Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

𝟐𝟑. midsummer


LA LUMIERE VIVE FILTRAIT A TRAVERS LES EPAIS RIDEAUX ROSE. Engoncée dans une robe bleu nuit qui lui coupait la respiration, Blake fulminait. Cette tenue était merdique. Sa vie était merdique. Sarah Cameron était merdique.

Quand elle avait reçu son message de détresse, inquiète elle s'était précipitée chez les Cameron -abandonnant JJ et John B à leur sort. Tout un tas d'idées lui avait traversé l'esprit. Toutes plus farfelues les unes que les autres. Mais aucune -vraiment aucune, de ses idées, ne l'avait préparé à ça.

Sarah l'avait piégé. Avec un complice -qui ne cessait d'accroitre sa liste de traitrise, Oliver. Quand elle avait pénétré dans la grande maison des Cameron, ils l'attendaient, tout sourire, robes en mains. Impossible de fuir. 

Blake l'avait complétement exempté de sa mémoire -parce qu'elle s'en foutait royalement, mais c'était un jour spécial à Outer Banks. La fête du solstice. Une fête pour les riches, a laquelle tout les ans -lorsqu'elle venait encore l'été chez son paternel, elle avait eu droit.

C'était rempli de bourges, qui parlait de choses de bourges. Pour faire simple, elle haïssait. En général, alors que son père et son frère consolidait leur relations hypocrite, elle, elle s'empiffrait de petits fours, dévalisant le buffet. 

 — Tu peux arrêter de faire cette tête ? On dirait un cadavre.

 — Je t'emmerde.

Oliver, dans son dos, lui souriait. Ils étaient dans la chambre -bien trop spacieuse, de Sarah. Celle-ci se préparait dans la salle de bain. 

 — Écoute, soupirait Oliver en se redressant sur le lit. Ça tenait vraiment à ton père que tu viennes. Et on peut pas dire qu'avec ton p'tit tour au commissariat, tu sois vraiment en mesure de dire non.

C'était vrai. Cruel, mais vrai. Apparemment -à sa grande surprise, Sienna n'avait pas cafté. Ni pour son arrestation, ni pour sa fuite. De ce fait, elle lui en devait une, et assisté a une soirée de Kook n'était pas la pire torture qu'on pouvait lui infliger. C'était une des pires, mais pas la pire.

 — Je sais, grognait-elle en tournant devant le miroir pour vérifier son dos nu. Mais la robe, c'est vraiment obligé ?

Il ouvrit la bouche mais fut coupé en plein élan, par une Sarah en peignoir -serviette enroulé autour de sa tignasse doré, sortant de sa salle de bain, dans un nuage de vapeur.

 — Bien sûr que oui. Si je dois en porter une, toi aussi.

Avec une moue contrariée, Blake se jetait sur les couvertures, écrasant Oliver.

 — Moi j'ai pas trop eu le choix, pestait Oliver en décalant la blonde. Mais toi c'est quoi ton excuse pour ce gué tapant ?

Fouillant dans son armoire, claquant les cintres, les un après les autres, Sarah soufflait.

 — C'était le seul moyen pour que mon père accepte que j'y aille sans Topper. 

 — Tu t'es décidée à le jeter ? Demandait Blake en gesticulant dans sa robe. C'est pas trop tôt.

 — Quelque chose comme ça.

Son sourire mystérieux, ne trompait pas la blonde. Elle avait rencontré quelqu'un d'autre. Qui ? Elle s'en fichait pas mal, du moment qu'elle ne sortait pas avec Kelce -qui l'horripilait, elle avait sa bénédiction. Du bas des escaliers, une voix s'élevait.

 — Vous êtes prêts ? Criait Rose, la femme de Ward. On part dans quinze minutes !

En poussant un petit couinement plaintif, Sarah attrapait une robe crème, et s'enfuit dans la salle de bain, pressée par le temps. Toujours sur le lit -vautrés comme des animaux, ils l'a suivirent du regard.

 — Elle sera jamais prête dans quinze minutes, affirmait Oliver.

 Blake secouait la tête.

 — Nan.



❃❃❃❃


LE COUNTRY CLUB DE OUTER BANKS, était un endroit charmant. L'un des rares lieux destiné aux riches que Blake ne trouvait pas vomitif. L'architecture était sobre, et la décoration épurée. La seule chose qui lui titillait l'estomac, c'était ses clients. Entres les gamins pourrie gâtés, les femmes aux chaussures de luxe et les hommes riant grassement  -leur rolex au poignet, le fossé entre le sud et le nord de l'île n'était que plus frappant. 

Adossée a un palmier, contemplant les gens, discutaient, rigolaient, Blake se sentait hors de l'espace. Rien de tout ceci ne lui ressemblait. Son père n'était pas encore arrivé. Oliver s'était éclipsé on ne sait où, et Sarah, elle s'était faite alpaguer par Topper, dès leur arrivés. Autrement dit, elle était seule, dans la fosse aux lions.

Avisant le bar, elle se dit qu'un verre ne pouvait que lui faire du bien. L'alcool était bien la seule chose, qui l'aiderait a supporter les conversations pompeuses de cette soirée.

Les converses -qu'elle avait catégoriquement refusé d'enlever, plantées dans le gazon, elle s'accoudait au bar, attendant le serveur. Il finit par arriver. Brun, grand, quelques ridules aux coins des yeux, son visage était banal.

 — Un cocktail, demandait-elle avec assurance. Corset de préférence.

Suspicieux, il l'examinait.

— Est-ce que t'as l'âge de boire, d'abord ?

Blake haussait les épaules.

— La carte d'identité dans mon sac, dit que oui.

— Je m'en contenterai.

Sans plus de politesse, il lui servit un verre. Offrant un sourire crispé, elle attrapait son dû, s'éloignant à grandes enjambées, descendant rapidement le liquide ambré. Sa robe l'a serrait, la fleur de bleuet -que Sarah l'avait forcé à mettre dans ses cheveux, lui grattait le crâne, bref, c'était pas le moment de l'énerver. 

Toutes les personnes ici ressemblaient à des fleurs géantes, c'était incroyablement dérangeant. Ils ressemblaient à des personnages de dessin-animés pour enfants -pas le genre qu'elle montrerait à ses gosses.

De son œil noisette, elle aperçut Pope s'activer au fourneau. C'était l'entreprise de son père, qui se chargeait du repas. Blake considéra l'idée de le rejoindre avant de voir Kiera -affublée d'une robe mauve, trottiner jusqu'à lui. Ça craignait déjà assez. Pas question de s'infligeait la présence de Kiara.

— Blake faut qu'on se tire d'ici.

Connexion divine. Sarah, -les talons trainant dans l'herbe, s'approchait d'elle, en grommelant. Blake ne bougeait pas d'un pouce, cachant le fait, qu'elle était ravie de la retrouver.

— Woah, ricanait-elle. Quelqu'un est de mauvaise humeur. Laisse moi deviner, Topper ?

Sarah acquiesçait, lorgnant vers le blond, qui les fixait depuis la terrasse. Moqueuse, Blake lui fit un signe de la main -remuant les doigts, et il détournait les yeux, honteux.

— Je t'aurais bien proposé à boire, mais j'ai fini mon verre.

Levant son verre devant son nez, elle l'agitait, mais il ne restait qu'une goutte.

— Ça peut s'arranger, suis moi.

Sans lui laisser le temps de répondre, Sarah lui attrapait la main. Fendant la foule qui semblait s'amuser comme des fous -malgré la musique vieillotte, elle entrèrent dans le club.

A l'intérieur, après avoir bifurqué plusieurs fois, Sarah l'entrainait dans une pièce sombre, dont les murs étaient humide.

— C'est quoi cet endroit ?

Sarah claquait l'interrupteur, aussitôt la pièce s'illuminait. Blake clignait plusieurs fois des yeux, s'acclimatant doucement à la luminosité. Puis, elle admira ce qui se trouvait devant elle, béate. Dieu du ciel. Cette fois, l'univers lui avait fait un cadeau. C'était une cave. Une cave à vin. 

— Sarah Cameron, fit-elle en se tournant vers la blonde, rencontrant son sourire taquin. Tu es géniale.

— Je sais. Maintenant, on va picoler.



❃❃❃❃



LE SOLEIL COMMENÇAIT A TOMBER SUR LE COUNTRY CLUB. Les discussions barbante avaient laissé place à une ambiance plus festive. Certains dansaient, d'autres -moins en formes, se contentaient de les observer, commentant par moment. Au milieu de toute cette effervescence, deux jeunes filles se déhanchaient, bien éméchés.

Blake ne dansait pas d'ordinaire -elle n'était pas très douée, mais l'alcool dans son sang l'a désinhibait. Elle se demandait si elle avait l'air aussi saoule qu'elle ne l'était. Elle espérait que non. Son père -finalement arrivé, n'était qu'a quelques mètres d'elle, se balançant amoureusement avec sa femme. 

La musique était entrainante. Blake agitait ses converses en l'air -qu'elle avait retiré dans la cave, sous les regards noirs des gens autour, probablement parce qu'elle menaçait de les frapper au visage à chaque instant. En tout cas ça faisait rire Sarah -tout aussi ivre qu'elle, qui se trémoussait sur l'herbe, insouciante. 

— Vous avez bu ?

Wheezie, bras croisés sur sa poitrine, les jugeait sous ses grosses lunettes. Blake louchait sur elle, alors que Sarah tanguait dans une valse approximative -du haut de ses compensées elle se ramassait toutes les deux minutes.

En plissant les yeux, Blake se tordit de rire. Dans sa tenue coloré, Wheezie lui faisait penser à un elfe, un elfe-mouche. 

— Okay, soupirait la plus jeune. Vous êtres complément bourrées. Faut que je le dise à papa.

— Non ! S'alarmait Sarah, recouvrant un peu de sa sobriété. Tu peux pas, sinon on va être grondés.

Essoufflée, elle se tût, avant de prendre une grande respiration -très exagéré.

— Tu sais quoi ? Viens danser avec nous Sneezie.

D'un même mouvement, les deux adolescentes l'attirèrent par les poignets, l'entrainant avec elles. Les trois filles se mirent à se faire virevolter -retournant l'estomac déjà bien malmené de Blake. Même si elle savait qu'elles n'étaient pas dans leur état normale, Wheezie appréciait ce moment précieux de complicité. 

Le problème quand on est saoul, c'est qu'on perd toute notion du temps.

Blake avait l'impression que dix minutes s'étaient écoulées mais le ciel qui s'obscurcissait à vu d'œil indiquait qu'il été déjà tard. Son front était couvert de sueur. Wheezie les avaient lâché, préférant retourner avec son père. 

Sarah et elle, étaient toujours entrain de danser. Avec beaucoup moins d'énergie cela dit. L'alcool était retombé, du moins assez pour qu'elles arrêtent de gigoter partout. Elles s'amusaient à se balancer -imitant vulgairement leur parents, en gloussant. 

C'était distrayant, enfin, jusqu'à ce que JJ apparaisse -en tenue de serveur, derrière l'épaule de Sarah. Ses contours étaient flous, de ce fait Blake n'était même pas sûre que c'était lui. Mais lorsqu'il s'approchait, une odeur de sel lui piquait les narines. L'odeur de la mer. C'était lui.

Sarah pivota vers lui, lorsqu'il lui tapotait l'épaule, ses yeux rivés sur Blake. 

— JJ ?

— Ouais.

Habilement -en faisant un tour sur lui-même, il sortit un papier plié en quatre, qu'il tendit à la blonde.

— J'ai un message de Vlad.

Avec un clin d'œil, il se mit entre elle et Blake. Le visage de Sarah s'illuminait, alors qu'elle se frayait un chemin hors de la foule, en dépliant le petit mot. 

— Vlad ? S'étonnait Blake regardant son amie disparaitre. C'est qui Vlad ?

Narquois, JJ fit une volte-face vers elle, effleurant sa taille de la main, en se déhanchant. Il dansait bien mieux qu'elle.

— Un nom de code, lui dit-il à l'oreille. Vlad, c'est John B.

Ouvrant de grands yeux, elle s'écartait de lui. Si elle avait été sobre, cette information aurait eu beaucoup plus d'impact, seulement là, ça l'a fit seulement glousser. JJ la fixait, un rictus taquin fendant son visage.

— J'en connais une qui s'est lâchée ce soir. T'as bu combien de verres au juste ?

Elle titubait vers lui -manquant de lui renter dedans, posant son menton sur son torse, elle lui décocha un sourire béat.

— Assez pour te dire que t'es canon dans ce costume.

Sur ces bonnes paroles, elle vacillait en arrière, converses au bout des doigts. JJ -passé la surprise, l'a retenu, agrippant ses hanches. 

—  Okay princesse, marmonnait-il soucieux. On va aller te faire décuver.

Blake avait la tête lourde. Elle gigotait sous sa poigne.

— Non, protestait-elle en le repoussant. J'ai pas envie. 

JJ plissait du nez.

— J'ai pas dis que je te laissais le choix.

Une main sur ses reins, il l'écartait un peu du monde -du moins assez pour que son père ne puisse plus la localiser. En posant le pieds sur la première marche, elle chancela, et s'écroula sur le flanc, à moitié hilare. Les muscles de mon corps semblent ne plus savoir faire leur travail.

JJ s'abaissa à sa hauteur avec un petit sourire, glissant une main derrière sa nuque.

— Tu me fais confiance ?

En fronçant les sourcils, elle lui lança un regard intrépide.

— Oui.

Aucune hésitation, pas une once de regret. Sans alcool, jamais elle ne l'aurait admit, mais JJ s'en foutait, ses oreilles chauffèrent en même temps que le reste de son corps. Il toussota un peu, alors qu'elle continuait de le fixer.

Contenant péniblement son envie de plaquer sa bouche sur la sienne, ses doigts agrippèrent sa taille, et en poussant un juron -Blake avait la corpulence d'un âne mort, il l'a soulevait entre ses bras.

A tâtons, les mains de Blake trouvèrent ses épaules parce qu'il fallait bien qu'elle se retienne à quelque chose. Cette position était très chouette dans les films, mais en réalité -surtout ivre, ça filait la nausée.

Pas aussi discret qu'il ne l'aurait voulu, puisque du haut de l'une des terrasse, quelqu'un les avait vu. Broyant son verre entre ses doigts -manquant de le briser, Rafe serrait la mâchoire.

Poussant la porte d'un des salons vide, il l'a posait délicatement sur un canapé. Aussitôt, elle se laissait tomber en arrière, son crâne rencontrant l'accoudoir dur. Ça ne fit qu'accroitre son rire. JJ disparu par une porte -dix ou peut-être trente minutes, avant de revenir muni d'un verre d'eau, qu'il lui collait dans les mains.

— Bois ça.

D'abord hésitante, elle portait le verre à ses lèvres. Lorsqu'elle en avalait une gorgée, elle se rendit compte qu'elle était assoiffée. Elle le termina d'une traite. JJ s'accroupit devant elle, les mains sur ces cuisses. En tendant l'oreille, ils percevaient encore les vibrations de la musique.

— Tu te sens mieux ?

Non. Mais le monde avait cessé de vaciller. Son dernier verre datait de la fin d'après midi. Ses démons étaient encore un peu brouillés -assez pour qu'elle se sente sereine, mais ses envies -refoulés, n'en était que plus présentes. Son envie de lui par exemple. Cette torsion brûlante dans son estomac, qu'elle avait repoussé, depuis leur rencontre.

Le pouce de JJ traçait des cercles sur sa peau, par dessus le tissu de sa robe. Le cœur de Blake s'emballait. Ça aurait été plus simple si il s'était contenté de rester l'abruti fini, qu'elle avait rencontré sur la plage. Seulement, il était devenu sympa, c'était mis à s'inquiéter pour elle, à essayer de la percer à jour. Et -alors que c'était précisément ce qu'elle voulait éviter, elle s'était attachée. 

— Hé princesse, soufflait-t-il doucement, effleurant sa joue du dos de sa main, pour attirer son attention. T'es avec moi ?

Son attention était déjà toute à lui. Son regard noisette, s'ancrait au plus profond du sien. C'était comme se noyer dans l'océan. Ça lui coupait le souffle. Un long silence s'étirait entre eux. La lumière tamisé de la lampe au dessus de leur têtes, éclairait leur visage d'une teinte orange.

— JJ, lâchait-elle dans un filet de voix, cogitant sur les dernières semaines. Je crois que tu me plais.

C'était l'explication l'a plus censée. JJ lui plaisait. Comment justifier autrement les sentiments contradictoire qu'elle ressentait ? C'était évident. Leur disputes sans importance, leurs conversations pathétiques, les regards noirs constants, tout ça était inévitable. En dessous, il y avait de l'attirance. JJ était attiré par elle et elle était attirée par JJ. Ce n'était pas un abruti qui détestait les riches. Il était plus, bien plus.

— Quoi ?

Elle haussait les épaules -déviant son regard sur une plante près de la porte, tandis que JJ relevait des yeux interdits vers elle. Il était totalement crispé, la nuque raidit.

— Ouais, dit-elle avec une grande inspiration reposant des yeux pleins de tendresse sur lui. Tu me plais.

Il entrouvrit la bouche -incapable de la lâcher du regard, désarçonné. Il laissait courir ses iris sombres, sur les traits sur son visage.

— Oh.

JJ plongeait ses yeux -brillant, dans les siens, avec une intensité nouvelle, un sourire -qu'elle n'arrivait pas à déchiffrer, dessiné sur les lèvres. Petit à petit, la main qu'il avait posé sur sa joue, descendait vers sa gorge. L'électricité grésillait entre eux. Dans ce vestiaire, en plein milieu de la fête du solstice quelque chose se produisait. Ils ne pouvaient pas encore mettre de mots dessus mais ils le ressentait, tout les deux. Après ce soir, plus rien ne serait pareil.

Le souffle court, Blake pouvait presque entendre les battements de son cœur, qui frôlait la crise cardiaque. Ça, c'était surement à cause du vin. S'appuyant -d'une poigne ferme, sur son genoux, JJ se redressait vers elle, tendant la nuque. Le regard du blond ne quittait pas le sien. Elle sentait son souffle chaud sur ses lèvres. C'est proche de son oreille, qu'il déposait les siennes, très lentement.

— C'est cool. Parce que tu me plais aussi.

Et enfin, il l'embrassait. Sans prévenir, sans permission. Sans même y avoir réfléchit, simplement parce qu'il ne pouvait pas faire autrement. Il avait cruellement besoin de ce souffle, ce souffle de liberté, qu'en ce moment, il ne trouvait qu'en elle. 

Blake eu un bref sursaut. L'alcool s'évaporait, comme si tout le fluide, remontait de ses veines, à sa bouche, et qu'elle le transmettait à travers son baiser. Son envie de lui était presque terrifiante. Les lèvres de JJ s'écrasait contre les siennes avec rudesse. Pleines, humides et impatientes. 

Chaque frôlement, chaque soupir ne faisait qu'aviver le brasier. Au cœur du silence de la pièce, leurs baisers faisaient écho. Dans une bouffée d'impatience, JJ mordit sa bouche avec un appétit, qu'elle ne lui soupçonnait pas. Depuis combien de temps exactement, se retenait-il de lui sauter dessus ?

D'un geste confiant, elle posait ses doigts dans le creux de sa nuque, agrippant ses mèches dorés. Tirant -graduellement plus fort, dessus, elle arrachait un râle à JJ, qui se perdit entre ses lèvres souriante. 

Il quitta sa bouche, pour parsemer son cou de baisers. Puis, il descendit à la naissance de sa gorge, pinçant sa peau de ses dents. Basculant sa tête en arrière -pour qu'il est un meilleur accès, un gémissement lui échappa. JJ ricana, les vibrations de son rire contre elle, envoyèrent une décharge de chaleur dans ses reins. 

— La ferme Maybank, grognait-elle frémissante. 

Ça y est. Elle était foutue.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro