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𝐨𝟖

LES YEUX aussi gros que ceux d'un poisson, Richie était bouche-bée face à la révélation que venait lui faire Eddie. Il savait qu'il était amoureux de lui, mais il ne s'attendait absolument pas à ce qu'il lui dise aujourd'hui, juste après leur discussion plus ou moins mouvementée de la vieille. Il chercha ses mots, mais seul un rire nerveux parvint à dépasser la barrière de ses lèvres. Lèvres qui voulaient déjà retrouver celles d'Eddie, mais il se retint, regardant le sol en essayant de formuler une phrase plus ou moins censée dans son esprit. Eddie passa une main dans sa nuque en voyant qu'il ne répondait pas, se mordant la lèvre pour s'empêcher de dire n'importe quoi. Il eut le réflexe d'attraper son inhalateur - qu'il avait acheté la veille en rentrant chez lui - et en prit une bouffée d'air pour la première fois de la matinée, ne quittant pas Richie du regard, les joues toujours aussi rouges depuis qu'il l'avait embrassé. Le bouclé releva la tête vers lui avec un petit sourire sur le visage, qui se transforma rapidement en sourire en coin, au plus grand désespoir du brun.

❛ Bah tu vois Eduardo, c'était pas compliqué de m'avouer ça. Et si tu veux la prochaine fois on pourra aller aussi loin que moi avec ta mère, si tu vois ce que je veux dire... dit Richie avec un sourire en coin sur le visage.

– Beep beep Richie.

– Moooh, Eds !

– Sérieux, ferme la. T'as gâché un moment qui aurait pu être romantique. marmonna-t-il en croisant ses bras contre son torse.

– Romantique ? Je peux être romantique moi si tu veux.

– Ah ouais ? En disant que tu comptes me baiser plus fort que ma mère ? Eddie haussa un sourcil et le regarda d'un air énervé.

– Mais enfin, pour qui me prends-tu ?! Jamais je n'ai touché au magnifique et somptueux corps de ta pauvre mère ! il leva les mains en l'air et fit une moue adorable.

– Pourtant tu t'en vantes depuis qu'on se connaît.

– C'est parce que je sais qu'elle m'adorait.

– Tais-toi tu veux ? T'es vraiment qu'un idiot parfois.

– Désolé. Richie soupira et baissa la tête.

– Pourquoi ?

– J'ai gâché un bon moment, t'as raison. Mais tu me connais, je peux jamais m'empêcher de...

– D'ouvrir ta grande gueule, oui, je sais. rigola doucement Eddie en le regardant soudainement tendrement.

– Tu m'en veux ?

– Non.

– Eds ?

– Quoi ?

– Je t'aime aussi. ❜

Eddie rigola nerveusement et sentit ses joues s'empourprer comme elles ne l'avaient jamais fait auparavant sous l'embarras qu'il ressentait. Il passa une main dans sa nuque et regarda timidement Richie, surpris par son soudain changement de conversation. Il se calma lentement en sentant la main du bouclé sur la sienne après l'avoir doucement enlevé de sa joue. Eddie ne se lassait jamais du contact de leurs mains, et Richie non plus. Ils ne tardèrent pas à entremêler leurs doigts, bien qu'un peu timidement, et échangèrent un bref regard qui sembla pourtant durer une éternité à leurs yeux. Eddie regarda leurs mains, un sourire idiot collé sur le visage, puis se raidit en se rappelant où ils se trouvaient et ce qu'ils risquaient si jamais on les voyait. Il se leva rapidement, invitant Richie à faire de même sans pour autant lâcher sa main, puis l'emmena dans une pièce vide d'un pas nerveux et discret. le bipolaire fronça les sourcils en voyant l'asthmatique agir de cette manière, serrant doucement son poing droit pour essayer de calmer les pulsions de sa maladie qui ne voulaient que sortir de sa bouche. Eddie ferma la porte derrière eux et regarda Richie dans les yeux, un air grave sur le visage.

❛ Si toi et moi on veut que ça marche, on doit faire très attention d'accord ?

– Pourquoi ? Richie fronça les sourcils, un peu perdu.

– Premièrement, je risque mon boulot en t'embrassant dans l'enceinte de cet établissement. Deuxièmement, tu risques d'être envoyé autre part si jamais on apprend que toi et moi on a une relation. Et troisièmement, je te rappelle que les gens comme nous ne sont pas encore acceptés par tout le monde, loin de là, alors on doit vraiment, vraiment faire attention à la manière dont on agit et à nos paroles, compris ?

– Chef oui chef ! s'exclama le bouclé en imitant un soldat à l'aide d'une de ses différentes voix.

– On devrait établir des règles.

– Des règles ? Pour quoi faire ? On a pas besoin de ça Eddie ! il fronça les sourcils et serra son poing de plus belle.

– Hé, calme toi. Eddie lui sourit doucement. C'est juste pour s'assurer que tout se passera bien. On n'a qu'à instaurer trois règles et puis c'est tout, t'en penses quoi ?

– D'accord. Première règle ?

– Pas de bisous tant qu'on n'est pas sûrs de pas être vus. il attendit que Richie hoche la tête. La deuxième ?

– Pas de regards intenses ou de rapprochements devant les autres. Et la dernière ?

– On doit se faire confiance.

– Je te fais confiance, Eds.

– Je te fais confiance aussi, Trashmouth. ❜

Eddie sourit en voyant l'agrément de Richie face à ses décisions, et son sourire s'agrandit lorsqu'il sentit les lèvres du bouclé se coller contre les siennes pour la troisième fois depuis il n'y a même pas une heure. Il répondit bien évidemment à son baiser, mais se détacha rapidement de lui pour le regarder un instant, voulant bien être sûr qu'il ne rêvait pas et qu'il s'était bien réveillé ce matin. Richie rigola doucement en voyant le brun se pincer, et attrapa doucement sa main pour entrelacer leurs doigts avec délicatesse, découvrant enfin la saveur du véritable amour partagé entre deux personnes. Ils regardèrent tous les deux leurs mains pendant quelques minutes, comme si quelque chose dans ce contact chaud et agréable les fascinait. Eddie sentit les poils de son cou se dresser en sentant le souffle de Richie contre sa peau, qui avait enfoui sa tête dans le creux de son cou pour respirer une bouffée de son odeur, qui sentait toujours aussi bon la camomille et, bien que ce soit légèrement bizarre, une pointe de framboise se sentait dans les cheveux doux et brillants du brun. Eddie frissonna en comprenant que Richie s'enivrait de son odeur, et ses joues prirent une teinte rouge qu'elles ne connaissaient que trop bien lorsque le binoclard était aux alentours. Le bouclé rigola doucement en le voyant aussi rouge, et embrassa tendrement sa joue, sachant qu'elles ne tarderaient pas à s'empourprer de plus belle pour son plus grand plaisir. Il passa doucement ses bras autour du corps fragile de Kaspbrak et le serra contre lui, profitant de ce contact avec son bien aimé, avant de s'écarter lentement de lui pour le regarder. Richie ne pouvait s'empêcher de trouver Eddie craquant, de le trouver beau. Même avec ses sourcils froncés et sa mine fâchée il arrivait à le faire fondre. C'était comme ça depuis qu'ils étaient enfants, après tout, et il savait qu'Eddie était au courant. Ses lèvres rosées et fines ne cessaient d'appeler celles de Richie, réclamant un contact, tandis que ses yeux chocolats le regardaient avec un éclat de bonheur qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Eddie semblait heureux, comme soudainement libéré depuis ce matin. Son air fatigué s'était envolé, sa mauvaise humeur avec, et sa joie et son sourire étaient venus lui rendre une visite matinale, visite qui, par les événements, risquait de durer toute la journée et même plus. L'ancien asthmatique passa l'une de ses mains devant les yeux de Richie, essayant de le tirer de ses rêveries d'une manière ou d'un autre.

❛ Rich, je dois y aller...

– Tu t'en vas ? Déjà...? Richie soupira, lasse de cette phrase.

– Je dois aller surveiller la cour, je suis vraiment désolé... Eddie passa une main dans sa nuque, se sentant mal.

– Non, t'es occupé, je comprends.

– J'essayerai de me libérer pour venir te voir, et aussi de trouver une cachette pour qu'on puisse se voir assez souvent. il lui sourit timidement, essayant de rattraper ses absences d'une manière ou d'une autre.

– Faut que je trouve un moyen de sortir de l'hôpital. le bouclé regarda ses pieds avant de relever la tête vers le brun, cherchant son approbation.

– Richie, ils ne te laisseront pas sortir tant qu'ils ne jugeront pas ton état stable... il le regarda, désolé.

– Je sais. Mais maintenant qu'on est ensemble je vais mieux.

– N'accélère pas les choses en prétendant aller bien.

– Mais je vais bien ! cria nerveusement Richie.Regarde moi, je suis heureux avec toi...

– Je suis heureux aussi, mais il va falloir qu'on trouve un moyen pour qu'on ait pas à se cacher.

– Le seul moyen Eddie, c'est que Ça s'arrête. Que ma maladie s'en aille. Et tu le sais.

– Mais tu sais très bien que Ça n'est pas facile à vaincre. Eddie fronça les sourcils.

– Mais on est deux, Ça est tout seul. Ça va crever et disparaître de ma vie, de ma tête et de mon corps. Peut importe le temps que ça prendra.

– J'en doute pas, mais fais attention à toi.

– Promis. Richie hocha la tête et lui sourit doucement.

– À plus tard. ❜

Richie soupira en voyant Eddie s'en aller à nouveau. Voir le brun partir loin de lui était sûrement l'une des choses qu'il détestait le plus, qu'il ne supportait pas. Peut-être était-ce cette répétition constante, cet abandon qui ne voulait pas cesser, ou alors c'était le passé et les souvenirs douloureux qu'il avait vécu lorsqu'Eddie était parti qui remontaient à la surface. Au choix, Richie prendrait les deux options. Même après tout ce temps, il n'avait pas vraiment digéré le fait qu'Eddie l'ait laissé tomber pour l'université, qu'il ait choisi sa mère plutôt que lui. La famille passe sûrement avant tout, pensa-t-il, cherchant des excuses à donner au brun, ne voulant pas accepter la vérité. Parce qu'il savait que si il admettait qu'Eddie l'avait blessé, ses sentiments pourraient gâcher leur relation naissante en un claquement de doigts. Et Richie ne voulait pas ça. Richie ne voulait pas infliger Ça à Eddie car il l'aimait, et qu'il devait apprendre à gérer sa maladie. Mais Richie était trop fatigué de se battre pour continuer à lutter, et il savait que tôt ou tard, tout ce qu'il ressentait aller finir par éclater sous forme de phrases sorties de sa propre bouche. Et il savait que tôt ou tard, il blesserait Eddie à son tour, si il ne l'avait pas déjà fait.

━━ 🕯·˚ ༘

bonjour bonjour
j'avais presque oublié de publier lol

ça sent le tea par ici 🍵

bref le drama va éclater d'un coup au prochain ( et avant dernier chapitre ) vous allez rien ne comprendre sksksk quel plaisir je prends à vous torturer (:

sinon ils sont vraiment mims tous les deux genre,
couple goal de fou ????

si je parle souvent de l'abandon lorsque je me focalise sur Richie c'est sûrement parce que j'en ai peur ? je suis terrifiée à l'idée de me retrouver seule, sans aucune personne pour me parler ou pour m'aider et du coup j'essaye d'expliquer ça à travers ce que j'écris je sais pas trop si c'est réussit lol lol (:

je m'éclate à faire les blagues de Richie genre vraiment je vis ma meilleure vie en les faisant c'est drôle je rigole

bref j'arrive pas à croire qu'on arrive de la fin déjà, j'espère que je suis pas allée trop vite dans les événements sinon rip quoi j'aurai tout loupé dans ce livre x')

j'espère que le chapitre vous a plus (:

on se voit lundi

glass house
– reddie au by fairyvengers –

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