Felix sentait son cœur battre la chamade. Il n'arrivait pas à croire qu'il venait juste de faire ça. Indirectement, Jisung savait ce qu'il ressentait et c'était finalement sorti. Tout ce qu'il restait à faire c'était de s'assurer que le plus vieux réciproque ses sentiments.

Après ce qui sembla être des heures, un toquement résonna à la porte. Ses pieds se figèrent sur place, alors que la réalité de la situation le frappait.

Il ne pouvait pas le faire.

Pourtant, il savait qu'il n'avait qu'à enlever le pansement. C'était ce qu'il voulait alors tout ce qu'il avait à faire c'était d'être courageux et découvrir si Jisung voulait faire quelque chose de plus de leur amitié.

Simple non ? Pas facile. Ses pieds ne bougèrent pas même quand Jisung toqua une seconde fois. Tout ce qui passait dans sa tête pouvait être réduits à des grésillements de télé.

D'accord, il devait juste respirer et ouvrir la porte. Finalement, son cerveau regagna le contrôle de ses pieds et rapidement il ouvrit la porte.

Un Jisung aux yeux grands ouverts se tenait là. Il avait l'air plus mignon que jamais, Felix pensa.

— Est-ce que je peux entrer ou on va juste rester comme ça dans le hall pendant que tu me reluques ?

Le garçon devant lui rigola à la timide réaction qu'il reçu de l'australien.

Felix ouvrit rapidement en plus grand la porte, permettant au plus vieux d'entrée, qui se rua immédiatement vers le lit pour s'y affaler tête la première. C'était frustrant de voir son ami, mais en même temps il était content qu'il soit revenu.

— Alors, Jisung était allongé sur le dos, et regardait le plus jeune, qui était toujours debout. Il tapota la place vide à côté de lui et Felix vint s'allonger à côté de l'autre.

Ils restèrent calmes un moment, mais rien de trop gênant. Ou du moins Felix l'espérait.

— Tu sais, je suis un peu rassuré. Aussi, toujours surpris. Jisung dit, brisant le silence.

Felix tourna la tête vers lui. Son visage avait l'air de celui d'un chiot confus, et Isung fondait intérieurement.

— J'essaie de te dire que je t'aime aussi, idiot.

Les yeux de Félix s'agrandirent. Il ne savait pas pourquoi il était surpris puisqu'il l'avait déjà deviné, mais l'entendre était différent.

— Alors, est-ce que ça veut dire qu'on peut se tenir la main et être mignons ensemble ?

Jisung éclata de rire.

— On le fait déjà ! Tu es toujours mignon et tes mains sont irrésistibles. Par contre, j'aimerai qu'on puisse le faire et être petits amis en même temps.

Tout ce que Felix pouvait faire était un sourire timide, et un petit hochement de tête. Ce n'était pas beaucoup, mais la réponse était suffisante pour Jisung pour crier de joie.

De l'excitation fit son chemin dans les deux garçons alors qu'ils se regardaient joyeusement, toujours couchés l’un en face de l’autre sur le côté. Ils prirent tous les deux le temps d'admirer l'autre, se perdant dans le regard de l'autre comme si le temps ne leur importait pas. Tout ce qui comptait était qu'ils étaient enfin officiellement ensemble.

— Il est tard, Felix remarqua en regardant rapidement l'heure sur son téléphone. Tu veux rester ? On pourra aller à JYPE ensemble demain.

Jisung hocha la tête.

— Si ça ne te dérange pas ? Je suis vraiment flemmard et j'ai aussi très envie de te câliner là. Je ne veux pas bouger de ce lit.

La demande de l'autre fit glousser Felix, et il bougea pour qu'ils puissent se câliner. Le plus jeune se sentait comme chez lui et il n’avait jamais été aussi heureux.

— J'aime beaucoup mieux ça ! Tu es mignon et câlinable !

Jisung planta rapidement un doux baiser sur le front du jeune homme aux taches de rousseur, qui provoqua plus de gloussements de sa part. Jisung décida que c'était le meilleur son qui existait.