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"𝓟𝓪𝓻𝓬𝓮 𝓺𝓾𝓮 𝓵𝓮𝓼 𝓯𝓵𝓮𝓾𝓻𝓼 𝓷𝓮 𝓼𝓸𝓷𝓽 𝓹𝓪𝓼 𝓪𝓾𝓼𝓼𝓲 𝓫𝓮𝓵𝓵𝓮𝓼 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓸𝓲,
𝓒𝓪𝓻 𝓵𝓪 𝓵𝓾𝓶𝓲𝓮̀𝓻𝓮 𝓭𝓾 𝓼𝓸𝓵𝓮𝓲𝓵 𝓷'𝓮́𝓰𝓪𝓵𝓮𝓻𝓪 𝓳𝓪𝓶𝓪𝓲𝓼 𝓬𝓮𝓵𝓵𝓮 𝓭𝓮 𝓽𝓸𝓷 𝓼𝓸𝓾𝓻𝓲𝓻𝓮,
𝓢𝓲 𝓳𝓮 𝓽𝓮 𝓭𝓲𝓼 𝓺𝓾𝓮 𝓳𝓮 𝓶𝓮 𝓼𝓮𝓷𝓼 𝓫𝓲𝓮𝓷 𝓪𝓿𝓮𝓬 𝓽𝓸𝓲, 𝓽𝓾 𝓶𝓮 𝓬𝓻𝓸𝓲𝓼 ?
𝓔𝓽 𝓺𝓾𝓮 𝓺𝓾𝓪𝓷𝓭 𝓽𝓾 𝓭𝓲𝓼 𝓺𝓾𝓮 𝓳𝓮 𝓼𝓾𝓲𝓼 𝓮́𝓽𝓻𝓪𝓷𝓰𝓮 𝓳𝓮 𝓷𝓮 𝓹𝓮𝓾𝔁 𝓶'𝓮𝓶𝓹𝓮̂𝓬𝓱𝓮𝓻 𝓭𝓮 𝓻𝓲𝓻𝓮 ?"
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Natsumi se promenait dans le grand jardin du centre d'entraînement de la sélection de Costail, les petits géants. Le soleil se couchait lentement, il déversait ses derniers rayons chaud sur la jeune fille. La rousse appréciait la douce chaleur qui se posait sur ses jambes et ses bras dénudés. Elle portait une jolie robe de couleur pêche et un chapeau aux grands bords.

Sa main droite voltigeait d'une fleur à une autre, carressant les doux pétales de celles-ci. Les couleurs chatoyantes des plantes l'émerveillait, elle n'avait jamais vu une flore aussi diversifié auparavant.

Elle apréciait déjà ce pays, situé en Afrique du Sud, où se déroulait le nouvel FFI. Elle était également contente de pouvoir compter sur les Little Gigant cette année, c'était une équipe redoutable, mais ce n'était pas la raison pour laquelle un sourire s'affichait en permanence sur ses fines lèvres. Non. Elle était remplit de joie à l'idée de le revoir. Lui, Rococo Urupa, capitaine, gardien de but et même attaquant de son équipe. Un jeune homme charismatique qui suscitait l'admiration de beaucoup. Doté d'une bonne intelligence que son rôle dans l'équipe avait amplifié, il obtenait de très bons résultats scolaires.
Ses beaux cheveux bleus turquoises en rendait jaloux plus d'un, ses yeux foncés semblaient lire en vous comme dans un livre ouvert. Et son sourire était aussi éblouissant que le soleil, voire plus d'après Natsumi.

Mais ce n'est pas non plus pour ces raisons qu'elle s'intéressait autant à ce joueur. Elle le trouvait passionnant, en effet, personne n'ignorait qu'il avait été entraîné par Daisuke Endou, et qu'il possédait des techniques similaires à celle de Mamoru. Pourtant malgrès les critiques et les remarques à ce sujet, il restait la tête haute.

C'est cette indifférence que la rousse voulait comprendre. Comment était-ce possible de supporter ces reproches sans laissé paraître une seule émotion ? Ayant connu la douleur des remarques étant donné qu'elle est la fille du directeur du fameux collège Raimon, elle en avait bavé. Pendant des années elle avait essauyer les insultes et autres injures à ce sujet. Les commentaires mauvais et jaloux avait durement touché la jeune fille qui s'était alors renfermé sur elle-même.
Devenue, la fille à papa que tout le monde pensait déjà qu'elle était, elle à tenu longtemps ce rôle. Jusqu'à l'arrivé de Mamoru à vrai dire, lui et son équipe lui ont remis les idées en place, d'une manière plus ou moins efficace. Depuis elle était redevenue celle qu'elle est réellement, moins de gens se moquent d'elle à présent qu'elle soutient les Raimon.
Personne n'ignore qu'elle avait aidé, et aide encore beaucoup cette équipe.
Cependant, malgrès les rumeurs à ce sujet, elle ne sortait pas avec le capitaine de l'équipe du Japon. Elle n'éprouvait d'ailleurs aucun autre sentiment pour lui que celui de l'amitié. Non, son coeur n'appartient à personne, pour le moment du moins.

- À quoi penses tu ?

La voix grave de Rococo sortit la rousse de ses réflexions.

- Oh euh... Rien d'intéressant, répondit-elle, elle n'allait quand même pas avouer qu'il était le sujet principal de ses pensées.

- Hum. Pourtant tu avais l'air concentré. Remarqua Urupa.

- Peut-être... je peux te poser une question ? Demanda la jeune fille.

- Tu n'es pas déjà en train de le faire ? Sourit son interlocuteur.

- Si. Mais...

- Vas-y poses tes questions, je te taquinais.

- Merci. Comment fais tu pour être aussi insensible aux reproches des autres à ton égard ?

À l'entente des paroles de Natsumi, le garçon se tendit, son regard se perdant dans le vague, son sourire disparut soudainement.

- J'en étais sûre, il ne faut pas se fier aux apparences, comme dirait Jordan. Repri la manageuse, rompant ainsi le silence qui s'était installé.

- Tu parles comme Midorikawa maintenant ? Plaisanta le Costailien en retrouvant un semblant de sourire.

- Ne détourne pas la conversation. Pourquoi tu ne réagis pas face aux paroles de ces gens ?

- Je suis qui je suis. C'est vrai, mes techniques sont semblables voire identiques à celles de Mamoru, et c'est son propre grand-père qui m'a servi d'entraîneur. Mais je suis toujours moi, j'ai toujours utilisé cette manière de jouer et je ne vais pas arrêter simplement car ça ne plaît pas.

Natsumi fixa longuement le garçon à la recherche d'un quelconque signe de mensonge. Pourtant il avait retrouvé son sourire éclatant et il semblait sincère.

- Je vois. Mais je ne te crois pas.

- Les Japonais avaient raison.

- Quoi ?

- Tu es têtue.

- Pff, qu'est ce qu'ils t'ont dit d'autre ?

- Que tu râles beaucoup.

- QUOI ? C'est totalement faux ! J'exprime mon avis de manière honnête, c'est tout.

- Si tu le dis. Rigola t-il.

- Comment se fait-il que tu saches ça au juste ?

- C'est Inazuma Japan qui me l'a dit.

- Mais pourquoi ?

- Ils ont juste répondu à mes questions, sourit le mate.

La jeune fille plissa les yeux et se concentra, elle se demandait quelles genre de questions avait bien pu poser Rococo.

- Tes questions ?

- Oui.

- Que leur as tu demandé ?

- Tu es sûre de vouloir le savoir ?

Il plongea ses yeux noirs dans ceux bruns de la Japonaise, un sourire mystérieux aux lèvres.

Légèrement perturbée par ce contact visuel, la rousse resta un moment sans voix, mais ça ne dura pas très longtemps, elle retrouva rapidement l'usage de la parole.

- Évidemment ! Si je te le demande voyons !

- D'accord. Je leur demandais de m'en apprendre plus sur toi.

La surprise gagna le jeune fille tandis qu'une teinte rosée prenait possession de ces joues, la rendant que plus belle d'après le Costailien.

- Et... pourquoi voulais tu en apprendre plus sur moi ? Demanda t-elle, une idée improbable traversant son esprit, elle l'a repoussa immédiatement. Non, il ne pouvait pas l'aimer, il voulait simplement connaître mieux ses prochains adversaires, c'est tout.

"Mais je suis manageuse."

Cette petite voix n'avait pas tort, aucune autre raison ne venait à Natsumi. Elle détourna son regard de celui d'Urupa. Beaucoup trop perturbant pour réfléchir, pensa t-elle.

- Tu n'en a vraiment aucune idée ? Relança le bleu, son sourire ne quittant pas son visage. Il avait remarqué le changement d'expression de la jeune fille et il ne pût s'empêcher de l'embêter un peu.

- Je... non... nia t-elle.

- Hum. Je ne sais pas si je peux te le dire alors.

- Quoi ? Comment ça ! Bien sûr que si tu vas ma le dire !

- Et sinon quoi ?

- Sinon euh...

L'africain rigola devant la réponse de son interlocutrice. Elle fit semblant de bouder avant de l'imiter à son tour.

- Natsumi.

- Rococo...?

- Parce que les fleurs ne sont pas aussi belles que toi, parce que...

- Attends !

- Attends quoi ? J'étais en plein dans mon discours ! Demanda Urupa faussement vexé.

- Tu es en train de faire ce que je crois que tu fais ?

- Danser la salsa sur une planche de surf ?

- Que, quoi ?

- Je rigole ! Et qu'est ce que tu crois que je suis en train de faire, hein ?

- Eh bien... euh... tu...

- C'est donc si loupé que ça ?

- Non ! Je veux dire...

- Natsumi, ce que je veux dire c'est que je t'aime.

- ...

- Je dois avouer que je m'imaginais une autre réaction, fit le Costailien en passant nerveusement une main sur sa nuque, un sourire gêné aux lèvre. Il sembla avoir perdu sa confiance en soi d'un seul coup.

- C'est juste que... je ne sais pas quoi répondre, répliqua la rousse en rougissant.

- Mais ducoup... ça veut dire quoi...?

Natsumi regarda le joueur en face d'elle. Sa peau mate, ses yeux foncés, sa chevelure turquoise. Son corps fin et musclé. Elle réfléchit à sa personalité, la compara à la sienne, et le refixa. Elle pensa à son quotidien, et au nombre de fois que ce garçon occupe ses pensées, elle se rendit alors compte, qu'une majeur partie de son temps, le bleu occupait ses réflexions. Arrivée à cette conclusion, les joues rouges, elle comprit.

- Rococo... moi aussi...

À peine eut-elle fini de parler qu'il franchit la faible distance qui les sépare et la prend dans ses bras.

- Quelque chose à ajouter, chuchota t-elle.

- La suite de mon poème ? Plaisanta le garçon.

- Pourquoi pas ! Sourit-elle.

Il se racla la gorge, et se recula de la jeune fille afin de pouvoir la regarder dans les yeux. Ses doigts entrelacés avec ceux de la jeune fille.

-  Raimon Natsumi
Tu es si jolie,
À chaque fois que je te vois,
Mon coeur se remplit de joie,
Quand je pense à toi,
Je t'imagine avec moi.
Alors même si tu viens du Japon et moi de Costail,
Je voulais te dire "je t'aime"

Il termina, le souffle court. La jeune fille lui sourit, les yeux brillants.

- Rococo... la distance n'a aucune importance.

- Je sais, mais je ne trouvais pas d'autre rime !

- Tu es vraiment étrange, rigola t-elle.

- Et alors ? Tu m'aimes comme ça, non ?

- Non.

La jeune fille lâcha les mains du garçon et s'éloigna légèrement.

- Comment ça ? Paniqua t-il.

- Je ne t'aime pas. C'est bien plus que ce simple mot.

Le costailien poussa un long soupir sous le regard amusé de Natsumi.

- Avoue, tu as eu peur !

- Évidemment !

- C'était pour vérifier que tu ne prennais pas la grosse tête, rigola la rousse.

- Moi ? Je vois pas de quoi tu parles !

- Mais bien sûr !

- Bon d'accord, parfois je suis légérement prétentieux, je l'avoue !

- Légèrement ? Se moqua gentiment la manageuse.

- Pff dans ce cas je te quitte, rit-il.

- Tant mieux, tu n'étais pas assez bien pour moi ! Continua Natsumi, en essayant de ne pas rire.

- Et après on dit que c'est moi le prétencieux ? Remarqua le mate.

- C'est la vie !

- Quelle vie injuste !

- Non.

- Pff..

- T'as de la chance.

- Ah oui ?

- Évidemment, puisque je t'aime. Fit la rousse.

Rococo éclata de rire rapidement suivi par la jeune fille. Ils se calmèrent au bout de quelques minutes, le garçon prit la main de sa bien aimée dans la sienne et entrelaça ses doigts aux siens. Ils se promenèrent tout les deux dans le jardin.

- Tu aimes les fleurs pas vrai ? Demanda le bleu.

- Oui, confirma la Japonaise.

Le jeune homme cueillit une jolie fleur d'hibiscus rouge, et l'accrocha délicatement dans les cheveux roux de la fille, au-dessus de son oreille et en-dessous des rebords de son chapeau.

- Magnifique, tu es magnifique.

Il déposa doucement ses lèvres sur celles roses pâle de sa petite-amie, qui répondit bien vite au baiser.

- Rococo, je t'aime.

Le garçon lui sourit malicieusement avant de dérober le chapeau de Natsumi et de s'enfuir avec.

- Moi aussi, Natsumi, moi aussi. Dit-il en courant sur le chemin de terre battue.

La jeune fille resta planté quelques secondes avant d'assiminer le geste de son petit-ami et de s'élancer à sa suite.

- Si je t'attrape tu es mort !

- Tu m'aimes trop me faire quoique ce soit !Affirma le joueur de Costail.

- On verra si tu fera toujours le malin une fois que je t'aurai attrapé !

Seul les éclats de rire d'Urupa lui répondirent et elle accéléra l'allure tandis qu'un grand sourire se figea sur son visage.

❤︎❤︎❤︎

Bon. Bon. Bon.
NATSUMI JE VEUX ÊTRE À TA PLACE !
Hum, hum, veuillez m'excuser mes éventuels lecteurs/lectrices et toi @Cerisia76 !
D'ailleurs,en parlant de toi, est ce que ça t'a plût ?
En tout cas j'ai ADORÉ L'ÉCRIRE EN FAIT-

Nan c'est pas paske y a Rococo je vois pas du touut de quoi vous voulez parler-

Brefouuuuille, je vous kiss bien fort d'Espagne et j'vous dis à pluuus ;)