Scott, c'était mon nom. Un nom dont j'étais fière, très fière. Des mes 8 ans, je m'étais promis de le garder éternellement et qu'aucun homme ne me détournera de mon objectif: avoir le réseau. Mes 12 ans, un cap de ma vie important. Pour quelle raison? C'était l'année où j'avais battu mon père au échec. L'année où j'avais eu de l'avance sur mon père. Sa peut paraître dérisoire voir ennuyeux mais pour moi c'était une fierté. J'avais battu le grand Asher Scott au jeu dont il était imbattable. C'était la première fois, que j'avais vu cette lueur dans son regard... sa fierté. C'était addictif comme une drogue. Depuis, j'enchaînais les victoires dans tout les domaines afin de revoir cette lueur dont je me lassais jamais. Je sautais des classes, je remportait d'innombrables médailles dans tout les catégories: tir à l'arc, gymnastique, équitation, danse, ect... puis plus tard: tir à l'arme à feu, boxe, karaté, ect... Le jour de mes 16 ans, j'ai eu mon permis de conduire. J'enchaînais les exploits et les prouesses pour toujours prouver au autre que j'étais capable. 

Puis du jour au lendemain, tout a changer, cette drogue prenait possession de moi et j'avais donné ma confiance à la mauvaise personne. 

C'était un jour comme les autres, je sortais de l'université avec un A comme à mon habitude. Un homme arriva. Il portait des lunettes noirs, un pantalon de la même couleur ainsi qu'une chemise blanche légèrement ouverte. Il m'avait dit qu'il avait des renseignements sur Clark Thomson. Clark Thomson était un ancien captif du réseau des scott. Il était parti du jour au lendemain avec rien d'autre que 3 million de dollars. Depuis mon père et Ben était à ses trousses mais n'avaient toujours rien trouvé. C'était une occasion en or pour moi! Je le suivis donc jusqu'à une mercedes noir. Je monta à l'intérieur comme une pauvre idiote. Il roula pendant près de 2h. Les appels de mes parents se multipliaient mais je l'ignorais avec l'idée qu'ils oublierai tout une fois Thomson trouver. Une fois sortie de la voiture, l'homme me conduisit jusqu'à un entrepôt vide. Une fois à l'intérieur, nous n'étions plus 2 mais 4. Ma confiance était de moins en moins présente. J'étais en faite terrorisé mais je ne montra rien gardant un visage stoïque. Ils me passèrent un verre de whisky. Que j'accepta et bu pour me détendre. J'attendais patiemment leurs informations quand ma tête commençait à tourner et mes jambes, trembler. Je les voyais sourire de leurs dents jaunes. Puis, le trou noir. Je me réveilla, au même endroit, nue couverte de blessures et de sang. Quand les images bien que flou me reviennent en tête. C'est à cette instant que je me sentit dégeulasse. J'avais été violé. J'étais remplie d'une rage sans nom. Il n'y avait plus que 2 hommes sur les 3 de la veille. Je pris leurs armes et les tuas de sang froid avant de jeter leurs corps dans le sous-sol de l'entrepôt. C'était mes 2 premiers meurtres mais certainement pas les derniers.

Je retourna chez moi, le lendemain, mes parents m'hurlais dessus pour savoir où j'étais et pourquoi j'étais blessé mais ce tue en entendant ma réponse sans aucune émotion. 

« je me suis réveillé du sommeil qu'était mon enfances »

Les mois passaient, et moi, je changeai devant mes amis et ma famille impuissant. J'avais commencer à fumer pour me calmer. Je ne parlais plus de se que je ressentais. Je me refermais sur moi même et lorsque je sentais que j'allais craquer je partais de la maison et revenait jusqu'à 1 semaine plus tard. J'avais laissé tomber l'université même si j'étais en dernière année. Je dessinais mes problèmes, comme des appels à l'aide caché entre 3 coups de crayons noirs. Dans mes dessins, je parlais de mes cauchemars, de mes matins remplis de douches froides, de mes après-midi d'auto-mutilation et de mes soirées remplies d'hommes, de whisky et de joins. Je ne pouvais pas parler de mes problèmes. Ils les trouveraient sans importance, ma mère avait vécu bien pire, mon père également. J'étais brisée et au lieu de me réparer,  je préférais frapper mon cœur encore plus fort en espérant que je m'habituerai à la douleur. Pour autant, mon objectif restait le même: obtenir le réseau. Mon entraînement était bien plus régulier, plus fort et dangereux. Mes tant pis. Je préférai sa plutôt que tout recommence.