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𝐞́𝐩𝐢𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞

LES RAYONS du soleil le réveillant, Richie ouvrit difficilement les yeux, fatigué suite à la nuit mouvementée qu'il avait eu hier avec son compagnon. Il tourna son regard vers la tête d'Eddie avec un sourire niais sur le visage. Il le serra contre lui et respira une bouffée de son odeur, avant de rigoler lorsqu'il l'entendit grogner face à ce mouvement d'affection, bien que ça ne le dérangeait absolument pas. Le bouclé embrassa doucement la joue du brun, qui lui tourna sa tête sur le côté pour que leurs lèvres entrent en contact dans un doux baiser. Richie sourit en le sentant faire, heureux de savoir que depuis maintenant plus de quatre mois, il ne rêvait pas.

Après s'être embrassés devant l'appartement d'Eddie, ils s'étaient parlés. Il avait expliqué les raisons qui l'avaient poussé à écrire cette lettre, et ce qu'il ressentait à ce moment là, tandis qu'Eddie s'était excusé pour toutes les fois où il l'avait laissé seul. Ça leur avait fait du bien de s'expliquer, et grâce à cela ils avaient décidé de se revoir, souvent. Leur premier rencard fut une véritable catastrophe: Richie était arrivé en retard et avait oublié de prendre de l'argent pour se payer des popcorns au cinéma, résultat, ils se sont trouvés tous les deux avec un tout petit sachet de maïs grillé car Eddie n'avait que quelques pièces dans son pantalon, et que le bouclé avait promis de l'inviter. De plus, le film n'était pas terrible. Ils étaient sortis avant la fin de la séance, décidant de prendre l'air. Mais ce fut de nouveau un fiasco, mais cette fois à cause d'Eddie, qui ne quittait pas ses pieds des yeux et qui n'osait pas ouvrir la bouche. Leur deuxième fut meilleur, bien heureusement. Ils étaient allés se balader dans le parc qui était en face de chez Eddie, exactement une semaine après leurs secondes retrouvailles des deux derniers mois. Le brun avait réussit à parler, cette fois, tellement qu'ils avaient fait plusieurs fois le tour du parc parce qu'ils ne voulaient pas se quitter. Puis les rendez-vous s'étaient enchaînés, encore et encore, tellement que Richie finissait par rester de plus en plus dans l'appartement d'Eddie. C'était alors qu'il lui avait proposé d'emménager avec lui, après un mois de relation, ce qu'il accepta avec joie. Deux jours plus tard, il était déjà installé chez son compagnon, bien trop impatient pour attendre plus longtemps. À présent, ils partageaient tout. Ils vivaient comme le couple heureux qu'ils formaient, et se sentaient bien, ayant presque oublié tous les malheurs qu'ils avaient vécu.

Pixie grimpa sur le lit gris des deux hommes et vint se frotter contre Eddie, qui le caressa doucement sous le regard attendri de Richie.

❛ Tu le connais depuis seulement quatre mois et tu lui fais des câlins, tandis que moi, tu me connais depuis plus de quinze ans et tu veux même pas que je te fasse des papouilles le matin ? Je suis véritablement jaloux de notre chat, Eduardo. avoua Richie, une mine dépitée sur le visage.

– Tais-toi, je te rappelle que je t'ai embrassé alors que je venais à peine de me réveiller, c'est déjà un exploit.

– Je pense pas que ce soit un exploit. Après tout, vu comment tu m'as embrassé hier soir et avec tout ce qu'on a fait, je comprends que tu aies déjà envie de moi dès le matin. répliqua le bouclé avec un sourire en coin.

– Beep beep Richie, tu vas trop loin. dit Eddie en rougissant.

– Milles excuses princesse.

– Bon, qu'est ce qu'il faut que je fasse pour que tu ne sois plus jaloux de mon adorable chat ?

– Déjà, c'est notre chat. Ensuite, je veux que tu me fasses des câlins et que tu m'embrasses, et je rêve de pancakes pour le petit-déjeuner. il lui sourit bêtement.

– C'est noté chef. ❜

Eddie roula sur Richie pour lui faire un câlin en souriant à son tour niaisement, tout en l'embrassant amoureusement. Il n'avait pas l'habitude d'être aussi câlin dès le matin, voir d'être câlin tout court, mais depuis que lui et Tozier étaient ensemble, il se détendait et devenait plus calme, plus doux. Richie répondit immédiatement au baiser d'Eddie tout en se blottissant contre lui, profitant de sa peau chaude et de son odeur de camomille qu'il trouvait toujours si agréable. Kaspbrak mit fin au baiser en entendant Pixie miauler, réclamant sa nourriture quotidienne, et se leva en déposant un baiser sur la joue de son compagnon. 

❛ Oh Roméo, pourquoi me quittes-tu si tôt, Roméo ? s'exclama Richie avec une pointe dramatique dans la voix et dans son expression.

– Parce que madame a demandé des pancakes.

– Madame a aussi demandé des câlins je te rappelle, Eddie-chou !

– Ils seront en supplément avec ta nourriture, c'est promis. il rigola depuis la cuisine.

– Dis, tu peux me faire un sourire avec le sirop d'érable ?

– Tu n'es plus un enfant de quatre ans Richie. Eddie leva les yeux en ciel, toujours en souriant.

– Quel âge ai-je alors ? Sept ans ? Depuis combien de temps me mentent-ils tous sur mon identité ? questionna dramatiquement le bouclé.

– Depuis que je te tiens en otage dans mon appartement, babe.

– Moh, il m'appelle babe, si c'est pas mignon !

– Tais-toi ou j'enlève ton supplément. il rougit fortement et grogna sous la remarque de son compagnon.

– Je sens d'ici que tu rougis princesse ! s'écria à nouveau Richie, amusé.

– N'importe quoi !

– Menteur !

– Arrête !

– Tu rougis ! il insista en rigolant.

– J'enlève le supplément ? Eddie haussa les sourcils.

– J'ai rien dit, c'est bon ! ❜

Eddie rigola et revint rapidement dans leur chambre avec un plateau dans les mains. Il le posa à côté de Richie méticuleusement, ne voulant pas tout renverser ou mettre des miettes partout. Il poussa un cri de surprise lorsque le bouclé lui sauta dessus pour lui faire un câlin, mais rigola de nouveau devant son comportement enfantin qu'il ne pouvait s'empêcher de trouver totalement adorable. Il le serre contre lui et embrassa sa joue pour la deuxième fois de la journée déjà. Les deux se sentaient bien, tout leur malheur semblait tellement lointain qu'ils n'y pensaient plus, ou du moins que dans de rares occasions. Lorsqu'ils se disputaient, par exemple, lorsqu'Eddie rentrait trop tard de son nouveau travail - il avait réussit à trouver un boulot dans une entreprise médicale - ou quand Richie ne faisait rien de ses journées alors qu'il était sensé écrire des sketches pour ses futurs spectacles - il avait retrouvé son ancien travail sans problèmes - qui devaient avoir lieu dans deux semaines. Parfois, Richie piquait des crises de jalousie lorsqu'Eddie disait qu'il allait voir Mike et qu'il restait plus d'une demi-heure avec lui, mais cela arrivait également au brun lorsque le bouclé disait qu'il trouvait un acteur séduisant quand ils allaient tous les deux au cinéma ou quand ils regardaient un film. Dans ces moments là, ils se souvenaient de tout ce qui s'était passé, de tout ce qu'ils avaient enduré pour au final en arriver là où ils étaient maintenant, heureux et ensemble.

Eddie se détacha doucement de son amant et se leva pour aller vers le lecteur-cassette qu'ils avaient dans leur chambre; il attrapa une cassette jaunâtre sur laquelle était écrite Where is my mind ? - Pixies, la plaça dans le lecteur et la lança. La musique commençait à peine à se faire entendre que Richie chantonnait déjà la mélodie, bientôt suivi d'Eddie, qui vint se rasseoir aux côtés de son homme. Le bouclé lui sourit doucement avant de se ruer sur ses pancakes, l'air affamé, ce qui fit rire le brun, à nouveau amusé par son comportement si enfantin malgré son âge adulte. C'était l'une des choses qu'il aimait le plus chez Richie, lui qui trouvait son comportement trop adulte se détendait dès que la joie de vivre enfantine de Richie se faisant entendre. Il aimait ses blagues aussi, du moins, la plupart, surtout lorsqu'elles ne concernaient pas sa pauvre mère. Il rigola de plus belle lorsqu'il se rappela de la fois où Richie lui avait sortit une vanne alors qu'il tenait un paquet d'allumettes dans les mains.

Ne pas garder dans les mains après l'allumage, disait-il. Ils font bien de m'avertir, gloussa Richie, moi qui croyais que ça servait à se débarrasser des doigts qu'on a en trop.

C'était sûrement la blague qui l'avait fait le plus rire. Rire qui, enchantait Richie à chaque fois qu'il l'entendait. Il aimait entendre Eddie rigoler, tout simplement parce qu'il était heureux et qu'il le montrait ouvertement. Peut-être aussi parce que son lui paraissait magnifique, et qu'un sourire ornait toujours le visage de son compagnon. Ce magnifique sourire qui plaisait tant au bouclé, qui le remplissait de bonheur et qui le faisait pour la énième fois amoureux du petit brun avec qui il partageait maintenant sa vie. Les deux garçons sortirent de leurs pensées lorsque Pixie vint se mettre entre eux en miaulant, et ils se regardèrent alors naturellement, un sourire plaqué sur le visage. Ils s'embrassèrent de nouveau, tout aussi amoureusement que les autres fois, avant de se faire un câlin en incluant le chat dedans. Richie rigola lorsque l'animal miaula trop fort, signe qu'il était écrasé par leurs deux corps, tandis qu'Eddie le prit dans ses bras et le câlina en jetant un regard noir à son compagnon, ce qui le fit rire de plus belle. Eddie ne tarda pas à rigoler doucement avec lui, comme bercé par le son que sortait de la bouche de Richie, tout en vulant le bout de pancake que le bouclé apprêtait à manger. Tozier regarda alors gravement Kaspbrak, prenant une mine choquée, et émit un gémissement plaintif, changeant soudainement sa tête presque effrayée pour une expression plus mignonne, qui, sans grand étonnement, rendait Eddie fou. Alors, le brun tourna instinctivement la tête sur le côté en fermant les yeux, sachant ce qu'il allait faire, et lui tendit le chat pour croiser ses bras contre son torse.

❛ Sache, Richard Tozier, que te voir avec cette tête te rend plus ridicule qu'autre chose. affirma-t-il, les yeux fermés.

– Arrête Eds, je sais que tu crèves d'envie de m'embrasser.

– Ne m'appelle pas...

– Comme ça, oui je sais. le coupa-t-il gentiment. Mais je continue parce que je sais qu'au fond ça te plaît.

– C'est vrai. Et c'est mignon. Tu es mignon. Eddie ouvrit les yeux et le regarda en souriant timidement.

– Toi t'es encore plus mignon, surtout quand tu rougis. répliqua Richie, créant des rougeurs sur les joues de son compagnon, ce qui le fit encore plus sourire.

– Ferme-là !

– Hum, nan. Ou alors trouve un moyen pour que je me taise.

– Oh ça j'en connais des moyens avec toi. ❜

Eddie colla doucement ses lèvres contre celles de Richie, un sourire, bien que petit, visible sur son visage. C'était sûrement le millième baiser de la matinée, ils avaient tous les deux arrêter de compter après le deuxième, mais c'était tout aussi exceptionnel. Le goût de leurs lèvres scellées faisait bouillir leurs ventres de plaisir et d'émotions, tandis que leurs peaux en contact lorsqu'ils se rapprochaient pour approfondir leur baiser les faisaient frissonner, leur rappelant que tout cela était bien réel et non le fruit de leur imagination. Quand ils se séparaient pour reprendre leur souffle, ils se regardaient dans les yeux, qui eux étaient pétillants de bonheur, et s'échangeait des mots doux rien qu'avec le regard. Alors, ils offraient un sourire plus grand, plus amoureux que le précédent. Richie était toujours celui qui souriait le plus, celui qui exprimait plus ouvertement son amour. Eddie lui, était plus discret, plus timide. Comme si tout ce qu'il ressentait était nouveau pour lui, comme si il n'était pas sûr que cela était bien réel. Mais les deux s'aimaient, et ils le savaient. Ils le savaient parce que d'une manière ou d'une autre, ils l'avaient su dès leur premier regard, dès leur premier contact. Ils le savaient parce que c'était ainsi. Parce que Richie Tozier et Eddie Kaspbrak étaient faits pour être ensemble, ils le méritaient. Parce qu'ensemble ils ne formaient qu'un.

Toi, léthargique, qui m'attends, qui attends le feu et moi
qui m'occupe de toi, secoué par ta beauté.
Secoué par ta beauté.
Secoué.

William Carlos Williams, Paterson

━━ 🕯·˚

bonjour

c'est la fin

c'est horrible de le dire comme ça mais c'est le cas

bon dieu, j'ai adoré écrire cette histoire, c'était une nouvelle expérience pour moi et ça a été vraiment enrichissant

je préfère ne pas expliquer les références de ce chapitre pour vous préparer un petit chapitre où j'expliquerai tout, que je publierai sûrement la semaine prochaine

je veux juste dire que même si je n'ai pas fini de lire les livres de Ça, je vous les conseille vivement. King es un véritable génie, il crée son propre univers, et sa manière d'écrire est fascinante, le tome 1 était pépite et je me suis attaquée au tome 2 pendant les vacances, mais j'ai pas trop eu le temps de continuer ma lecture avec les cours

tout ce que je veux dire c'est que eddie et
Richie vont me manquer (':

mais bon, qui dit fin d'histoire dit nouvelle non ?

la ff sur jack devrait sortir la semaine
prochaine si tout se passe bien

encore merci à vous tous d'avoir lu ce livre,
ça me fait chaud au cœur !

à la semaine prochaine

glass house
– reddie au by fairyvengers –

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