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"Aimer
Tomber
se faire Mal
et devenir Fou"

Kino

・ ゚: * ✧ ・ ゚: *. *: ・ ゚ ✧ *: ・ ゚

— Bonjour, vous êtes la nouvelle ?

— Oui.

— Ahhhh, un sourire s'affiche sur le visage de mon interlocuteur qui s'approche de moi les bras grand ouverts, comme si ma présence était l'événement du siècle. Va savoir pourquoi, j'ai un étrange préssentiment à son égard, c'est donc vous le fameux génie qui travaillait dans la clinique de Jeju.

— Apparement, je ricane flattée en détournant mon regard.

Même si je me méfie déjà de lui, il vaut mieux jouer l'innocente.

— Lee Dongjung, celui qui semble être mon nouveau patron, se penche en avant en guise de politesse, enchanté. Je lui rends le geste et me mets inconsciemment à observer mon nouveau lieu de travail lorsque je relève la tête. C'est un plaisir de vous accueillir. Les parois sont teintées d'un joli bleu qui s'accorde parfaitement aux meubles entièrement boisés, veuillez me suivre.

Je fais ce qu'il me demande et adresse un petit regard à la femme de l'accueil entièrement vêtue en blanc qui me fixe avec des yeux inquiets, voire effrayés. Elle me regarde de la sorte depuis que je lui ai dit que je suis une nouvelle employée, comme si j'avais mal fait de venir travailler ici. Peut-être qu'il s'agit simplement de son regard naturel et que je me pose trop de questions.

Ayant décidé d'être positive, je lui souris amicalement en lui faisant un petit geste avec ma tête pour lui dire au revoir. Mais en réponse, elle secoue lentement son faciès de gauche à droite tout en gardant son expression qui commence à me faire froid dans le dos.

Après mon entrée dans l'ascenseur suivie de la sienne, monsieur Lee appuie sur le bouton menant au dernier étage du bâtiment, ce qui attise ma curiosité et me fait brièvement hausser les sourcils.

— Plus l'étage est élevé et plus le cas est grave, c'est bien cela ?

— Tout à fait, dit-il avec une expression neutre. Ce cas est tellement grave qu'on a dû l'isoler lui seul à un étage. On a carrément été obligés de le mettre dans une cage car il détruisait toutes les portes. À l'entente de ces informations à l'égard de celui qui sera l'un de mes patients dans les prochains jours, je déglutis un peu inquiète de ne pas m'en sortir vivante en commençant à mieux comprendre la raison pour laquelle la femme se trouvant à l'accueil me fixait de la sorte.

— Mmmh, je fredonne en hochant la tête, je vois.

Je suis spécialisée en psychiatrie et malgré mon jeune âge, j'ai déjà la possibilité de travailler dans cet asile pour mes compétences dans le domaine. Depuis mon plus jeune âge, je fais apparemment preuve de grandes capacités intellectuelles dont peu de personnes disposent. J'ai donc sauté deux classes, en maternelle et en primaire, et me suis retrouvée à l'université très jeune. La raison pour laquelle je me trouve ici est mon ancien patron : d'après lui j'étais beaucoup trop compétente pour remplir le poste d'aide-soignante, apparemment je méritais plus. Mais à cause de mon âge, je ne suis pas autorisée à exercer un emploi plus élevé. Il m'a donc guidée vers cet hôpital psychiatrique qui paye très bien et me permettra d'avoir le rôle qui me correspond réellement.

Arrivés à l'étage, nous sortons de l'ascenseur, nous retrouvant dans un immense couloir aux murs déchirés, abîmés et tâchés de sang. Contrairement à l'aspect qu'à le centre d'accueil au rez-de-chaussée, cet étage est vide, sale et extrêmement froid. Toutes les portes sont grand ouvertes et derrière celles-ci se trouvent des chambres totalement vides et mises en désordre.

— Le voilà, monsieur Lee m'indique une cage placée tout au fond du couloir à peine visible de là où on est, tu t'occuperas de lui dans les jours à venir et aussi des patients du neuvième étage, cela dépendra de l'emploi du temps que vous recevrez chaque week-end. Le bureau commun de tous les employés se situe au premier étage juste à côté des distributeurs. Un casier étiqueté avec votre prénom est déjà prêt, vous pourrez donc y mettre toutes vos affaires une fois que vous aurez rencontré votre nouveau patient. Sans riposter oralement, je me contente d'hocher la tête et m'apprête déjà à avancer vers l'endroit que mon patron m'a indiqué. Soudain, sa main vient me retenir par l'épaule et il me souffle ces derniers mots avant de s'en aller et me laisser toute seule: Bonne chance, mademoiselle.

Je me suis renseignée sur cet hôpital avant d'y déposer mon cv et j'ai entendu parler à plusieurs reprises de ce fameux homme. D'après ce que je sais, plusieurs médecins ont démissionné après avoir dû lui faire face. Je me demande bien à quel point son cas est grave s'il a réussi à inculquer autant de terreur et endommagements physiques. Si on l'a isolé à un étage c'est qu'il est loin d'être docile.

Après avoir pris une grande inspiration, je m'approche d'un pas régulier et confiant vers la cage faisant retentir le bruit de mes talons. Ne voulant pas prendre immédiatement trop de risques, je m'arrête dès que les écritures sur l'étiquette accrochée au mur sont lisibles:

Nom: Jung

Prénom: WooSeok

Date de naissance: 31 Janvier 1998

Âge: 22 ans

Taille: 188,4 cm

Poids: 70kg

Hospitalisé depuis: 2015

Ayant terminé de lire les informations concernant le fameux Wooseok, je relève le regard dans l'espoir qu'il puisse ne serait-ce qu'une seconde croiser le sien. Mais de là où je suis, l'intérieur de la petite pièce dans laquelle il demeure depuis je ne sais combien d'années est inapercevable et plongée dans le noir total. Je suis donc obligée de m'approcher plus.

Allez Taejin, tu peux le faire. Je m'encourage toute seule et prends une grande inspiration. J'étais pas mal confiante avant de me retrouver seule dans cet immense couloir aux couleurs neutres et vides privé de tout décor, mais après le « Bonne chance » que m'a adressé monsieur Lee et la lecture des données personnelles de Wooseok, j'avoue avoir un peu peur.

Beaucoup même.

Nous avons trente centimètres d'écart (si on compte la hauteur de mes talons) et son poids équivaut à quasi le double du mien. Étant très petite et maigre, je ne possède aucun atout physique qui puisse s'avérer utile pour que je me défende de toute agression. On dirait bien que mère nature a mal fait le dosage de mes capacités physiques et mentales.

Ma seule arme est la seringue remplie anesthésiant, soigneusement cachée au fond de la poche supérieure de ma blouse blanche encore neuve. J'en ai toujours eu une sur moi juste au cas-où. Et si jamais on me demande pourquoi je me balade avec une seringue, je peux tranquillement mentir et dire que j'ai oublié de la ranger en sortant du travail.

Me voici désormais devant sa cage. À l'exception des quelques filets de lumières pénétrant entre les barreaux qui illuminent le sol extrêmement crade tâché de nourriture, sang et je ne sais quelles autres substances, impossible de voir l'intérieur de sa cage, malgré le fait que je sois juste devant celle-ci.

Le croyant endormi, vu qu'il ne fait preuve d'aucun signe de vie, je sors les clés situées dans une autre poche de ma blouse qui m'ont été fournies dès mon arrivée.

Le cliquetis entre les nombreux objets métalliques est assez désagréable et je ne suis pas la seule à le penser, puisqu'en sortant la paire de là où elle était, j'entends des grognements qui se font toujours plus rapides et irréguliers alors que j'approche la clé à sa serrure respective. Quand celle-ci tourne pour déverrouiller la cage, une énorme silhouette sortie d'un coin de la sombre taule se rapproche brusquement des barreaux, continuant de grogner, telle une bête à laquelle on ne donne pas à manger depuis des jours.

Très surprise par cette apparition si soudaine, je relâche un cri strident et retombe en arrière. En atterrissant brusquement sur mes fesses, je balance involontairement les clés au bout du couloir.

Je relève lentement mes yeux en même temps que je couine de douleur et voit en premier deux mains: Deux grandes mains, dont dix doigts longs et fins resserrent les barres métalliques à en faire blanchir leurs phalanges.

En haussant encore plus les yeux, je perçois une chevelure. Épaisse, ébouriffée, de moyenne longueur, teinte en rose flamant. La position de la tête du jeune homme m'empêche d'avoir un accès visuel à son visage.

Je ne sais pas ce qu'il me prend tout d'un coup, mais je sens ma curiosité prendre le dessus de ma frayeur de cet homme et m'obliger d'aller vers lui.

Il m'est impossible d'expliquer d'où sort cette envie si soudaine mélangée à une sorte de courage, la seule chose que je sais, c'est que je ne peux pas la contrôler.

Je me relève avec un peu de difficulté à cause de mes hauts talons et passe une main le long de mes vêtements pour dégager la saleté. Après avoir récupéré la paire de clés, je retourne de nouveau près de cette cage et en ignorant les nombreux grognements agressifs que lâche mon patient, je réussis enfin à ouvrir la taule dans laquelle il est enfermé, réussissant à faire en sorte qu'il ne s'échappe pas.

J'ai à peine le temps d'entrer à l'intérieur et de refermer derrière moi, que je me retrouve écrasée contre le un mur avec deux mains qui me serrent les épaules de façon insistante au point de me faire mal.

N'ayant pas beaucoup de lumière à ma disposition, je n'arrive toujours pas à avoir une vision claire de son visage. La seule chose que je peux parfaitement voir est sa silhouette si près de la mienne, penchée à ma hauteur.

Je déduis que son visage est très du mien, vu que je sens sa chevelure me chatouiller le front et son souffle s'écraser contre mon visage.

Ma main tâtonne la mur de façon répétitive jusqu'à ce qu'elle entre en contact avec un interrupteur qu'elle actionne sans hésiter.

La lumière clignote de nombreuses fois avant de s'allumer pour de bon, signe que personne ne s'en est servi depuis un moment, donnant enfin à mes yeux un accès à son visage.

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┆ -ˏˋ ˗ˏ✎ NDA * ೃ

✽⋆ ┆. ° .❆ Contrairement à ce que j'ai l'habitude d'écrire, j'ai décidé de faire une mini histoire en mode chill. J'ai eu une petite idée et je n'avais pas envie de la travailler trop longtemps dans ma tête, je voulais la poster immédiatement sans me casser le cerveau en rajoutant des détails, en structurant l'histoire ou en développant correctement les personnages.

IMPORTANT : Il y a deux types de fin. Si vous voulez la happy, il faut tout lire. Si vous ne voulez que la sad, il faut s'arrêter au chapitre 4

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