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                        CE FUT EN UN PEU PLUS DE DIX MINUTES QU'ASHTON ET ALI ÉTAIENT MONTÉS DANS LA VOITURE.  Visiblement pas celle d'Ashton puisque évidemment à quatre dans une mustang, ça aurait été compliqué.

Même si Warwick et Anne-Marie ne connaissait pas LA aussi bien que Ashton, il avait été puni par sa mère et avait finit à l'arrière avec Ali. L'ambiance entre eux était pesante, sous tension, c'était assez bizarre.

Chacun regarder par sa fenêtre, se jetant de léger regard furtif, timide comme s'ils ne se connaissaient pas.

Honnêtement, ils étaient en train de repenser à ce moment d'intimité partagé ce matin dans la douche, du moins pour Ali. Elle repensait à la silhouette du batteur mêlé au gouttelettes sur la vitre et au floue de la matière, le bruit de l'eau qui s'écrasait sur son corps avant de toucher le sol. L'imaginer remettre ses cheveux brun en arrière et toutes ces petites choses qu'Ali rêvait.

Elle rêvait bien de lui, enfin elle bavait sur lui plus que sur n'importe qu'elle homme. Ashton était un homme attractif, ça là-dessus tout le monde était d'accord. Calum aussi l'était, même Michael et Luke, alors pourquoi Ali ne faisait que fantasmer sur cet homme ?

Elle essayait tant bien que mal de chasser ces pensées salaces qui lui traversait l'esprit, bien qu'elle n'arrêtait pas de penser à l'occasion qu'elle avait manqué de rentrer dans cette douche avec Ashton. Elle s'imaginait tout ce qui avait pu se passer entre eux, un bon nombre de baiser plus sincère les uns que les autres, lui demandeur, des mains baladeuses qui aurait intensifier la situation, tout ça aurait été impossible en seulement 10 minutes, alors c'était sûrement mieux ainsi.

Quant à Ashton, ce qui obnubilait ses pensées était cette nuit passé avec Ali. Il l'avait près de lui, dans son lit et ne souhaitait pas dormir. Il ne voulait pas dormir de peur de se réveiller le maintenant et de ne plus la voir à ses côtés. Il avait vécut cela un trop bon nombre de fois qu'aujourd'hui, pour rien au monde il ferait marche arrière. Il avait passé une bonne partie de la nuit a juste rester là, à côté d'elle, là regardant dormir, caressant ses lèvres délicatement du bout de ses doigts priant pour ne pas la réveiller. Ashton la désirait plus que tout au monde mais dans un bon sens, il la détestait aussi et se demander si les choses n'auraient pas été plus simple sans elle de retour dans sa vie.

Ashton se demandé si cette fille incroyable qu'il avait chérie et continuer a chérir de tout son être n'aurait pas mieux fait de rester dans le passé, continuant qu'à n'être un simple fantôme dans le présent.

Il y avait encore beaucoup de choses à régler entre eux, bien qu'ils avaient l'impression de faire un pas en avant, le jour d'après ils en faisaient dix en arrière. C'était un éternel recommencement.

C'était ce qui avait occupé une bonne partie de ces pensées pendant le repas au restaurant de midi. Le silence d'Ashton avait permis à Ali de discuter plus au profondeur avec sa mère et son beau-père de ce qu'elle devenait, de ses études, sa situation familiale précaire et tout ce qu'elle avait appris depuis qu'elle avait retrouvé les garçons.

Bien que le batteur avait gardé le silence, il n'avait pas cessé de l'écouter parler d'elle, pendant une bonne heure et demi. Ali n'avait pas l'habitude de parler si ouvert lent de ses sentiments, et Ashton le sentait lorsqu'il entendait sa voix dérailler par moment essayant de contenir les larmes dans ses yeux, ou bien me lorsqu'elle buvait son verre d'eau à répétition pour essayer de penser à autres choses ou tout ces tics qu'elle avait avec ses mains sous la table. Il la voyait faire mais ne pouvait pas rester éternellement éloigné d'elle, pas dans des moments comme ça.

Alors il avait prit l'initiative d'attraper sa main délicatement sous le table, la posant sur sa cuisse musclé dans un premier temps avant de la caresser délicatement quitte à lui faire perdre ses moyens, au moins elle n'avait pas envie de pleurer, et la voir pleurer était ce qui lui déchirait le coeur. Ashton préférait largement la voir faillir à cause de lui et ses sentiments.

L'après midi avait continué dans cette même ambiance, Ali commençait vraiment à prendre ses marques et à discuter d'autre choses que son passé avec Warwick et Anne-Marie. Ashton quant à lui restait en retrait, timide mais s'assurait d'être là pour Ali en cas de besoin.

C'était bizarre, être avec les parents d'Ashton comme si rien n'était, première fois qu'elle les voyait —pour elle— et eux la connaissaient par cœur. C'était étrange mais il y a quelques choses d'assez rassurant dans un sens.

Ashton avait eu la bonne idée de traîner Ali dans un magasin de vêtements un peu trop cher pour elle, donc elle était ressortit aussi vite qu'elle était entrée. Ils avaient donc fait un bon nombre de magasin avant de trouver la perle rare —surtout un magasin abordable financièrement pour Ali. Ashton lui avait dit plusieurs fois qu'elle était ici à LA à ses frais, mais rien à faire ! Ali n'en démordait pas et refusait de se laisser nourrir, habiller, et héberger par le batteur. Donc, direction la friperie.

Étonnement Ashton aurait pu y trouver son bonheur, il y avait un paquet de trucs sympas à porter. Ali était aux anges, une habituée des friperies australiennes bien plus petite que celle ici. Ashton la regardait s'émerveillait devant des vêtements comme une enfants, elle prenait, elle prenait, toujours plus, quitte à encombrer les bras d'Ashton pour l'aider à porter tout cela. Ali en avait même oublié les parents d'Ashton qui s'étaient éclipsés pour les laisser en tête à tête.

Ali parcourait les rayons jusqu'à tomber sur le rayon chaussures, mais pas n'importe lesquelles.

— Oh j'y crois pas ! Hurla-t-elle.

— Quoi ? Demanda Ashton en s'approchant.

— Il me les faut, dit-elle en pointant la paire de Doc Martens accrochés au mur.

— Tu veux les docs ?

— Bien-sur que je les veux, Ashton !

Il se mit à rire.

— T'en a déjà.

— Non.

— Je te dis que t'en a déjà.

— Et je te dis que non.

— Elles sont argentés, vernis, véritable cuire, désolé si t'es vegan.

Ali fronça les yeux.

— Je t'en avais offert une paire, sourit-il.

— Bah elles sont où ?

— Rangé avec le reste de ton bordel dans une armoire.

— Tu aurais pas pu me le dire ! S'agaça Ali.

— On avait quand même plus important, roula-t-il des yeux.

— Ash ! S'exclama-t-elle de façon exagérée. Des Docs Martens, tu sais pas à quel point-

— Si je le sais, la coupa-t-il. Tu m'as montré pendant trois ans, toute les docs Martens qui te faisais rêver, mais pour moi c'était des chaussures quoi.

— Oui fin, rappelle-moi combien t'en a dans ton placard ?

— C'est ta faute, rigola-t-il. Bon, dépêche toi. Ça commence à être lourd.

Après avoir débattu bien trop longtemps et surtout inutilement sur les Docs Martens, Ali était partie en cabine essayée ce qu'elle avait trouvé.

Des tee-shirts simple à rayures, puisque Ali et les rayures c'était une grande histoire d'amour, des jeans bien trop large pour elle, mais elle disait qu'elle était bien dedans alors c'était le principal ! Une veste en jean levis fourré en mouton à l'intérieur, un rêve de gosse qui se réalisait pour un bon prix ! Encore des tee-shirt, un jean, puis une ceinture argenté. Direction la caisse.

En sortant du magasin, Ashton la tira encore une fois ans un magasin bien trop cher pour elle. Ali grogna tout ce qu'elle pouvait, les mains remplie de sacs, alors que Ashton la tirait par la manche la forçant à entrer dans un magasin qui ne la ressemblait pas.

En entrant, elle fit une mine de dégoût, ne prenant même pas la peine de saluer les deux employés qui fixaient Ashton d'une certaine façon qui déplaisait à Ali. Lorsqu'elle le remarqua elle se dirigea vers Ashton qui avait avancé dans le magasin, bien décidé à lui parler de ce qui lui déplaisait —en plus du style de vêtements—c elle se colla à son épaule pour attirer son attention.

— Ali, qu'est-ce que tu fais ? Demanda-t-il calmement.

— Rien, pourquoi ? Mentit-elle.

Ashton tourna la tête vers elle qui était vraiment collé à lui, plaçant son coude contre sa poitrine de façon compulsif.

— Pourquoi est-ce que tu me tiens comme ça ?

— Je te tiens comment ?

— Ali.

Elle poussa un soupire puis se décolla.

— Les deux filles à la caisses, elles t'ont littéralement dévoré du regard, roula-t-elle des yeux. J'ai trouvé ça malsain.

Ashton pouffa de rire face à la tête que Ali tirait. Il s'approcha d'elle et lui prit les sacs des mains avant de repartir :

— Tu fais du bruit avec tes sacs, tu vas nous faire repérer.

— C'est le comble venant de l'Australian super sexy et surtout super connu ! Pouffa-t-elle alors qu'Ashton haussa les sourcils. Ok, je me tais.

— Voilà.

— Je suis nerveuse, avoua-t-elle pendant que Ashton regardait les vêtements devant lui.

— Comment ça se fait ?

— Je sais pas, le rejoignît-elle. Mais je suis nerveuse, je le sens et j'ai besoin de parler pour extérioriser.

— Je te rends nerveuse ?

Ali s'arrêta lorsqu'elle le vit relever la tête vers elle un large sourire sur les lèvres. Ali haussa les épaules timidement :

— On a dépassé ce stade, mais je pense plutôt que c'est la situation qui me rend nerveuse.

— C'est à dire ?

— Tes petites habitudes, ton quotidiens, tes magasins bien trop cher pour moi, les gens qui te reconnaissent et... toutes ces filles qui te- enfin tu vois, bah ça m'énerve.

Ashton se mit à rire avant de sortir du rayon une veste en cuire —une de plus— avec un motif assez unique et original dans le dos. Ali ne serait dire ce à quoi cela ressemblait, mais elle retenait que c'était argenté, alors ça lui plaisait. Ali valida, Ashton sourit puis reprit son chemin :

— Maintenant faut te trouver une robe assortis à la veste.

— Quoi ? S'exclama-t-elle un peu trop fort pour le lieu.

Ashton avait déjà avancé de quelques mètres alors que Ali n'avait pas bougé du rayon. Elle finit par le rejoindre dans le rayon femme. Il regardait un bon nombre de robe qu'il sélectionnait et posait sur son avant bras pour ensuite les donner à Ali et la traîner jusqu'à cabine d'essayage.

Ali était compliqué, ça il le savait. Elle avait un style assez similaire à celui d'Ashton mais en fille alors les robes c'était franchement pas son truc.

— Ashton, j'aime pas les robes ! Râla-t-elle a l'intérieur de la cabine en se débattant avec l'une d'elle. En plus elle est vraiment super moulante.

— Fais-moi voir ça ?

Au même moment, l'une des employés du magasin s'approcha d'Ashton assit sur le siège en cuire devant la canine. Elle le salua avec un espace de sourire qu'Ali aurait aimé lui faire descendre rapidement et cet imbécile d'Ashton lui répondait avec son plus beau sourire ! C'était ça surtout qui la mettait hors d'elle, mais après tout il ne pouvait pas faire autrement puisque n'importe quel de ses sourires seraient d'une beauté sans nom.

Alors pendant qu'elle flirtait avec lui, Ali ouvrit le rideau violemment espérant les avoir dérangés. Elle était dans une robe noir, moulante, super courte, ans vraiment être décolleté mais qui ne plaisait visiblement pas à Ali.

Ashton pouffa de rire alors que la vendeuse affichait un sourire hypocrite avant qu'il ne lui demande son avis.

— Elle vous va très bien, dit-elle.

— Oui pour postuler en tant que prostitué, répondit Ali.

Ashton explosa de rire alors que Ali tirait sur sa robe et que la vendeuse essayait de défendre son article.

— La petite robe noir est un élément chic et très classe, alors ce n'est pas de la faute à cette robe si elle ne vous va pas.

— C'est lui qui vous a demandé votre avis, répondit Ali. Pas moi.

Elle rembarra la vendeuse avant de retourner dans la cabine de changer pour une autre robe, qui était trop grande mais jolie, puis une autre que cette fois-ci Ashton n'aimait pas, encore une autre que la vendeuse appréciait donc Ali ne l'animait pas jusqu'à la dernière, une vraie pépite.

Ali ouvrit le rideau et s'avança dans cette robe longue en dentelle fine, noir, en transparence avec un simple bandeau noir qui couvrait sa poitrine et une doublure noir plus courte que le voile transparent fait de dentelle. Ali appréciait la robe, ca elle n'allait pas le cacher. Elle se sentait belle dedans mais n'arrivait pas à fermer le bouton du colle derrière.

Ashton époustouflé par ce qu'il voyait se releva aussitôt pour venir aider Ali à attacher son bouton. Il dégagea délicatement ses cheveux pour atteindre l'attache puis en quelques secondes, il régla le problème. Lorsqu'il releva la tête, il vit son reflet derrière celui d'Ali qu'il trouvait incroyablement belle comme cela. Il allait lui dire, mais elle le devança :

— Je te préviens quand on se mariera, je serais en noir, dit-elle haut et fort pour gênée la vendeuse, mais elle prit Ashton au dépourvu.

— Attends, quoi ?

— Je marierais en noir et pieds-nues.

— A parce que tu comptes te marier ?

— Bah, chéri enfin !

Ali fit exprès de continuer de raconter n'importe quoi jusqu'à ce que la vendeuse finisse par s'en allait à ce moment là, elle se décolla de Ashton pour lui faire face.

— Fais pas cette tête, dit-elle. Je voulais juste qu'elle te lâche.

— Joue pas avec les sentiments comme ça, soupira-t-il contrarié.

— J'ai dit quoi de mal ?

Ashton lui fit signe de laisser tomber, mais Ali le suivit jusqu'au fauteuil se rendant compte de ses propos.

— Je suis désolée, dit-elle.

— C'est rien, va te changer, mes parents doivent nous attendre.

— Tu sais... j'étais sincère quand je disais que je voulais me marier en noir et pieds-nus.

Ali posa une main sur l'épaule du batteur avant de e re tourner se changer dans la cabine et laisser Ashton à ses pensées.

Elle venait de le perdre avec ce qu'elle avait dit.