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𝐑𝐞𝐧𝐝𝐮 #𝟗 : @𝐋𝐢𝐞_𝐲𝐚𝐨𝐢_𝐩𝐚𝐬_𝐥𝐢𝐲𝐚𝐨𝐢

Bonjour / Bonsoir !!

 Voici le texte de Lie_yaoi_pas_liyaoi pour ce premier concours !!

Des voix. Des rires. Tous ses yeux qui se posaient sur moi. Je ne peux rien faire si ce n'est le supporter. Se croyaient-ils discrets ? Quand leur regard, moqueur et avant-coureur, se posait sur mon dos alors que leur doigt pointait en direction de mes imperfections. Pensaient-ils être discrets ? Quand leur rire et moquerie résonnaient en échos, envahissant la pièce de toute part dès le moment où j'eusse posé un pied dedans. Cherchaient-ils à être discrets ? Quand leurs "blagues" me transperçaient de plein fouet, brisant peu à peu, moquerie après moquerie, le peu d'amour-propre que je tentais tant bien que mal de conserver. Choisissaient-ils d'être discrets ? Quand ceux qui comprenaient, ceux qui voyaient, choisissaient de renoncer, se taisant à jamais, m'enfermant pour toujours.

La voilà, la dure et horrible réalité, celle que je m'efforçais de supporter, abandonnant mon humanité pour satisfaire leur imbécilité. Mon être s'enfonçant dans les sables mouvants de la peur, alors que je ne cessais de me battre pour accepter cette douleur, pour accepter mon malheur, sans pour autant en perdre mon cœur. Je n'avais rien demandé et pourtant je me retrouvais enfermé dans ce cycle qui ne pouvait que me faire perdre pied.

Tout avait commencé avant même que je ne puisse m'en rendre compte, dès que vos regards s'étaient posés sur moi, ma fin était devenu quelque chose que je ne pouvais plus éviter. Je ne l'avais pas senti, mais cette lueur qui brillait dans vos yeux aurait dû m'alerter sur le danger imminent qui menaçait de s'abattre sur moi.

Mais aveugler par mon ignorance, je n'ai fait que foncer tête baissée dans vos filets, m'emprisonnant dans cette prison qui n'avait pour nom que les vôtres.

Au début, ce n'était pas bien méchant, quelques plaisanteries ici et là, elles ne me dérangeaient pas réellement, riant même à la plupart d'entre elles. Mais le temps passa, et à force de répétition, je me trouvais de plus en plus mal à l'aise face aux blagues que vous adoriez prodiguer. Des mots à la base si innocents, se transformèrent en piques lacérantes qui ne manquaient jamais de me transpercer.

En apercevant l'impact de ces syllabes, des sourires, vos yeux s'en fermaient presque, se peignaient sur vos visages, il était maintenant trop tard pour moi, ma fatalité me fit face avec force alors que votre joie ne terrait pas le moins du monde.

Un mot, une larme ; Les plaisanteries finies, la voici la vraie torture. Un mot, une lame ; Mon cœur envahit, la voici la vraie tournure. Une syllabe, une douleur ; L'enfer s'ouvrant sous mes pieds, mais personne pour me rattraper. Une syllabe, une couleur ; Alors que je sentais mon corps s'enfoncer, pleurant de finir ainsi noyer. Un mot, une larme ; Celle de mon âme dans cet océan froid. Un mot, une lame ; Celle qui ne cesse de s'enfoncer en moi.

On dit souvent que les mots font parfois plus de mal que l'on pourrait le croire, tandis que la douleur physique, elle, faisait mal sur l'instant, faisant tordre jusqu'à la mort. Les mots, eux, tuaient de l'intérieur, broyant notre conscience, tuant sans réellement tuer, le corps perdurait, mais l'âme s'effritait jusqu'à ne laisser qu'une coquille vide, aussi bien de sens que de raison.

Pourtant, dans cette cacophonie de sensation, le silence restait la chose la plus dévastatrice. Ils voyaient, comprenaient, mais renonçaient, ils renonçaient à ce pouvoir qu'ils possédaient, ils renonçaient par égoïsme et peur, laissant mourir l'autre qui ne pouvais que subir, lui aussi, en silence.

L'absence de bruit faisait plus peur qu'on ne pourrait le penser, les mots restaient, mais finissaient toujours par disparaître à cause des aléas de la mémoire, les blessures quant à elles, elles finissaient également par toujours se refermer, mais quand était-il du silence ? Il perdurait, s'étendait dans le temps, dévastant tout ce qui se trouvait sur son passage, ne laissant que des débris d'âme.

Le silence ne m'avait pas épargné, déjà assailli par leur remarque, il nous avait entouré et les avait protégés, m'enfonçant encore plus dans ce piège à peine dissimulé.

Je me noyais littéralement, laissant l'eau s'infiltrer dans mes poumons, alors que vous m'observiez depuis la surface. Tandis que je pensais ne prendre qu'une simple baignade dans une eau claire et attrayante, le courant s'était levé d'un coup, m'entraînant dans les profondeurs de cette eau devenu trouble.

Me voir perdre souffle semblait vous plaire, jamais tel sourire ne brillait sur vos visages qu'en me voyant me perdre dans les profondeurs. Alors, vous continuiez, allant toujours un peu plus loin que la fois précédente, ainsi de simples blagues sur quelque unes de mes imperfections se transformèrent en autorisation à en finir.

Je voulais lutter, empêcher ces paroles incohérentes et ces silences étouffants d'atteindre ce cœur qu'était le mien. Mais lutter devenait de plus en plus difficile au fil des jours, semaines et mois qui passaient sans que cela ne prenne fin, je n'en pouvais plus, mais j'étais pris au piège dans ce tourbillon de sentiments contradictoire.

J'en voulais au monde, de voir, de comprendre, de savoir, mais d'agir comme si cela n'était rien, comme si cela ne me brisait pas un peu plus chaque jour, levant un regard faussement ouvert sur la réalité, l'interprétant comme ils la voulaient, n'acceptant point les réelles couleurs de la vie.

Je vous en voulais à vous, ceux qui font de ma vie cet Enfer sur Terre, vous qui êtes responsable de toute la souffrance qui m'affuble, vous qui étiez responsable de tous mes maux, vous qui étiez responsable de tous ces mots. Sans vous, ma vie ne serait pas ce qu'elle était aujourd'hui, sans vous, le monde ne serait pas ce qu'il était depuis toujours. Je détestais ce qui faisait de moi un être si semblable à l'abomination que vous étiez. Je vous haïssais comme je n'avais jamais haï personne.

Mais pire encore, je m'en voulais à moi. À moi, qui n'avais pas su supporter vos mots, à moi, qui n'a su être rien d'autre, si ce n'était qu'une victime d'une tragédie. Je m'en voulais de voir que j'avais pu si facilement tomber dans ce piège qu'était le vôtre, je m'en voulais de voir que vos paroles inutiles, vos mots dénués de sens m'atteignaient avec autant d'impact que plusieurs lames que l'on aurait enfoncées dans mon abdomen. Je m'en voulais d'être aussi faible, je m'en voulais de ne rien faire alors que, au fond de moi, je savais que j'en avais la possibilité. Je m'en voulais pour toutes ses crises qui, entre cris et pleures, n'avaient fait que m'enfoncer davantage dans le désarroi de ma situation. Je vous détestais, mais je ne pourrais jamais vous détester de la même façon que je me détestais.

Tant de mots, tant de maux, voici ce que représentait votre acharnement, votre harcèlement. Oui, j'osais enfin le dire, je ne me défilerais pas, toute cette torture, répétée à l'excès, voici ce qu'elle représentait, du harcèlement pur et simple. Cette chose que vous alliez certainement renoncer à assumer, en voici le titre, les lettres ainsi que les syllabes.

La voici dans toute sa splendeur, splendeur que vous étiez les seuls à lui avoir accordé. Sans vous, sans moi, toute cette connerie n'aurait aucun sens, mais tel a toujours été l'être humain, toujours à la recherche d'une victime afin de lui faire les pires horreurs que cette vie ait pu compter.

La victime, c'est moi et aujourd'hui, je ne vous souhaite rien de plus qu'un recul sans égal sur vous et vos actions. Que la culpabilité vous consume jusqu'à la mort.




Merci beaucoup à elle pour son rendu !!


N'hésitez pas, comme toujours à laissez vos avis, conseils et félicitations pour ce chapitre ---->

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