BRING ME BACK
THE         STARS
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02

COMME ELLE L'AVAIT TOUJOURS FAIT, ELLE COURRAIT. Nalah ne s'arrêtait pas de courir, elle n'avait jamais cessé de fuir malgré la douleur que ses pieds lui causaient, malgré la tristesse, la honte ou n'importe quels sentiments, elle ne s'était jamais retrouvé paralysée pour quoi que cela soit. Pas même pour un homme.

Nalah courrait pour sa vie, jusqu'à se faire sauvagement attraper par Zorii et son équipe de Spice Runners bien déterminé à la violence et non la parole.

Le problème de la jeune femme c'était clairement son incapacité à se taire et ne pas provoquer quelqu'un, même s'il faisait trois fois sa taille et quatre fois son poids. Elle parlait et provoquait, toujours et tout le temps.

— Hé ? Hé, le poids lourd ? Tu me fais une faveur ?

L'espèce de bestioles de race qu'elle ne connaissait pas, se retourna vers elle, plutôt énervé — enfin si son affreux visage considéré cette expression comme celle de l'énervement. Nalah, déjà en position de faiblesse, attachée avec une corde par les mains, ne se démontait pas à l'insulter et bien sur le provoquer jusqu'à ce qui la frappe au visage, lui faisant cracher du sang. Elle haletait, faible, ayant presque atteint son seuil de tolérance de douleur.

— Que lui as-tu fait encore ?

Zorii entra dans la pièce, pour une fois, elle ne portait pas son affreux casque violet qui lui allongé la tête. Elle avait laissé ses cheveux long et brun tomber sur ses épaules, elle était jolie et mal rhabillé, remarqua Nalah. Le beau brun entra derrière elle, visiblement affublé par ce qu'il voyait.

Nalah pouffa de rire malgré sa position de faiblesse, elle explosa de rire en les voyant.

Zorii s'approcha d'elle.

— Pourquoi est-ce-que tu ries ?

Elle fit un signe de tête dans sa direction, puis vers le brun au fond de la pièce assit, ne souhaitant pas prendre par à la situation.

Elle se mit à rire à nouveau; c'était un moyen de cacher ce qu'elle ressentait vraiment.

— Vous pensez qu'on vous a pas repéré ? Demanda-t-elle le sourire aux lèvres malgré le sang qui coulaient de celles-ci. On sait tous que tu te le tape, arrêtes un peu.

Elle lui offrit une gifle, qui sonna la petite brune. Elle secoua la tête pour se remettre les idées en place. Zori lui attrapa les cheveux et lui tira la tête vers l'arrière avant de s'approchait à quelques centimètre de son oreille et chuchoter :

— Ne fait pas l'enfant Los, on sait tous que tu as la haine de ne pas te l'être tapé avant moi, jubila-t-elle.

Zorii venait de toucher un point sensible apparement. Attaché par les poignées, elle serra les chaines un peu plus fort pour essayer de contenir la rage qui sévissait en elle.

Zorii n'était absolument pas au courant de ce qu'il se passait vraiment, ils étaient bien plus proche qu'elle ne le pensait. Mais elle avait la haine qu'il se la tapent pour maintenir leur relation éloigné d'elle.

— Si tu veux savoir ma belle, c'est un bon coup.

A ce moment précis, tout ce qui passait par la tête de Nalah était toutes les techniques de tortures du Premier Ordre. Elle repensait à toutes les fois qu'elle avait vu son père adoptif torturait des innocents, des prisonniers de guerre ou bien même certains de ses soldats qu'il jugeait trop faible. Elle n'avait jamais été aussi contente de connaitre autant de techniques qu'à cette instant.

Zorri qui jubilait toujours avec son rire de hyènes à côté de son oreille; elle baissa sa garde, ce qui permit à Nalah de lui donner un coup de tête et de lui casser le nez même attaché. Elle tituba quelques mètres en arrière avant de tomber au sol. Elle se releva aussi vite que possible, bien que sonné par le coup. Elle se tenait le nez et fit face à Nalah qui avait le regard noircies et envahi par la haine. Elle serrait ses liens une nouvelles fois, elle tira dessus et la menaça, hurlant à gorge déployée. Elle l'avait mise dans une colère noir qu'il ne l'avait pas possédé depuis longtemps :

— Tu vas brûler vif ! Crois-moi quand je me serrais débarrassé de ces liens, je vais m'en assurer. Tu vas mourrir sale vermine, Bliss !

Il s'approcha de son ennemi juré, ce qui déçu et calma à la fois, Nalah. Elle ne pensait pas que leur relations avait tournés ainsi. Il la tenait par les épaules et lui proposa d'aller faire un tour pour se calmer et se nettoyer. Le poids lourds suivit Zorii, laissant la brune seule, dans cette pièce avec ses liens et sa colère.

— Dis-moi...

Alors qu'elle se pensait seule, elle ouvrit les yeux, il était là, devant lui et non partit avec celle qu'elle avait envie d'étriper. Il sortit de la pénombre et s'approcha d'elle, les mains dans les poches, un air prétentieux accroché au visage. S'il s'approchait un peu plus, elle l'aurait bien cogné lui aussi et il le savait.

Mais le son de sa voix lui avais permis de ce calmer, bien qu'au fond d'elle, elle lui en voulait.

— Ai-je choix ?

Il pinça les lèvres, elle leva les yeux au ciel.

— D'où tu sors toute cette haine ? Je ne t'avais jamais vu aussi en colère.

C'était une question que jamais personne ne lui avait posé. Elle resta perplexe de l'entendre lui demander cela dans le plus grand des calmes.

— C'est quoi cette question ? Demanda-t-elle sur la défensive. C'est une question piège ?

Il allait répliquer mais elle était partit dans son délire qu'il la laissa faire et l'écouta.

— Je réponds bien et tu me livre à la Résistance , et je réponds mal tu me livre au Premier Ordre ? Hein ? C'est ça ?

— Qu'est-ce-que tu racontes ? Pourquoi je te livrerais à qui que cela soit ?

— C'est pas ce que tu voulais faire ? Hein ? Tu te tapes Bliss, ça ne te suffit pas !

— Non ! S'exclama-t-il. Absolument pas !

Elle semblait étonnée.

— Je voulais juste savoir qui j'allais libérer, avoua-t-il.

— Quoi ?

Il se mit à rire et s'approcha d'elle. Elle ne s'attendait clairement pas à ce que cette discussion tourne comme ça. Elle ne savait plus quoi lui dire. Il remarqua qu'il venait de la prendre au dépourvu, il commença à détacher ses liens, prenant soin des caresser délicatement du bout de ses doigts, comme si cela aller lui enlever la douleur. Nalah était surprise par ce geste, elle était surprise par lui, tout simplement.

Il resta là, devant elle quelques secondes à caresser ses poignets pour lui faire passer la douleur et surtout la faire penser à autre chose.

Il lui donna de quoi se nettoyer le visage avant de la faire sortir pendant que tout le monde avait le dos tourné. Nalah avait pris ses quelques affaires qu'elle promenait avec elle depuis des années, tout comme lui avait prit les siennes.

— Je n'ai pas couché avec Zorii, avoua-t-il avant de sortir. Je te le promets, j'essaie juste de la maintenir à distance de... nous.

Elle prit une grande inspiration avant d'affirmer d'un hochement de tête et de répondre à contre coeur :

— Si le nous existe encore.

C'était tout ce qu'elle avait dit, sans avoir ajouté quoi que cela soit après. Ces mots lui faisait l'effet d'une bombe à retardement qui menaçait d'exploser si elle continuait. Il se contenta d'acquiescer simplement, ne voulant pas la chercher plus.

Une fois la voie libre, ils sortirent de ce trou à rats ensemble.

Encore une fois, Nalah courrait dans la neige pour fuir son destin mais cette fois-ci, elle n'était pas seule.

Son sauveteur la tirait par le bras puisqu'elle ne semblait pas s'être remise des quelques coups qu'elle avait reçu, enfin c'est ce qu'il pensait. Nalah elle savait que ce qu'il m'a perturbait, c'était lui.

Elle se trainait et avançait comme elle pouvait. La seule chose qu'elle entendait c'était ses pas, ses pas lourds, lassant et faible qui fuyait encore une fois. Elle se laissa guider, sans poser de question, jusqu'à ce qu'il arrête d'avancer.

Il se tenait là, devant elle, il la secouait pour la faire revenir à elle.

— Hé, la sauvageonne ? Tu m'entends ?

Elle revint à elle et lui fit un léger signe peu sûre d'elle. Il entoura son visage de ses mains et dégagea ses cheveux de son visage.

Une sensation de chaleur s'empara de son cœur, une boule se forma dans son ventre pendant qu'un sentiment encore inconnu l'envahit. Nalah le regardait les yeux écarquillés, essayant de rester neutre face à toutes ses sensations inconnue qui lui embrouillaient les cerveau.

— Tu sais piloter ! C'est pas le moment de flancher.

Elle lui fit signe que oui, peu sur de savoir ce qu'elle affirmait, mais elle l'affirmait.

— Monte dans ce vaisseau et part. Maintenant ! Hurla-t-il.

Nalah ne savait plus où donner de la tête, elle ne voulait pas le quitter. Elle ne voulait pas qu'il retire ses mains, cette sensation, son touché... maintenant c'était trop tard, ils n'avaient plus de temps.

Nalah affirma la deuxième fois qui lui hurla de monter à l'intérieur, elle s'exécuta sans rien dire et monta dans le chasseur, n'étant plus vraiment maître de ses gestes.

Il l'aida à s'attacher et à allumer les moteurs, prête à partir, elle le retint un moment, plongeant son regard dans le sien.

— Hé ? C'est quoi ton nom, la tête brulée ?

Il esquissa un sourire, un magnifique sourire.

Ses yeux ne quittaient pas les siens, ils ne voulaient plus jamais sortir de ce regard.

— La tête brûlée ça me va très bien.

Il ferma le cockpit, elle démarra le moteur et s'envola, lui offrant un dernier regard, n'oubliant jamais ce visage qui l'a aidé.

Les choses se mettent en place doucement !
Le prochain chapitre sera déjà plus intéressant !

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06.01.20
1638 mots.