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╰┈➤ 𝐈𝐭𝐭𝐨 𝐀𝐫𝐚𝐭𝐚𝐤𝐢 •◦ GI

↻ 𝓞𝓘𝓛𝓞𝓢𝓢𝓔̈ ᵢ Itto Arataki. Lemon.
One-shot. Fem!OC. Love. Fluff.
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𝙋𝘼𝙏𝙍𝙊𝙉 ?

─ Je vais partir en voyage.

─ Hein, mais comment tu vas faire ? On peut pas quitter le pays ! (Ses narines se retroussèrent, et ses sourcils se plissèrent). Laisse-moi t'accompagner, au moins ! 

Toute sa figure pâle se tendit dans une expression d'espoir misérable, d'anxiété grandissante. Puis, sa petite bouche rosée s'ouvrit, comme à chaque fois que quelque chose le tracassait. Ses yeux surmaquillés, eux, commencèrent doucement à se brouiller de larmes, et pour une fois, Hana se dit qu'elle aurait préféré mourir sur le coup plutôt que devoir l'abandonner. Pourtant, c'était nécessaire : partir à l'aventure lui hantait l'esprit depuis des années. C'était bien avant leur rencontre, bien avant les doux moments qu'ils avaient partagés, que l'envie de naviguer lui avait empli les entrailles. Elle l'avait emportée ainsi, sans même lui laisser une chance de s'en rendre compte.

Pendant près d'une dizaine de minutes, dévorée de honte et d'amertume, la jeune femme fit tout son possible pour le raisonner. Rose à force de serrer les dents, les cheveux tout ébouriffés, il traçait de longs chemins dans le sable à l'aide de ses sandales. Il ne voulait pas l'écouter, et elle s'y attendait ; la laisser partir ainsi, seule, lui semblait impensable.

─ Le grand Arataki Itto se doit d'accompagner sa subordonnée préférée ! Allez quoi, Hana, réfléchis ! grommela-t-il alors que son visage allongé se tordait en une étrange grimace.

─ Désolée, patron. Je ne veux pas que vous veniez.

Hana, perdue dans ses pensées, manqua à peine la mine déçue qu'il afficha, bien qu'il fût d'ordinaire plus enclin à cacher ses émotions. Ce fut d'une voix chevrotante qu'elle lui souhaita une bonne nuit, et entama une lente marche le long de la plage. Tous les coquillages versicolores craquant sous ses pieds ne furent pas en mesure de la calmer. Et elle se rendit compte que seuls les sourires pétillants de bonne humeur que lui adressait sans cesse son patron arrivaient à la réconforter. La jeune femme se mit alors à imaginer le voile épais que sa chevelure blanchâtre avait l'habitude de former, ainsi que son souffle tiède dans son cou. Passer une seule de ses journées sans lui serait une tâche ardue, et elle espérait que le vide infernal dans son cœur finirait par se résorber.

Cette nuit-là, Hana s'endormit en tremblant au fond de ses couvertures azurées. Les mille bourrasques parvenant jusqu'à son lit ne parvinrent pas à troubler son sommeil. Illuminée par une troupe de lucioles reluisantes et par les rayons cristallins de la lune, elle remuait fréquemment, comme à la recherche d'un dessein qu'elle ne pouvait pas atteindre. Ce fut à peine si elle sentit la main qui lui effleura les lèvres, au milieu de la nuit, alors qu'un murmure franchissait la paroi de ces dernières.

─ Ne me laisse pas tout seul, petite Hana.

Son cœur, clairement, son propre cœur lui faisait ressentir des choses qu'il ne comprenait pas. Qu'il ne comprendrait peut-être jamais. Mais ce cœur froissé n'avait-il pas trouvé un moyen de se réchauffer ? Certainement. Sa subordonnée avait quelque chose en plus que les autres membres du gang ne possédaient pas, et sa bonté particulière l'avait frappée comme un coup de poignard fatal lors de leur première rencontre.

Alors qu'il prenait place à ses côtés, assoiffé de contact, Itto se dit qu'il l'accompagnerait où qu'elle aille. Quoiqu'elle décide, quoi qu'elle fasse. Elle était sa fidèle associée, sa fidèle subordonnée, sa bienaimée. Et bon Dieu, qu'est-ce qu'il aimait la revendiquer comme telle. Il adorait sentir le parfum obscène de ses longs cheveux noirs. À chaque fois, une chaleur délicate emplissait son corps, le gagnait tout entier. Elle commençait du bas du ventre, qui semblait curieusement être son foyer, puis s'allongeait jusqu'à sa poitrine, venant titiller ses sens comme le plus beau des dons, avant de se répandre dans tout son corps, comme une onde douce et bénéfique. Avec Hana, il se sentait mieux, moins déchainé, moins émoustillé par un quelconque incident ; et sa décision de partir le rendait si obscur, si désespéré, même s'il avait longuement pensé à ce que ressemblerait sa vie sans elle.

L'abime du sommeil l'emporta sans prévenir. Si bien qu'il ne comprit pas où il était lorsque ses paupières battirent, des heures plus tard. Avec surprise, Itto remarqua qu'il s'était éveillé bien avant Hana, ce qui n'était pas habituel. Elle dormait de manière profonde, si enfoncée dans ses couvertures qu'il aurait fallu la secouer dans tous les sens pour espérer un quelconque signe de sa part. Son visage était tourné vers le sien, et même s'il ne pouvait pas apercevoir le tendre bleu de ses iris, l'Oni se surprit à l'admirer. À espérer qu'elle se réveille, et qu'elle lui avoue à quel point elle ne pouvait pas vivre sans lui.

Il resta longtemps sans bouger, à l'écoute de sa lente respiration, et la détailla comme si c'était la première fois. Et puis lentement, en faisant son possible pour ne pas la perturber dans son sommeil, Itto souleva une mèche de sa chevelure brillante. Son geste dévoila peu à peu son menton, ses lèvres charnues, son beau visage tout entier. Ses paupières, à peine ombrées des veines bleutées, frémissaient dès qu'un rayon lumineux parvenait jusqu'à elles. Se gorger de son image divine paraissait interdit, mais ses yeux avaient décidé ne pas pouvoir s'en détacher.

─ Patron ?

À ce moment-là, l'Oni était au-delà de la stupéfaction. Parce que détourner le regard lui était impossible, une rougeur éclatante envahit ses pommettes. Hana ne montrait aucune agitation face au fait qu'il se soit glissé dans son lit sans la prévenir, bien que ses pensées furent encore envahies par la nuit qu'elle venait de passer. Et l'esprit d'Itto ne put s'empêcher de dévier vers des réflexions plus graveleuses, alors que son attention était retenue par sa peau, qu'il retraça de ses pupilles. Chaque détail d'elle fut gravé dans sa rétine : le dessin de ses hanches volumineuses, la colline de ses seins, la douceur de son ventre. Quand elle lui sourit doucement, il perdit toute contenance.

Le temps sembla s'arrêter. Pour la première fois depuis ce qui lui semblait être une éternité, l'homme se sentit complet. Il eut la tentation, durant quelques secondes, de lui voler un baiser. Mais il n'eut même pas le temps de réaliser ce qui se passait ; Hana avait déjà pris d'assaut ses lèvres craquelées. La fournaise brulant à l'intérieur de lui ne s'arrêta que lorsqu'elle s'éloigna, le visage rougi et tordu dans une expression méconnaissable. Itto se surprit à espérer la voir dans cet état plus souvent, et remarqua à peine les petites mains remplies de cicatrices qui se glissèrent sous son pantalon.

Son toucher était un plaisir coupable qu'il n'aurait pu échanger contre rien au monde. Chaque caresse le faisait frémir plus que la précédente. Et son doux regard planté dans le sien lui promettait bien plus qu'une nuit d'allégresse ; c'était une déclaration, un moyen de lui dire à quel point les doutes l'envahissaient. Lorsque ses lèvres atteignirent son sous-vêtement, et commencèrent à l'enjôler sans scrupules, Itto ne fut pas en mesure de retenir ses doux gémissements. Ces contacts l'électrisaient tout entier, faisaient crépiter ses tripes dans une danse endiablée. Quelques secondes suffirent pour qu'Hana comprenne qu'il était temps de passer au niveau supérieur ; d'un mouvement maladroit, terriblement lent, elle abaissa le bout de tissu qui lui faisait face. Rien, à présent, ne pouvait préserver l'Oni du regard attentif de la jeune femme.

Les va-et-vient qu'elle commença à effectuer sur sa verge le firent fondre, et ressentir quelque chose qu'il n'aurait jamais pensé connaitre. Alors qu'elle le prit entièrement en bouche, avalant ainsi le peu de maintien qu'il lui restait, Itto comprit à quel point il était accro. À quel point il lui serait absurde de la laisser partir sans lui expliquer tout ce qu'il ressentait. Tous les sentiments vicieux qu'elle lui faisait éprouver allaient finir par l'achever.

Les effluves qui parvinrent jusqu'à ses narines le décontenancèrent, lui firent tourner la tête dans un ballet déchainé. La sensation déconcertante qui prit possession de son bas ventre le rendit fou, et durant une longue minute, la concupiscence emplit ses veines. Sa semence opalescente se déversa et vint gâcher la pureté du moment. Ainsi corrompue et haletante, Hana montrait une facette de sa personnalité dont il n'avait pas connaissance auparavant. D'autant plus que ses grands yeux embués et ses grands cils emmêlés ne le lâchaient pas du regard, et l'examinaient comme s'il était la créature la plus exquise.

Il ne fallut rien de plus pour le convaincre de la retourner sur ses draps comme un vulgaire accessoire. La robe de nuit ambrée qu'elle avait enfilée lui fut laconiquement enlevée. Itto, sauvage, menaçant, contempla la courbe de son postérieur comme la plus gracieuse œuvre d'art, et s'imagina l'embellir de traces violacées. Au moment où sa fente humide s'imposa à lui, cependant, tout empressement le quitta sans prévenir. Revinrent alors les doutes et la peur qui l'avaient tant taraudé. Mais ces craintes finirent par s'évaporer dès que sa verge s'imprégna du fruit de son ivresse.

Le tourbillon d'excitation dans son bas-ventre redoubla d'intensité alors qu'Hana gémissait. Sentir son sexe se contracter autour du sien lui procurait un sentiment d'exaltation transcendant. Et alors que l'Oni se répéta mentalement à quel point il l'aimait, à quel point chaque surface de sa chair le rendait dément, le soulas s'imposa comme une libération.

Ce fut à cet instant qu'Hana se rendit compte qu'elle n'aurait jamais pu poursuivre son rêve sans lui, puisqu'il en faisait agréablement partie.

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j'avais envie d'écrire sur Itto. Il me passionne depuis un petit temps, et je viens seulement de trouver quelques heures pour pondre tout ça. J'espère vraiment que cela vous aura plu ! C'est un format beaucoup plus long pour ce que je poste d'habitude, mais j'avais envie d'écrire avec mon style d'écriture habituel.

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