╰┈➤ 𝐏𝐚𝐧𝐭𝐚𝐥𝐨𝐧𝐞 •◦ GI
↻ 𝓞𝓘𝓛𝓞𝓢𝓢𝓔̈ ᵢ Pantalone. Lemon.
One-shot. Fem!OC. Begging.
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𝙏𝙐 𝙀𝙎 𝘿'𝘼𝘾𝘾𝙊𝙍𝘿 𝙋𝙊𝙐𝙍 𝙌𝙐𝙀 𝙅𝙀 𝙏𝙀 𝙏𝙊𝙐𝘾𝙃𝙀 ?
L'ombre des meubles somptueux présents dans la pièce s'étendait délicieusement, remplissait le vide en n'omettant aucun détail. Quelques lucioles imprudentes dansaient à l'extérieur, et s'approchaient parfois de la grande bâtisse sans se soucier de la lourde atmosphère qui y régnait. Ralentie par la sinuosité des conduits abimés, l'eau de la fontaine suspendue au mur s'écoulait, laissait le temps filer. Tandis que l'air devenait peu à peu tiède et emplissait l'espace comme un fléau intarissable, l'orage, lui, grondait sans se ménager.
─ Tu me déçois, Katya.
─ Monseigneur, je ne voulais pas vous manquer de respect. (Sa masse de cheveux brillants joua fluidement dans son cou, alors qu'elle baissait la tête.) Cela ne se reproduira plus.
Le froncement de sourcils qui lui répondit la fit perdre toute contenance. Son supérieur ne semblait point disposé à écouter ses supplications une nouvelle fois, tant les erreurs se répétaient. Pantalone n'était pas un personnage connu pour sa compassion, au contraire ; l'ambition qui le possédait le poussait souvent au vice, et diriger la Banque Nationale n'avait hélas pas apaisé ses différentes envies. Sa voracité égalait le pire des péchés.
─ Pourquoi as-tu volé de l'argent dans les réserves ?
Sa voix rauque perça le silence qui s'était imposé. Les voix infernales dans sa tête, peu à peu, reprirent leurs cris et leurs plaintes. Son corps, lui, se figea. Dissimuler ses regrets devint vite ardu, et bientôt, Katya ne tint plus. Qu'avait-elle à perdre de plus en lui avouant la vérité, de toute façon ? Son avenir était déjà gâché.
─ J'ai donné cet argent aux pauvres de mon village. Ils en avaient besoin, et je ne regrette rien.
Le froissement de son ample cape suffit à achever le peu de confiance qui avait empli ses veines. Pantalone se mit à avancer, et Katya ressentit à nouveau l'intense sentiment de malaise qui l'avait possédée, la première fois où elle s'était tenue à ses côtés. Méfiante, asphyxiée par la tension, alors que ses entrailles se retournaient, elle dut supporter l'intensité de son regard ; ses prunelles dilatées l'effleurèrent de la plus sordide des façons.
Alors qu'il tendait la main vers elle, le souvenir de cet homme au combat revint d'un coup : les terribles cris remplis d'agonie poussés par ses victimes tombant au sol, l'hémoglobine tapissant les briques des alentours, l'éclat de plaisir scintillant dans ses yeux, et ses lèvres déformées par la béatitude. Tout un tableau qu'elle n'avait pu se résoudre à oublier, tant la folie se dégageant de cet être l'avait percutée.
Mais lorsque la pulpe de ses doigts effleura ses pommettes avec la douceur du velours, Katya eut le réflexe d'un pas de recul.
─ Dans ce cas-ci, je ne t'en veux pas.
Alors que la surprise remplaçait la méfiance, la jeune femme ne détourna pas le regard. Sans doute attendait-elle qu'il se ravise, et l'exécute sur le champ sans même prendre la peine de l'écouter. À l'intérieur de son esprit, ses pensées tournaient à toute allure ; préparer chaque parole qui suivrait pourrait peut-être lui assurer quelques minutes de plus.
─ Vous ne m'en voulez pas ? marmonna-t-elle alors, dans l'incompréhension.
─ Je ne t'en veux pas, mais je te veux. Et je pense que tu peux facilement te racheter en t'offrant à moi.
Elle le contempla encore de ses grands yeux d'un bleu céruléen, étonnée et comme interrogative. Puis elle se décida à lui demander plus d'explications, parce qu'elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il attendait d'elle.
─ Comment ça ?
L'exécuteur ôta sa cape sans réfléchir plus que ça. Les yeux écarquillés, la soldate le regarda avancer. Ses iris sombres luisaient étrangement dans la pénombre, reflétant les flammes rougeoyantes des torches au plafond. Des frissons la prirent sans scrupule. Ce qui la frappa le plus fut la masse de cheveux noirs et bouclés qui tombait sur son visage, et l'encerclait de la plus divine des façons. Katya était impatiente sans savoir vraiment pourquoi. Et son ressenti fut justifié quelques secondes plus tard, lorsque son corps fut plaqué contre le bureau qui lui faisait face.
Le gémissement profond qui s'échappa de sa gorge résonna dans toute la pièce, le faisant ricaner. Leurs regards s'accrochèrent : il la dévisagea avec tant d'intensité qu'elle baissa les yeux, subjuguée. Puis, tout à coup, aspirées, dévorées par un tourbillon d'allégresse, toutes ses craintes s'évanouirent. Katya, le souffle rapide, le cœur battant follement dans sa poitrine, détailla avec fascination le sourire qui déchira les lèvres de son patron.
─ Tu comprends ce que je veux, Katya ? (Ses longs doigts s'enroulèrent autour de sa chevelure, prirent possession de toute la retenue qu'il lui restait.) Tu es d'accord pour que je te touche ?
Elle n'hésita pas avant de lui répondre, bien que la fessée qu'il lui offrit la surprit plus que tout.
─ Oui.
─ Tu peux faire mieux que ça, ma belle Katya.
Alors qu'elle était plongée dans la concupiscence, possédée par l'avidité et les effluves agréables se dégageant de son patron, la jeune femme se laissa porter par le moment. Et pour une fois, obéir à ses ordres ne semblait pas être un problème.
─ Oui, Seigneur Pantalone. Faites ce que vous voulez de moi.
Chaque détail de son corps graveleux fut gravé dans sa rétine au moment où il releva ses robes écarlates : la courbe de ses hanches, les fines vergetures tapissant ces dernières, le charme de sa poitrine. Le temps sembla se figer lorsqu'il prit d'assaut ses lèvres maquillées. Et les douces caresses qu'il lui promulgua lui promirent bien plus qu'un simple échange langoureux ; c'était une promesse de sensualité, d'allégresse particulière qu'elle ne pourrait jamais oublier.
D'un geste hâtif, bouillonnant d'excitation, Pantalone vint défaire la dernière barrière qui le séparait d'elle. Ses doigts cajolèrent son entrée de manière à la faire gémir, et en quelques secondes, les plaintes silencieuses furent remplacées par des cris de plaisir. S'il ne s'était pas tenu si proche d'elle, les ressentis n'auraient certainement pas été pareils. Dès qu'il heurtait le fond de ses entrailles, ses parois se contractaient autour de lui tout en propageant une chaleur indescriptible dans les creux de ses reins.
Il ne pourrait plus se passer d'elle, à présent. Si Pantalone avait su à quel point ses doux gémissements lui plairaient, il l'aurait manipulée depuis un moment. D'autant plus que ses grands yeux embués de larmes ne le lâchaient pas du regard, et le dévisageaient comme s'il était la seule chose qui comptait.
─ Seigneur Pantalone, plus vite. S'il vous plait.
Le tourbillon d'excitation qui s'était formé dans son bas-ventre redoubla d'intensité au moment où le rythme s'accéléra. Leurs souffles chauds finirent par s'entremêler alors qu'il se penchait sur elle, la recouvrant de son corps puissant. Alors qu'il l'embrassait tendrement, de petits cliquetis provenant de la chaine pendue à ses lunettes résonnèrent dans la pièce.
Elle était belle, vraiment belle. Il aurait pu la contempler en train de jouir pendant des heures.
Assoiffé de ses cris, de la sève saumâtre qui recouvrait ses doigts, l'homme fondit entre ses cuisses et recouvrit sa peau de baisers doucereux. Le contact fut si envoutant qu'elle ne tint plus en place. Et la langue de son patron jouant passionnément avec son bourgeon ne l'épargna pas non plus. Sous la vague de plaisir foudroyante qui l'emporta, le corps de Katya ne put que s'arquer.
─ Tu es pardonnée, petite Katya. Mais n'hésite pas à commettre d'autres méfaits.
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Bon... j'essayais d'écrire sur Pantalone depuis qu'il a été présenté, et j'avoue avoir galéré comme jamais. Je ne savais pas comment l'utiliser, puisqu'on ne sait rien de lui. Mais voilà, j'ai quand même réussi à produire quelque chose de potable ! J'espère que ça vous aura plu quand même !
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