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━━⋆ 𝐈𝐈. 𝟖. 𝐦𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐨𝐟 𝐭𝐡𝐞 𝐝𝐞𝐚𝐭𝐡



II
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WE'LL COUNT
THE STARS
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08

AU RYTHME DES FLAMMES QUI DANSAIENT DEVANT ELLE, SES LARMES DÉGRINGOLAIENT DE SES JOUES LES UNES APRÈS LES AUTRES VENANT DIRECTEMENT S'ÉCRASER SUR LE SOL. Elle regardait son X-Wing brûler devant elle sans lever le petit doigts, elle espérait que le voir partir en fumer réduirait à néant cette douleur qui sévissait au plus profond de son être. Elle espérait que ce feu consumerait ses idées noir et le poids de la trahison.

— Quand je pense qu'on aurait pu se faire un paquet de fric en revendant ce petit bijoux.

Nalah ignora les dires de son nouveau compagnon, elle baissa la tête vers la combinaison orange qu'elle tenait dans ses mains puis la balança vulgairement dans le feu avant de détourner le regard et s'en aller dans un mot.

Ander Legastra était plus malin qu'il en avait l'air, il avait réussit à retrouver Nalah en un rien de temps, en même temps, un large écran de fumé au milieu du seul coin de verdure sur cette planète, avec un peu de réflexion, beaucoup aurait pu comprendre qu'elle n'y était pas pour rien. Enfin, il n'y était pour rien dans l'idée de brûler un X-Wing.

— Tu as l'adresse ?

— Oui mon Capitaine ! Chef ? Commandant ? Comme tu veux, sourit-il alors qu'elle le fusilla du regard.

Nalah et son nouvel équipier avait opté pour un moyen de transport plus discret : les transports en commun. Une première pour Nalah qui n'avait jamais mit les pieds dans une ville aussi riche. Elle n'y connaissait rien et au vu de sa colère et son envie de tuer tout ce qui se mettrait sur son chemin, ça ne serait pas maintenant qu'elle déciderait de se socialiser.

— Tu m'as dit que tu étais contrebandière avant de rejoindre la Résistance et après avoir été Sith ?

Elle affirma, il enchaîna :

— Étonnant que tu n'ais jamais mis les pieds ici alors que tu aurais trouvé ton bonheur facilement ! Les trafiquants et les contrebandiers ce n'est pas ce qui manque ici.

— Justement, trop de trafiquants et de contrebandiers. Moi là-dedans ? Je fous un bordel monstre.

— Valait mieux pour eux de ne jamais avoir croisé ta route.

Elle hocha de la tête alors que leur navette s'arrêta, ils descendirent. Nalah portait une longue cap qui lui rappelait la tenu qu'elle portait lorsqu'elle suivait l'enseignement Sith.

Pendant leurs longues marches, elle préféra garder le silence, chose qu'il respecta — étonnement. Nalah avait les pensées bien sûr totalement embrouillées par les événements. Rien que le fait d'y penser ravivait en elle cette douleur insurmontable que cette trahison avait laissé comme marque.

Nalah était blessé de voir que sa seule amie l'avait lâchement trahit en dévoilant ce qu'elles avaient promis de garder pour elles. Si il y avait des choses qu'elle avait décidés de garder hors de la portée de Poe, c'était justement pour le protéger et espérer le garder pure et lumineux aussi longtemps que possible.

Une tache qui s'avèrerait compliqué. Ce que Nalah ne savait pas, c'est que cette lumière chez Poe qui l'avait appelé et maintenue à l'écart du coté obscure, c'était grâce à elle qu'il l'avait. Elle était celle qui faisait battre son cœur depuis le début, il était celui qu'elle espérait pouvoir la préserver de cette noirceur.

Nalah essuya ses larmes avant que Ander ne les voit. A quoi bon pleurer maintenant ? Les choses n'en serait pas moins différentes et la douleur pas moins présente.

Une chose était sur, Nalah aimait Poe.

Elle ne lui avait jamais redis depuis qu'il avait traversé l'univers pour venir la chercher, jamais elle n'avait prononcé ces trois petit mots ensemble et lui non plus.

Peut-être que si il lui avait dit une nouvelle fois, peut-être que Nalah aurait oublié cette effroyable trahison. Peut-être que cela aurait atténué sa colère quitte à la calmer complètement.

Ce que Poe ignorait, c'est qu'il avait la force d'arrêter Nalah dans n'importe qu'elle folie. Lui seule pouvait la maintenir sur le bon chemin ou simplement l'accompagner et la guider.

Peut-être qu'elle avait raison, elle devait accepter son coté obscure, les choses serait moins compliqué ? Sûrement pas, mais peut-être qu'elle s'était plus en harmonie avec elle-même. Elle ne basculerait pas, il s'en assurerait. Il surveillera toujours ses arrières.

— Nous y sommes, annonça le guerrier Sith.

Nalah sécha une dernière fois ses larmes avant de lui donner l'accord de poussée la porte pour entrer.

Les lieux étaient remplies de mondes, des humains comme n'importe qu'elle autre espèce de la galaxie. Ils cherchaient tous des objets plus anciens les uns que les autres, cette boutiques clandestines aux air de brocante. Ander lui fit signe de le suivre jusqu'à l'arrière boutique où ils parleraient au propriétaire.

Deux immenses gardes — aussi bien qu'en longueur, qu'en largeur — étaient plantés devant les portes pour les interdire de passer. Ander prononça un dialecte incompréhensible, mais visiblement correct puisqu'ils ouvrirent la porte pour les laisser passer.

— Ander ! Mon très cher ami ! S'égosilla cette grosse larve luisante qui semblait être le propriétaire de cet endroit. As-tu ce que je veux, mon grand ?

— Oh que oui, se vanta-t-il en fouillant dans son sac en bandoulière pour sortir deux cristaux magnifique qu'il posa sur le bureau devant lui.

— Magnifique ! Tu sais me prendre part les sentiments toi, dis-donc, jubila la grosse larve.

— Il faut bien ! As-tu ce que je t'ai demandé ?

Il fit mine de réfléchir, Nalah se rapprocha commençant à serrer les poings.

— Aller mon vieux, tu vas pas me dire que tu t'es débarrassé de ces vieux trucs ?

Le Sith perdait peu à peu son sourire enjoliveur, Nalah sentait que sa confiance en prenait un coup. Elle s'interposa, retirant sa capuche. Elle posa les mains sur son bureau, s'imposant pour de bon.

— Mon père vous aurez laissé des bouquins qui parlerait d'une prophétie inconnue du grand public, on m'a dit que vous les aviez. Je veux les voir !

— Ton père ? Répéta-t-il en l'observant de la tête aux pieds.

— Mon père oui, le Suprême Leader, Palpatine. Vous voyez ?

— Laisse-moi une minute.

La grosse limace se releva et partir derrière se fondre à travers les ranger d'une bibliothèque. Ander qui se pensait efficace avec ses sourires de beaux garçons et sa confiance excessive, se rendit compte que Nalah avait des méthodes bien plus efficace que les siennes.

— Hm, on va dire que c'est le nom qui joue, se justifia-t-il.

— Tu crois ? Je lui ai souris pourtant il me semble ?

— Ah, c'était un sourire ? On aurait dit une espèce de grimace de Wookie enragé.

— Je t'emmerde, en attendant je l'ai fait bouger ta limace.

Il esquissa un sourire en lui jetant un petit regard amicale avant que le propriétaire ne revienne avec un livre à la couverture noir en peau d'animal. Il s'assied sur sa chaise avant de le poser devant lui.

— Ce bouquin, ton père me la remit en main propre alors qu'il savait qu'il allait devoir disparaître, expliqua-t-il.

— Ne vous fatiguez pas à la jouer sentimental, je ne l'aimais pas.

— C'était un ami.

Nalah roula des yeux.

— Vous savez ce que contient ce livre ?

— Sinon pourquoi je l'aurais gardé ?

— Et vous y croyez ?

Il prit une grande inspiration avant de regarder Nalah une nouvelle fois de la tête aux pieds.

— Je n'y ai jamais cru, jusqu'à ce que tu mettes les pieds ici.

Nalah serra les poings et ravala la bile au fond de sa gorge. Elle ne voulait pas y croire, elle espérait que ce livre dise tout le contraire de ce qu'elle savait.

Elle hocha de la tête, s'approcha du bureau et saisit le voisin avant de tourner les talons et s'en aller grossièrement, mais Ander rattrapa le coup poliment au s'excusant et le remerciant.

Nalah se pressa le pas jusqu'à trouver une ruelle calme où elle pourrait enfin lire et découvrir un bonne fois pour toute la vérité où elle espérait encore que tout ça lui dirait le contraire.

— Nalah !

Il l'ignora et s'enfonça dans un recoin de la ville où elle pourrait être tranquille.

Elle se dépêcha s'ouvrir le bouquin et lu les pages plus vite qu'elle ne l'avait jamais fait. Il était écrit en Sith mais elle n'avait pas de problème pour le comprendre.

Plus les lignes défilaient sous ses yeux, plus ses craintes se confirmait. Son souffle se faisait irrégulier, l'adrénaline s'empara de son corps la faisant haleter de plus en plus fort jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus supporter la pression.

Nalah laissa glisser de ses mains le bouquin jusqu'à ce qu'il s'écrase sur le sol. Le claquement sur le sol résonna encore quelques secondes dans ses oreilles avant de disparaître totalement lorsqu'elle ferma les yeux; elle fit le vide dans sa tête.

Elle n'entendait plus rien autour d'elle, Nalah se concentra sur les battements de son cœur et essaya de maintenir la colère qui la menaçait d'exploser, mais elle fit en sorte de se servir de ce que Antilles lui avait apprit pour son self-control. Visiblement ça marchait.

Nalah ouvrit les yeux, n'ayant pas succombé à la colère, ni même laissé la noirceur au fond de son cœur s'étendre un peu plus, rien. Elle s'était controlé, elle avait le contrôle totale d'elle.

Elle inspira une dernière fois avant de poser les yeux sur Ander qui ne disait rien, il avait ouvert le livre et lu ce qui confirmait ses dires.

— Alors, c'est vrai. Il m'a créé...

— Tu ne peux visiblement pas échapper à ton destin, parce que quoi que tu fasses pour essayer de te sortir totalement du coté obscure... tu es voué à disparaître sans.

— Je vais devoir faire avec dans ce cas, conclut-elle.

— Qu'est-ce que tu as en tête ? Fronça-t-il les sourcils.

— Si je ne peux pas aller contre la nature, autant aller dans son sens et s'en servir pour tout stopper.

— Tu sous entends ?

— J'atteindrais le pouvoir absolue et je m'en servirais pour tout faire imploser de l'intérieur et cette fois-ci, crois-moi que je les éliminerais tous, jusqu'au dernier. De mes propres mains s'il faut.

— C'est trop risqué, Nalah. Tu sais comment a terminé celui avant toi qui a essayer d'atteindre le pouvoir absolu.

— Anakin Skywalker était faible et avait peur comme tout les Skywalker, argumenta-t-elle en serrant les poings. Ils avaient peur du coté obscure, alors que moi j'y suis née, la force coule dans mes veines, je peux y arriver.

— Et ton pilote il en pense quoi ? Croisa-t-il les bras sur sa poitrine.

Nalah détourna les yeux.

— Ça n'a pas d'importance.

— Si au contraire. Je veux m'assurer que tout soit au clair dans ta tête et que tu ne te jettes pas dans la gueule du loup juste parce que tu as quelques choses à prouver.

— Je te préférais quand tu étais arrogant.

— Nalah, je suis sérieux.

— Ça ira, je m'en sortirais.

— Tu es sûre ?

— Allons récupérer ma force.

— À vos ordres, Suprême Leader.

Elle lui lança un regard de travers alors qu'il avait ce sourire arrogant et enjoliveur accroché aux lèvres. Nalah esquissa un sourire avant de se mordre les lèvres et de le suivre.

Ander avait lui son propre vaisseau, certes moins jolie et moins performant que clé chasseur de Nalah, mais il ferait l'affaire, enfin...

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LORSQU'ILS ARRIVÈRENT DEVANT LE FAMEUX VAISSEAU D'ANDER, NALAH ENFONÇ SES MAINS DANS SES POCHES.  Elle avait l'habitude de dire ce qu'elle pensait, enfin, elle n'avait pas toujours besoin, son visage parlait généralement de sa place. Elle prit une bouffée d'air et fit le tour de la carcasse sale qui tombait en lambeau.

— Et tu me dis que ce truc vole ?

— On se passera de tes commentaires, grogna-t-il. Tu n'avais qu'a pas bruler ton chasseur.

— Il était traçable.

— Monte.

— Je pilote.

— C'est mon vaisseau.

— Tu veux survivre ?

Il ne chercha pas à discuter avec elle, il soupira malgré tout. Il n'avait pas l'habitude d'être accompagné, il était plutôt comme Nalah à faire équipe avec elle-même, à ne compter que sur elle-même et ses propres croyances — jusqu'à Poe bien-sur. Mais là, Nalah lui inspirait quelque chose. Étais-ce son courage et sa détermination qui lui rappelait ses aventures précédente ? Ou simplement le fait qu'elle veuille mettre à terme à ce qui la maintient en vie inconsciemment quitte à risquer sa vie.

Oui c'était ça, Ander aimait son côté suicidaire et brutale. Elle n'avait pas peur de grand chose à part d'elle-même et de perdre la seule personne qu'elle aimait. Il n'y avait que ça qui lui faisait peur, mais malgré tout, il savait qu'elle ferait le bon choix le moment venu.

Avait-il décidé de l'accompagner et de lui tenir la main jusqu'à la mort ? Oui, Ander Legastra était le messager de la mort.

11.03.20

2232 mots.

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