
━━⋆ 𝟏𝟏. 𝐬𝐮𝐜𝐡 𝐚𝐧 𝐢𝐝𝐢𝐨𝐭 !
BRING ME BACK
THE STARS
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11
Alors que toutes les troupes restantes et survivantes de la Résistance étaient rentrées à la base, les cries de joie, les chants victorieux se faisaient entendre et raisonnaient sur la planète entière.
Le Faucon Millenium atterrit, Chewie et Landon descendèrent accompagné de Rose, Jannah et Finn, tous fêtant leur victoires avec joie. Ils avaient le sourirent jusqu'aux oreilles, une chose qui n'était pas arrivée depuis bien longtemps.
Cela faisait bien longtemps que la Résistance n'avait pas été si victorieuse et si heureuse. Ils avaient espoir.
Poe était le dernier chasseur à rentrer à la base, il avait fait un dernier tour voir si Rey ou Nalah étaient encore en vie, mais rien. Il espérait qu'elles avaient réussit à rentrer à la base, malgré le fait qu'il n'ai rien trouvé.
Il sortit de son chasseur à toute vitesse, n'ayant qu'une chose en tête les retrouver. Mais lorsqu'il vit Finn, il fit tout aussi rassurer de voir son meilleur ami, il se jeta dans dans ses bras, le remerciant d'être encore en vie.
Lorsqu'ils se détachèrent l'un de l'autre, une gêne s'installa. Ils mourraient tout les deux d'envie de se poser la même question.
— Tu as des nouvelles ?
Poe baissa la tête.
— Non... pas depuis qu'elles sont entrées dans ce fichu temple.
— Tu crois qu'elles sont...
— Non ! Non ! Non ! C'est hors de questions, s'il faut je suis prêt à y retourner, mais non... Finn, c'est impossible.
— Ok, ok... attendons un petit peu alors...
Au même moment, le chasseur d'époque de Luke Skywalker arriva dans le ciel bleu de la planète et se posa à travers la foule qui lui avait laissé place.
Poe et Finn c'était précipité vers le chasseur pour voir qui revenait.
Dans le cockpit, se trouvait Rey, qui sortit tranquillement, le sourire aux lèvres en voyant ses meilleurs amis en vie. Elle sauta du vaisseau et courut dans leur bras.
Les trois amis se serraient aussi fort que possible, c'était un miracle qu'ils soient tout les trois réunit après ça.
Poe fut le premier à lâcher, il mourrait d'envie d'entendre ce que Rey avait à dire, il mourrait d'envie de lui demander où se trouvait Nalah, bien qu'il avait peur d'entendre la réponse.
— Est-ce-que tu sais où... enfin, Rey ?
Elle posa une main sur son épaule pour le calmer.
Derrière eux, la porte inférieur du vaisseaux généralement réservée aux droïdes, recracha vulgairement Nalah qui s'écrasa sur le sol affaiblit.
Le pilote fut envahit d'un soulagement immense lorsqu'il l'a vit, à la seconde près il avait démarré au quart de tour et c'était dépêché de s'approcher d'elle pour l'aider.
Nalah encore secouée par les événements n'avaient pas remarqué la personne qui avait posé ses mains dans son dos pour l'aider à se redresser. Elle vit le orange des manches de la combinaison des pilotes. Elle suivit la couleur jusqu'à se retrouver à la hauteur de son visage.
Son visage se décontracta à la seconde où elle comprit que lui aussi était encore en vie, et qu'il était là, avec elle.
Elle ne put se retenir de pleurer, portant une main sur son visage fatigué.
Il la serra dans ses bras et aussi fort que possible. Ils étaient tout les deux à genoux dans la poussière au milieu de tout le monde et en dessous du chasseur.
Poe promenait ses mains partout sur le corps de Nalah comme pour être sûr qu'il ne rêvait pas, il avait du mal à croire qu'ils s'en étaient sortit tout les deux, il avait du mal à la croire en vie et sans aucune égratignure. Il était heureux.
Quant à elle, elle n'arrêtait pas de pleurer, heureuse d'être en vie et heureuse qu'il le soit aussi alors qu'elle pensait ne jamais sortir de ce temple maudit.
Elle regardait son visage quelques secondes comme si elle essayait de l'imprimer dans sa mémoire, elle mangeait les moindres détails de son visage et ne s'en lassait pas, n'hésitant pas à revenir sur certains détails qui lui plaisait — comme ses lèvres.
Il fut le premier à briser le silence.
— J'ai cru t'avoir perdu...
— Moi aussi, renifla-t-elle malgré son sourire qui grandissait.
— Qu'est-ce qu'il t'a prit de te rendre là-dedans ? Qu'est-ce qu'il t'es passé par la tête, bon sang ?
— Je devais le faire, il le fallait.
— Je t'ai cru...
Rey s'approcha d'eux pour et se racla la gorge. Ils se regardèrent. Poe baissa la tête et chassa ces mauvaises idées dans son soupir.
— On verra les explications une autre fois, vous ne pensez pas ? Sourit-elle.
Nalah affirma puis tourna la tête vers lui cherchant son consentement, mais Poe sentait l'arnaque.
— Je ne serais même pas au courant de la moitié de ce qu'il s'est passé à l'intérieur, c'est ça ?
Les deux femmes se regardèrent, avant de tourner la tête vers lui et de sourire. Il roula des yeux puis se releva, suivit d'elles d'eux.
— Vaut mieux peut-être pour toi, fit Rey.
— Sinon tu ne me laisserais même plus mettre un pied en dehors de cette base.
Il prit une grande inspiration, il essayait de ne pas peter les plombs. Alors qu'elle s'amusait à le torturer, bien que cela soit malheureusement la vérité, Nalah décida rapidement d'arrêter de lui faire subir cela, sachant que la suite ne lui plairait pas, mais pas du tout. Elle se blottit contre lui pour le rassurer.
— Sache simplement que sans elle, on y serait pas arrivé, conclut Rey.
— Elle n'aurait jamais dû entrer là-dedans, grogna-t-il.
— Mais tu lui as fait confiance, sourit la Jedi.
Il leva les yeux au ciel en poussant un soupir.
— Donc c'est le principal, continue de lui faire confiance, elle gère très bien.
Poe resserra son étreinte autour de ses hanches. Il regarda Nalah dans les yeux avant de laisser un sourire s'échapper. Rey s'approcha de Nalah pour la serrer dans les bras, elle posa sa tête sur son épaule et lui chuchota quelques mots :
— Au final, je suis plutôt contente de voir que je ne serais pas la seule à combattre mes origines à présent.
— On y arrivera, ensemble. Je te le promet.
— Merci Rey.
Elle la lacha avant de tourner les talons et de s'éloigner. Après l'avoir lâché, Nalah ferma les yeux un instant et se frotta le visage, sa tête lui tournait.
Poe passa un bras autour de ses hanches pour la maintenir. Elle posa une main sur son épaule puis lui fit face, elle posa son regard dans le sien, il se mit à sourire bêtement.
Nalah aimait ce sourire, elle aimait tout chez lui de toute façon mais particulièrement la tête qu'il faisait lorsqu'il était heureux.
Elle posa une main sur sa joue après avoir prit le soin de replacer les quelques mèches qui lui tombait sur le visage. Elle analysait les moindres détails de sa peau, de ses mimiques, de son sourire... Elle pouvait passer des heures à le regarder sans s'arrêter.
— Hé ?
Il passa une main derrière sa nuque et tira sa tête pour poser son front sur le sien. Tout les deux fermèrent les yeux pour profiter de ce contact.
— Est-ce que je peux te poser une question ?
Le cœur du pilote s'emballa. Il lui fit signe que oui, mais n'avait pas le courage d'entendre ce qu'elle voulait lui demander. Il ne la laissa pas parler, ayant perdu son courage en quelques secondes.
— Comment connais-tu mon prénom ?
Nalah ne voulait bien évidemment pas parler de cela, mais elle sentait les battements de son cœur sous sa poitrine s'être emballé.
Elle inspira une grande bouffée d'air avant de lui répondre pour ne pas le faire fuir un peu plus.
— J'ai volé tes papiers dans le Faucon.
— Vraiment ? Tu m'as volé quoi d'autre ?
Elle haussa les épaules avant de sourire.
— J'osais espérer... ton cœur.
Son sourire disparut d'un seul coup laissa place à de l'inquiétude et de la peur. Il ne savait pas comment s'y prendre et ne savait pas quoi dire.
Nalah comprit, elle se décolla de lui, posa ses mains sur son torse, un sourire légèrement déçu avant de se reculer.
— Je vois, sourit-elle bien qu'elle avait envie de pleurer. Je comprends, lorsqu'on est prêt à mourrir, dans le feu de l'action, on dit des choses qu'on aurait jamais dites avant, parce qu'on pense qu'on ne s'en sortira pas. Je comprends oui...
Poe voulait répondre et lui dire qu'elle avait tord, mais il était pétrifié.
— Ça va, dit-elle en s'éloignant. Je comprends, ne t'en fais pas. Je suis contente que tu sois envie, la tête brulée.
Alors qu'il l'a laissait s'éloigner, Poe se sentait ridicule et impuissant. Il ne savait pas pourquoi aucun mot ne sortait de sa bouche, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il commença a jurer, seul, jusqu'à ce qu'on le tape derrière la tête. Il se retourna.
— Qu'est-ce qu'il te prend ? Demanda-t-il a Zorri lorsqu'il l'a vit.
— Toi ! Qu'est-ce qui te prends ?! S'agaça-t-elle.
— Quoi ?
— Elle vient clairement de t'avouer ses sentiments et tu t'es littéralement pissé dessus ! Je rêve ?
— Depuis quand tu te préoccupes d'elle ? Je croyais que tu voulais la tuer ?
— Oui, c'était le cas ! Dit-elle en agitant son index. Mais figure-toi pauvre imbécile que si je ne l'ai pas fais c'est pour toi, alors ne vient pas tout gâcher en lui laissant gâcher que ce n'est pas réciproque !
— Mais c'est faux... Je... C'est faux !
— Alors pourquoi tu n'es pas capable de lui dire, bon sang ?
— J'en sais rien... j'ai jamais eu à faire ça avant.
Zorri poussa un long soupire.
— Bouge-toi les fesses ! Dis-lui ce que tu ressens ou crois-moi que je vais te faire vivre un enfer !
Poe fusilla Zorri du regard avant de la remercier et de courir vers l'intérieur de la base. Il était à la recherche de Nalah, il poussa bon nombre de personne avant de réussir à se faufiler à l'intérieur.
Il regardait partout autour de lui, allant même demander à plusieurs personnes s'ils l'avaient vu, mais personne. Il s'arrêta au milieu de la foule, les mains sur les hanches regardant autour de lui s'il voyait un semblant de sa chevelure brune.
Tout ce qu'il vit, c'est l'envolée d'un chasseur et pas n'importe lequel, celui avec lequel Rey et Nalah était revenue. Lorsqu'il comprit ce qui était en train de se passer, il courut vers le vaisseau qui prenait de la hauteur, mais il fut stoppé par Finn qui lui rentra dedans.
— Qu'est-ce-que tu fais ? Demanda-t-il sur les nerfs. Pourquoi est-ce-que tu les laisses partir ?!
— Hé ? Hé, mon pote calme-toi !
— Qu'est-ce-qu'elles font ?
— J'en sais pas plus que toi, répondit-il. Elle m'on juste demandé de te dire qu'elles reviendraient !
— Quand ? Elles reviendront quand ? J'ai besoin de parler à Nalah, il le faut !
— J'en sais rien, ok ? Alors calme-toi, fais leur confiance.
— Arrêtez de me parler de confiance ! Hurla-t-il.
Finn essayait de rassurer son ami mais impossible, il décida donc d'aller s'isoler dans le bâtiment principal, là où Nalah et lui s'étaient embrassés avant d'embarquer pour la bataille final.
Poe donna un coup de pied dans le vide essayant d'extérioriser sa colère comme il pouvait.
Il s'en voulait vraiment d'être un imbécile, il s'en voulait de ne pas avoir eu le courage de lui confirmer la réciprocité de ses sentiments. Il était ridicule et se détestait.
Alors qu'il allait donner un nouveau coup, cette fois-ci contre la table, il s'arrêta lorsqu'il vit un bout de papier avec sa chaîne poser délicatement dessus.
Il se précipita à ouvrir ce bout de papier se doutant fortement de son origine.
« JUSTE QUELQUES LIGNES POUR DIRE TOUT HAUT CE QUE TU PENSES TOUT BAS :
MERCI D'AVOIR EU CONFIANCE EN MOI QUAND JE T'AI TENDU LA MAIN, MERCI DE L'AVOIR SAISIT ET SERRÉ FORT LORSQUE J'EN AVAIS LE PLUS BESOIN.
MERCI DE M'AVOIR DIS LA VÉRITÉ SUR TA RÉEL IDENTITÉ, MAIS JE DÉTESTE AVOIR CE SENTIMENTS D'ABANDON ET DE PERTE COINCÉ AU FOND DE LA GORGE, PARCE QUE JE T'APPRÉCIE ET JE NE VEUX PAS TE PERDRE.
CE QUE JE T'AURAIS RÉPONDU :
MERCI DE M'AVOIR TENDU LA MAIN ET REMIT SUR LE DROIT CHEMIN, MERCI DE M'AVOIR DONNÉ UN PEU DE TA PROPRE LUMIÈRE POUR QUE MOI AUSSI JE PUISSE ÉTINCELER, MERCI DE M'AVOIR DONNÉ UNE SECONDE CHANGE ET OUVERT LES BRAS LORSQUE J'AVAIS BESOIN DE CHALEUR ET D'UNE ÉPAULE SUR LAQUELLE ME REPOSER. JE T'AIME ET JE SUIS PRÊTE À TOUT FAIRE POUR RESTER.
MERCI DE M'AVOIR RAMENÉ LES ÉTOILES,
ET MAINTENANT, SI ON LES COMPTAIENT ? »
10.02.20
2100 mots.
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