➪ Os ᴘᴏᴜʀ ʟ'ᴇ́ᴄʜᴀɴɢᴇ ᴅᴇ ᴛᴇxᴛᴇ ᴀɴᴏɴʏᴍᴇ ᴅᴇ justsomeonerandomly !

✫ P'tites infos :

– C'est dans un UA ( Univers Alternatif )
– Cet OS est de genre Fantasy

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"𝓜𝓲𝓭𝓸𝓻𝓲𝓴𝓪𝔀𝓪 𝓮𝓽 𝓗𝓲𝓻𝓸𝓽𝓸.
𝓣𝓸𝓾𝓽 𝓭𝓮𝓾𝔁 𝓯𝓸𝓻𝓶𝓪𝓲𝓮𝓷𝓽 𝓗𝓲𝓻𝓸𝓜𝓲𝓭𝓸.
𝓣𝓸𝓾𝓳𝓸𝓾𝓻𝓼 𝓼𝓾𝓻 𝓵𝓪 𝓶𝓮̂𝓶𝓮 𝓵𝓸𝓷𝓰𝓾𝓮𝓾𝓻 𝓭 '𝓸𝓷𝓭𝓮, 𝓲𝓵𝓼 𝓼𝓮 𝓬𝓸𝓶𝓹𝓻𝓮𝓷𝓪𝓲𝓮𝓷𝓽 𝓮𝓷 𝓶𝓸𝓲𝓷𝓼 𝓭 '𝓾𝓷𝓮 𝓼𝓮𝓬𝓸𝓷𝓭𝓮.
𝓒𝓸𝓶𝓹𝓵𝓮́𝓶𝓮𝓷𝓽𝓪𝓲𝓻𝓮𝓼, 𝓬𝓸𝓶𝓶𝓮 𝓵𝓪 𝓵𝓾𝓶𝓲𝓮̀𝓻𝓮 𝓮𝓽
𝓵 '𝓪𝓲𝓻.
𝓔𝓾𝔁 𝓭𝓮𝓾𝔁 𝓸𝓷𝓽 𝓻𝓮́𝓾𝓼𝓼𝓲𝓼, 𝓲𝓵𝓼 𝓼𝓸𝓷𝓽 𝓶𝓸𝓷𝓽𝓮́𝓼 𝓼𝓾𝓻 𝓵𝓪 𝓬𝓸𝓵𝓵𝓲𝓷𝓮, 𝓼𝓾𝓻 𝓵𝓮 𝓫𝓸𝓻𝓭 𝓼𝓮 𝓼𝓸𝓷𝓽 𝓪𝓼𝓼𝓲𝓼.
𝓘𝓵𝓼 𝓸𝓷𝓽 𝓿𝓾 𝓬𝓮𝓽𝓽𝓮 𝓿𝓮́𝓻𝓲𝓽𝓮́, 𝓬𝓮𝓽𝓽𝓮 𝓿𝓮́𝓻𝓲𝓽𝓮́ 𝓲𝓷𝓯𝓪̂𝓶𝓮.
𝓜𝓪𝓲𝓼 𝓲𝓵𝓼 𝓸𝓷𝓽 𝓿𝓾 𝓵𝓮 𝓫𝓸𝓷𝓱𝓮𝓾𝓻,
𝓐𝓾 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓹𝓻𝓸𝓯𝓸𝓷𝓭 𝓭𝓮 𝓵𝓮𝓾𝓻 𝓬𝓸𝓮𝓾𝓻.
𝓘𝓵𝓼 𝓸𝓷𝓽 𝓽𝓻𝓸𝓾𝓿𝓮́𝓼 𝓵𝓪 𝓼𝓸𝓵𝓾𝓽𝓲𝓸𝓷,
𝓐𝓵𝓸𝓻𝓼 𝓼𝓪𝓷𝓼 𝓪𝓾𝓬𝓾𝓷𝓮 𝓱𝓮́𝓼𝓲𝓽𝓪𝓽𝓲𝓸𝓷,
𝓘𝓵 𝓵 '𝓸𝓷 𝓯𝓪𝓲𝓽,
𝓟𝓸𝓾𝓻 𝓵 '𝓱𝓾𝓶𝓪𝓷𝓲𝓽𝓮́.
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À la lueur des torches, un groupe de jeunes âgé de quinze ans, s'apprêtait à écouter pour la première fois cette histoire. Celle de Midorikawa et Hiroto. Selon une coutume ancestrale vieille de plusieurs siècles, les anciens du village se devaient de conter ce récit aux enfants quand ils atteignaient l'âge requis.

Ce jour là c'était Yume, une dame à la peau tanné, aux yeux bruns encore vifs malgrès la vieillesse et à la longue tignasse grise parsemé ici et là de mèches blanches.

– Pour commencer cette histoire est réelle, ce sont grâce vos ancêtres que nous sommes tous là. Vous leur devez le respect et l'écoute de leur passé. Bien nous pouvons y aller à présent. Commença la femme de sa voix chevrotante.

Assise sur une chaise en bois foncé, les mains appuyaient sur une canne gravée de motifs, elle sembla rassembler ses idées un cours instant avant de prendre la parole. Racontant à son tour le récit qu'elle avait entendu lorsqu'elle avait quinze ans.

– Cela débuta presque de la même manière que vous à cet instant. Midorikawa et Hiroto étaient deux jeunes garçons qui venaient à peine de se rencontrer. Entama la doyenne en fermant ses paupières.

La brise venait souffler sur le groupe, comme si elle accompagnait les paroles qui s'élevaient dans la nuit. De là-haut la lune observait, elle se rappella elle aussi cette époque, ces deux enfants. Les souvenirs affluèrent, c'était comme si cela c'était passé hier.

༄༄༄

Sur la route menant au village principal, Midorikawa trottinait joyeusement tout en fredonnant un air qui lui passait par la tête.

Aujourd'hui était le vingt juin, jour du passage de saison en été et date très importante. Le jeune garçon se rappella tout ce qu'on lui avait dit sur ce sujet.

"– Concentre toi un peu Midorikawa ! C'est très important ! Avait commencé sa mère en pointant sa louche avec laquelle elle remuait le repas du soir un instant plus tôt en sa direction.

– D'accord, d'accord !

– Tu vois la lune verte ? Celle qui nous représente ? Avait continué la femme.

– Tu veux parler de Delta maman ?

– Oui c'est ça ! Et bien tu as dû remarquer que tout les ans à la même date elle rejoint le Solénon ! Avait ajouté sa mère en se concentrant sur les légumes qu'elle coupait à présent.

– Oui, la lune rouge ! Celle du deuxième peuple qui vit de l'autre côté des montagnes !

– Les Dydasti, c'est leur nom. Tu as l'âge de comprendre maintenant. Je vais t'expliquer un peu le déroulement des choses à venir. Avait-elle repris en cessant tout mouvement et en regardant le garçon.

– Le... déroulement ?

– Oui. À chaque quinze ans des enfants, ils doivent se réunirent à Mélodia. Ceux des deux clans Midorikawa. Les Dydasti et bous, les Silveni.

– Quoi ? Je vais rencontrer les tomates ?

– Tu leur dois le respect. Et oui, c'est la tradition, personne n'y échappe que tu le veuille ou non.

– D'accord mais... pourquoi ?

– Ça je ne peux pas te le dire. Tu le découvriras quand tu seras là-bas. Yume te fera découvrir le pourquoi du comment.

– Qui est Yume ?

– La doyenne du village, Ryūji."

༄༄༄

Hiroto soupira, de son côté, il avait également eu droit à ce discours, et en toute franchise il n'y comprenait rien. Pourquoi tout ce mystère ? La véritable raison de cette rencontre restait flou, et impossible de faire sortir un mot de la bouche de ses parents ! Tout deux étaient aussi muets qu'une carpe !

Kiyama poussa un deuxième soupir, l'idée de rencontrer les asperges ne l'enchantait guère, et du peu qu'il avait compris ça allait être très ennuyeux.

Ce qu'il ne comprenait pas, et qui demeurait flou était le fait qu'il doive y aller seul avec ses compagnons du même âge. De plus, on lui avait toujours dit de ne jamais penser aux brocolis de l'autre côté, alors pourquoi devait-il les voir ? Si cela ne tenait qu'à lui, il n'y serait pas aller, mais son père ne semblait pas vouloir lui laisser le choix.

– HIROTO ! Cria son père alors que le garçon se tenait à trois mètres de lui.

– Oui, père ?

– Ah te voilà. Écoute moi bien. Tu vas chercher le sac dans la cuisine et tu reviens me voir, compris ? Ordonna son père en le fixant comme pour lui transmettre l'importance de cette action.

Le roux hocha la tête et partit effectuer la requête de son père. Il fut surpris par le poids de l'objet et fronça les sourcils en se demandant ce qu'il pouvait bien y avoir à l'intérieur. Il revint voir son géniteur, son regard se tourna instinctivement vers la fenêtre du salon. Le Solénon se rapprochait de plus en plus de Delta, bientôt les deux astres fusionneraient ensemble pour former Solta. Hiroto était bien informé sur le sujet, l'astronomie le passionnait et il avait écouté certaines conversations qu'il n'aurait pas dû entendre. C'est également pour ça qu'il ne souhaitait pas partir ce soir. Au fond de lui il avait ce préssentiment qui l'informait que quelque chose clochait, qu'il y avait un problème. Mais il ne trouvait pas quoi exactement, il se passa et repassa chaque parole, chaque mot dans son esprit. Chaque souvenirs des ans passés où les enfants de quinze ans partaient mystérieusement pour que très peu d'entre eux reviennent.

– Hiroto. La douce voix de sa mère le sortit de ses réfléxions, elle vint s'approcher de lui et carressa lentement ses cheveux. Passant tendrement sa main sur la joue de son fils. Hiroto, quoiqu'il arrive n'oublie pas que nous t'aimons d'accord ? Va jusqu'au bout. Reprit-elle.

Le roux ne comprenait pas, pourquoi fuyait-elle son regard ? Pourquoi son père serrait-il ses poings ? Pourquoi paraissait-ils si triste ?

– C'est l'heure Kiyama. Va mon fils. Mais n'oublie pas, ne montre jamais ton don à un Silveni. Imposa son père en attrapant les épaules de son fils pour plonger son regard dans le sien. Nous ne savons pas de quoi il est capable exactement.

Hiroto hocha la tête, l'incompréhension se reflétant sur son visage. Il salua ses parents et sortit de la maison, sans un regard en arrière, pour retrouver ses camarades Dydasti.

Sur la place de la petite ville du peuple rouge, il retrouva ses amis, qui comme lui fêtaient leur quinzième été cette année.

– Chepas c'est quoi c't'histoire mais ça m'les casses déjà. Grogna Nagumo à peine Kiyama arrivé.

– M'en parle pas, souffla ce dernier, allons y, autant en finir le plus vite, peu importe ce que c'est. Reprit-il en se dirigeant vers la sortie du village.

Les autres le suivirent en maugréant pour certains, dans le silence pour les autres.
Tous se posaient des questions quand à la suite des événement et tout ce mystère. Mais surtout, même s'ils ne l'avoueront jamais, l'anxiété étreignait leurs cœurs à l'idée de rencontrer ces personnes qu'on disait "différente" d'eux.

༄༄༄

Midorikawa sautilla jusqu'à Kageyama, son meilleur ami. Il était joyeux, pour lui cette sortie sonnait comme une aventure, et le peu d'informations ne le dérangeait pas tant que cela, après tout il saurait tout quand ils seront tous arrivé à destination pas vrai ?

Les verts descendirent le cheminement de terre battue durant un long moment, le trajet ponctué par les exclamations de Midorikawa qui commentait tout ce qu'il voyait.

Enfin, ils arrivèrent à ce qu'il semblait être une grande cabane faite de planches de bois et recouverte de tapisseries dans des nuances de beige et de marrons. Kageyama inspira un grand coup avant de marmonner qu'il voulait aller aux toilettes. Il se cacha derrière tout ces compagnons verts en frissonnant de peur.

Midorikawa haussa les épaules et rentra le premier, il se stoppa un instant quand il vit les adolescents aux cheveux rouges ou orangés déjà installé dans la salle, assis à même le sol sur des coussins couleur cacao.

– Bonjour ! S'exclama t-il joyeusement tout en s'asseyant aux côtés d'un roux aux yeux d'or qui le regarda bizarrement.

Ce dernier se retourna d'ailleurs en direction de son camarade Kiyama avec un regard de détresse digne du meilleur comédien.

– On échange de place ? Proposa t-il en grinçant des dents à l'entente du vert qui semblait avoir décidé de lui raconter sa vie.

– Si tu veux. Accepta son ami en se levant.

Midorikawa assista à l'échange en se demandant s'il avait dit ou fait quelque chose de mal. Il s'apprêta à demander mais la voix de la jeune femme qui était jusqu'à présent tranquillement assise sur chaise l'en empêcha.

– Écoutez moi bien. Connaissez vous la légende du miroir des âmes ? Débuta t-elle de sa voix claire.

Les adolescents hochèrent négativement la tête, cette mention ne relevant aucun souvenirs, excepté pour..

– Moi je sais. Intervient Kiyama, On dit que lorsque l'on se penche au dessus du "miroir des âmes" on y voit son âme sœur.

– C'est cela. Mais ce n'est qu'une partie de la mission. Ce lieu où se trouve le miroir, se trouve au sommet de Destina. La montagne se trouvant le plus au nord et que vous pouvez largement aperçevoir. Cependant, connaissez vous la légende qui relie Dydasti et Silveni avec ce miroir ? Demanda la femme.

– Y a un truc qui nous relie à ces haricots ?! S'écria Nagumo en agitant sa main en direction des verts qui le regardaient outrés.

– Crois moi ça m'inspire pas non plus d'être relié à une tulipe. Lâcha un Silveni dans le plus grand des calmes, un sourire moqueur plaqué sur ses lèvres.

– ÇA SUFFIT ! Ordonna l'aînée, sa voix gronda en même temps que le ciel, et un éclair traversa ce dernier, venant illuminer la salle sous les tressaillement des personnes à l'intérieur.

– Elle a utilisé son don... murmura Midorikawa impressioné par la puissance que la femme possédait. Lui ne possédait aucun pouvoirs qui sorte de l'ordinaire et il se sentit ridicule face à elle.

– Vous allez devoir aller à Destina, trouver le miroir des âmes et regarder à l'intérieur. récita t-elle en se mettant debout et en marchant de long en large, jetant quelques fois des regards froids aux jeunes gens.

– Et pourquoi ? Demanda Baek un garçon aux cheveux rouges vifs avec une plume fixé dedans.

– Pour espérer que la légende se réalise. Dit simplement Yume en ancrant ses yeux bleus dans ceux de celui qui avait posé une question.

Midorikawa s'apprêta à prendre la parole quand le roux à ses côté le devança.

– Quelle est cette légende ?

La dame le jaugea quelques instants, avant de se décider à parler.

– L'amour entre Silveni et Dydasti changera les vies. Le jour où ça arrivera, un vérité éclatera.

– Vous êtes en train de nous dire qu'un jour quelqu'un aimera une de ses fraises ??? S'indigna une jeune fille à la longue chevelure verte mousse.

– Ça risque pas tête de courgette ! Répondit une deuxième fille aux cheveux de feu.

L'adulte soupira longuement devant l'obstination des enfants, ça n'allait pas se dérouler comme dans la légende cette année non plus se persuada t-elle.

Pourtant, au milieu de cette cacophonie de cris, de je suis meilleur que toi et autres vantardise, deux garçons restaient calme. Le premier ne savait pas comment réagir mais surtout ne comprenait pas la réaction qu'avait les autres. Pourquoi se détestaient-ils autant ? Midorikawa ne voyait pas le problème qu'il y avait avec les rouges, certes leur physique était atypique mais cela ne changeait rien. Le garçon disait qu'il fallait juger avec le cœur, et son cœur lui disait qu'il pouvait faire confiance aux rouges, alors il le ferait.

Le second, Hiroto, était tout simplement perdu dans ses pensées. Tout demeurait assez flou malgrès les explications. Qu'était réellement ce miroir ? Pourquoi y aller était-il si important ? La légende dit que ça changerait les vies, mais dans quel sens ? Et pourquoi diable les autres continuaient-ils de crier ?

Exaspéré par le comportement des autres autour de lui, il chercha un moyen de rejoindre Yume afin d'obtenir certaines réponses au moins. Mais ces prunelles se heurtèrent à celles d'onyx du garçon assis à sa gauche. Ce même garçon qui n'avait pas arrêter de parler et qui à présent était muet.

– Tu fais quoi ? Demanda le vert en le voyant se mettre debout et regarder tout autour de lui.

Le roux se stoppa, l'autre venait de s'adresser à lui, en lui répondant cela reviendrait à le considérer comme son égal. Il n'hésita pas plus longtemps et se retourna vers lui.

– Je cherche Yume. Pour avoir des réponses plus claires.

– Je viens avec toi ! Sourit le vert en se mettant debout à son tour.

L'autre hocha brièvement la tête en signe d'accord et ils commencèrent à faire le tour de la pièce, évitant les objets que se balançaient leurs camarades. Il devint rapidement évident que la femme était partie, d'un commun accord ils sortirent à l'extérieur.

Sur la porte, une feuille était scotchée à la va-vite, on pouvait lire sur le papier,

Pour trouver les réponse à vos questions, allez à Destina.

C'était écrit rapidement, sans s'être appliqué, comme si la personne était énervé, ce qui était fort possible à vrai dire.

– On fait quoi ? Questionna Hiroto en se tournant vers l'autre garçon resté quelques pas plus loin.

– On y va ! Ça à l'air cool, et on aura plus d'informations que si on reste ici avec ses abrutis ! Remarque Midorikawa en indiquant vaguement la cabane.

Le roux approuva, de plus un peu de calme ne lui ferait pas de mal et le vert ne semblait pas méchant, alors... pourquoi pas ? Il partit récupérer son sac puis revint retrouver son camarade qui l'attendait sagement en observant le ciel.

Ils se mirent en route, ce n'était pas très loin mais la pente était assez raide et l'ascension jusqu'au sommet leur prendrait une ou deux heures, estima Kiyama.

༄༄༄

Leur marche demeurait extrêmement silencieuse, mais au bout de trente minutes Midorikawa entama la conversation.

– Comment tu t'appelles au fait ?

– Hiroto Kiyama. Et toi ?

– Midorikawa Ryūji !

Cela n'alla pas plus loin qu'un échange d'identités, tout deux étaient trop concentrés sur l'endroit où ils posaient leur pied pour jouer aux questions réponses.

Midorikawa inspecta anxieusement le ciel, le changement de lune l'avait perturbait ne sachant pas si cela était normal ou non.

Voyant la préoccupation du vert, Hiroto observa dans le direction du regard de ce dernier pour savoir ce qui le dérangeait.
Ses yeux de jade rencontrère la douce lueur mauve de Solta, calme et réconfortante d'après lui.

– C'est Solta. Aussi appelée la nouvelle Lune elle est la fusion du Solénon et de Delta. Ce phénomène se produit chaque année le vingt juin. C'est tout fait normal tu n'as pas à t'inquiéter. Expliqua Kiyama en continuant son chemin, doublant le vert au passage.

– Oh. Fit simplement Ryūji, il se demandait intérieurement comment le roux pouvait savoir tout cela mais n'osait pas lui demander.

Un étrange silence gouvernait ici, pas le moindre chant d'oiseau, pas un seul bruissement d'arbre, pas un seul sifflement du vent. Rien. Juste le bruit des pas des deux garçon et leurs souffles. L'atmosphère était oppressante, leurs sens étaient aux aguets et Midorikawa se retournait régulièrement pour regarder derrière lui, sentant un picotement dans sa nuque comme si quelqu'un l'observait.

– Hiroto... je crois que quelqu'un nous observe... chuchota t-il doucement au roux en tirant sur sa manche.

Le garçon à la chevelure ocre, quelque peu surpris par le contact du vert mit un moment avant d'assimiler le sens de ses paroles. Il se retourna et scruta les environs durant un long moment avant de finalement hausser ses épaules.

– Si il y avait quelque chose, c'est partit en tout cas.

Midorikawa hocha la tête et relâcha son camarade quand il se rendit compte qu'il le tenait toujours.

– Euh... désolé ! J'ai pas l'habitude... c'est Kageyama normalement... S'excusa le vert en détournant le regard.

L'autre ne dit rien, il se contenta de froncer les sourcils en frôlant de sa main l'endroit où se trouvait un instant plus tôt celle de Ryūji. Une sensation des plus étrange s'empara de lui, comme une crampe à l'estomac. Il l'ignora pourtant et recommença à marcher.

Midorikawa respirait rapidement, il ne savait ce qui lui arrivait, mais être proche de Hiroto lui donnait chaud, très chaud même. Sa respiration s'était accéléré sans qu'il ne s'en rende compte si bien qu'il avait l'impression d'avoir couru un marathon. Un très très long marathon.

– Ça va ? Questionna le roux en s'arrêtant pour observer son compagnon, quelque peu inquiet du fait que celui-ci n'avait toujours pas repris son souffle.

– O-oui. Affirma le garçon à la chevelure verte en sentant ses joues se réchauffer.

Kiyama s'abstint de tout commentaire et secoua légèrement sa tête de haut en bas.

– Tu veux que je te montre mon don ? Proposa alors le rouge en pensant que son père le tuerait s'il l'entendait.

– Ça existe aussi chez vous ? S'étonna la pistache en équarquillant les yeux en signe de surprise. Moi je n'en ai pas... Se désola t-il.

On lui avait toujours répété que le don était unique, spécial et voilà que tout le monde en possédait un ! C'était à n'y rien comprendre ! Il se demandait comment était celui de Hiroto, avait-il le même que celui du Yume ? Il eut vite la réponse à sa question quand il vit le garçon à ses côtés esquisser un mouvement.

La fraise leva son bras à l'horizontale, l'index pointé en avant. Il s'imagina dans sa tête un lion majestueux à la crinière d'or. Les paupières fermées par concentration, il sut qu'il avait réussit quand il entendit Ryūji crier d'effroi. Ces yeux se rouvrir et il put admirer la splendide bête devant lui.

– Aaah ! Tu veux nous tuer c'est ça ?! Paniqua la vert en se cachant derrière son "ami", comme si ça allait le sauver.

– Calme toi. Ce n'est qu'une illusion. Déclara posément le rouge en lançant un coup d'œil amusé à l'autre. Regarde.

Il passa sa main dans la créature, celle-ci passa à travers le corps de l'animal, c'était une vision... étrange.

Midorikawa regardait ébahit les doigts pâles de Hiroto transparaître dans le corps du félin, il était impressioné par son talent, oui, mais également effrayé, cette vision semblait si réelle...

En un claquement de doigts le mirage disparut aussi vite qu'il était apparu, ne laissant derrière lui qu'un nuage de paillettes scintillantes.

– Un magicien... souffla le vert en se plaçant face au deuxième garçon. Tu es un magicien ! Répéta t-il en prenant les épaules du roux pour le secouer comme un prunier pour lui montrer sa joie.

Secoué dans tout les sens, Kiyama ne ressentait qu'un sentiment de fierté monté en lui. Le simple fait de voir son petit tour d'illusioniste apprécié lui avait fait très plaisir. Et la présence du vert proche de lui éveilla une pluie de papillons autrefois endormient dans son ventre. Étrange mais agréable.

Il se sépara doucement de l'emprise du garçon et lui offrit un sourire, le premier depuis leur rencontre. Geste qui fit d'ailleurs apparaître de légères rougeurs sur les joues du plus jeune. Tranquillement, ils se remirent en route, ils avaient encore du chemin à parcourir pour trouver leurs réponses.

༄༄༄

Enfin, ils gravirent la dernière pente, très raide d'ailleurs, avant d'atteindre le sommet de Destina. Ils jetèrent un rapide regard alentour, anxieux quand à la suite des événements. C'était un endroit pas vraiment acceuillant, situé sur un plateau d'ou ressortait quelques roches aussi coupantes que des rasoirs, on pouvait distinguer un petit bassin, d'à peine deux mètres carrés. Ils s'approchèrent simultanément du coin d'eau.

Rien pas un son, pas une réaction, juste le silence encore et toujours ce silence. Hiroto sortit de son sac deux gourdes d'eau fraîche, son père en avait mis plein d'où le poids important. Il en tendit une au vert mais ce dernier refusa prétendant ne pas avoir soif. Il but quand à lui les deux tiers d'une bouteille avant de la rebouchonner et de la ranger.

Midorikawa se pencha par dessus le bassin pour tenter de voir quelque chose.

– Y a que de l'eau. Conclut-il vexé d'avoir fait tout ce chemin pour rien.

Il s'assit sur le bord, épuisé, ses jambes frôlant la surface du liquide translucide. Le roux fit de même, s'installant proche du vert, très proche même.

Pendant que le système intérieure de Ryūji hurlait des "Mayday, Mayday on perd le contrôle !" Et que ces joues se coloraient autant que les cheveux du garçon à ses côtés, une voix s'éleva. Une voix claire, autoritaire, qui provenait des profondeurs de l'eau sous leurs pieds.

– Midorikawa. Hiroto. Vous voilà arrivé. Êtes vous prêt à découvrir le vrai visage du miroir des âmes ? La vérité ?

Cette voix faisait frissonner les deux garçons, instinctivement, contrôlé par la peur, ils se rapprochèrent l'un de l'autre, leur mains se trouvèrent et ne se quittèrent plus.

En une parfaite synchronisation, un "oui" s'échappa de leurs bouches pour flotter dans l'air.

Un silence. Un silence seulement brisé par le bruit des claquements de dents de Midorikawa et les gigotements nerveux de Kiyama qui se retournait toutes les deux secondes.

Soudainement la surface de l'eau se modifia, elle fut parcourut par une multitudes d'ondulations, des couleurs se succédaient sans aucune logique en un tourbillon arc-en-ciel.

Certaines nuances finirent par se rassembler entre elles, formant alors deux visages bien reconnaisables. Leurs reflets.

– Le miroir des âmes a le don d'unir les âmes sœurs entre elles. Hiroto. Midorikawa. Tel est votre destin. Vous deux formez HiroMido.

Kiyama serra plus fort la main du garçon à ses côtés son coeur battait la chamade, au fond il l'avait vu arriver celle-là, ce qu'il se demandait c'est ce qu'il se passera ensuite.

– Ne soyez pas si pressé de connaitre cette vérité. Vous risquerez de le regretter. Ricana la voix, vous souhaitez tout de même la réponse pas vrai ? Tous les mêmes ces Silveni et Dydasti. Sembla t-elle soupirer. Regardez encore puisque vous le voulez tant.

Ils s'exécutent, sous leurs yeux horrifiés et choqués se succédaient une série d'images d'une extrême violence, des guerres, des destructions, des incendies et autres catastrophes. Toutes causée par la malentente entre leur deux peuoles respectifs.

– Vous voulez toujours la suite à présent ? Hum ? Vous êtes incorrigibles. Poursuivit la voix, elle n'attendait jamais de réponses, semblant lire dans les pensées.

Sur le liquide devenu sombre, une phrase se détacha car écrite en lettres blanches.

Une seule solution permettra d'éviter cela.

– Laquelle...murmura Ryūji en serrant plus fort les doigts de Kiyama.

Donnez moi une de vos âmes.

Un frisson parcourut l'échine de Hiroto. Une seule. Ce sera la sienne décida t-il, mais avant qu'il n'est pu affectuer le moindre mouvement, Midorikawa le retint d'une simple pression sur sa main.

– On y va ensemble Hiroto. Fit-il très sérieusement.

Le roux aurait voulu refuser, lui dire de vivre sa vie, de le laisser faire. Mais il n'y arrivait pas, il avait ce sentiment égoïste certes, il voulait être avec lui, il ne voulait pas lâcher cette main bien calé dans la sienne, il voulait se perdre à jamais dans ses prunelles d'onyx.

Midorikawa approcha lentement sa main de la joue de Kiyama, il vint essuyer la larme qui dévalait doucement sur la peau blanche du rouge. De ses lèvres tremblantes il lui sourit, c'était le plus beau sourire que Hiroto avait vu et ne verra jamais.

Tout deux se tournèrent d'un quart de tour, maintenant face à ce liquide sombre. Ils entrelacèrent leurs doigts, les lièrent pour l'éternité. Ils franchirent la distance qui les séparait du bassin et plongèrent à l'intérieur. L'eau les envahit glaciale, elle venait chuchoter de douces paroles à leurs oreilles, mais ils n'y prêtaient pas attention. Leur vision flouté par l'eau, ils s'observaient, jusqu'à la fin, jusqu'à ce que leurs cœurs arrêtent de battre et que leurs deux âmes s'unirent à jamais.

À partir de ce jour là, Delta et Solénon ne se séparèrent plus, ils restèrent et resteraient pour toujours Solta de la même manière que Hiroto et Midorikawa devenait Hiromido. Leur esprit fusionné avait prit place dans l'astre de la nuit le modifiant d'une telle sorte qu'à présent il était parcourut de reflets rubis et émeraudes.

La brise avait soufflé, soufflé sur le village, soufflé à l'oreille de Yume. Elle lui avait fait parvenir la nouvelle. Les deux garçons avaient sauvé leurs terres d'une destruction inévitable, au prix de leurs vies ils l'avaient fait, sur Destina ils avaient découvert leur âme sœur, et avaient changé les choses. Ils avaient s'étaient sacrifié pour garantir la paix, s'étaient métamorphosé de manière à toujours veiller sur leurs terres.

À l'aurore, quand la lune bicolore commença disparaître, Silveni et Dydasti s'étaient tout deux réunis. Yume parla ce jour là, elle répéta les paroles du vent, raconta l'histoire de Midorikawa et Hiroto, ainsi, en leur hommage fut crée cette tradition, de conter leur passé et leur périple à tout les jeunes de quinze ans.
À partir de là, les deux peuples se réunirent pour ne former qu'un, et en souvenirs de leurs héros, ils nommèrent la nouvelle Lune HiroMido.

༄༄༄
Yume s'arrêta enfin de parler. Elle avait hérité du prénom de la doyenne qui avait raconter pour la toute première fois cette histoire et en était honoré. D'un agile mouvement de bras elle fit apparaître en une pluie de scintillement, les visages de Kiyama et Ryūji, stagnant un cours instant dans l'air, l'image explosa en un milliard de paillettes vertes et rouges avant de disparaître complètement.

À la fin de l'histoire le ciel se mit à pleurer, de grosses gouttes d'eau tombaient, s'écrasant au sol avec un bruit régulier.
L'eau venait se mélanger aux larmes qui dégoulinaient sur les joues des personnes dans la pièce, aucun ne s'était attendu à ce destin tragique, dans l'esprit de chacun un immense respect s'était installé pour leurs aînés.

Mais HiroMido sourit, les deux garçons continuaient à vivre, à travers les paroles, à travers le temps, dans le cœur des gens.

༄༄༄

This is the eeeend !

*Maiou se prépare à se faire défoncer par les fangirls de Jordan et Xavier*

J'espère que cet OS vous à plût et plus particulièrement à la personne mystère pour laquelle je devais l'écrire !