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❥︎ 𝓟𝓸𝓾𝓻 𝓽𝓸𝓲, 𝓽𝓸𝓾𝓽 𝓬𝓮 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓾 𝓿𝓮𝓾𝔁 [ 𝓗𝓲𝓻𝓸𝓶𝓲𝓭𝓸 ]


Hellooo voici pour toi LBDCamellia !
Tu me diras ce que tu en penses s'il te plaît ?
Bonne lectuuuure !

Xxx

Seul.
Je suis seul, seul face à moi, seul face à celui que je suis vraiment.

Je me déteste tellement.

J'observe avec dégoût mon reflet sur le miroir de la salle de bain.

Je suis un monstre.

Les larmes coulent sur mes joues, elles tombent au sol en lâchant un petit "ploc".

Ploc. Ploc. Ploc.

Ce son me traverse, il me détruit de l'intérieur, et me montre ma faiblesse.

Je ne suis qu'un bon à rien.

Les gouttes d'eau filent aussi vite que des lames déchire mon cœur. Cette douleur aigüe qui refuse de partir, cette boule dans ma poitrine qui gêne ma respiration.
Mon souffle devient saccadé, mes inspirations se font difficilement.

Je n'arrive même plus à lutter.

Mes jambes tremblent, je plaque mes mains sur mes yeux pour m'empêcher de pleurer davantage. Mais c'est peine perdue.

Les larmes passent à travers mes doigts, innondent mes joues. Ma lèvre inférieure se met à trembler elle aussi.

Maîtrise toi, maîtrise toi !

Mais ça ne sert à rien, j'en suis conscient. Alors comme à chaque fois je laisse les sanglots me gagner. Je laisse mes forces m'abandonner. Je laisse la fatigue me tomber dessus tandis que je m'effondre au sol.

La tête dans mes genoux, les jambes repliés, je me laisse aller. J'en ai marre. Marre de qui je suis. Marre de ne pas arriver à tourner la page de mon passé. Je regrette des choses, oh oui tellement de choses. La pierre Alius en premier. Mais bien d'autres choses également.

Je regrette de l'aimer.
Je le regrette car notre amour est voué à l'échec. Comment pourrait-on m'aimer alors que moi-même je me déteste ?
Qui voudrait de moi ? Mais surtout, je sais qu'il n'est pas gay, qu'il me déteste. Il aime Isabelle, ça se voit. Il passe tout son temps avec elle quand il n'est pas avec Bryce, Claude ou Dave.

Il est hétéro et moi gay. Il ne m'acceptera jamais. Pourquoi ? Pourquoi ne suis-je pas hétéro comme Dave ? Ou pourquoi je ne suis pas gay et destiné à vivre le grand amour comme Bryce et Claude ? Même si leur relation est ponctuée de disputes, ils sont très proches et heureux.

Heureux.

Ce mot... je ne sais plus sa signification. Ce sentiment a disparut de moi, je ne suis qu'une coquille vide avec un sourire en apparence.

Je n'éprouve plus rien. Sauf une immense tristesse et un profond dégoût de moi-même. Tout n'est que pleurs et malheurs. Pas une once de joie pour m'éclairer, pas une source de lumière pour m'aider.

Je suis nul.

J'étais nul, je le suis et je le resterai. C'est une évidence.

Je l'étais pour avoir ignoré celui que j'aime durant toute la durée de l'academie alius, pour l'avoir forcé à s'entraîner pour qu'il devienne plus fort.
À la place je l'ai épuisé mentalement et physiquement, je l'ai changé et je le regrette amèrement.

Je suis nul car je n'ose pas le voir, le regarder, lui parler. À la place je l'ignore et lui en fait de même. Quelques fois il me lance des regards tristes auquels je ne réponds pas. À quoi bon ? Je ne peux pas redevenir ne serait-ce qu'ami avec lui, je m'en veux trop pour ça et je crains de le refaire souffrir.

Je serai toujours nul car jamais je ne me risquerai à avouer les sentiments que j'éprouve pour lui. Jamais. D'ailleurs, personne n'est au courant. La seule chose bien que j'ai faite dans ma vie sûrement.

Je me suis enfin calmé, mes sanglots sont parties et mes larmes ont arrêté de couler.

Seule une grande tristesse et un fort sentiment de culpabiliter me reste.

Je me relève et m'observe à nouveau. Je regarde cette peau pâle. Les cernes violettes qui ont élues domicile sous mes paupières et qui font ressortir la pâleur de mon teint. Mes yeux encore rouges où se reflète une grande peine.

- Oh la fraise ? Je peux savoir ce que tu fous encore dans la salle de bain ? Ça va faire trente minutes ! T'es pire que le glaçon ! Grouille y en a qui attendent ! Pourquoi tu as fermé à clé t'es bête ou quoi ?

Les cris de Claude me font sursauter, je ne peux pas le laisser me voir comme ça, je dois trouver une excuse !

- Ouvre bordel ! Je veux me doucher moi aussi ! Après je me fais engueuler par Lina moi !

Je m'exécute, je sais très bien que si Lina s'énerve on va tous être victime de sa mauvaise humeur.

- Eh ben pas trop tôt ! Souffle le rouge.

- Désolé. Je m'excuse.

- Je peux savoir pourquoi la porte était fermée ? Et pourquoi tes yeux sont rouges ? Et pourquoi tu es resté autant de temps à l'intérieur ? Me questionne-t-il.

- Pour la porte c'est un réflexe, je ferme toujours la porte de ma chambre à clé. Mes yeux sont rouges car j'ai mis du shampoing dedans sans faire exprès. Je ne suis pas resté si longtemps que tu le dis, à peine dix minutes. Je mens.

- Me prend pas pour un con. Tes automatismes tu te les garde je sais que c'est faux. Tes cheveux ne sont même pas mouillés et tu n'as pas utilisé de shampoing. Et tu es resté une demie-heure à l'intérieur, je le sais j'ai chronométré. Donc te fous pas de moi et dit moi ce qui se passe. Dit-il.

Je me fige à l'entente de ses paroles, je tourne lentement ma tête en sa direction et l'observe. Ses bras sont croisés contre son torse, il est debout, à l'entrée et semble assez agacé. Ses prunelles dorées ne quittent pas les miennes.

- Il ne se passe rien du tout. J'affirme bien que ce sois faux.

- Putain Xavier, mais regarde toi un peu ! Tu bouffes rien, tu parles plus on dirait un fantôme ! Crit Claude.

- Laisse moi tranquille Claude. Je demande d'une voix froide.

- C'est Jordan c'est ça ? Questionne-t-il.

Je ne dit rien, mais serre mes mains contre le rebord du lavabo.

- Mais va le voir bordel ! Tu crois que c'est comme ça que tu vas arranger les choses ? En restant tout seul et en l'ignorant ? Mais t'es con ou quoi ? Reprend-il face à mon silence.

- ET TU VEUX QUE JE LUI DISE QUOI ? Je cris, il a touché une corde sensible.

- Ce que tu ressens ! C'est pas si compliqué, merde ! Ajoute le rouge.

- Bien sur que si c'est compliqué ! Tu crois vraiment que je vais aller le voir et lui dire : Salut Jordan je t'aime, étonnant non ? Alors que je t'ai fait souffrir, et que je ne suis qu'un gros nul ? Et que tu aimes Isabelle et que tu es hétéro ? Et que je ne fais que t'ignorer ? Et que je ne te mérite pas ? La bonne blague ! Tu sais quoi ? Laisse moi tranquille Claude, j'en ai marre ! Je lui cris, il m'a énervé et mes mains tremblent, un coup d'oeil au miroir me permet de remarquer les larmes qui coulent de nouveau sur mes joues, je serre les dents.

- Xa... Xavier ?

Je tourne la tête dès que le son de cette voix me parvient.

Non, ne me dites pas que... non !

Je constate avec effroi qu'il est là. Il se tient à l'entrée juste derrière Claude. Ses cheveux verts impeccablement coiffés en une queue de cheval haute. Ses yeux noirs me fixant avec perplexitude. Sa bouche reste ouvert sous le choc.
Je viens d'avouer mes sentiments devant lui..
Pire que tout, pire encore que dans mes cauchemars.
L'espoir qu'il me restait que l'on devienne de nouveau amis vient de se volatiliser.

Un silence gênant s'installe, je fixe avec colère Claude, rejetant la faute sur lui. Il détourne le regard et passe nerveusement une main dans ses cheveux rouges.

Je pars en courant, passant à côté de lui, et bousculant involontairement Jordan au passage. Je cours loin, loin de lui. Loin de mes problèmes. Je fuis minablement. Je n'assume pas mes sentiments et mes paroles.
Je dévale les escaliers puis sors de l'orphelinat. Je me dirige vaguement vers un parc. Arrivé là-bas je m'écroule sur un banc, la tête dans mes mains.

Je laisse la tristesse partir, se libérer et prendre possession de mon être. Tout mon corps est secoué par les sanglots. Je regrette... encore ce mot. Je ne regrette pas mes paroles car j'ai dit ce que je pensais, mais je regrette plutôt qu'il les ai entendues... pourquoi ? Pourquoi la vie s'acharne-t-elle sur moi ? Qu'ai je donc fait pour subir ça ?

- Xavier...

Il murmure mon prénom, doucement. J'aime bien comment il le dit, et ça ne fait que redoubler mes pleurs.

- Va-t-en Jordan, s'il te plaît. Je le supplie presque.

- Non. Répond-il.

- S'il te plaît... laisse moi seul... je souffle, je veux être seul. Je veux me perdre, tout oublier.

- Je ne partirai pas. Affirme-t-il.

Je le sens s'assoir à mes côtés.

- Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ? Demande le vert.

- Comment aurais tu réagis ? Je le questionne à mon tour.

Ma respiration s'était calmée et je pleurais des larmes silencieuses à présent.

- Regarde moi. Ordonne-t-il.

Je ne bouge pas, le regarder dans les yeux en l'entendant me dire qu'il n'éprouve rien pour moi est au-dessus de mes forces.

- Xavier... Chuchote-t-il.

Je ne réponds toujours pas et n'esquive pas le moindre geste.

Je sens ses mains sur les miennes, il me les retires doucement de mon visage. Je ne résiste pas et le laisse faire. Une fois ceci fait, il passa deux doigts sous mon menton et me le relève pour me forcer à le regarder dans les yeux.

Ses yeux d'onyx me coupent le souffle, je n'ose pas détourner les yeux face à ce regard déterminé.

- Xavier... que sais tu de moi exactement ? M'interroge-t-il.

- Tu aimes Isa' et tu es hétéro. Ça me suffit pour dire que je n'ai aucune chance. Tu peux rajouter que je ne suis qu'un bon à rien si tu veux. Je dis d'une petite voix.

- Je considère Isa' comme ma soeur, et pas autrement. Et tu n'est pas un bon à rien, tu es extraordinaire, arrête de te sous-estimer. Me dit-il.

- Ça ne change rien au fait que tu es hétéro. Et pourquoi passes tu autant de temps avec elle si tu ne l'aime pas ? Je pense ce que je veux.

- Qui te dit que je ne suis pas gay au juste ? Je lui demandais des conseils.

- Peut importe. Quels genre de conseils ?

- Oh que si ça a une importance, crois moi. Je lui demandais comment je pouvais déclarer ma flamme à la personne que j'aime.

- Qui est l'heureuse élue ? Je me force à dire ces mots, Jordan fait un effort pour me parler autant ne pas tout gâcher par le sentiment de jalousie qui commence à naître en moi.

- L'heureux. C'est un garçon.

- Qui est ce ?

- Xavier Foster.

Quoi, quoi, quoi ? Pourquoi est ce qu'il se fiche de moi ? Ne comprend-il pas à quel point ça me fait mal ?

- Xavier, c'est toi que j'aime. Je veux que tu arrête de te dire que je te fais une blague car c'est faux. Mes sentiments sont réels ! Écoutes, si je ne te parlais plus c'est que je cherchais comment te le dire, je ne sais pas ce que tu t'es imaginé mais c'est seulement pour ça je te le jure !

Je suis bouche bée, mais dit-il vraiment la vérité ?

- Arrête de douter de moi !

- Je ne peux pas m'en empêcher. Tu me dis ça uniquement car tu m'as entendu tout à l'heure et que...

- Et que quoi ? Tu vois, même toi tu ne sais pas !

Je n'ai pas le temps d'ajouter quoique ce sois qu'il pose doucement ses lèvres sur les miennes. C'est... agréable et, l'espace d'un instant, j'oublie tout. Seul ce tendre baiser compte. Au bout de quelques secondes il s'écarte, ses joues sont rosées et il ne me regarde plus dans les yeux.

- Jordan...?

- Je... désolé c'était peut-être trop tôt pour le faire.... mais j'en avait envie de- depuis beaucoup de temps à vrai dire... Souffle-t-il, son regard fixé par terre.

- C'était... c'était parfait Jordan.... merci... Je répond en rougissant.

Il relève la tête et m'offre un grand sourire, un de ceux que j'aime tant. Alors, pour la première fois depuis longtemps, je souris.

Le vert se lève du banc et me tend sa main.

- Dis... euh... Tu veux bien m'acheter une glace au marchand à l'entrée du parc s'il te plaît ? Me demande-t-il tandis que son visage ressemble de plus en plus à un coquelicot.

Je saisis sa main, et toujours avec un sourire plaqué sur mes lèvres, je dépose à mon tour un baiser sur ces lèvres.

- Pour toi, tout ce que tu veux.

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