━━⋆ 𝟔. 𝐰𝐡𝐨 𝐚𝐫𝐞 𝐲𝐨𝐮 ?
BRING ME BACK
THE STARS
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06
APRÈS CE RÉVEIL HAUT EN COULEUR, LES CHOSES S'ÉTAIENT ADOUCIES ET AVAIENT REPRIT NORMALEMENT — dans la limite du possible.
Après tout ce remue ménage, tout le monde avait quittés le Faucon Millenium mise à part Poe, qui avait perquisitionné Nalah pour lui refaire son bandage, bien qu'elle lui ait assuré bon nombre de fois qu'elle allait bien, qu'elle n'avait pas besoin qu'il s'occupe d'elle. Il avait refusé et l'avait fait assoir sur la banquette lit pour lui refaire son bandage.
— Comme ça, ça va ? Demanda-t-il d'une voix bien plus calme que d'habitude.
Nalah essaya tant bien que mal de bouger son bras pour en juger avant de répondre.
— Très bien, sourit-elle. Je te remercies.
Il lui adressa un large sourire avant de remballer la trousse médicale et d'ensuite revenir s'assoir à côté d'elle pour éclaircir quelques points qui le chagrinait. Bien avant qu'il ne parle, Nalah avait remarqué son air contrarié et frustré, elle commença les hostilités.
— Dis-moi ce qui te tracasse, dit-elle plus gentiment qu'elle ne l'avait espéré.
— Quel était le sujet de votre disputes avec Rey ?
— On ne se disputaient pas, on parlaient simplement.
Il pouffa de rire avant de lever les yeux au ciel et de frotter ses mains moites sur ses genoux.
C'est lorsqu'il fit une deuxième fois ce mouvement qu'elle se rendit enfin compte que lui aussi était blessé au bras. Nalah attrapa rapidement sa manche gauche de son bras valide pour voir ce qu'il lui était arrivé. Sa chemise était déchirée, même brûlée. Elle releva la tête vers lui, plutôt inquiète voir même en colère. Il se dégagea de son emprise faisant sa mou habituelle lorsqu'il ne voulait pas dire quelques choses.
— Ce n'est rien, anticipa-t-il. Donc ne viens pas me déblatérer tout ton speech ou je ne sais quoi.
— Je n'allais pas le faire.
Etonné, il posa son regard sur elle.
— Ah non ?
Elle lui fit signe que non.
— Pourquoi ? Je pensais que tu... Enfin...
— J'allais juste te dire que tu es un imbécile.
Poe se releva outrée par le sérieux avec lequel elle venait de l'insulter. Il commença à faire les cent pas avant de s'arrêter devant elle et de la pointer du doigts le visage crispée.
— Alors moi j'essaie de te sauver la vie encore une fois et je suis un imbécile ? Toi, qui va directement dans la gueule du loup, tu es un génie ? Alors c'est ça ?
— J'ai pas dis que j'étais plus maline que toi.
— Alors pourquoi tu fais comme ? Haussa-t-il le ton.
— J'ai pas besoin de baby-sitter.
— Oh oui, j'ai vu ça aujourd'hui, leva-t-il les bras au ciel.
Nalah serra les poings, les deux. Elle prit une grande bouffée d'air pour se contrôler afin de ne pas exploser, pas devant lui.
A la place, il fallait qu'elle le blesse. C'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour en finir avec cette discussion.
— Ecoute le pilote, tu ne me connais même pas. Tu n'as vu qu'une infime partie de ma vraie nature et tu t'entête à vouloir me sauver, mais sache que... c'est comme si tu t'enfonçais dans les ténèbres avec moi, alors vraiment... Trouve quelqu'un d'autre à sauver. Quelqu'un qui ne gâchera pas tout, ok ?
— Dans ce cas, qui es-tu ? Hurla-t-il. Tu répètes sans cesse que l'on ne te connais pas mais tu ne cherches pas à t'ouvrir au gens.
Elle ne lui répondit pas, elle regardait le sol, se tenant le bras.
— Depuis la première fois qu'on s'est rencontré, tu me repousses à contre coeur sans me dire réellement qui tu es.
Elle essayait de ne pas se laisser emporter par ses souvenirs, mais c'était plus fort qu'elle.
— Tu es partagé entre ce que tu as envie de faire et ce que tu penses être le mieux, mais la plus part du temps, tu as tord Nalah ! Tu penses savoir ce qui est bon pour les autres, pour... pour moi, alors tu te renfermes sur toi-même et éloigne de ce que tu veux vraiment.
Elle se recula, papillonna des yeux avant de se plongé dans ses pensées.
Nalah venait d'arriver sur cette planète incroyablement froide et très triste. Ces habitants venaient de diverses horizon, bien que pour la plus part ils étaient humains. Kijimi n'était autre que le quartier général des criminels et contrebandier de la galaxie.
Elle avait entendu parlé de ce groupe de contrebandier reconnu nommé les Spices Runners, dirigeait par Zorii Bliss.
Comme tout ceux qui l'avait rejoins, ils avaient tous un but commun : contourner les règles de la galaxie mené par une soif de vengeance.
C'était en faisant ses preuves auprès de Zorri qu'elle avait réussit à intégrer ce groupe de contrebandier. S'il y avait bien une chose qu'elle raffolait, c'était énervé les gros méchants qui d'une simple pichenette pouvait la pulvériser; mais elle n'avait pas peur, elle aimait le danger et les défis qui lui semblait impossible à réaliser. C'était ce que Zorri avait aimé chez elle la première fois qu'elles avaient eu un contact.
Nalah était provocante, maline et savait encaisser les coups comme personnes. C'était un vraie tête brûlée, prête à tout.
Puis il y avait eu cette fois, peut-être la première fois qu'elle avait trouvé enfin quelqu'un qui lui ressemblait; bien qu'elle ne souhaitait pas l'avouer.
Le premier contact généralement est décisif de la relation qui suivra derrière; Nalah avait donc essayait d'en savoir un peu plus sur lui en lui volant son sac.
Elle se faufila discrètement derrière lui, qui venait d'arriver et faisait les présentations avec tout les autres contrebandier et criminels présent. Arrivée à sa hauteur, elle introduit discrètement sa main mais sans savoir comment il l'avait arrêté.
Il s'était retourné vers elle, blaster pointé sous le menton, empoignant fortement son avant bras.
— On peut dire que je suis prise la main dans le sac, sourit-elle pour apaiser les tensions.
Malgré son envie de la tuer sur le champ, il n'avait pu se retenir de sourire à cette blague de mauvais goût. Nalah leva les mains en l'ai comme elle pu, lui faisant signe que tout était bon, qu'elle ne recommencerait pas, enfin pas de si tôt.
— Je m'appelle Nalah, dit-elle.
— Et qu'est-ce-que tu cherchais dans mon sac, Nalah ?
— De quoi t'identifier, se pinça-t-elle les lèvres. Et de quoi revendre aux marchés noir.
— Tu aurais simplement pu me demander mon nom, esquissa-t-il un sourire.
— J'aurais pu, mais notre rencontre en aurait été des plus banales et ça ne m'intéresse pas ce genre de relation.
— Oh, je vois, dit-il en rangeant son blaster. Tu nous as déjà prévu un avenir ?
Elle fit mine de réfléchir quelques secondes avant de lui répondre sur le même ton prétentieux.
— Figures-toi que oui. Je nous voyais bien réunis, main dans la main à marcher sur la concurrence. Je nous voyais devenir les maîtres de la contrebande.
Il ne pu s'empêcher de rire. Honteux de rire à cela, il se frotta le front avant de finir par lui dire son nom.
— Je vais te dire mon nom, conclut-il. Juste parce que je veux nous voir marcher sur la concurrence.
— Ça me va comme raison.
— Dameron, lui tendit-il la main qu'elle saisit chaleureusement ce qui ne lui ressemblait pas. Peut-être qu'un jour, je te donnerais mon prénom.
— Ne soyons pas si intime, lui fit-elle un clin d'oeil. Attendons un peu.
— Pas trop longtemps.
Nalah avait toujours le mot pour faire sourire, même ses pires ennemis. Elle était charmante, séduisante et c' était une jolie femme malgré sa longue cape qui ne la mettait pas particulièrement en valeur. Elle disait que c'était une façon de se préserver contre la perversité de l'univers.
Contre toute attente, ce métier — si l'on pouvait appeler ça ainsi— la rendait heureuse, enfin, elle n'avait jamais goûté au bonheur mais c'était un sentiment très agréable qui lui était encore inconnu à l'heure actuelle. Elle se sentait épanouie.
Bien que Zorii n'aimait pas que ses petits soldats se partagent les missions.
Après maintes et maintes fois à se retrouver dans les pires misères de la galaxie, tout les deux formaient un duo d'enfer, ils s'entendaient à merveille bien que Nalah s'énervait facilement lorsqu'il voulait prendre la grosse tête et être meilleur que lui.
Pendant toute cette période, elle en avait oublié tout ce qu'elle avait décidé de laisser de côté, toute ses voix, tout ce côté obscure qui l'avait habité pendant tout ce temps, elle l'avait oublié, grâce à lui.
Tout les deux parlaient que très peu de leur passé, elle ne connaissait quasiment rien sur lui, autre que ce qu'il lui montrait et vice-versa, bien qu'ils aient essayé à plusieurs reprises d'en savoir un peu plus sur elle.
Nalah n'était pas ce genre de personne dans lesquelles l'on pouvait lire en eux comme dans un livre ouvert, non, elle était bien plus difficile à cerné, très peu fiable et vagabonde. Malgré ses difficultés à donner sa confiance, avec lui c'était différent, comme tout d'ailleurs.
Jusqu'au jour où Zorii comprit leurs petits manège et décida des séparer, des envoyer tout les deux à l'autre bout de l'univers, s'assurant de partir avec le beau brun. Ce nouveau plan diabolique de Bliss avait énervé plus qu'autre chose Nalah qui avait changé d'avis sur elle radicalement à partir de ce moment-là.
Elle essayait d'avoir avec lui, ce que Nalah et Poe avait réussit à construire. Une amitié, une relation de proximité qui aurait très bien pu continuer ainsi pendant longtemps.
A cause de tout ça, ils ne se voyaient que très rarement, ils se croisaient pour ainsi dire. Un sourire à travers la foule, un contact de quelques secondes, ils n'avaient le droit à rien de plus. Son seul ami lui avait été enlevé.
Donc lorsqu'ils avaient la possibilité de profiter l'un de l'autre, les choses étaient bien différentes.
Poe la tira à l'autre bout du bar clandestin pour les faire sortir à l'arrière hors de porté de tout le monde. Certes il faisait froid dehors et la neige de cessait de tomber mais c'était le cadet de leur soucis. Il s'assura qu'il n'y est personne dan sles parages, mais impatiente c'était elle qui l'avait attrapé par les mains pour le tirer contre elle.
C'était avec un large sourire rassurant qu'il accueillit ce nouveau stade dans leur relation.
— Salut, chuchota-t-il entre ses lèvres, caressant son visage comme pour s'assurer qu'elle était bien là.
— Ça faisait longtemps, répondit-elle sur le même ton, fermant les yeux pour se concentrer sur cette sensation. Comment ça se passe avec ta nouvelle amie ?
— Tu es sûr de vouloir parler de ça maintenant ?
Son visage c'était rapproché dangereusement du sien, assez près pour qu'elle sente son souffle sur le visage et son haleine mentholée. Il se laissait porter par les mouvements de ses lèvres, en oubliant carrément la raison qui l'avait poussé à partir aussi longtemps.
— Si tu as quelques choses de mieux à proposer, je t'en prie...
Sur le moment, il posa ses lèvres sans réfléchir sur les siennes, serrant son petit visage entre ses mains, laissant les flocons de neige venir s'immiscer entre leur baisés passionné.
Surprise par ce geste — bien que pas tant que ça — Nalah lui rendit la pareille, cette fois-ci, prenant le dessus comme elle aimait le faire. Elle l'attrapa par sa veste en cuire et le poussa contre le mur, plaquant une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes. Il passa ses mains sous sa veste, touchant délicatement sa peau, mais à ce contact, Nalah recula précipitamment.
— Qu'il y a-t-il ?
— Rien, répondit-elle en posant une main sur ses lèvres.
Il chercha à s'avancer vers elle une nouvelle fois mais elle lui fit signe de rester éloigner d'elle.
— Ça y est, tu recommences ! S'agaça-t-il.
— C'était une erreur, je n'aurais pas du...
— Arrête de réfléchir cinq minutes et acceptes d'être heureuse, bon sang ! Nalah, s'il te plait, dit-il en s'approchant d'elle. Je sais que tu en as envie. Moi aussi j'en ai envie, je sais que c'est étrange comme sentiment, mais... Accepte-le.
— Ce n'est pas possible, tu ne me connais pas, tu ne sais rien de moi. Je ne suis pas celle que tu crois.
— Arrêtes de toujours répéter cela ! Hurla-t-il. Je m'en contre fou de savoir ce que tu as fais par le passé, je m'en contre fou de savoir que tu étais Stormtrooper ou autre, je m'en fou de savoir si tu as sauvé des vies avant, parce que c'est ici, et maintenant que cela se passe.
Elle hésita un moment, bien qu'elle savait elle toute les horreurs qu'elle avait vécut, tout lui revenait dans la figure à cet instant même.
— Juste, fais-moi confiance.
— Dis le gars qui ne m'a même pas dit son prénom...
Elle revint à la réalité.
Poe serra à son tour les poings, il ne souhaitait pas entendre cela. Il ne voulait pas qu'elle lui dise ça, pas après s'être inquiété pour elle et l'avoir sauvé avant son ami. Pas après toute ces années de passés, de la savoir encore là, le mit hors de lui. Il fouilla au fond de sa poche, blessé d'être une nouvelle fois mit sur la touche alors qu'il voulait bien faire.
Il sortit à contre coeur son collier et lui balança.
— C'est sûr que plus aveugle que toi, je ne trouverais pas.
Il tourna les talons et s'apprêta à sortir. Il appuya sur le bouton pour ouvrir la porte, elle s'ouvrit mais se referma aussitôt. Il appuya à plusieurs reprise sur le boutons pour l'ouvrir mais rien, impossible.
Lorsqu'il se retourna vers Nalah, il comprit qu'elle y était pour quelques choses. Le bras valide tendu vers la porte, le poing fermé, utilisant une force invisible qu'il commençait à connaitre.
— C'est pas vrai...
Il leva faiblement le doigt vers elle, essayant d'assimiler tout ce qui se passait. Nalah n'était pas décidé le laisser sortir. Dans sa main bandée, se trouvait son collier dans ses mains, serré, bien assez fort pour briser ce petit tube, cette petites « babioles » comme il l'avait appelé.
Nalah menait actuellement un combat contre elle-même, un combat contre ces milliers de voix qui étaient revenu à la seconde où elle avait prit le choix de casser cette fioles qui retenait depuis des années tout ce dont elle avait peur.
Ne pouvant plus résister, elle tomba à genou, épuisée par cette effort qu'elle n'avait pas eu à faire depuis des années.
Poe aurait aimé s'approcher d'elle pour lui demander comment elle se sentait, mais lui aussi était prit entre deux sentiments : la peur et la trahison.
Elle releva la tête vers lui et laissa tomber au sol son collier et l'un de ses pendentifs brisée.
— Tu m'as demandé qui j'étais.
A ce moment-là, une seule question lui venait en tête : Voulait-il vraiment savoir qui elle était ?
Au même moment, la porte du vaisseau s'ouvrit, Finn et BB-8 entrèrent tout les deux. A en croire l'essoufflement de Finn et son visage, les nouvelles n'étaient pas bonne.
— Elle est parti ! Elle est partie le chercher !
Poe était partagé entre l'idée de continuer cette discussion avec Nalah et sauver Rey. Il ne pouvait pas laisser passer Rey après une deuxième fois.
22.01.20
2555 words
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