit ou neuf ans. Elle était beaucoup trop jeune pour subir ça. Personne ne le devrait. Hermione se dit que ce système ne pouvait continuer, c'était trop injuste. Les cheveux bruns de la jeune fille étaient tressés puis tombaient en une queue-de-cheval au milieu de sa tête. A côté d'elle, un adolescent visiblement âgé de seize ou dix-sept ans avait l'air sur de lui, il avait posé sa main dans le dos de la plus petite et la caressait pour la rassurer. Il lui jetait fréquemment des regard aimant et lui souriait avec la plus grande des douceurs. Hermione, bien qu'attendrie et touchée par cette si jolie scène, se demanda comment tous allaient pouvoir se battre les uns contre les autres. Un seul sera en vie à la fin. Se sera Percy ou Annabeth, ça ne peut qu'eux ou George, personne d'autre.

Le cœur d'Hermione se serra à la vue de son frère à bord du troisième char. Hermione ne pourrait supporter de le perdre encore. Pas après tout ce temps, pas sans qu'il sache la vérité. Sa partenaire, l'ancienne meilleure amie de la sorcière, était vêtue d'une robe orange aux bustier parsemé de diamants la légèreté des volants avait l'air de lui offrir une parfaite liberté dans ses mouvements. Percy, à ses côtés, portait une armure de bronze sur un tee-shirt orange, sur les côtés de l'armure, Hermione voyait dépasser des lettres noires. D'un côté un « C » majuscule de l'autre un « és » minuscules trônaient fièrement au-dessus de ce qu'on pourrait apparenter à un dessin qu'elle ne put distinguer clairement. Pour l'avoir déjà porté, elle savait qu'il était marqué « colonie des sang-mélés » en arc de cercle au dessus d'un pégase. Le voir ainsi lui rappela son deuxième été au camp, comment elle avait été fière de son frère et sa meilleure amie lorsqu'ils avaient gagné alors qu'elle avait passé la course à serrer fort la main de Tyson, son demi-frère dans la peur de voir l'un des deux se blesser.

A la vue de Luna Lovegood, une ancienne amie de Poudlard, à bord du char du district quatre Hermione se dit qu'elle ne pourrait donc se résoudre à tuer personne, trop de proches, trop d'innocents, trop de condamnés, trop d'injustice.

La blonde était vêtue d'une robe bleu foncé avec un décolleté en cœur et une bretelle tombant en voile de la couleur de la robe à son dos, se voile voletait derrière elle. A ses côtés, un homme aux cheveux poivre et sel et aux yeux gris portait un costume noir et bleu ainsi qu'un béret bleu également.

Bien qu'incapable de penser normalement, Hermione s'obligea à observer le reste de ses concurrents ainsi qu'à faire son plus beau sourire.

Piper était mal à l'aise, en fille d'Aphrodite, elle attirait les regards et elle detestait ça. D'habitude, elle aurait caché sa beauté derrière un style vestimentaire discutable à coup de t-shirts Hello Kitty, seulement maintenant, vétu d'une robe de balle aux couleurs du Camp Jupiter (où elle habitait avec Jason depuis la guerre contre Gaia) elle ne se sentait plus elle-même. Elle n'osait pas bouger, les broderies dorées sur le corset de sa robe la gênait et la traine violette de la robe n'aidaient pas à sa stabilité. Heureusement que Jason, en chemise violette, la tenait, son bras fermement ancré dans son dos sinon elle serait surement tombée.

- Le moment du défilé des chars est très important car nos sponsors et notre public découvrent les tributs pour la première fois. Regarder à quel point les stylistes ont fait parfaitement leur travail, c'est incroyable la façon dont ils mettent en valeur chaque district et ses couleurs... C'est impressionnant. Maintenant, chers spectateur, veuillez accueillir comme il se doit notre gouverneur, notre maitre, le seigneur des ténèbres, avait dit la femme qui présenterai les jeux, une ancienne reportrice de la gazette du sorcier qu'Hermione connaissait bien, pour son grand malheur : Rita Skeeter.

C'est alors que le monstre dirigeant l'enfer qu'était devenu l'Angleterre se leva. Il avait le visage terne et il n'avait pas de nez, seulement deux narines creusées dans son visage squelettique. Contrastant avec le blanc de son visage, le rouge sang de ses yeux de serpents fixait la camera qui retranscrirait toutes ses paroles à tout les habitants. Hermione trouvait ça ahurissant: haïr les moldus mais utiliser leur technologie ? De sa voix de serpent, le mage noir dit :

- Bienvenu, bienvenu, bienvenu. Mes chers Mangemorts, Bienvenus. Joyeux Hunger Games et puisse le sort nous être favorable.

A la suite de cette phrase de leur maitre, la foule se mit à applaudir et acclamer le monstre régnant sur eux. Hermione bouillonnait intérieurement : Comment pouvait-on seulement tolérer un tel Tiran ? Comment pouvait-on se réjouir de la mort imminente d'innocents. Regarder nos amis ou notre famille aller aux Hunger Games, les encourager et pleurer leurs morts, comment pouvait-on laisser ce monstre à la tête de notre pays ? Ce système devait changer. Et Hermione était décidée à mener cette rébellion, l'Angleterre allait redevenir ce qu'elle avait été autrefois.

Le lendemain, tous les tributs allaient être interviewés par Rita afin que les sponsors et le public en sachent plus sur eux, les stylistes allaient encore être de mise...

Jade s'était une fois encore surpassée. Hermione portait une robe de bal de tulle rouge. Le bustier ainsi que le bas de la robe étaient parsemés de motifs dorés et la longue robe trainait derrière Hermione. Son maquillage était le même que la veille et Hermione le trouvait toujours aussi beau.

Le premier district passait et Hermione vit ses anciens ennemis s'assoir à coté du mangemort l'air impassible. Pansy était magnifique dans sa robe émeraude. La robe lui donnait des airs de princesse de conte de fées et à partir de la taille puis jusqu'au bas, l'habit était parsemé de roses vertes. Ils répondaient calmement à chaque questions et gardaient toujours la même prestance se qui impressionnait beaucoup la Gryffondor.

Annabeth était magnifique dans sa robe blanche inspirée des plus belles déesses de la grecque antique, parfait pour représenter la colonie, se dit Hermione. Même sans leur avoir parlé depuis longtemps, elle savait qu'elle et Percy s'aimaient, leurs regards exprimaient un amour et une tendresse sans faille.

Tous les tributs étaient magnifiques vêtus aux couleurs de leurs districts.

Quinn et Sam, du district sept, portaient leurs tenues roses à la perfection. Hermione était impressionnée par le travail de leur styliste et par tout les détails de la robe : le buste de la blonde était entièrement recouvert de petites roses, les manches était transparentes avec de la dentelle rose à certains endroits et le voile bouffant de la robe était parsemé de fines roses de tissu.

Santana et Noa, du douze, était vêtus de vêtements bleu nuit. Le buste de la robe était parsemé de quelques diamants et le reste de la robe était simple mais élégant. Les deux répondaient à chaque questions de l'insupportable journaliste avec assurance et on remarquait aisément le caractère de feu de la métisse aux cheveux bruns et aux yeux foncés lançant des éclairs.

Ce fut ensuite le tour d'Hermione. Skeeter, assise à côté d'elle, la regardait en attendant un scoop:

- Nos spectateur veulent savoir se qui vous a motivé à vous porter volontaire. avait dit la reporter d'une voix suraigüe.

Essayant de masquer son malaise et tentant de paraitre le plus convaincante possible :

- Padma et moi sommes de bonnes amies.

Irritée de ne pas avoir plus de détails Rita demanda :

- Nous nous souvenons de votre ancienne idylle avec notre joueur Bulgare Viktor Krum, vous êtes vous revus depuis le tournois ? la Gryffondor aurait voulue être une souris qui se cachait...

- Nous avons été de bons amis il y a plusieurs années mais nous ne nous sommes pas reparlés depuis la mort tragique de Cédric Diggory. au fond d'elle, Hermione se disait : «

- Elle risque d'être déçue de ne pas avoir eu sa dose de potins... elle jubilait de contrarier cette femme qu'elle méprisait tant...

Les questions s'enchainaient puis la Gryffondor fut rassurée quand enfin la discussion se termina. Elle rentra main dans la main de George et se laissa tomber dans son lit lorsqu'elle arriva dans sa chambre. Assise à son bureau, elle faisait une liste des lieux et créatures mythiques qu'elle connaissait. Mais aucun lieu particulier ne lui venait. Lorsque George la retrouva le lendemain matin, elle était toujours assise au bureau de sa chambre, endormie la tête posée sur son poing et des traces presque noir se faisaient voir sous ses yeux. Le garçon voyait bien qu'elle allait mal. Elle était crispée, les sourcils froncés, les yeux fermés, les poings serrées, elle avait des traces d'encres sur les joues et son pyjama en était taché.

« Non ! Harry derrière toi ! Harry retournes toi, Harry je t'en prie ! » Les larmes inondait son visage partant de ses paupières crispées et descendant jusqu'à s'écraser sur le bureau en tombant de ses joues où elles laissaient une marque humide trahissant leur passage.

- Mione, réveilles toi, tout va bien, ce n'est qu'un rêve, on va devoir s'entrainer aujourd'hui.

Il avait prononcer cette phrase avec tendresse pourtant elle avait sursautée et avait renversé complètement son encrier. Instinctivement elle avait pris sa plume pour s'en servir d'arme et avait porté la main à son collier qu'elle ne quittait jamais.

- Tout va bien, se n'est que moi, tu n'as rien à craindre, nous ne sommes pas dans l'arène, tu n'es pas en danger. Hermione, je suis vraiment désolé que tu ais à subir ces jeux, tu mérites tellement mieux... La jeune femme lui sourit tristement.

- C'est toi qui mérites le meilleur. Si tu n'avais pas été je n'aurais pas remonté la pente après qu'Harry soit...

Et les larmes refaisaient surface noyant une fois encore ses taches de rousseurs même cinq ans après son décès, Hermione ne pouvait arrêter de penser au défunt survivant, celui qui devait être l'élu. Celui qui avait été comme le frère qu'elle avait perdue en allant à Poudlard. Lorsqu'elle avait perdue Percy, Harry était arrivé et l'avait aidé, elle avait perdu son frère en allant à l'école de sorcellerie et elle en avait trouvé un autre en y entrant puis elle l'avait encore perdue la dernière fois qu'elle voyait l'école, le soir de la bataille de Poudlard, à la mort du brun. Une fois prête, elle avait rejoint George qu'elle avait pris dans ses bras.

Ça va mieux Hermignone ?

Il avait appuyé sur le surnom. La dite « Hermignone » leva les yeux au ciel, elle détestait lorsqu'il l'appelait comme ça.

- Oui, ça va, merci, dit-elle en le fusillant faussement du regard.

- Il est temps de mettre en pratique les conseils de Flitwick, on observe tout le monde et se soir on fait le point ?

Comme tout ce qu'il y avait au capitole, la salle d'entrainement était impressionnante. Hermione se répugnait de profiter du confort du capitole en sachant que les gens de son district mouraient de faim.

Main dans celle de son ami, la Gryffondor avança doucement parmi les tributs des différents district. Certains la regardaient d'un air menaçant comme s'ils voulaient la tuer sur le champ, d'autres avec admiration en la voyant comme la meilleure amie du survivant décédé ainsi que dirigeante de la future rébellion et d'autres avec indifférence comme ses anciens camarades du district un : Malfoy et Parkinson. Et enfin, il y avait LUI, qui la fixait avec SES yeux. Les yeux qui la hantaient depuis leur dispute. Il tenait la main d'Annabeth qui la fixait avec bienveillance de ses yeux orageux. Elle savait. Annabeth savait que sous ces boucles chocolat et ces yeux noisette de cachait une brune aux yeux océan. Elle savait que derrière Hermione Granger se trouvait Hermione Jackson. Elle l'avait toujours su.

George lui pressa la main pour la faire sortir de son observation et elle s'avança vers la première installation. Elle pris une épée et enclencha le système qui ferait apparaitre les hologrammes magiques qu'elle devrait détruire. Elle s'avança doucement mais surement détaillant la pièce et scrutant l'arrivé de sa cible. Elle enchainait les coups ne manquant aucune des cibles, elle parait parfaitement les coups que lui assénaient les hologrammes magiques. Elle faisait tournoyer son épée dans sa main et partit vers d'autres endroits pour essayer de nouvelles choses non sans avoir reposé l'épée sur le présentoir d'arme au préalable. Elle était partie vers un atelier de survie où il y avait Quinn et Sam, tribus du sept. George, lui était directement allé aux cibles du tir à l'arc, il avait pris plusieurs flèches et les avait toutes envoyés dans le centre de la cible. Percy et Annabeth s'entrainaient en se battant entre eux Percy avait directement prit une épée et Annabeth l'avait étonnée en en prenant une elle aussi. Lorsqu'il l'avait vu il l'avait questionné du regard et elle avait distraitement dit :

- Deux choses: Chiron nous a dit de ne pas montrer nos facilitées et en plus on est même pas certains qu'il y est nos armes habituelles dans l'arène alors je m'entraine à manier d'autres armes. Tu devrait en faire de même après.

Comme Annabeth n'était pas avec son poignard et qu'elle fixait un point invisible derrière son petit ami, celui-ci avait rapidement pris le dessus dans le combat. Juste à côté, Jason et Piper s'étaient mis en binôme contre les hologrammes.

De son coté Hermione continuait d'observer ses adversaires pour savoir avec qui s'allier. Elle aurait voulu aller vers Percy et Annabeth, les prendre dans ses bras et pleurer mais il lui était impossible de le faire. Faire équipe avec Luna, Ernie et Chourave était une évidence. D'ailleurs elle s'approchait des deux dernier et dit :

- Ernie, ton épée, tient la plus comme ça, ça te facilitera les mouvement, et vous professeur, essayez de mettre vos pied plus parallèle à votre arc et de faire des plus grands mouvement, oui exactement comme ça. Bravo! Ils la remercièrent et mirent ses conseils à exécution.

Hermione était si concentrée dans son entrainement qu'elle n'avait pas vu une personne s'approcher d'elle dans l'optique de lui parler.

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2652 ᴍᴏᴛs

Questions: Qui est votre parent divin?

𝕊ur ce kiss ♡︎