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━━⋆ 𝐈𝐈. 𝟒. 𝐭𝐡𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐡𝐞𝐜𝐲 ?


II
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WE'LL COUNT
THE     STARS
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04



SOYONS VIGILANTS, POSONS-NOUS À L'AUTRE BOUT DE LA PLANÈTE, BLABLABLA...

Cela devait faire un bon quart d'heure que Nalah l'imitait en utilisant ses propres propos contre lui et elle semblait apprécier de le martyriser comme ça, donc elle continuait.

— Mais je te dis que cette planète maléfique est encore habitait, continua-t-elle son interprétation théâtrale jusqu'à exploser de rire pour de bon.

— C'est une de tes tortures Sith que tu as apprise, riposta-t-il enfin.

Son sang ne fit qu'un tour, tout comme son corps. Elle était maintenant face au Pilote, les griffes acérés, les lèvres pincées et la mâchoire serré. Poe leva les mains en l'air en guise d'excuse, il se recula d'un pas lui montrant qu'il ne voulait pas en arriver aux mains.

Nalah le fusilla du regard de sa petite taille puis se retourna pour continuer son chemin, loin, très loin, le plus loin possible de lui. Elle marchait d'un pas bien trop grand et rapide, une façon très étrange et ridicule qui ne manqua pas à Poe, il esquissa un sourire mais garda ça pour lui, ne souhaitant pas risquer de l'agacer encore un peu.

A ce moment-là, il se rendit compte que tout ce que pouvait faire Nalah, tout ce qui la constituait, comme ses mimiques lorsqu'elle dormait la bouche entrouverte, un léger filet de bave qui tachait l'oreiller, sa cicatrice dans son sourcil droit qui se révélait lorsqu'elle les fronçait, ses petits doigts potelés ridicule pour son âge bien que habile, pour bon nombre de chose — ô que oui il savait combien elle était douée de ses mains — tout ça, toutes ses crises qui avait beau l'énerver et le mettre en boule à son tour, toutes ces choses, il les aimait.

Il ne l'avouerait pas, surtout pas devant elle mais elle avait fait de tout ça, son quotidien. Une chose dont il ne se séparerait pour rien au monde, jamais, ô grand jamais il ne reviendrait en arrière. Une vision du monde sans elle était inimaginable.

— Hé, Dameron ? Tu m'écoute quand je te parles ?

Il secoua la tête alors qu'elle agitait ses petites mains devant ses yeux pour attirer son attention.

Poe reprit conscience et se rendit compte qu'ils étaient rendu bien plus loin que lorsqu'il s'était perdu dans ses pensées. Il avait perdu toute notions du temps, Nalah resta quelques secondes à le regarder se remettre doucement de son état second. Elle fronça les sourcils et croisa les bras sur sa petite poitrine.

— Ça va ? Demanda-t-elle avec son air suspicieux.

—Hm, grogna-t-il simplement avant de la dépasser et regarder devant lui ce qui s'offrait à eux. Qu'est-ce que c'est ?

— Le trou à rat qui servait de temple aux Sith, le rejoignit-elle. Et comme tu peux le voir, il n'y a rien, ni personne, juste des ruines et des bestioles qui rôdent.

— Allons jeter un œil, proposa-t-il sans attendre la réponse, il avança.

— Dis-moi, tu joues à quoi ?

— Comment ça ?

— Tu manques de sensation derrière ton misérable bureau donc là tu compenses en te jetant dans la gueule du loup, histoire de te faire frémir un petit peu, hein ?

— Je croyais qu'il n'y avait personne ?

Nalah le détestait lorsqu'il était comme ça. Si elle pouvait lui fracasser la tête, elle le ferait avec plaisir. Elle se dépêcha de le rejoindre, enfin elle guetta ses arrières, lorsqu'elle tourna la tête, quelqu'un avait réalisé son souhait.

Poe était allongé sur le sol, inconscient mais personne autour de lui.

Nalah s'apprêta à fouiller son sac lorsqu'elle se souvint qu'elle ne possédait plus de sabre laser, elle jura. Elle sentait derrière elle une présence puissante, elle laissa tomber son sac sur le sol poussiéreux, prix une grande inspiration puis attaqua dans un élan incroyable à sa ceinture sa matraque qu'elle déplia en se retournant vers la menace, qui fit un bond sur la droite pour esquiver son coup.

Nalah reprit de plus belle, enragée, elle donnait des coups qui semblait inefficace face à cette personne qui retenait tout ces coups; ce qui l'énervait.

Une danse au rythme effréné débutait.

Un coup en bas, qu'il retint avec sa lance avant de tourner sur lui même et de balayer les jambes de Nalah qui se fracasser la tête sur le sol, mais pas le temps de se reposer ou de se plaindre, son agresseur revint avec un coup qui partait du ciel pour venir s'écraser sur l'ombre de Nalah qui avait roulé sur le côté.

Tenant à présent sa matraque comme un sabre laser, Nalah espérait bien ne pas avoir perdu la main et savoir se battre un minimum comme une Sith, après tout c'est comme ça que bon nombre l'appelé.

Elle lui donna un coup dans le dos, mais il se dégagea rapidement au retour, stoppant son prochain avec sa lance. Nalah grognait un peu plus, elle ne voyait pas le visage de son ravisseur et ça l'énervait. Elle lui donna un coup de pied dans le ventre pour le faire reculer et se dégager, avant de courir droit sur lui, matraque déployé pour donner un coup sur ses épaules, qui retint en bloquant sa main avant qu'elle ne tombe à genou à sol, lâche sa matraque de sa main bloquée pour la récupérer de l'autre et de le balayer.

Elle se redressa et le menaça à la gorge un pied sur son torse pour le maintenir.

Sa capuche était tombée, un visage pâle, tacheté de grain de beauté et d'une légère barbe, des cheveux brun simple tirés vers l'arrière malgré quelques mèches rebelles; il ne lui disait rien. Il souriait de plus belle, s'avouant vaincu.

— Cesse de sourire comme ça ou je te jure que je vais te le faire décrocher ton sourire, mon mignon.

— Tu es une Sith, n'est-ce pas ?

Nalah perdit sa hargne et son assurance.

Il en profitant pour donner un coup dans sa matraque, la poussant pour se relever, mais elle le pointa toujours avec. Mais il gardait les mains en l'air pour lui montrer qu'il faisait la paix. Elle ne baissa pas son arme pour autant.

— Tu ne peux pas le nier, ça se voit à ta façon de combattre, sourit-il. Ce n'est pas parce que tu n'as pas de sabre laser que tu n'en ai pas une.

Nalah fronça les sourcils tout en essayant de rester de marbre.

— Qui es-tu ?

— Je m'appelle Ander Legastra, mon nom n'y changera rien, je ne suis personne.

— Assez ironique, on croirait m'entendre, pouffa-t-elle tout haut avant de reprendre plus sérieusement. Et qu'est que tu viens faire ici, Ander Legastra ?

— Je te retourne la question...

— Mon nom importe, je te demande simplement ce que tu viens faire ici ?

— Têtu ? Je ne savais pas que la Résistance engagé des fortes têtes maintenant.

— Comment tu-

— Son blouson, dit-il en pointant du doigt Poe allongé sur le sol inconscient.

Effectivement, elle n'avait jamais vraiment fait attention à se détail là. Fallait mieux le blouson brodé proprement avec l'emblème de de la Résistance où la tenue de pilote orange ?

— Que fais-tu ici ? Je ne répéterais pas !

— La même chose que toi sûrement, dit-il avec ce sourire aguicheur accroché sur les lèvres. J'ai entendu des rumeurs.

— Sur quoi ?

— De potentiel partisans du Premier Ordre toujours dans la nature.

Nalah baissa sa matraque et la rangea.

— C'est pour ça que tu es là, je présume.

— Je me suis dis que si des fanatiques couraient toujours dans la nature, c'est ici qu'ils viendraient implorer leurs « divinités », dit-elle en mimant les guillemets. Mais apparemment, non. Aucun danger imminent.

— Peut-être qu'on arrive trop tard.

— C'est ça, pouffa-t-elle.

Nalah lui tourna le dos et s'approcha de Poe toujours au sol inconscient. Elle prit son pouls malgré les longues minutes qui s'étaient écoulés depuis le coup qu'il avait reçu, il était en vie. Nalah retira sa veste et la mise sous sa tête avant de la poser dessus délicatement, caressant son visage doucement.

— On sait tout les deux que le Dernière Ordre instauré viendrait à renaître.

— C'est impossible ! Sortit-elle de ses gonds. Jamais, jamais ils reviendront ! Pas même le Premier où Dernier Ordre.

Ce qu'il venait de dire l'énervait vraiment, elle ne voulait même pas imaginer cette possibilité. C'était une vision horrible des choses, qui la mettait hors d'elle.

— Je m'en suis assurée, se calma-t-elle, essayant tout de même de se réconforter dans l'idée. Je me suis assurée qu'il ne reste plus rien à reconstruire.

— Oh ! Alors voilà qui est vrai ! Jubila-t-il. Le retour des Palpatine du bon côté de la force !

Nalah fronça les sourcils, elle ne comprenait visiblement pas ce qu'il sous entendait. Bien qu'il soit étonnant, elle ne fit pas attention, enfin ne grogna pas lorsqu'il prononça sa vraie nature.

— Tu n'es donc pas au courant, enfonça-t-il les mains dans ses poches. T'as tête et mise à prix dans le coté obscure, ma belle.

— Pour qu'elle raison ?

— Tu as tué le Suprême Leader, je pense que ça suffit comme raison.

Nalah soupira.

— On s'est assurées que le Premier Ordre était détruit, que le Dernier Ordre ne renaîtrait pas. On s'est assurées que tout ça, toutes ces histoires reste enfouie à jamais.

— On ? Tu parles de toi et la Jedi, c'est ça ?

Elle se tut, mais il comprit.

— C'est une Palpatine elle aussi, pourquoi sa tête n'est-elle pas mise à prix ?

— Qu'est-ce qu'on en sait que s'en est une ? Tu as des preuves ?

Vu comme ça, il n'avait pas tord, pensa-t-elle.

— C'est comme moi, qu'est-ce qui t'assures que j'en sois une ?

— Tu es celle qui est née de la force, expliqua-t-il. Je peux le sentir. Tu n'as été qu'engendré par sa force à lui, tu n'as pas été engendré par-

— Ça va, j'ai compris, merci.

— D'où ton taux élevé de Midi-chloriens.

— Je rêve ou tu en sais plus sur moi que moi-même ?

— Pardon de paraître si... étrange ? Mais, Palpatine parlait beaucoup de ses- comment dire ? Exploits ! Et il se trouve que tu en faisais partie. Tu as mis plus de temps à arriver que prévu, mais lorsqu'il a eu enfin réussit, son deuxième enfant est né.

— Attends- quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? Deuxième enfants de quoi ? Ce ne sont que des balivernes ! Ma mère est morte lorsque j'avais cinq ans, mon père n'était qu'un pauvre soldat du Premier Ordre, un point c'est tout. Parfois il faut accepter le fait que les choses ne sont pas toujours extraordinaires.

— Je vois que tu as du mal à entendre la vérité. C'est dommage que tu ne vois pas l'importance que tu as dans toutes cette histoire.

— Qui es-tu pour savoir tout ça ?

— Personne, je vaques à droite, à gauche, je survis, j'écoute, je colporte lorsque je trouve que ça en vaut la peine, sourit-il.

— Qui t'as raconté tout ça sur moi ? Dis-moi ! Haussa-t-elle le ton.

— De vieilles racoleuses de Naboo qui apparement aurait travaillé pour le Suprême Leader.

— Et tu crois ce que ces vieilles folles racontent ?!

Il haussa les épaules.

— Un ou deux livres en parlerait, je ne sais plus trop où, ni-

— Dis-moi où je peux les trouver ?

— Madame semble décidé à me croire, jubila-t-il.

— Où sont-ils ?

— À Coruscant, recherche le pire des trafiquants, tu trouveras.

— Comment ça se fait qu'un trafiquant puisse avoir des trucs comme ça ?

— C'était un ami de Palpatine, il les lu à confiés pour qu'il ne reste que des rumeurs.

— Oh, ok, on part clairement sur des spéculations. Laisse-tomber, merci pour cette petite leçon d'histoire, mais c'est terminé ! Ce n'est pas un simple vagabond qui va me dire qui je suis.

— Je t'ai dis ce que je savais, maintenant crois-le ou non.

— Exactement !

— Maintenant que j'y pense, fit-il mine de réfléchir. Peut-être qu'avec la force tu pourrais directement entrer en contact avec le Suprême Leader, voir... le premier né de la force.

Nalah serra les poings, elle ne savait vraiment pas qui était cet homme mais il en savait un peu trop. Il récupéra ses affaires avant de la saluer et de lui souhaiter bonne chance, mais elle l'ignora, perdu dans ses pensées.

Ce qu'il venait de dire, elle refusait d'y croire mais au fond d'elle, quelques choses lui paraissait vrai. Elle avait la sensation de connaître la vérité de mais de l'avoir toujours refoulée la pensant bien trop douloureuse pour être révélée.

Nalah se contenta de s'assoir sur le sol sablonneux à côté du pilote toujours dans les vapes. Elle allait rester là un bon moment, enfin jusqu'à ce qu'il se réveille, pensant à ce qu'il venait de lui dire.

Que choisira t-elle de faire pour découvrir la vérité ?

28.02.20
2131 mots.

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