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ALICE JONES AVAIT DIX SEPT ANS LORSQU'ELL EST TOMBÉEE AMOUREUSE D'ASHTON IRWIN. Dès qu'elle avait posé les yeux sur lui derrière sa batterie au fond de la scène du Annandale Hotel. A l'époque les garçons n'étaient personne. Ils étaient juste Luke, Michael, Calum et Ashton, des gamins de quinze à dix-neuf ans qui s'éclataient sur scène, leurs première vraie scène. Un moment marquant dans leur vie, celui du début de leur carrière mais aussi le début d'une grande histoire d'amour pour Ashton.

Ce fut aussi simple que cela, quatre adolescents en sortie de scène, première fois qu'ils allaient emprunter la sortie artiste et Ali, prête à en découdre, sur d'elle et bien trop arrogante pour son âge. Alors qu'elle s'attendait à tomber nez à nez avec le leader de ce petit groupe, elle ne tomba que sur le batteur.

— C'était un concert plutôt sympas, enfin pour un premier concert.

Ashton avait regardé autour de lui pour voir si c'était bien à lui qu'elle s'adressait mais puisqu'il n'y avait personne d'autre Ashton en avait conclut que c'était bien à lui qu'elle parlait. Une fille qui s'adressait à lui ? Honnêtement, il n'était pas plus à l'aide que cela. Il remit sa mèche de cheveux en  place avant de lui répondre gêné :

— On se connait ?

— Je suis sûrement aussi célèbre que vous, pouffa-t-elle.

— Ok, je vois. Tu es là pour te moquer, très bien.

Ashton allait faire demi-tour mais Ali à l'époque avant assez de courage pour dire ce qu'elle pensait ; elle l'avait retenu.

— Non, excuse-moi. J'ai vraiment aimé le concert.

Il n'avait rien répondu.

— Bon, certes y'a encore du boulot mais franchement-

— Je ferais mieux de y aller.

— Attends ! Attends ! Je- Excuse-moi, je m'attendais pas à tomber sur toi. J'ai du improviser ce que je voulais dire, donc... Je dis n'importe quoi.

— Qu'est-ce-que tu fais là d'ailleurs ?

— Mon père faisait des concerts ici étant jeune, alors le proprio m'a laissé entrer, sourit-elle. Je m'appelle Ali.

— Ali ? Genre... juste Ali ?

— Ça te pose un problème ?

— Oh, non ! Bien-sur que non, tu t'appelles comme tu veux.

— C'est quoi ton nom, toi ?

— Ash.

Ali lui avait sourit.

— Juste Ash ?

— Ça te pose un problème ?

Bien que tout n'avait pas commencé comme un conte de fée, ce fut leur premier vrai moment de complicité. Par la suite, Ali lui avait expliqué qu'en faite sa venu ce soir-là n'était pas anodine. Elle lui avait expliqué bien des mois après qu'elle avait vu le poste sur Facebook de Calum —à qui elle n'avait pas parlé depuis longtemps— qu'ils donnaient un concert. Alors elle avait pensé que revoir son ami d'enfance été une bonne idée, mais qu'elle ne s'attendait pas à tomber sur lui.

Une rencontre banale, devenu vital au fil des mois. Les garçons avaient enchainés les petits concerts un peu partout dans les bars de Sydney jusqu'à se faire repérer et propulser sur la scène international grâce à ce boys band anglais super connu à l'époque.

Ashton et Ali avait jongler pendant de nombreux mois à entretenir leur relation cachés à la vue de tous, de leurs parents respectifs, des interviews qui commençait à apparaitre. Les chose n'étaient pas si simple et se cacher devenait compliquer, alors les garçons avaient été mit au courant ce qui dans un sens avait facilité les choses, jusqu'à ce qu'un label anglais les fassent signer.

Près d'un an à se cacher, une petite amourette comme ça, une fille rencontrer à la sortie d'un concert, rien de plus qui durait dans le temps plus longtemps que prévu.

Des baisers volés déjà à l'époque, des soirées chez l'un ou chez l'autre lorsque papa et maman profitait d'une soirée à l'extérieur de la maison, de regards complices échangés, des fous rires plus bruyant les un que les autres et une dose d'amour qui continuait de grandir plus le temps passé.

C'était à quelques jours de leurs départ en Angleterre, Ashton avait la maison à lui tout seul à comptait bien en profiter pour passer un peu de temps avec Ali avant une durée indéterminé sans la revoir.

Ils étaient coincés entre le dire à leurs parents, comme ça Ali pourrait aller leur rendre visite de temps en temps à l'autre bout de la terre, ou garder cela pour eux de peur à ce qu'on leur disent qu'ils étaient jeunes, que ce n'était rien, dans un mois ça leurs passerait.

Des baisers toujours plus passionnés les uns que les autres, des petits sourires à travers tout cela, de nombreuses caresses et toutes ces choses de leurs âges qu'on leur interdisait pout préserver une certaine innocence. Une innocence qu'ils avaient perdu ensemble sans jamais le regretter.

Jusqu'à cette fameuse fois où Anne-Marie les avaient surpris tout les deux dans la chambre d'Ashton en train de se bécoter bruyamment. Une rencontre original qui restera pendant un long moment.

Les années passés, les garçons grandissaient, évolués et Ali se trouvaient toujours à des milliers de kilomètres de ses amis. Certes ils lui payaient ses billets d'avions entre Londres et Sydney, puis Los Angeles à Sydney. Ils faisaient tout pour la voir, tout pour rester en contact et contre toutes attente cela fonctionnait, aussi bien pour Ali et Ashton que pour les garçons et Ali.

La distance était certes compliqué mais les moments passés ensemble étaient d'autant plus précieux, d'autant agréable, rare mais si intense alors elle ne changerait pour rien au monde.

Dix neuf ans pour Ali, vingt-deux pour Ashton, déjà deux ans derrière eux, encore une année à suivre et un emménagement définitif sur la côte Californienne, déjà deux album, un spécial Live, une immense tournée et un nouvel album à devenir.

Le temps passé et devenait compliqué, la distance se faisait sentir. Ali toujours coincé à Sydney dans des études qui ne la passionnait pas plus que cela, des amis qu'elle ne voyait que par intérêt pendant que ses meilleurs amis étaient à des milliers de kilomètres, un petit copain qui se faisait désirer par de nombreuses filles dans le monde ; Ali n'avait qu'une envie : être à ses côtés. Les voyages entre Sydney et LA devenait plus long, passant d'un week-end à une semaine, voir trois semaines. Ses études en pâtissait mais peu lui importait, Ali cherchait ailleurs, ici sur LA pour être auprès d'eux. Auprès de ceux qu'elle aimait, même si elle les détestait parfois, même s'ils étaient chiant, souvent en désaccord ou quoi que cela soit, Ali ne pouvait pas continuer à vivre sur cette immense île sans eux, sans sa vraie famille.

Encore quelques mois, bientôt trois ans ensemble, une relation qui se concrétisait vraiment, qui devenait officiel —enfin aurait pu—, la recherche d'une maison sur LA, l'abandon des études d'Ali et une mère qui était devenu désagréable. La mère d'Ali s'était séparé de son père, alors ne souhaitant pas perdre sa fille avait décidé de leur faire vivre un enfer à tout les deux, renforçant les disputes, les moments gâchés mais à travers ça, un immense amour qui devenait chaotique avec la distance, les mensonges mêlés à travers puis du jour au lendemain, plus rien.

Ali avait disparu, mettant fin à près de quatre ans d'amour fusionnel et fonctionnel. Un amour si pure et si beau, appartenant au passé sans aucune explication.