BRING ME BACK
THE         STARS
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04

— FAITES ATTENTION, LÀ, OÙ VOUS METTEZ LES PIEDS ANNONÇA LE PILOTE SUR SES GARDES.

Tout le monde se trouvaient derrière lui qui semblait vraiment s'y connaitre en infiltration. Maintenant que ses amis en savaient un peu plus sur ses activités précédentes, ils comprenaient mieux comment il pouvait être aussi habile sur le terrain et comment il réussissait à s'en sortir avec qu'une soi-disant simple formation de pilote. Ils y voyaient plus clair dans son jeu.

— Passez par-là, leur indiqua-t-il.

— Tu as appris ça aussi pendant que tu étais Spice Runners aussi ?

Il s'arrêta net et se retourna face à son ami Finn, il le fusilla du regard.

— Dis le gars qui était Stormtroopers avant, répliqua-t-il.

Ils continuèrent comme ça tout les deux à se disputer pendant plusieurs longues secondes, jusqu'à ce que C-3PO se rendent compte qu'il manquait une personne, et pas n'importe qui.

— Messieurs ? Je crois que nous avons oublié ces- enfin... Nous avons perdus les deux demoiselles.

— Quoi ? Se retournèrent-ils tout les deux en même temps.

Ils regardèrent autour d'eux mais aucun signe de Rey ou de Nalah. Ils revinrent sur leurs pas avant de comprendre qu'elles leurs avaient échappés.

Le pilote jura et donna un coup de pied dans un mur en brique.

— Tu penses qu'elles nous l'on fait à l'envers ? Demanda Finn peur de connaître la réponses.

— Rey ne ferait pas ça, soupira le brun.

— Oh mais ta copine la voleuse en serait capable ? S'étonna-t-il légèrement cynique.

Il grogna mais ne lui répondit pas autrement.

— Je savais qu'on aurait dû lui prendre une garantie ! S'énerva Finn. Tu vois ? Encore un coup foireux, c'est toujours avec toi ça !

— Oh ça va ! Tu n'as pas fini de te plaindre ? Excuse-moi de me démener pour arriver à nos fins.

— La prochaine fois on fait ça à ma manière, soupira-t-il.

Alors que le pilote enfonça sa main dans sa poche de veste  en cuire, il fut surprit de sentir quelques choses qu'il ne connaissait pas et qui n'était pas à lui. Il sortit sa main, il tenait dedans un chaine autour de laquelle était accroché une bague, plus précisément une alliance et un espèce de petit tube qui semblait renfermer quelques choses à l'intérieur.

Sur le coup il ne voyait absolument pas d'où il pouvait venir, en le regardant un peu plus attentivement il fit le rapprochement et se souvint où il avait vu ce collier.

Il était paisiblement allongé dans l'herbe fraîche à trois milles lieux de sa planète natale. Il avait été envoyé en mission par les Spices Runners pour une mission particulière que seule Zorri connaissait vraiment l'enjeux, encore une magouille qu'elle avait surement préparé dans le dos de son équipe de criminelle.

Alors qu'il s'était accordé une petite pause sur cette magnifique planète remplie de hautes herbes et de jungles à pertes de vues, elle lui rappelait Yavin 4. Il n'avait pas remit les pieds là-bas depuis des années, depuis qu'il était entrée dans la Résistance maintenant.

Alors qu'il se pensait seule, il entendit des pas derrière lui malgré le vent qui soufflait et brouillait légèrement le bruit. Il se redressa doucement pour se retrouver assit, il posa discrètement une main sur son blaster avant de se retourner au bon moment et de se retourner pour le pointé sur la personne menacé mais il perdit son arme lorsqu'elle donna un coup de pied dans sa main. Pour riposter, il lui attrapa un bras et la fit passer par dessus son épaule avant de la plaquer sur le sol pour la maitriser.

Le bras gauche sur sa carrotide, elle le repoussait pour ne pas qu'il fasse trop de pression.

Il grimaça lorsqu'il se rendit compte que c'était elle.

— Los ? Dit-il en baissant son arme. Qu'est-ce-que tu fais ici ?

Il n'avait pas l'intention de se dégager d'elle. Pour ne pas rester dans cette position inconfortable, elle prit le dessus et se plaça cette fois-ci sur lui, lui plaquant les bras au-dessus de la tête pour le maitriser. Elle aimait montrer qu'elle dominait la situation.

— Tu pensais vraiment que j'allais rester avec cette folle de Bliss, pouffa-t-elle. Même pas en rêve, dès que j'ai su que tu étais partit en mission, je t'ai suivie jusqu'ici.

Il se mit à rire et confirma ce qu'elle venait de dire sans vraiment relever la suite de son explication, bien que cela le touchait et l'étonnait.

L'espace de quelques secondes, ils souriaient tout les deux ensemble sans vrai raison, mise à part le fait qu'ils étaient chacun heureux de se retrouver ici, sans vouloir l'avouer.

Nalah qui se trouvait toujours au-dessus du brun, sortait de son tee-shirt une longue chaine de couleur argent, avec une bague et un petit tube scellé qui pendait. Il concentra son regard dessus, étonnée de voir ce qu'il ce qui était accroché, il s'y trouva un point commun.

Elle lâcha ses bras et lui permit de s'assoir, tout comme elle. Ils étaient assit dans l'herbe, l'un à côté de l'autre dans un sens différents.

Il approcha sa main de son cou espérant pouvoir toucher son collier, mais elle le chassa d'un revers de main lui interdisant clairement d'un regard plutôt défensif, elle le fixa.

— C'est si précieux que ça ces babioles ? Reprit-il étonné.

— Ce ne sont pas des « babioles », dit-elle en mimant les guillemets pour reprendre ses propos.

— Qu'est-ce que c'est ? Questionna-t-il curieux.

— Ça se voit non ?

Quand elle voulait, elle pouvait être franchement désagréable sans vrai raison. Enfin pour elle, c'était un moyen de se protéger. Parfois elle devenait cynique et parfois elle devenait agressive, c'était son bouclier, ne voulant que personne ne perce sa carapace. Mais déjà, rien que le fait qu'elle soit ici, avec lui, était un signe qu'il avait réussit à brisé malgré lui, la première couche de cette carapace entretenue depuis des années maintenant.

Étonnement, elle se rendit compte de son erreur. Elle comprit qu'il n'y voulait pas du mal, alors qu'il était avait détourné le regard vers l'étendue de jungle qui se présentait à lui, elle le déconcentra en ouvrant la bouche, le regrettant déjà.

— C'était une bague qui appartenait à ma mère, s'ouvrit-elle à lui ce qu'il l'interpella, mais il l'écouta. Il paraît qu'elle lui aurait été donné par mon père avant qu'il ne parte à la guerre.

— Il paraît ?

— Ce ne sont que des suppositions, souffla-t-elle. Ma mère est morte j'avais cinq ans, elle m'a donné cette bague puis elle est décédée.

— Je suis désolé.

— C'était une prostitué, reprit-elle plus froidement. Elle ne voulait sûrement pas de moi, j'étais ce qu'on appelle un accident.

— En attendant, je suis bien contente que tu sois là, l'accident.

Contre toute attente, Nalah esquissa un sourire de le voir essayer d'enlever le poids et la tension de cette conversation. Elle baissa la tête, embarrassée de sourire comme ça.

— Tiens, regarde.

Il sortit de son col à son tour, une longue chaîne sur laquelle se trouvait accroché un anneau.

— Moi aussi j'ai un anneau, sourit-il. Il appartenait aussi à ma mère. C'était sa bague de mariage mais contrairement à toi, elle ne me l'a pas donné. Je l'ai volé à mon père après son décès, j'avais huit ans.

— Oh, je ne savais pas que ta mère...

— Tu ne pouvais pas, on n'a jamais eu vraiment l'occasion de discuter comme cela, sourit-il en mêlant entre ses doigts la longue chaîne. Tu vois cette bague ? Je me suis promis de ne jamais la quitter jusqu'au jour où ça sera à mon tour de trouver la bonne personne à qui la donner.

Étais-ce le moment qui les rendait si nostalgique ou simplement le fait de se retrouver là, tout les deux qui faisait ressentir des sentiments qu'elle n'avait jamais penser ressentir un jour.

— Et tu penses la trouver un jour ?

Il haussa les épaules, pinça les lèvres avant de remettre la chaîne à sa place; autour de son cou. Il tourna ensuite la tête vers le paysage devant lui, fixant l'horizon.

— Et ton bout de ferraille avec, c'est quoi ?

Nalah regarda sa chaîne et serra fort entre ses mains ce « bout de ferraille » comme il venait de le qualifier. Elle se racla la gorge puis tourna la tête à l'opposé de lui, retournant dans sa carapace.

— Ce n'est rien. Oublie ça.

Elle se releva et partit, ou comment l'art de gâcher quelques choses ? En quelques secondes, elle venait de renfermer une nouvelle fois, refermant instantanément l'ouverture qu'il avait réussit à faire.

— Hé, Dameron ? Tu m'écoutes ?

— Elle ne nous l'a pas fait à l'envers, conclut-il près de longues secondes à avoir fixé sa chaîne, à elle, qui se trouvait entre ses doigts.

— Comment tu peux en être sûr ?! S'impatienta Finn.

— Parce que ça, dit-il en agitant sa chaîne devant se yeux. C'est notre garantie. Si elle nous l'avait fait à l'envers elle ne m'aurait pas laissé ça.

— Ce n'est qu'un collier ! Qu'est-ce que tu racontes ?

— Oui et elle ne s'en sépare jamais, elle refuse même que quelqu'un y touche ! Argumenta-t-il. Et là, maintenant, il est entre mes mains. Retrouvons Chewi et Rey, puis partons d'ici.

— Et ta copine ?

— Elle se débrouillera, crois-moi.

Sans vraiment savoir comment, Finn décida de faire confiance à son ami.

15.01.20
1564 words.