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𝟏𝟎. bad chicken


  DES VOIX LOINTAINES LUI PARVENAIENT. Plutôt des injures, beaucoup d'injures. Son crâne lui faisait un mal de chien. La douleur ne l'avait pas réveillé mais les cris, si. Peut-importe de qui ils provenaient, elle allait tuer cette personne. Avec beaucoup difficulté, elle se redressait. Le canapé grinçait au mouvement. Ses yeux -gonflé par la fatigue, parcoururent la pièce. Le salon du Château, elle était chez John B.

— Putain, grommelait-elle.

Sa bouche était pâteuse, comme si elle avait passé la journée dans le désert. Il lui fallait de l'eau. Pas le choix, elle se levait. Chaque parcelle de son corps l'a faisait souffrir. C'était comme ça à chaque fois. Ça craignait, elle avait montré a deux parfaits inconnus, une partie d'elle qu'elle cachait -désespérément. 

Les crises d'angoisses. Depuis aussi loin qu'elle pouvait remonter, elle y avait toujours était sujette. Ça c'était empiré depuis un an -rien d'étonnant. Une angoisse trop élevée, un traumatisme réveillé ou un choc psychologique et paf, plus d'oxygène. Le deuxième étant celui qui lui en provoquait le plus. 

Intriguée par les cris -qui continuaient à l'extérieur, elle sortit sur le porche, verre à la main. Ils étaient tous là, les pogues, au grand complet. JJ semblait leur expliquer ce qu'ils avaient vécu plus tôt. Enfin expliquer, il faisait une scène -d'où les cris.

— A ce moment-là, confiait-il dramatique. J'attendais la mort.

— Rien que ça, ironisait Blake avalant une gorgée.

Le calme s'abattit sur le groupe. Aucun ne l'avait vu arriver. Ils l'observent tous, médusés. La mâchoire de JJ en tombait même. 

— Vous voyez, je vous avez dit qu'elle était pas morte.

Oliver, sur le fauteuil à la droite de Pope, la pointait du doigt, l'air victorieux.

— JJ tu me dois cinq dollars.

Roulant des yeux, Blake lui envoyait son majeur. Qu'il pari sur elle, c'était pas surprenant, mais pour cinq dollars ? Ça, ça ne passait pas. Courbaturée, elle s'avachit sur le canapé, à côté de John B. Celui-ci l'examinait d'un œil inquiet.

— Je vais bien cowboy, affirmait-elle laissant tombé son crâne contre le dossier. Fais pas cette tête.

— Sûre ?

— Sûre.

Acquiesçant, il lui sourit. Blake n'aimait pas qu'on s'en fasse pour elle, la pitié, ça lui filait de l'urticaire. Mais avec John B, ça ne l'a dérangeait pas vraiment, ça avait quelque chose de naturel. 

— Désolée de vous déranger, intervint Kiara visiblement agacée. On peut revenir au sujet.

Une vrai peste. La blonde n'avait pas la force de riposter -pour le moment. Fermant les yeux, elle reposait son corps endolori. Pope -le seul mature, recentrait le débat.

— Donc vous avez vu les types qui nous ont tiré dessus ? 

Le trio confirmaient d'un hochement de tête.

— A quoi ils ressemblaient ? Pour faire un portrait robot à la police ou je sais pas.

— Costauds, lâchait JJ sûr de lui. Ils étaient costauds.

Ça n'aidait vraiment pas. Blake claquait sa paume sur son front -excédée. Les autres poussèrent un soupir. 

— Ça aide pas.

— Comme les types du garage de mon père, insistait JJ. Vous savez qu'il bosse avec des trafiquants.

Quoi ? Non, certain ne le savaient pas. Oliver s'enfonçait dans le fauteuil, regrettant tous ses choix de vie. Haussant un sourcil, Blake jaugeait le blond du regard. Fils de voyou, tireur du dimanche, il ne cessait d'ajouter des qualités à son palmarès. 

— J'en suis sûr, continuait-il plaçant une cigarette entre ses lèvres. Ces gars, ce sont des dealers.

— Des dealers, grommelait Pope. Des trafiquants de drogue ? Comme Pablo Escobar ?

— Ouais, vieux.

Fatiguée de cet échange, Blake attrapait la casquette de John B -devant l'air mi-outré mi-amusé de celui-ci, l'enfonçant sur son visage -à l'endroit. 

— On est pas dans un film de mafieux, commentait Kiara.

— Okay à quoi il ressemble ton trafiquant ?

Pope se tournait vers JJ, avec un air dubitatif. Ça suffit à faire exploser le blond.

— T'étais pas là ! Je ne prenais pas des photos dans ma tête. J'étais en panique.

— Il a raison, lâchait soudainement Blake.

Les regards convergèrent dans sa direction. Ne prenant pas la peine de décaler la casquette -elle avait la flemme, elle expliquait.

— Les cris que cette femme poussaient, soufflait-elle revivant la scène. C'était des cris de terreur, ces mecs blaguent pas.

Le silence qui suivit cette phrase étaient remplis de tension. Tous étaient perdus dans leur pensées. John B triturait nerveusement la boussole de son père. La cause de tout leurs ennuis.

— J'aime pas ça, maugréait JJ.

Enfin calmé, il s'écroulait sur le canapé, écrasant l'épaule de Blake. Celle-ci poussait un grognement -peu flatteur, lui assenant un coup dans le bras. 

— Ils veulent la boussole, affirmait Kiera. 

— Ça n'a pas de sens, protestait Pope. Ils en tirerait même pas cinq dollars. 

Avisant l'hôte des lieux, qui s'était relevé du canapé -écrabouiller par les deux autres, tourner en rond comme un lion en cage, il se ravisait.

— Désolé John B, je sais que c'est à ta famille.

Relevant les yeux -qui étaient scotchés à la boussole, il semblait revenir à lui.

— Le bureau. Le bureau de mon père.

D'un pas pressé -presque violent, il se dirigeait vers l'intérieur du Chateau. Le reste de la bande sur les talons.

— Il le fermait toujours, éclaircit-il. Par peur que ses rivaux ne volent ses recherches sur le Royal Merchant. On se moquait toujours de lui pour ça.

Ses mots interpellèrent Blake. Le Royal Merchant, son père avaient une étagère entière consacré à ce vieux bateau. Les histoires de navire perdu, ça avait jamais été son truc, mais elle se souvenait que père et fils passaient des journées enfermés dans la chambre de Billy, à en discuter.

Au prix d'un lourd effort -pas si lourd, Blake suivit le groupe, qui se dirigeait vers une porte au fond de la maison.

— Maintenant qu'il est partit. Je l'ai juste, laissé fermé.

La tristesse de ses mots, assombrissaient son visage. 

— Pour quand il reviendra, l'encourageait Kiera.

D'un regard noir, elle ordonnait silencieusement aux autres de la suivre. Tous le firent, sauf Blake -qui baillait. Pas qu'elle ne soit pas attristée, elle l'était. Le surfeur et elle avait plus en commun qu'elle ne le pensait. Elle n'ont plus, n'avait jamais pu retourner dans la chambre de son frère. Débloquant le cadenas, John B poussait la porte. 

— J'ai dormi ici au moins six-cent fois, déclarait Pope. J'ai jamais vu cette porte ouverte.

La pièce étaient sombre. Les volets étaient quasiment fermé, ne laissant qu'une lumière jaunâtre percer. Le nez de Blake se fronçait, une odeur de renfermé et de vieux papier lui chatouillaient les narines. Elle avait la sensation d'entrer dans une libraire -elle n'aimait pas les librairies. 

— Regardez, dit John B en décrochant un cadre. Voilà le premier propriétaire de la boussole.

Enjambant les nombreuses feuilles volantes, qui recouvraient le sol, elle s'approchait. 

— Robert Q. Routledge, lisait Kiera. De 1880 à 1920.

Le vieux cadre de liège comportaient plusieurs photos -tout aussi vieilles que lui. 

— Voilà la boussole porte-bonheur.

Robert était un soldat, avec la moustache d'Hercule Poirot. Blake dû ravaler-difficilement, un sourire moqueur, John B lui ressemblait. 

— En fait, grimaçait celui-ci. Il a été abattu après l'avoir acheté.

— Charmant.

Le regard inquisiteur de Kiara se tournait vers la blonde. Elle l'ignorait, se concentrant sur les autres photos. 

— Et elle a été envoyée à Henry. Il est mort dans un accident d'avion alors qu'il l'avait.

Le long doigt de John B continuait sa descente sur les images des disparus.

— Après sa mort, elle a été donnée à Stephen. Il l'avait sur lui lorsqu'il est mort au Vietnam.

— Mort au combat, devinait Oliver hésitant. Pas vrai ?

— Si on veut. En fait, il a été renversé par un camion de bananes.

Blake ne réussit pas à cacher son sourire cette fois-ci. Cela détendit un peu John B, qui sentait le malaise s'insinuait au sein du groupe. 

— Bref, toussotait-il. Après ça, Stephen à transmis la bouteille à mon père.

Le père de John B, perdu en mer. Fronçant les sourcils, Blake se penchait. Les mêmes yeux que son fils, même fossettes. Elle en était persuadée, elle avait déjà vu ce visage quelque part. 

— Super, commentait JJ. L'histoire se répète.

— Ouais, rajoutait Pope. T'as une boussole maudite. 

— Elle est pas maudite.

— Elle a l'air maudite, marmonnait Oliver.

Refusant d'écouter, John B s'assit sur une chaise -peu stable, triturant sa boussole. 

— Mon père parlait souvent de ce compartiment. Les soldats y cachaient des messages.

Après avoir imprimé l'image de John Routledge -certaine de le connaitre, Blake se tournait vers eux. A la surprise de tous, le compas s'ouvrit en deux. Sur l'un des deux morceaux, un mot était gravé.

— C'était pas là avant, balbutiait John B. C'est l'écriture de mon père.

— Comment tu le sais ? Demandait Pope perplexe.

— Bah c'est son père, répliquait Blake. Crétin.

Sa bouche s'était ouverte toute seule, prenant la défense du surfeur. Il lui sourit, elle haussait les épaules -pas à l'aise.

— Y'a écris quoi ?

Tendant la nuque, JJ tentait de déchiffrer.

— Red-, je crois que c'est un a- Non, Redfield.

— C'est quoi Redfield ? Interrogeait Oliver.

Lui aussi, tout comme sa meilleure amie, semblait s'être pris au jeu. 

— Juste le nom le plus répandu dans le coin, répondit Pope.

— C'est peut-être un indice. Un indice pour savoir où il se cache.

John B avait l'air désespéré, et cette petite chose était la seule piste qu'il avait -aussi mince était-elle. Ses amis en revanche, avaient abandonner l'idée que son père puissent revenir un jour, particulièrement Pope.

— Un indice ? Allons...

— C'est peut-être une anagramme, proposait Oliver.

Regard déterminé, la blonde le savait, il était concentré. Les chasses aux trésors, ça avait toujours été son tripe. Passant des heures et des heures dans les escapes games de Miami, réussissant parfois -acceptant par dépit, à y emmener Blake. Retrouvant l'espoir, John B claquait ses mains.

— Une anagramme, oui ! Il nous faut du papier.

Un hurlement d'oiseau se fit entendre, alors qu'il étalait du papier sur la table, y trouvant laborieusement de la place. 

— On ne peut pas se concentrer avec ce coq, soufflait Pope.

— JJ adore ce coq, défendit le surfeur.

— Et moi aussi, renchérit Kiara.

Ils se courbèrent tous sur la table. réfléchissant. John B griffonnait frénétiquement sur le papier. Oliver et Pope menait la danse, galvanisé.

— Fiddler ?

— Non il faut garder des lettres.

Le cerveau surchauffant, Blake s'assit sur le bureau. Les jeux de pistes, très peu pour elle. Le seul fait de les entendre chercher, lui filait le tournis. Ce qui l'a bottait elle, c'était l'action, pas les plans.

Soupirant, elle jetait un regard par la fenêtre -poussiéreuse, essayant d'apercevoir le coq -qui ne cessait de caqueter. Ses yeux s'écarquillèrent. L'oiseau n'était pas là, mais un quatre-quatre noir se garait dans l'allée. Ce n'était pas le Dodge de son père.  Le cœur battant, la gorge nouée, elle sautait hors du bureau. 

— Hé.

Ils n'écoutaient pas.

— Oh !

Elle avait hurler, mais ça en valait la peine, elle avait un mauvais pressentiment. Leur têtes se tournèrent vers elle. Captant son regard -le même que chez Lana, JJ compris.

— Il y a quelqu'un ? 

Acquiesçant, elle fit volte-face vers la fenêtre. Les autres se précipitèrent à ses côtés. Deux hommes étaient sortis du véhicule. Les reconnaissant, Blake fit un pas en arrière.

— Putain.

— C'est eux ? S'enquit Kiera.

— Non, déniait JJ angoissé.

Reculant lui aussi, il cognait dans la blonde. Leurs regards se trouvèrent, ils étaient sur le fil, tendu à l'extrême. Tâchant l'un comme l'autre, de ne pas céder à la panique. Coupant leur échange silencieux, JJ se mit à faire les cents pas, il ressemblait à un fauve.

— John B je te l'avais dis, grognait-il. Pourquoi tu-

Brutalement, son meilleur ami lui collait le dos contre le mur, le calmant.

— Où est le flingue ?

— Euh, bredouillait-il. Il était dans mon sac, et-

Haussant un sourcil, Blake les dévisageait. Le fameux flingue de la soirée.

— T'es sérieux ? Inspirait-elle. Tu l'as pas ? Sur une plage remplis d'ados oui, mais pas là ? T'es vraiment, vraiment stupide.

La panique montait, son tact disparaissait. 

— Ton sac est sur le porche, se souvenait Oliver.

— Fonce, criait Kiara.

Les larmes lui montait aux yeux, était paralysée. Immédiatement, JJ fonçait sur la porte, renversant plusieurs bouquins. Tremblante, Blake se lançait derrière lui. Les hommes étaient trop près, il n'aurait jamais le temps. La main de John B essayait de l'attraper, l'empêchant de sortir, elle l'esquivait. Elle devait le ramener, tout de suite

 — John Routledge ! 

Ils étaient déjà sur le porche. JJ dérapait sur le sol, sprintant dans l'autre direction. Il avisait Blake -tout juste sortit du bureau, lui agrippait le poignet, l'entrainant à l'intérieur avec lui.

— Sors tout de suite.

Dans le bureau, les adolescents étaient terrorisés. Kiara, a bout de patience s'évertuer -malgré tout, à rassurer Oliver qui n'en menait pas large. John B se tournait vers les deux blonds, plaquaient contre la porte.

 — Vous avez le flingue ?

Blake secouait la tête.

 — Ils sont sur le porche, on a pas pu l'atteindre.

Les bruits de fracas commencèrent alors depuis le salon. Ces salauds retournaient la baraque du brun, tout en lui hurlant de sortir. 

 — La fenêtre les gars, ordonnait Pope. Tout de suite. 

Blake se ruait dessus. Elle était scellée, pour la première fois, elle regrettait de ne pas être plus sportive -c'était dire son état de nerfs. 

 — Blake, l'appelait Kiara. Tiens.

Tendant une lame vers elle, la métisse avait l'air plus calme. S'efforçant de faire abstraction des bruits de casses et de pas se rapprochant, elle tranchait dans la glu. Les garçons devinrent brusquement silencieux. La poignet de la porte tournait. Ils étaient là.

 — T'as pas intérêt à être ici.

De violents coups de pieds firent trembler la porte. Oliver, John B et JJ forcèrent sur celle-ci pour qu'elle tienne. Pope lui -réfléchissant à vive allure, trouvait une autre lame, aidant la blonde. La porte allaient céder, les autres s'en éloignèrent à temps. 

Poussant sur leurs bras, la fenêtre s'ouvrit enfin. Ils se pressèrent tous à l'extérieur, Blake en dernier. Enjambant le rebord, elle entendit un coup de feu. Son estomac fit un bond. Deux bras encerclèrent sa taille, l'a projetant dehors. 

 — Faut qu'on bouge, grondait JJ d'un ton feutré. Maintenant.

Ensemble, ils cavalèrent vers le poulailler -de fortune de John B. La bande d'adolescents étaient tous là, entassés les uns sur les autres, transpirant et haletant. Oliver était reclus dans un coin, caressant -fébrilement une poule. Kiara, à sa droite, tremblait comme une feuille. Pope avait le visage enfouit entre ses genoux. Et John B, il observait le palier de sa porte, guettant les intrus. 

Les cambrioleurs sortirent seulement quelques minutes plus tard. Les bras chargés de caisses appartenant au père de John B. Blake avait l'estomac noué. A défaut de crise d'angoisse, elle allait probablement vomir. Le coq qui ne cessait de brailler -risquant à tout instant d'alerter les deux hommes, ne l'aidait pas à se calmer.

 — Fais le taire, chuchotait JJ à Pope.

 — Comment ?

 — Parle lui, pleurnichait Kiara. J'en sais rien, mais fais quelque chose. On va se faire repérer.

 — Si tu continues à parler, sifflait Blake mordante. C'est toi qui va nous faire repérer.

Kiera se tut instantanément. John B reculait alors hâtivement. Les brigands avaient perçu les braillement anormaux du coq, et l'un d'eux avait sortit son pistolet. Oliver attrapait la main de son amie -vieux réflexe, l'a serrant fort. 

Le coq volait à travers le poulailler, angoissé par la peur des gens autour de lui. L'homme se rapprochait, Blake pouvait sentir le craquement des brindilles sous ses bottes. JJ -n'en pouvant plus, capturait l'animal, le maintenant au sol. D'un coup sec, il lui brisait la nuque. Oliver retenu un couinement, détournant le regard. 

 — Ratter, qu'est-ce que tu fous ? On se casse !

Ça avait marché. Le quatre-quatre repartait. Tous étaient mort de trouille. Seul le bruit des larmes de Kiara résonnait. Posant les yeux sur le cadavre de l'oiseau -encore dans la main de JJ, Blake n'y tenait plus.

Se hâtant à l'extérieur, elle régurgitait son dernier repas -une bière. L'acidité l'a brulait, elle sentit des mains lui attrapait les cheveux, les décollant de son visage -trempé de sueur. 

 — Ça va ? Demandait John B.

 — J'ai l'air de respirer la bonne humeur ?

S'essuyant la bouche du revers de la main, elle se redressait. Le brun lui souriait -chaleureusement. John B, ce nid à emmerdes. Elle était convaincu d'un truc, à cause de lui, ça vie allait complétement basculer. 


- Gigi


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