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❥︎ 𝓛𝓪 𝓿𝓸𝓲𝔁 𝓺𝓾𝓲 𝓶 '𝓪 𝓼𝓪𝓾𝓿𝓮́ [ 𝓞𝓢 ]


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𝓛𝓮𝓼 𝓹𝓮𝓻𝓼𝓸𝓷𝓷𝓮𝓼 𝓺𝓾𝓲 𝓹𝓪𝓻𝓪𝓲𝓼𝓼𝓮𝓷𝓽 𝓵𝓮𝓼 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓱𝓮𝓾𝓻𝓮𝓾𝓼𝓮𝓼 𝓹𝓮𝓾𝓿𝓮𝓷𝓽 𝓪𝓾𝓼𝓼𝓲 𝓮̂𝓽𝓻𝓮 𝓬𝓮𝓵𝓵𝓮𝓼 𝓺𝓾𝓲 𝓹𝓵𝓮𝓾𝓻𝓮𝓷𝓽 𝓬𝓱𝓪𝓺𝓾𝓮 𝓼𝓸𝓲𝓻.
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Je n'aurais jamais cru méditer sur cette phrase un jour. Mais comme on dit, ne jamais dire jamais. J'ai toujours pensé qu'elle était fausse, comment peut on être à la fois heureux et triste ?
J'ai trouvé la réponse, et je crois que j'aurais préféré ne pas la connaître...

Je m'appelle Jordan. Jordy, ou encore la pistache, la faute à mes cheveux verts. Au début ça ne me dérangeais pas, ces surnoms. Je trouvais ça sympa justement, après tout on donne des surnoms aux personnes qui sont proches de nous pas vrai ?

La aussi, je me suis trompé. Pistache... ce mot, cette simple couleur se répète inlassablement dans ma tête. Résonnant dans mon esprit comme l'écho de milles cris.

Jordy... ça semble si affectueux au premier abord... au final ce n'est rien de plus qu'un mot. Enfin si, c'est devenu plus, c'est devenu autre chose.

J'avais des bonnes notes avant, je suivais les cours d'Histoire avec attention et écoutait les anecdotes et les blagues de Claude en Anglais.

Maintenant...

Je reste dans ma chambre. Je réfléchis, jour et nuit. Je pense, je médite. Je cherche, je trouve.

Mon humeur change toute les cinq secondes, elle varie en fonction du moindre détail. La moindre reproche se multiplie dix fois et atteint mon cœur avec la puissance d'un éclair.

J'ai mal.

Je ne me sens pas bien. C'est au delà d'une douleur physique, et différent d'un problème quelconque. Non. C'est pire.

Je ne connaît même pas la raison exacte de mon mal-être, juste que je suis mal.

Hier je suis passé devant le miroir de ma chambre, je me suis arrêté devant. Pendant quelques minutes je me suis observé. Je me suis vu, comme je suis réellement.

Des yeux vides, des traits fatigués, des cheveux verts détachés et sans éclats retombant paresseusement sur de frêles épaules. Un teint pâle, un peu comme celui de Edouard dans Twilight.

Pourtant ce n'est pas comme ça que les autres me voient, non.
En publique, j'affiche un grand sourire, et je fais comme si tout va bien dans le meilleur des mondes. Je sors une petite citation, parfois deux et tout le monde pense que je suis au top.

Même Xavier. Même Dave. Même Lina.

Au fond de moi, j'avais l'espoir qu'un d'entre eux remarque. Que l'un des trois voient à quel point je vais mal.

Sans succès.

Jeudi 23 juillet, 7h 30

Le bruit strident du réveil de Bryce me réveille. Comme tout les jours, il sonne à sept heure trente, me faisant sortir d'un sommeil occasionnel. Je soupire et contemple le plafond de ma chambre. Beige. Passionant. Deuxième soupir.
À vrai dire, tout le monde pense que j'ai le sommeil lourd, totalement faux, je me réveille au moindre bruit, du léger bruissement des branches des arbres au vent, en passant par les ronflement plus ou moins sonore de Dave.

La porte de Bella qui claque contre le mur me sors de mes pensées, me faisant sursauter au passage.

– BRYCE TU VAS FAIRE TAIRE TON RÉVEIL OUI ??? Crie la voix d'Isabelle.

– PAS MA FAUTE SI LE BOUTON D'ARRÊT DE FONCTIONNE PLUS ! Réponds le garçon aux cheveux blancs.

Bryce est plutôt calme, mais le matin il a tendance à être légèrement grognon.

Je souffle doucement. Je suis fatigué. Fatigué de ces cris, fatigué de cette routine, fatigué de ma vie tout court.

J'en peux plus. J'en ai assez. Pourquoi il n'y a pas de bouton stop dans la vie ? Pourquoi je dois me lever et paraître normal alors que ce n'est pas le cas.

Je plaque mon oreiller sur mon visage. Je ne veux pas sortir de mon lit. Et si je faisais croire que je suis malade à Lina ?
Non, elle ne me croira pas.

Un soupir franchit une fois de plus mes lèvres tandis que je repose mon coussin sur le côté et me lève.

J'attrape au hasard un jean et un sweat attache mes cheveux en une queue de cheval à peu près correcte et prépare mon sac de cours.

En passant devant le miroir joint à mon armoire, j'aperçois clairement des cernes que la pâleur de ma peau fait ressortir.

– Génial...

Je passe la porte, en affichant un grand sourire, comme d'habitude.

Je descend les escaliers et entre dans la salle à manger. Je prend place entre Xavier et Claude qui discutent des cours d'aujourd'hui.

– Oh tient, salut Pistache. Dit Claude.

– Bonjour Jordy, tu vas bien ? Me demande Xavier.

Mon coeur loupe un battement, aurait-il vu à travers mon masque ?

– T'as des cernes de trois kilomètres, t'as pas dormi ou quoi ? Ajoute Claude.

– Claude... Souffle le deuxième roux.

– Non, j'ai pas bien dormi cette nuit. Je répond.

Claude hausse les épaules et se retourne ver Bryce qui vient d'arriver.
Xavier m'observe quelques secondes, il à l'air sceptique mais ne dit rien.

Une fois tout le monde assis on commence à manger. Ou plutôt ils commencent à manger. Moi je ne fais que tourner ma cuillère dans mon bol et mettre en miette ma tartine. Les autres n'y voient que du feu. Quand tout le monde fini ja fais mine de manger encore.

– Toujours pas fini Jordy ? Tu manges vraiment pour quatres toi alors, ha ha. Rigole Bryce.

Sa remarque m'enserre le coeur mais je n'en montre rien. Avant je mangeais beaucoup, j'aimais ça. Mais à force d'entendre ce genre de phrase, j'ai arrêté petit à petit jusqu'à ne presque rien manger.

– C'est fou, que tu manges autant en continuant à maigrir, Remarque Xavier.

Je me tends, se doute-il de quelque chose ?

– Pff, je voudrai bien avoir cette chance moi, fait Isabelle.

– Raconte pas n'importe quoi Isa' ! Tu es parfaite ! S'exclame Dave.

Et moi ? J'ai envie de dire. Je ne suis pas parfait moi ? Je ne le suis jamais de toute façon. On me prends toujours en comparaison, en me faisant observer plus ou moins discrètement que je suis le plus faible, le moins doué, le moins tout. Un goût amer me brûle la langue. J'ai envie de leur dire ce que je pense mais ça ne servirait à rien. Alors je me tais encore et fait semblant de rire avec eux.

On sort tous de table et mettons nos bols, cuillères et couteaux dans le lave-vaisselle. Je remonte ensuite dans la chambre et attrape mon sac. Une autre difficulté maintenant, les cours. J'essaye de garder une moyenne convenable mais depuis quelques temps mes pensées se dirigent sans cesse dans mon imagination, le seul moyen de m'évader, de me sentir mieux. Même le foot n'a plus cet effet, on me reproche toujours de ne pas être assez rapide, de ne pas bien tacler, de ne pas être assez précis...

Alors que dans les rêves, tu peux être qui tu veux. Tu peux faure ce que tu veux. Tu peux choisir tout ce que tu souhaites et être heureux.

J'arrive au collège pile à l'heure accompagné des autres enfants de l'orphelinat. Ils forment un petit groupe et ne se rendent pas compte que je reste à l'arrière, exclu.

En quelque sorte ça m'arrange, personne pour me reprocher d'être dans la lune.

La sonnerie sonne, et je rentre dans la salle de mon premier cours de la journée, Japonais. Assis au troisième rang près de la fenêtre je laisse mon esprit se perdre dans le ciel bleu parsemé de rares nuages.

Mon menton calé dans ma main droite, mes pensées dérivent vers un autre monde, une autre planète, une autre vie. Les yeux dans le vague je ne fait plus attention à ce qui se passe autour de moi. Je suis autre part.

– Monsieur Greenway ? Monsieur Greenway !

Je sursaute, surpris par la voix de mon professeur.

– Je.. Oui-i ?

– Mais enfin que vous arrive-t-il ? Nous sommes plusieurs professeurs à s'inquiéter pour toi Jordan. En quelques mois ta moyenne à chuter, tu n'écoutes plus rien en cours et tu sembles être fatigué en permanence, je peux savour ce qu'il se passe ?!

J'entends les ricanements de Claude derrière moi et d'un coup j'en ai marre. Pourquoi je devrais me taire ?

– Ce qu'il se passe ? Il se passe que j'en ai marre, marre qu'on me critique sans arrêts ! Marre de sourire alors que j'ai envie de pleurer ! Marre que personne ne remarque que je vais mal ! Marre de vous mentir à vous et à moi ! Marre de croire en des choses impossibles ! Marre d'être aussi faible ! Marre de ma vie !

Tout en criant je range rageusement mes affaires dans mon sac, et sors en trombe de la classe ma tirade terminé. Les larmes coulent abondament sur mes joues et je les laisse tomber. Je n'en peux plus de lutter, je veux que tout se finisse. À quoi bon ? Je ne suis pas heureux et je ne le serai jamais. Autant rejoindre mes parents la mort sera bien meilleure que ma vie ici.

Sur un muret de pierre je m'assis. Je pose mon sac, l'ouvre et en sort une feuille et un stylo. Je commence à écrire.

Une fois fini je la pose sur le muret.

Je me lève, respire un grand coup, serre les poings et observe le ciel. Les nuages me redonnent du courage, le bleu du ciel m'émerveille. Je souris. D'un sourire franc et honnête, et, sous la brise du vent je plonge dans la rivière qui traverse le parc.

Je laisse l'eau couler sur moi, entrer dans la bouche et mon nez. Me brûler les poumons, m'empêchant de respirer. Mes membres s'engourdissent, et je m'évanouis.

La mort arrive, elle prends mon corps et min esprit s'envole. Mon âme s'évapore, je vois tout, j'entends tout.

Je les vois arriver, cinq adolescents. Bryce, Isabelle, Claude, Dave et Xavier.

J'écoute le dernier crier qu'il y a une lettre et la lire à voix haute de sa voix tremblotante.

– Chers amis, je vous quitte. C'est mieux ainsi. J'en ai marre de me battre inutilement. Je ne vais pas bien, constamment j'ai mal. Mon coeur est en miette et je suis triste, si triste. Je ne vais pas bien et vous ne vous êtes rendus compte de rien. Ce n'est pas un reproche, j'ai tout fait pour, mais voilà, j'en peux plus.
Se cacher derrière un masque, c'est très dur. Faire semblant que tout va pour le mieux aussi. Écoutez, je ne vous oublierez jamais, mais vous, oubliez moi. Faites comme si je n'avais jamais exister, car c'est que j'aurais aimé. Je vous aime. Jordan.

Ps : Claude quand tu m'appellais Pistache, est ce que c'était méchant ?
Ps : Et quand vous m'appeliez Jordy ?
Ps : Est ce que j'étais faible ?
Ps : Je sais que je ne saurais peut-être, sûrement, jamais les réponses, mais je voulais savoir.

Bisous les amis.

– Oh Jordan... Souffle Bryce, des larmes innondant ses yeux.

– Je... ce n'était pas méchant... Au contraire ! S'écrie Claude, chamboulé.

– Jordy... Pourquoi ? Pourquoi je n'ai rien vu ? POURQUOI ? Hurle Xavier.

Dave s'appuye contre un arbre et pleure silencieusement.

Isabelle s'effondre par terre et éclate en sanglots.

Les mains de Xavier tremblent tellement qu'il manque de lâcher ma lettre.

Claude donne des coups de pied dans le muret en criant.

Bryce semble choqué, il est pâle et son corps tremble.

Je m'en veux. Je m'en veux de les faire souffrir, mais c'est la meilleure solution.

– Où... où est-i-il ? Balbutie Bryce ?

Les adolescents se redressent d'un coup et se mettent à fouiller partout. Je sens l'espoir vibrer en eux. Mais je suis déjà parti, sinon je ne pourrais pas les voir ou les entendre.

Isabelle hurle. Elle vient de me retrouver.

Moi je cri aussi, mais silencieusement. Je me vois. Je vois mon corps mince, mes cheveux verts flottant doucement à la surface, ma peau très claire.

Je suis attiré par ce corps. Une force inconnue me relie encore à celui-ci. Mais je suis mort c'est impossible.

Autour de moi tout disparaît, je suis dans une pièce vaste blanche éclatante. Le décir change, je suis dehors dans une immense forêt. Sous des chênes immenses. Tout tourne, noir, obscurité, ténèbres...

Une voix s'élève, puissante, autoritaire.

– JORDAN GREENWAY !

Je tremble, j'ai peur. Qu'est ce qu'il se passe ?

– Ton heure n'a pas sonné que fais tu ici ?!

Je suis incapable de parler, cette présence me terrorise.

– Tu n'as pas le droit d'abandonner ! Tu n'es pas en droit de décider quand mourir ! La vie est difficile pour tout le monde JORDAN GREENWAY.

Je hoche la tête. Je suppose qu'il n'a pas tort. Il n'y a pas que moi qui souffre dans le monde. D'autres personnes sont bien pires.

– Exactement ! Donc tu vas y retourner, et t'excuser ! Tu ne parleras à personne de cette conversation tu m'entends ?!

Je prouve mon accord d'un signe de tête.

– Va maintenant ! Et ne reviens pas de sitôt JORDAN GREENWAY !

Je n'i pas le temps d'esquisser le moindre geste que tout tourne de nouveau autour de moi. Un tourbillon de couleurs m'entoure, jaune, violet, vert, bleu, tout se mélange et se sépare, me donnant le tournis.

J'ouvre les yeux et manque de m'étouffer, de l'eau rentrant dans ma bouche. Je tousse fortement. Je sens quelque chose me tirer et des voix lointaines m'appeler.

– Jo...an ! Es...ire !

– A...ez !

– Li...a ! A...elle... L...na !

– O...on... ieu !

– O...ve.... le.... eux... pi...tach...!

Je tousse encore et encore, ma gorge me brûle tellement, mes yeux me piquent, je ne sens plus mes bras et les jambes, ma tête est cotonneuse.
Je gémis de douleur et glisse de nouveau dans l'inconscient.

Bip. Bip. Biiiip. Biiiip. Biiiip. Biiiip. Bip. Bip.

Le son striden de je ne sais quoi me fait grimacer. Ça casse les oreilles ce truc !
J'essaye d'ouvrir les yeux, j'y arrive difficilement. Je distingue une forme flou. Un mélange de rouge, de bleu, de blanc et de noir. Ma vision se précise peu à peu et je reconnais mes amis. Dont Isabelle qui me prend dans ses bras. Je suis perdu, que c'est il passé ?

– Jordan ! Tu nous a fait si peur ! Excuse nous ! S'écrie Isabelle

– Oui, excuse nous de n'avoir rien vu, Ajoute Dave

– Ne refait JAMAIS ça tu m'entends la pistache ? Et pistache c'est gentil, okay ? Enchaîne Claude

– Jordy... comment tu vas ? Demande Bryce.

– Pourquoi ne pas nous en avoir parlé ? Questionne Xavier.

Les évènement me reviennent en flash douloureux dans ma tête. Une succession d'images, et de cris.

J'éclate en sanglots.

– Je pensais que c'était la meilleure chose à faire, je suis désolé... Je murmure.

– Ça va aller Jordan, tout est fini maintenant... Dit Lina, la voix tremblotante.

– Oui... Je souffle, épuisé.

– Rendors toi, me dit-elle en passant sa main dans mes cheveux verts.

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Trois ans ont passé depuis ce jour. Et comme chaque année à cette même date, je reviens sur les lieu de la rivière. Je voudrais ré-écouter cette voix. Celle qui m'a dit que je ne devais pas abandonné. Je voudrai la remercier. Mais je ne l'ai jamais ré-entendue.

Un bouquet de pâquerette dans les mains, je m'assois sur le muret de pierre, comme lorsque j'avais quatorze ans. Je lève les yeux vers le ciel et observe les nuages défiler, toujours perdu dans les pensées.
Depuis cet accident beaucoup de choses ont changé. Ma vie s'est amélioré et j'ai appris à parler de mes problèmes et à demander de l'aide. Je vais mieux, beaucoup mieux à présent.

Je me lève, et avance vers la rivière. Je pose le bouquet dans l'eau et le regarde flotter à la surface, aucun courant de vient perturber le cours d'eau, d'après les medecins c'est pour cette question que mon corps n'a pas été endommagé.

Moi je pense que c'est cette voix. Mais comme je lui avait promis, je n'ai dévoilé son existence à personne. C'est mon seul et unique secret maintenant.

– JORDAN GREENWAY.

Je susaute, c'est elle. Il n'y a que la voix qui hurle mon prénom et mon nom de cette façon.

– Tu as compris. Le soleil a fini par se lever, repoussant la nuit noire. Mon rôle est terminé. Je te dis adieu. Continue dans cette voix et tu iras loin. Je t'observerai toujours de là-haut, alors réfléchis deux fois à la conséquence de tes actes avant d'agir, compris ?

J'acquiesce. Je n'arrive toujours pas à localiser la voix.

– Comment vous appelez vous ? Je demande.

– Appelle moi Mélodia.

Un courant d'air soulève ma chevelure verte et fait bouger les feuilles des arbres. Je comprends qu'elle est partie.

– Adieu Mélodia, merci pour tout. Je chuchote.

Je me retourne et sors du parc. Je continuerai ma vie, dans le bonheur et dans les malheurs. Quoiqu'il advienne.
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Finiiiish !
Il est un peu triste mais je me voyais pas faire mourire Jordy, en plus IMPOSSIBLE !
Ducoup une petite touche de fantastiiique.
Je dédie cet OS à LBDCamellia et Hikari_san7 comme vous aimez Jordan...

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